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Un mystérieux fétiche...
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S'inclinant devant son Totem et Maître, elle reprend le fétiche afin d'appeler l'esprit d'un Banni.
Cette fois, son appel n'est plus celui de la séduction. Rythmé et martial, son hymne s'élève, conquérant dans la salle. Majestueux et incroyable, il enfle de manière démesurée dans une apothéose qui glorifie l'oeuvre de la Destruction. Hurlant à la victoire finale sur ceux qui s'opposeront à eux, elle tente de convaincre un Banni de se presenter à elle. -Die Insect-
L'esprit banni ne tarde pas à son tour... Il observe longuement Mil et ressent rapidement son affiliation au Ver... Il danse un instant autour d'elle puis tout en fixant la danseuse d'un regard fou... Il glisse une main dans sa coiffe blanchie par les années d'errance et affichant un sourire carnassier arrache une mèche qu'elle tend à Mil...
Mil comprends la détresse et la soif de vengeance de l'esprit... Elle sait que tant qu'elle se tiendra au côté du Ver, elle pourra l'appeler lui ou l'un des siens pour l'aider dans sa quête... Elle disposera alors d'un Protecteur Banni qui même s'il n'est pas prêt à perdre la vie au combat peut s'avérer particulièrement utile... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Elle s'incline devant le Protecteur Banni avant qu'il ne disparaisse à son tour. Admirant une dernière fois les ravages des esprits malins sur l'antique théatre, Mil entreprend de revenir dans le monde physique.
Dernière édition par Grotek le Ven 27 Oct 2006 13:32:38, édité 1 fois.
-Die Insect-
A dire vrai, Mil croise quelqu'un avant même de sortir de l'Opéra... C'est une homme d'une cinquantaine d'année mal rasé, les cheveux ébourriffé, vétu d'un costume de velour un peu pompeux en total désaccord avec son apparence générale...
Voyan,t Mil, il l'observe droit dans les yeux... Je ne vous connais pas jeune file... Peut-on savoir ce que vous faites ici ?Nue, dans les loges ? Je n'ai pas pour habitude de loger les SDF ? Et ne gaspillez pas votre salive, je n'ai que faire de vos gérémiades, je suis Directeur d'un Opéra, pas pasteur... L'homme sort alors un paquette de cigarette et en allume une dont il tire une longue bouffée... Tout d'abord, l'homme observe Mil avec dégoût mais son reard vire bientôt à la curiosité... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Mil cligne des yeux, tel un vieux hibou, regardant ce vieux bonhomme hirsute. Elle ouvre la bouche pour essayer de formuler une explication mais la referme. Elle est nue dans une loge...
Se couvrant avec le pardessus pour masquer sa nudité, elle dévisage longuement le directeur de l'Opéra. Elle imagine déjà la misérable vie de ce pauvre hère. Et dans la misère, se love toujours la haine. - Puis-je avoir une cigarette ? C'est une histoire compliquée. (Est-il sensible au Ver ?) -Die Insect-
L'homme a une hésitation... Il faut dire que la situation n'est pas coutumière... Il plonge ses yeux dans ceux de Mil quil l'observe elle aussi avec attention et lui tend une cigarette...
De toute façon, je n'avais guère envie de l'entendre... L'homme observe avec dédain un groupe de jeunes danseuses au bout du couloir... L'une d'elle s'en aperçoit et fait signe aux autres de s'en aller... Visiblement, l'homme lui inspire peu confiance... Ce que Mil comprend aisément... De toute évidence, il est prêt à recevoir les enseignements du Ver... Il est en quête du sens de sa vie mais refuse encore d'admettre qu'il s'agit du Ver... Il suffit de lui ouvrir les yeux... Voyant que la jeune femme continue à le regarder attentivement, l'homme se radoucit un peu... Venez, ces jeunes pimbèches m'indisposent... Nous serons plus à l'aise dans mon bureau. L'homme lui indique un escalier qui mène vers une porte sur laquelle on peut voir une plaque dorée : 'PRIVE' Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Dès que vous êtes dans le bureau, l'homme se dirige vers un placard duquel il sort une fiole de whisky de 20 ans d'âge. Il en sert deux verres et en tend un à Mil...
Tout compte fait, si vous me racontiez un pu votre histoire... Qu'est ce qui vous a amené jusqu'ici ? J'ai l'étrange pressentiment que vous et moi avons quelque chose en commun, que nous partageons une vision commune des choses... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Mil exhale langoureusement un nuage de fumée alors que le vieux directeur de sert un verre de Whisky.
Mon histoire ? Je m'appelle Mil Seldingher. Je suis -enfin j'étais- chanteuse dans des opéras miteux, comme le votre. Je pense que j'étais un peu comme vous, désespérée, perdue dans une vie minable et sans but, errant sans fin. Les jours se suivaient avec une monotonie révoltante, sans saveur ni odeur. Et c'est cette perdition qui a fait de nous ce que nous sommes. Et pourquoi ça ? Je ne crois pas en Dieu, ni à l'au delà. La vie que nous menons est unique. Pourquoi la perdre à faire des choses inutiles ? Moi, vous, nous avons tous ce terrible pouvoir en nous. Le pouvoir de faire plier les choses à notre volonté. Il suffit simplement de l'accepter. Savez vous ce qui retient l'humanité de la Folie et du Chaos ? Ce sont ces lois, ces traditions, ces règles. Mais quand une simple poignée d'entre nous se libèrent de ces normes sociales, ils se retrouvent supérieurs à leurs semblables. Parce qu'ils n'ont plus de limites. Les gens nous haïssent parce qu'ils savent que nous avons cette force inimaginable en nous. Je "sais" que nous sommes semblables. Il ne vous reste plus qu'un pas à faire pour être libre. Libre de ces règles stupides de ce monde. Une liberté sans pareil, ou il n'y a aucun tabou, ou tout est possible. Liberez vous des chaines de votre conscience. Et dans l'extase de faire ce dont bon vous semble, que cela transgresse les pires interdits de la culture humaine ou pas, vous aurez atteint la liberté. Que vous désiriez vous vautrer dans la débauche ou le sadisme, peu importe. Seuls vos désirs sont importants. Craignez vous des représailles de la société ? Cet animal malade et corrompu n'y verra que du feu. Faites ce que vous voulez sans craindre de représailles. Seule votre "humanité" vous retient de le faire. Mil se tait, elle a beaucoup parlé. Elle sait que si il suit son conseil, il verra, alors qu'il assouvira ses fantasmes les plus secrets que ce monde pourri jusqu'à la moelle, est agonisant. Qu'il suive son conseil ou qu'il la prenne pour une folle, elle espère que son discours le fera réfléchir au sens de son existence misérable. Se levant, elle prend la direction de la sortie. Dernière édition par Grotek le Mar 31 Oct 2006 17:57:48, édité 1 fois.
-Die Insect-
L'homme observe Mil, il lutte visiblement contre lui-même, contre cette part d'éducation qu'on a tenté de lui inculquer...Puis balbutiant, il implore...
Je... Je n'y arriverais pas... pas seul... aidez moi. Je vous donnerais tout ce qui vous sera nécessaire, je vous logerais et suivrais votre exemple mais ne me laissez pas si proche de la solution sans certitude de la trouver... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Mil se retourne vers l'homme balbutiant et déclare d'un ton neutre.
Ce monde vous a t'il autant rongé le cerveau pour que vous n'ayiez plus aucun désir ? Assouvissez tous vos plaisirs. Je veillerai à ce que rien ni personne n'y voie rien. Laissez libre cours à votre imagination la plus fertile. Par exemple ces danseuses que l'on a croisé. Je suis sûre que vous auriez des idées à leur propos. -Die Insect-
Mil en est certaines, l'homme se perd dans ses pensées, visiblement, ce n'est pas les désirs qui lui manquent...
Vous avez raison, l'imagination ne devrait pas me faire défut très longtemps... Elles pensent que je l'ignore mais pour éviter de me croiser, elles sortent par une porte de service, de l'autre côté du bâtiment... Vu l'heure, il ne doit plus en rester qu'une ou deux... Je m'en vais aller leur faire une petite visite... L'homme dépose son verre et se dirige vers la porte, d'un pas déterminé... Mil ressent en lui comme les batements d'un nouveau coeur, comme la naissance d'un nouvel hymne au ver... Oui, il est prêt... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Mil termine lentement sa cigarette alors que l'homme est parti. Les cendres tombent comme de minuscules flocons noirs sur la table, légères et insaisissables.
Se levant brusquement, elle abandonne cet Opera miteux, son directeur véreux et ses danseuses malchanceuses. A travers la jouissance perverse des infamies qu'il perpetuera, il découvrira le sens de sa vie. Mais ceci, c'est son destin. Pas celui de Mil. -Die Insect-
Alors que Mil parvient à l'extérieur, elle découvre quatre formes autour de sa voiture...
Par réflexe, elle hume l'air pour vérifier son intuition et découvre rapidement qu'il s'agit d'une meute de métamorphes... L'un d'eux se tourne vers Mil et dans ses yeux, Mil découvre une lueur maligne qui la fascine un instant... Le loup-garou s'approche et la jeune femme découvre avec délectation une odeur musquée, puissante... Une nouvelle fois, elle examine le nouvel arrivant pour s'assurer cette fois qu'il est bien ce qu'elle croit, un Danseur de la spirale noire... Le garou salue Mil... Les esprits nous ont prévenus de ta venue, Mil... Ils nous ont dit que le grand Ver t'avais parlé et que tu l'avais entendu... Si c'est le cas, tu fais partie des nôtres... Je suis Sent-la-charogne, homidé au service du Ver et plusieurs fois mes pas ont dansé sur la spirale noire... Mil observe tour à tour les membres de la meute qui est venu la chercher... Tous, ils présentent des signes clairs de leur appartenance aux danseurs... Ils portent sur eux toute la puissante du Ver, toute son esthétique dérangeante... Ils sont comme elle... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
...ou pas...
Elle s'approche des quatres individus, les mains dans les poches, l'air léger. Un instant, elle revoit son ancienne meute, Vladimir, Ian, Nell et même Xian. Et Enia. Après un instant interminable, elle finit par répondre à celui qui s'est présenté. Je suis Danse-la-Guerre. -Die Insect-
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