Nom : Jezile Mthunzi Khawula
Concept : Anthropologue
Lignée : Homidé
Auspice : Ragabash
Tribu : Arpentieurs silencieux
Nature : Idéaliste
Attitude : Survivante
Totem :
Attributs (7/5/3)
Physique --> Force : 3 ; Dextérité : 4 ; Vigueur : 3
Sociaux --> Charisme : 2 ; Manipulation : 3 ; Apparence : 1
Mentaux --> Perception : 3 ; Intelligence : 3 ; Astuce : 3
Capacités (13/9/5)
Talents --> Appel Primal : 2 ; Athlétisme : 0 ; Bagarre : 3 ; Commandement : 0; Connaissance de la rue : 0 ; Empathie : 3 ; Expression : 0 ; Intimidation : 0 ; Subterfuge : 2 ; Vigilance : 3
Compétences --> Animaux : 0 ; Armes à feu : 1 ; Artisanats : 0 ; Conduite : 0 ; Etiquette : 0 ; Furtivité : 3 ; Larcin : 0 ; Mêlée : 2 ; Représentation : 0 ; Survie : 3
Connaissances --> Droits : 0 ; Enigmes : 0 ; Erudition : 3 ; Informatique : 0 ; Investigation : 0 ; Médecine : 0 ; Occultisme : 2 ; Rituels : 0 ; Sciences : 0 ; Technologie : 0
Historique :
Contacts : 0 ; Alliés : 0 ; Ancêtre : 0 ; Suivants : 0 ; Mentor : 0 ; Lignée pure : 2 ; Ressources : 0 ; Fétiche : 1 ; Rites : 0 ; Renommée : 0 ; Réseau d'esprit : 2 ; Totem : 0
Dons :
- Persuasion
- Flou de l’œil laiteux
- Silence
Rage : 3 / 3
Gnose : 2 / 2
Volonté : 6 / 6
Langues pratiquées : Anglais, Néerlandais, Allemand, Afrikaans, Zoulou
Renom :
Rang : 1
Gloire (temporaire/permanent) : 0 / 0
Honneur (temporaire/permanent) : 1 / 1
Sagesse (temporaire/permanent) : 2 / 2
Background :
Née en 1988 dans le township de Soweto, Jezile Mthunzi est venue au monde avec une peau blanche et des cheveux presque translucides. Fille d’un père ouvrier et d’une mère infirmière, elle fut tout de suite perçue comme une anomalie dans son propre quartier. Dans une Afrique du Sud encore marquée par l’apartheid finissant, être noire et albinos, c’était incarner une énigme troublante : ni acceptée par les siens, ni comprise par les autres.
Dès l’enfance, Jezile dut affronter les moqueries, les regards fuyants, les superstitions cruelles, et dans les pires des cas, la violence, y compris au sein de sa propre famille. Certains la considéraient comme une sorcière, d’autres comme un mauvais présage. Elle se réfugia alors dans les livres, « protégée » par une institutrice compatissante qui, la première, lui parla d’anthropologie et de cultures oubliées. À travers les pages, Jezile découvrit qu’elle n’était pas seule, que d’autres peuples, d’autres enfants, ailleurs dans le monde, vivaient aussi entre les lignes.
Grâce à une bourse obtenue à force d’excellence, elle quitta Soweto à 19 ans pour poursuivre des études d’ethnologie et d’ethnographie à l’Université de Leiden, aux Pays-Bas. Loin de son pays, elle se confronta à d’autres formes de solitude et de décalage, mais elle y trouva aussi l’espace pour observer, comprendre, écrire. Fascinée par les cultures orales africaines, les rites de passage et les mythes liés à la peau, elle sillonna le Bénin, le Brésil et la Papouasie
C’est aussi pendant ces voyages que se déroula son premier changement, et qu’elle prit attache avec sa tribu, les Arpenteurs Silencieux.
En 2011, après avoir soutenu une thèse remarquée sur "les identités invisibles en Afrique contemporaine", Jezile rentra au pays. L’Afrique du Sud post-apartheid avait changé, mais la méfiance envers les albinos persistait dans certaines communautés. Elle décida alors de créer un centre culturel à Soweto, un lieu d’échange et de recherche, mais surtout un refuge pour les enfants "entre deux mondes".
Son visage pâle et ses yeux clairs n’étaient plus une honte, mais un symbole. Jezile Mthunzi, enfant rejetée, était devenue passeuse de mémoire et bâtisseuse de ponts. À ceux qui doutaient encore, elle répondait : "Je suis d’ici, même si ma peau raconte une autre histoire."