En voyant les deux hommes ne pas s’enfuir devant nous alors que les « intruses » sont toutes deux armées jusqu’aux dents – enfin, Cathleen un peu plus que Jezile – c’est qu’il y a forcément anguille sous roche.
Quelle personne saine d’esprit resterait aussi calme devant la menace d’un fusil d’assaut ? A moins, bien entendu, que ces deux techniciens ne soient pas sains d’esprit.
Ce qui, somme toute, étant donné qu’ils travaillent avec Baby Goebbels, ne serait pas plus étonnant que ça.
Cela étant, et Cathleen n’ayant a priori pas compris ce que venait de dire le technicien, Jezile lui fait la traduction
[JEZILE] – Il se fout de notre gueule en nous traitant de chien et en nous incitant à venir respirer leurs produits.
On sent poindre de la colère dans les paroles de l’albinos, qui rajoute ensuite.
[JEZILE] – Je te propose qu’on les bute. Ça fera toujours deux connards de moins et on pourra récupérer les masques.
Sans attendre le réponse de Cathleen, Jezile met en joue le bouffon qui a ouvert la porte et vise soigneusement ses jambes, sans toutefois presser la queue de détente pour l’instant.
Elle n’est pas la plus à l’aise avec ce genre d’armes, mais la visée laser devrait a minima permettre d’atteindre sa cible.
[JEZILE] – Alors, t’en penses quoi ?
En position d’attente, Jezile n’attend qu’une réponse positive de Cathleen pour ouvrir le feu !