SC : LES MAîTRES DE L'ÉPREUVE - CH4 : La Montagne de Feu

[Mirkà]

Mirkà laisse Bogz mener la marche en veillant a ce qu'il n'y ait pas de piège tout le long du chemin.

C'est donc lorsqu'ils arrivent à la bifurquation, que Mirkà indique à Bogz qu'ils vont poursuivre vers le nord

*Tu peux protester Bogz nous continuerons vers le nord, sauf si tu cherchez à nous en empêcher, auquel cas couic ! Puis nous continuerons vers le nord*

[Mirkà] - Je te remercie de te préocuper de nous, mais après réflexion nous allons continuer vers le nord et la herse.

Elle prend toutes les précautions pour éviter un éventuel, ou des éventuels pièges jusqu'à la herse et devant les différents leviers, elle demande à la ronde.

[Mirkà] - Bon c'est quel levier qu'il faut tirer ? J'espère que vous le savez.

[Astro Buck]

Bogz manifeste sa surprise :

[BOGZ] - Ah ? Vous n'avez plus faim ?

Il hausse les épaules. Avec un maître tel que Grishak, il a déjà dû être accoutumé aux injonctions contradictoires, aux revirements de décisions et aux caprices.

Nos trois aventuriers s'engagent dans le couloir qui s'oriente vers le nord. Pour l'instant, pas de herse, ni de levier en vue. Par contre, sur la paroi de droite (c'est-à-dire à l'est), la lanterne de Gorgorx fait apparaître trois portes (A, B, C).

En passant à côté de la première (A), ils entendent une voix étouffée à travers le panneau de bois. A n'en pas douter, c'est une voix humaine qui appelle à l'aide.

[Mirkà]

Mirkà arrive à la hauteur de la porte derrière laquelle se trouve quelqu'un. Elle se retourne vers Bogz

[MIRKA] - Qui est enfermé la dedans ?

Son ton présuppose qu'il vaut mieux répondre, que d'esquiver la question.

Elle adresse également une question à la personne enfermée

[MIRKA] - Qui êtes vous ? D'où venez vous ? Comment vous êtes vous retrouvé ici ?

Elle vérifie si la porte est fermée en veillant auparavant à ce qu'elle ne soit pas piégée, sait on jamais.

[Astro Buck]

Bogz fait une moue gênée et hésite avant de répondre :

[BOGZ] - Euh... c'est une cellule. On y enferme les visiteurs inattendus. Et puis... on s'amuse un peu avec. Les derniers qu'on a capturés, c'est un Humain et une Elfe.

Quand Mirkà s'adresse au prisonnier à travers la porte, les appels à l'aide cessent aussitôt. Après un silence, on entend de nouveau la voix humaine, qui dit :

[VOIX] - Maudits Orcs ! Qu'avez-vous encore inventé pour me tourmenter ?

Après inspection, il s'avère que la porte est fermée à clé. Il ne semble pas à Mirkà qu'elle soit piégée.

[Gorgorx51]

Gorgorx qui est toujours en retrait avec sa lanterne vois Mirka s'arrêter devant une cellule, puis demander s'il y a quelqu'un .
N'ayant pas entendu l'échange entre elle est le petit Orc il demande à voix basse:

[GORGORX] - Dois t'on se préparer au combat ?

Il n'a pas l'habitude de passer toujours le dernier et de devenir un simple suiveur.
Cela le dérange un peu d'être autant dépendant de Mirka mais il sait très bien que c'est la meilleure chose à faire dans ce cas précis.

*Qu'est ce que je ne donnerai pas pour avoir la vue d'un hibou.*

De plus , sous terre le temps semble s'allonger et pour lui , cela fait une éternité qu'ils sont entrer dans cette maudite montagne.

[Eriela Viymyfae]

Eriela suivait la jeune elfe et rigola sous cape à la remarque désinvolte de cette dernière, lorsque le petit orc lui indiqua le lieu des festivités.

Ils reprirent donc le chemin menant vers le nord et s'arrêtèrent devant un enchainement de porte ou se trouvaient enfermés, visiblement des prisonniers.

Aux propos de Bogz, Eriela fit les gros yeux et demanda des précisions

[ERIELA VIYMYFAE] - Qu'entendez vous par visiteurs ?

Puis à destination des prisonniers

[ERIELA VIYMYFAE] - Vous nn'avez rien à craindre de nous, le chef orc est mort cuit et il ne reste plus que Bogz qui ne vous fera rien. Nous allons ouvrir, je vous invite à ne pas tenter de nous attaquer, autrement il vous en cuira.

Ne sachant pas les réactions des prisonniers elle se prépara à les recevoir s'ils venaient à être une menace pour le groupe.

[Mirkà]

Mirkà fit la moue aux propos de Bogz

[MIRKA] - Vous vous amusiez à quoi avec eux ? Un peu comme feu le chef orc jouait avec toi ?

Elle attend les explications de Bogz avant d'ouvrir la serrure en utilisant sa compétence de crochetage.

[MIRKA] - J'ouvre et comme le dit ma compagne, je vous invite à ne pas agir inconsidérément. De plus, je ne suis pas ce que vous croirez voir, mais cela viendra plus tard.

Une fois la porte crochetée, elle s'éloigne un peu et dit au prisonnier

[MIRKA] - Je vous invite à ouvrir la porte et à sortir tranquillement, je persiste à vous dire, il ne vous arrivera rien, fois d'elfe.

[Astro Buck]

Quand Eriela demande à Bogz ce qu'il entend par "visiteurs", il répond :

[BOGZ] - La Montagne de Feu, c'est bien connu, regorge de trésors. Cela attire beaucoup d'aventuriers qui viennent tenter leur chance pour essayer de les voler. Alors nous, les Orcs, quand on les trouve, on les attrape et on les tue, ou on les garde un peu pour jouer avec eux.

Il réfléchit, puis ajoute sur un ton de déception :

[BOGZ] - Sauf quand Maître Zagor veut les garder pour lui, bien sûr.

Lorsqu'ensuite Eriela tente de rassurer le prisonnier en lui disant que le seul Orc survivant est Bogz, la voix à travers la porte répond, sur un ton horrifié :

[VOIX] - Oh non ! Pas lui ! C'est le pire de tous !

En entendant ces mots, le petit Orc se rengorge comme s'il venait de recevoir le plus flatteur des compliments.

Tandis que Mirkà s'emploie à crocheter la serrure, Bogz répond à sa question quant à la nature des "jeux" des Orcs avec les prisonniers.

[BOGZ] - Oh. On les chatouille un peu, c'est tout. Rien de bien méchant.

Quand Mirkà dit "je ne suis pas ce que vous croirez voir", Bogz se gratte l'arrière du crâne d'un air interrogatif. Un filet de bave coule de sa bouche tandis qu'il essaie de saisir le sens de ce propos sibyllin.

Mais voici que, dans un heureux cliquètement, la serrure cède enfin aux sollicitations expertes de Mirkà. L'Elfe recule prudemment, attendant la réaction des prisonniers. Mais rien ne se produit. Bogz dit alors avec mépris :

[BOGZ] - Pffff, ils sont trop peureux. On pourrait laisser la porte grand-ouverte qu'ils n'essaieraient même pas de sortir.

Le petit Orc donne un coup de pied dans le panneau de bois. La porte s'ouvre à la volée et une puanteur nauséabonde monte aussitôt aux narines des aventuriers. À l'intérieur de la pièce, le plancher est recouvert de vase, d'os et de végétaux en décomposition. Un vieil homme aux cheveux ébouriffés, vêtu de haillons, se rue sur Bogz en hurlant. Sa barbe est longue et grise et il brandit un vieux pied de chaise en bois.

Gorgorx et Eriela reconnaissent ce personnage... qui n'est autre qu'Aaron D'Gar, le vieil homme qui, lors de leur séjour à Fang, leur a dessiné le plan de la Montagne de Feu, dans le misérable établissement portant le nom d'Auberge du Cochon Bleu.

[Eriela Viymyfae]

Eriela voyait la porte s'ouvrir et s'offusqua des propos de Bogz sans nécessairement le montrer.

Elle mit deux secondes à comprendre ce que pouvait faire l'homme qui leur avait fournis le plan du labyrinthe.

Puis laissa l'homme charger le demi-orc, elle s'assurerait d'un croche pied à ce que l'homme ai le dessus et puisse assouvir sa vengeance.

Ceci ne l'empecha pas de poser la question suivante à Aaron D'Gar.

[ERIELA VIYMYFAE] - Vous avez le don d'ubiquité, ou bien vous avez tout comme moi quelques tours dans votre sac. Ici et là bas c'est assez surprenant.

[Mirkà]

La jeune efle laisse la porte s'ouvrir et n'ayant jamais rencontré l'homme en question, elle n'est pas surprise contrairement à Eriela.

Mirkà posa délicatement la main sur l'épaule de Bogz et lui dit

[MIRKA] - Je suis surprise, vous ne m'avez pas tout dit visiblement. Ce n'est pas fairplay de votre part.

[MIRKA] - Bogz, vous avez du bien lui en faire voir pour qu'il soit dan scet état, surtout après vous avoir vu vous. Je croyais qu'ils vous mangeaient presque dans la main tellement ils ont peur de vous. N'utiliseriez vous pas un peu de vantardise pour vous faire bien voir à mes yeux !
Sachez que je n'aime pas du tout la vantardise, cela me déplait au plus haut point.
Je vous laisse donc vous débrouiller avec lui. S'il est aussi obéissant, ou craintif, vous n'aurez pas besoin du fouet, juste de vos mots, ou alors de vos poings.
Ceux qui me suive doivent savoir se battre à mains nues, autrement ils ne sont rien à mes yeux.
Pensez aux autres orcs si vous souhaitez vous rebéler.

Ces dernières paroles sont lourdes de sens et Mirkà espère que le petit orc saura faire fonctionner les rouages de son cerveau afin de bien en interpréter le sens.

[Gorgorx51]

Le chasseur un peu en retrait ne saisit pas vraiment ce qu’il se passe.

*Qui peut bien être retenu dans cette cellule ?*

*Mais qui est ce prisonnier qu’ Eriela à l’air de reconnaître ?*

Il se rapproche donc avec méfiance et éclair la scène surréaliste.

[GORGORX] – Vous !
Mais comment est-ce possible?
Par quelle magie nous avez vous trompé ?

Il réfléchit quelques secondes …

[GORGORX] – Grishak est mort comme convenu !

[Astro Buck]

Transporté par une espèce de fureur démentielle, le vieux prisonnier n'est pas immédiatement réceptif au sens des mots qui lui sont adressés par les aventuriers. Il s'avance sur Bogz, qui recule en protégeant instinctivement sa face porcine de son avant-bras. Les paroles de Mirkà se fraient un chemin jusqu'à l'esprit du petit Orc, puisqu'il réagit soudain en glapissant :

[BOGZ] - Assis le chien ! Assis ! Pas bouger !

Comme s'il venait de prononcer une formule magique, dès qu'il entend ces mots, le vieux prisonnier perd immédiatement toute agressivité. Il s’assoit docilement, ramassant ses genoux contre sa poitrine et regardant le petit Orc d'un air implorant, il faut bien le dire, de chien battu. Bogz fait un pas menaçant vers lui en esquissant un coup de poing sur le crâne hirsute du vieil homme. Celui-ci rentre sa tête dans ses épaules. Le petit Orc retient son geste, satisfait de son effet, et enfonce fièrement ses poings dans ses hanches en regardant ses trois compagnons.

[BOGZ] - Voyez comment Bogz sait se faire obéir. Voilà à quoi on reconnaît un grand chef !

Ayant compris que les aventuriers souhaitent obtenir des informations du vieux prisonnier, le petit Orc se tourne de nouveau vers Aaron D'Gar et lui intime cet ordre :

[BOGZ] - Debout ! Et répond !

Mettant sa main en paravent sur sa bouche, il explique en aparté aux aventuriers :

[BOGZ] - Quand il est assis ou couché, c'est un chien, il ne peut pas parler. Il faut le mettre debout, comme un Humain, pour qu'il parle.

Le vieil homme garde quelques secondes les yeux baissés, avant de considérer en tremblant les trois Héros. La lueur de démence qui habite le fond de son regard halluciné diminue peu à peu. Les traits de son visage se décrispent. Il semble enfin en mesure d'avoir une conversation rationnelle et répond aux aventuriers suivant l'ordre dans lequel ils se sont adressés à lui, en commençant par la question d'Eriela :

[AARON D'GAR] - Je n'ai pas le don d'ubiquité. D'ailleurs, je n'ai pas le moindre pouvoir magique. Si c'était le cas, j'aurais facilement pu m'évader d'une cellule comme celle-là. Et croyez-moi, je n'y serai jamais revenu !

Il jette un coup d'oeil craintif en direction de Bogz. Mais celui-ci l'ignore totalement, il a ramassé sur le sol de la cellule un vieux morceau d'os pointu et s'en sert pour se curer le nez avant de le suçoter avec délectation. Aaron répond alors aux propos de Gorgorx :

[AARON D'GAR] - Je ne sais pas d'où vous me connaissez, parce que moi, c'est la première fois que je vous vois. Je n'ai donc pas pu vous tromper. Et certainement pas magiquement, puisque je vous dis que je n'ai pas ce genre de pouvoir.

Il arbore soudain un air méfiant, avant de demander :

[AARON D'GAR] - Vous n'êtes pas vraiment là pour me délivrer, hein ? Vous êtes venu pour me tourmenter avec une nouvelle espèce de jeu cruel, c'est ça ?

[Mirkà]

Mirkà a mal pour le vieil homme, alors elle n'agit pas autrement et dans un cri elle hurle.

[MIRKA] - BOGZ SUFFIT, IL A COMPRIT, puis plus bas, si tu veux qu'il survive, il va falloir le nourrir et l'habiller plus chaudement. Je vais l'osculter et voir s'il a besoin de soin. Je t'invite à le conduire à votre réserve et à lui founir nourriture et boisson et ce sans discussion et ce sur l'instant.
Si tu veux que le traitement que tu lui imposes puisse perdurer, il faut qu'il soit en bonne santé, autrement cela se termine très vite.

Son attitude et ses propos ne permettent pas de transiger, ou tout au moins pas sans risque conséquent.

Elle se rapproche du vieil homme et le relève en s'interposant entre lui et Bogz.

[MIRKA] - Venez il est temps de manger et à destination d'Eriela, fait en sort qu'il mange à sa faim et boive également à sa faim, enfin suis Bogz vers la zone de stockage, je vais libérer les autres. Gorgorx suis Eriela j'arrive.

Mirkà se dirige vers l'autre porte, enfin celle ou se situe l'autre prisonnier, l'elfe.

*Bon il va falloir le convaincre que je suis une elfe normel et pas une elfe obscure. Je vais lui parler avant d'ouvrir*

Elle attend que Bogz et les autres soient partit avant de parler au prisonnier derrière la porte. Elle surveille que Bogz ne soit pas en train d'écouter, ni ne revienne, autrement elle se fachera et le congédiera comme elle le ferait d'un laquais.

Si personne n'est présent, Mirkà prononcera ces propos de façon suffisamment faible pour Bogz ne puisse entendre et suffisamment fort pour qu'elfe puisse l'entendre elle

[MIRKA] - Je vais ouvrir la porte, vous allez voir une elfe obscure, ou croirez voire une elfe obscure. Je suis sous déguisement. J'effectue une mission délicate commanditée par Ulîndriel, la Haute-Prêtresse du Temple d’Aëgraven (Déesse des Fleurs), donc ne vous jettez pas sur moi, je suis là pour vous sauver. Je suis en mission d'infiltration. Avec mon groupe composé de 2 humains, nous venons d'occir la quasi totatilité des orcs présents, il ne reste qu'un petit orc que j'ai sous ma coupe. S'il venait à réagir négativement, alors il rejoindrai le tas de cadavre des orcs. Acceptez vous de me voir et de réfléchir avant d'agir ?

Elle attend une réponse de la part de l'elfe avant d'envisager d'ouvrir la porte.

[Gorgorx51]

*Curieux !*

L’archer ne comprend pas vraiment ce qu’il se trame ni pourquoi le prisonnier ne le reconnaît pas .

Mais voyant l’attitude du petit orc , il ne peux s’empêcher d’intervenir :

[GORGORX] – Bogz montre nous où trouver des vivres pour nourrir ce pauvre homme !
A partir de maintenant il est libre tout comme toi.
Tu ne le tourmenteras plus où tu subiras le même sort que les autres. C’est OK ?

Puis s’adressant au vielle homme :

[GORGORX] – Aurais tu un frère par hasard ?
J’ai cru te reconnaître, un homme avec ton portrait craché nous a dit s’être échappé d’ici .
Tu es libre maintenant ,tu vas manger et quitter cette endroit effroyable.

Il garde un œil méfiant sur Bogz et se prépare à toute rebellion.

[Eriela Viymyfae]

Eriela écouta avec attention les propos de Mirkà et comprit sa démarche.

Elle supposa que la jeune efle ne voulait pas dans un premier temps retourner Bogz contre eux, d'où la proposition de soigner et nourrir le vieil homme afin que dure le tourment. C'était rusé, mais peut être contre productif, surtout vis à vis du vieil homme.

Pourtant elle la laissa aller dans ce raisonnement et le mener jusqu'à son terme.

Elle incita Bogz à les uivre pour laisser le champ libre à Mirkà

[ERIELA VIYMYFAE] - Bon Bogz allons tous nous restaurer, je vous suis. Nous allons bien festoyer.

Elle se souvenait du sort avait lancé Mirkà sur le corps de l'orc pour qu'il soit consommable pour les humaisn, ou n'importe qui, comme une viande commestible.
Elles espérait qu'elle saurait reproduire le sort sur la bouffe orc, car rien que d'y penser cela lui soulevait le coeur, qui pourtant était bien accroché.