[TRAINING] - MIRKA

[Mirkà]

Mirkà se rend compte que sa première idée pouvait lui poser plus de problème que lui apporter de solution. surtout cela pouvait mettre fin à ses sacrifices depuis tant de temps pour retrouver la gemmes de son clan.

Elle laisses les deux chavaliers arriver devant elle et lorsqu'ils lui demandent de retirer sa capuche, elle obéit et leur répond.

[MIRKA] - Bonsoir, vous comprendrez que je préfère garder ma capuche pour éviter de choquer qui que ce soit.
Oui je suis une elfe obscure, mais cela ne fait pas par défaut de moi une personne mauvaise.

[MIRKA] - En fait je me suis perdue en cherchant la maison du grand magicien Nicodemus. Ayant vu de loin la lumière de vos torches, je me suis écriée au fond de moi qu'enfin après avoir marché durant trop de temps, tatalement perdue, j'allais enfin trouver quelqu'un pour m'indiquer ou trouver la maison de Nicodemus.

[MIRKA] - Je suis magicienne et mon maitre m'a conseillé de trouver Nicodème pour avancer dans mes recherches et ma progression.
Pourriez vous m'aider ?

Elle reste tranquille comme quelqu'un qui n'a rien à se reprocher, ce qui est le cas.

[Astro Buck]

Ses yeux de nyctalope, d'abord éblouis par la lumière de la lanterne, s'habituent peu à peu, permettant à Mirkà de mieux distinguer ses interlocuteurs. Revêtus de l'uniforme noir réglementaire des gardes de la cité, frappé du blason du seigneur Azzur, les deux hommes portent de larges épées à lame incurvée à leur ceinture. Leur silhouette imposante et leurs visages couturés de cicatrices laissent deviner en eux de rudes combattants.

Lorsque Mirkà rabat sa capuche en arrière pour découvrir son visage, le second garde paraît interloqué. Il chuchote à son compagnon, mais d'une voix pas suffisamment atténuée pour rendre ses mots imperceptibles à des oreilles d'Elfe :

[GARDE N°2] - C'est Serethys Crochelame, je la reconnais !

Son compère lâche un éclat de rire moqueur.

[GARDE N°1] - Mais non. Rien à voir. Tu n'es pas physionomiste. C'est à se demander comment tu as pu entrer dans la garde. Reconnaître les gens, c'est le B.A.BA. du métier.

Il braque de nouveau la lanterne sur le visage de Mirkà, ce qui est fort désagréable aux yeux extrêmement photosensibles de l'Elfe.

[GARDE N°1] - Pourquoi voudrais-tu que je voies en toi une personne mauvaise ? C'est bien connu, à Sable Noir il n'y a pas de personnes mauvaises. Rien que des honnêtes gens.

A ces mots, son acolyte éclate de rire.

[GARDE N°1] - Si tu vas voir Nicodémus, tu dois vraiment être désespérée ! Bon, passons aux choses sérieuses.

Son ton, jusque-là ironique, devient sec :

[GARDE N°1] - De deux choses l'une : soit tu es entrée à Sable Noir de manière officielle et tu disposes d'un laissez-passer en règles, avec mention de ton activité ; soit tu t'y es introduite clandestinement. Dans le premier cas, nous allons te laisser vaquer à tes occupations... du moment qu'elles ne créent pas de désordre. Dans le second cas, nous serons dans l'obligation de te raccompagner jusqu'aux Portes de la Ville, direction la sortie !

[Mirkà]

Mirkà comprend qu'elle doit impérativement les prendre par les sentiments si elle peut.

Elle se doute que ce sera compliqué, mais pas nécessairement impossible. Il semble qu'jn des deux ne soit pas physionomiste, elle pourra toujours tenter de redevenir une elfe pas obscure pour ne plus facilement être identifiable. Par contre cela lui prendra du temps, plus de temps qu'elle a pour réussir la quête imposée par la guilde des voleurs.

Après quelques secondes de réflexion, elle leur répond en mettant en oeuvre de plus profonde naiveté, tant au niveau de savoix qu'elle rend chevrottante, de ses yeux qu'elle écarquille comme face à une difficulté qui pour elle est une question de vie ou de mort, sans oublier sa bouche qu'elle plisse comme si elle allait se mettre à pleurer.

[MIRKA] - Non je n'en ai pas et je ne savais qu'il en fallait un pour venir dans cette ville.
Puisque visiblement c'est la cas, comment faire pour en obtenir un et auprès de qui ?
Mon maître de magie ne m'a pas prévenu de cette partie administrative et je suis passée devant les garde sans que rien ne me soit demandé.

Elle renifle comme désespérée et reprend d'une voix encore plus chevrotante

[MIRKA] - Mon maitre se meurt et m'a indiqué que seul Le maitre Nicodemus peut lui sauver la vie

Elle tient ses mains devant elle et bouge ses poignets pour faire apparaître son geste comme une supplique devant ces deux gardes.

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[Astro Buck]

Le garde non-physionomiste semble définitivement moins futé que l'autre car il tombe dans le panneau. Il s'adresse en chuchotant à son compagnon, sans se douter que ses paroles restent toujours audible à Mirkà :

[GARDE N°2] - Elle a l'air sincère !

Le porteur de lanterne, quant à lui, ne se donne pas la peine d'atténuer sa voix. Son visage arbore une moue ostensiblement sceptique :

[GARDE N°1] - Mouaif. J'sais pas trop. J'ai du mal à croire que les gardes de la Grand-Porte ne l'aient pas vu passer.

[GARDE N°2] - C'était peut-être ces lourdauds de Bébère et Gros-Tim.

Il écarte les bras d'un geste qui semble traduire la perplexité, mais sa main gauche tenant la lanterne emmanchée sur une hampe et sa main droite tenant une lance à la pointe acérée, l'expressivité de sa gestuelle est limitée. Après quelques secondes de réflexion, il prend sa décision :

[GARDE N°1] - Voilà ce que nous allons faire. Nous allons t'escorter jusque chez Nicodémus. S'il accepte de te recevoir, nous en resterons là. En cas de refus, nous te raccompagnerons jusqu'à la sortie, hors de la ville. Mais tu dois d'abord te mettre en règles. Quiconque passe les portes de Sable Noir doit s'affranchir d'un droit de passage de 2 Pièces d'Or.

Ayant achevé son discours, il rabaisse la visière de son casque, manière de dire que le temps du dialogue est révolu. Son compagnon l'imite.

[Mirkà]

Mirkà dans son fort intérieur comprit que le suite devrait être plus facile, enfin c'est ce qu'elle espére.

Elle doit continuer à jouer le jeu, alors elle remercie les deux gardes avec force supplique

[MIRKA] - Je vous remercie de me laisser une chance. Voici les deux pièces d'or pour le passage à sable noir

Elle leur tendit les 2 pièces d'or, même si elle comprit que le garde qui parait le moins neuneu utilise un système de corruption contre lequel ils sont senser lutter

[MIRKA] - Vous verrez Nicodemus comprendra et me laissera entrer

Elle doit se débarasser de ces deux encombrants corrompus. Par contre elle comprend également l'étendu de la guilde des voleurs et le niveau de corruption qu'ils ont réussi à instaurer.

[Astro Buck]

Voici donc Mirkà, flanquée de deux indésirables compagnons, repartant à travers les rues nocturnes, dans la direction opposée à sa destination initiale. Ce long détour risque de diminuer drastiquement le temps imparti pour réussir la Haute Épreuve. Or le temps, c'est souvent ce qui a manqué aux candidats qui ont échoué... du moins si l'on entend par-là ceux qui ont échoué mais en sont tout de même revenus vivants, ce qui n'est qu'une moitié d'échec d'un certain point de vue.

Au pas rythmé des gardes, elle rebrousse la Rue du Fil d'Or jusqu'à la Place du Marché, dans le quartier du Nœud Coulant. Ils traversent la Place en diagonale et s'engouffrent dans la bien nommée Rue du Pont.

En remontant cette dernière jusqu'au bout, elle entend bientôt glouglouter les méandres insalubres du Fleuve du Poisson Chat. Mirkà finit par apercevoir devant elle un pont enjambant les eaux sales dans lesquelles Tiriel, l'astre lunaire, répugne à se mirer. Leur surface noire charrie vers la mer divers détritus, et Mirkà frémit irrépressiblement en voyant une main humaine dériver devant elle. Les piliers du pont et les colonnes se dressent vers le ciel, des crânes, humains ou autres, y sont attachés. Le vent siffle étrangement à travers les structures du pont, rappelant les plaintes d’âmes torturées appelant à l’aide.

De là où Mirkà se trouve, une courte volée de marches, presque invisible, permet de descendre sous le pont. Le garde à la lanterne pointe sa lance en direction de l'escalier, tout en prononçant des propos absolument inintelligibles du fait qu'ils sont étouffés par son casque et le bruit de la rivière. Mais la jeune Elfe comprend sans peine, à sa gestuelle, qu'il l'incite à emprunter les marches de l’escalier qui conduit en dessous du pont.
L’odeur le long de l’eau est nauséabonde. Une cabane en bois est construite dans les fondations du pont. Des rideaux fermés empêchent de voir à l’intérieur de la cabane, mais Mirkà sait qu'elle vous ne sera pas la bienvenue, en lisant les mots « Défense d’entrer » peints en grandes lettres rouges sur la porte.

Cela ne devrait pas être de nature à surprendre Mirkà. Son Maître Ithildin lui a en effet parlé des magiciens humains : ils ont la réputation d'être irascibles, surtout quand ils sont vieux. Bien que le qualificatif "vieux" soit très relatif, certains magiciens humains ne sont pas loin d'être "vieux" même à l'échelle temporelle d'un Elfe.

Mirkà a entendu parler de Nicodémus. Mais tout ce qu'elle sait à son sujet, c'est qu'il était, avec Yaztromo et Pen Ty Kora, l'un des trois élèves prodiges du grand Enchanteur de la Forêt d'Yore. Ces trois célèbres magiciens font partie des rares Humains à bénéficier du respect, voire de l'amitié, de nombreux Elfes.

[Mirkà]

Mirkà conduite devant le pont fit bonne figure alors que l'environnement est horrible, nauséabond, malsaint, ...

Elle regarde une dernière fois les gardes et se dirige en dessous du pont, en direction de la bicoque de Nicodemus.

Elle réfléchit à une approche qui devrait, elle l'espère lui permetre de rencontrer le mage.

Elle s'avance sur le pont et arrive devant la porte et toc à la porte, tout en s'exprimant en elfe.

[MIRKA] - Grand Maitre Nicodemus, je viens de la part de Maitre Ithildin, qui souhaite vous demander conseil sur un point qu'il souhaiterai abroder avec vous et ce par moi sa disciple. Il vous le demande en souvenir de votre maitre commun le grand Enchanteur de la Forêt d'Yore. Ainsi que sur votre amitié envers le peuple Elfe.
Souhaitez vous que je m'entretienne avec vous, ou dois je lui rapporter votre refus ?

Mirkà se dit qu'elle a tenté de tout donner et à chercher à trouver les mots qui à sons snes sont ceux qui feront mouche. Elle verra bien le résultat.

[hrp]jet langage elfe :Enregistrement N° : 77365
jet pour convaincre : Enregistrement N° : 77366[/hrp]

[Astro Buck]

Sitôt que Mikà a frappé au panneau de bois, elle entend marmonner et des pas traînants se diriger vers la porte qui s’ouvre brusquement. Devant elle, se tient un vieillard aux cheveux blancs, avec une longue barbe, vêtu d’une longue tunique blanche.

Il toise Mirkà d’un regard sévère et répond dans un elfique mâtiné de langage humain, avec un accent épouvantable :

[NICODEMUS] - On vient me déranger même la nuit, maintenant ? J'ai connu un Ithildin, c'est vrai. Mais d'une part, il n'a pas étudié la magie à l'Ecole de l'Enchanteur d'Yore. Les Elfes, vous devriez le savoir mieux que moi, n'ont pas besoin des Humains pour apprendre la magie ! Et d'autre part, Ithildin n'aurait jamais pris pour disciple une Elfe obscure...

Au regard malicieux qui accompagne cette dernière remarque, Mirkà comprend que Nicodémus a parfaitement deviné qu'elle n'était pas une Elfe obscure, il feint seulement de ne pas s'en être aperçu.

[NICODEME] - Je ne tolère pas le mensonge et la tromperie. Dites-moi immédiatement ce que votre maître voudrait savoir. Je jugerai en conséquence si votre requête mérite que je vous consacre mon temps toutes affaires cessantes ou bien s'il me faudra vous prier de vous en aller !

[Mirkà]

Mirkà ne put s'empêcher de sourire aux propos de Nicodemus.

Elle baisse le son de sa voix afin d'être sur que seul le maitre magicien puisse l'entendre. Elle con,tinue à parler en langage elfique afin d'être sur que les deux gardes ne comprennent pas la teneur des échanges.

[MIRKA] - Oui en effet, le sujet qui m'amène est différent de celui que je viens d'indiquer.
Comme vous venez de percer à jour ma nature exacte, je vais vous indiquer les raisons de ma présence.

Elle se lâche

[MIRKA] - Voilà quelques années que j'ai été envoyée pour accomplir une mission délicate commanditée par Ulîndriel, la Haute-Prêtresse du Temple d’Aëgraven, mission que seule une experte en infiltration aurait quelques chances de réussir. D'où ma présence en ville.
L’Umbellifaeria, un joyau d’une grande délicatesse serti dans un médaillon, qui est l’objet le plus sacré du Temple d’Aëgraven a été dérobé et je suis à sa recherche.

[MIRKA] - Voilà plusieurs années que j'ai infiltrée la guilde des voleurs afin d'en apprendre plus et aujourd'hui je suis mise à l'épreuve pour pouvoir être reconnue par mes pairs. Enfin celle pour qui je me fais passer.
Auriez vous quelques instants à m'accorder que je vous expose plus avant de quoi il retourne ?
Je me nomme Mirkà et je suis une elfe sylvestre disciple de maitre Ithildin entre autre.

[Astro Buck]

Après avoir écouté Mirkà, Nicodème fronce les sourcils et recule à l'intérieur de sa cabane en priant l'Elfe de le suivre. Considérant qu'elle n'a pas été chassée comme une malpropre, les deux gardes haussent les épaules et s'en repartent patrouiller. Mirkà entend leur pas lourd faire craquer le bois du pont au-dessus de sa tête. Elle entre dans la bicoque à la suite du vieux magicien. Ce dernier s'assoit dans un fauteuil à bascule et prend la parole :

[NICODEMUS] - Je suis vieux et fatigué et las de partir à l'aventure. Je me suis installé ici, sous le Pont qui Chante, au Port du Sable Noir, pour échapper aux requêtes de gens tombés dans l'adversité. Depuis ce temps, plus personne ne m'ennuie. Mais l'affaire dont tu me parles me paraît assez grave pour mériter mon attention...

En dépit de son expression perpétuellement furibonde, Nicodemus n'a pas l'air d'un mauvais bougre. Doux euphémisme : c'est un homme profondément bon, raison pour laquelle beaucoup se demandent pour quelle mystérieuse raison il a choisi de résider dans cette ville qui est le repaire des malandrins les plus infâmes de l'Allansia. Les rares traits de son visage à transparaître à travers sa barbe hirsute, sont tendus, creusés de rides profondes et des poches bleuâtres soulignent les orbites enfoncés de ses yeux. Son irritation permanente s'apparente à celle d'un homme fatigué par une accumulation de nuits sans sommeil et une vie remplie d'épreuves. La lueur à la fois inquiète et furieuse qui brille au fond de ses yeux reflète une âme qui a été trop souvent exposée aux grands maux de ce monde. Mirkà sait que, à en croire les légendes, Nicodemus compte parmi les rares Humains à avoir combattu des Démons et à en être ressorti, sinon indemne, du moins vivant. Bien qu'il s'exprime d'une voix calme, les tics nerveux qui agitent spasmodiquement sa moustache entre deux phrases et les bruits parasites qu'il émet avec sa gorge laissent à penser que sa santé mentale a été soumise à rude épreuve, à moins qu'il ne faille y voir les prémisses de la sénilité. Mais il reste néanmoins rationnel dans ses propos.

Se saisissant d'une théière en porcelaine posée juste à côté de lui, il en sert une tasse fumante qu'il tend à Mirkà. Cela sent fortement la mélisse et le gingembre.

[NICODEMUS] - Tiens, bois donc cette tisane, cela te réchauffera. Les nuits sont fraîches et humides à Sable Noir. Tu peux aussi piocher des biscuits secs dans cette boîte, prends-en autant que tu veux, ils sont trop durs pour mes vieilles dents.

La boîte en question est posé entre un bocal rempli de dents et un pot débouché rempli d'une sorte de gelée verte qui émet une phosphorescence douteuse. La pièce est cependant relativement bien rangée. Par contre elle n'est pas vraiment reluisante de propreté. Nicodemus attrape une longue pipe, dont il bourre le fourneau d'une main agile et experte, avant de l'allumer. Il en tire une longue bouffée, qu'il expire en se calant au fond de sa chaise. L'odeur qui s'en échappe, qui comporte des notes de foin et de vanille délicatement poivrée, est fort agréable.

[NICODEMUS] - Je connais l’Umbellifaeria. Sais-tu pourquoi on l'a volé ?

[Mirkà]

Mirkà rentre dans la maison et constate au bruit des pas que les deux gardes sont retournés à leur ronde.

Elle observe tant le vieil homme que son environnement de vie, sans pour autant porter un quelconque jugement.

[MIRKA] - Je vous remercie Maitre Nicodemus pour m'avoir ouvert votre porte. Je suis bien consciente que vous aspirez au calme et la tranquilité, suite à votre vie bien remplie.

Elle écoute ce que lui dit Nicodemus et se souvient de ce que son maitre lui a enseigné sur Nicodemus.

A la proposition de tasse de thé fumant, elle prend la tasse avec un plaisir évident et commence à boire le breuvage avec déléctation. Elle s'assoit à l'endroit indiqué par le maitre magicien et continue d'écouter avce attention ce que lui dit Nicodemus.
Lorsqu'il l'invite à prendre les biscuits secs, elle en prend un avec délicatesse, le passe sous son nez en, cherchant à trouver les fragances, tout en fermant les yeux. Puis pose le bsiscuit entre ses lèvres avant de laisser sa langue en déterminer les nouvelles saveurs. Après une trenaine de secondes, elle commence à mordre dedant et macher le biscuit.

[MIRKA] - Je vous remercie pour cet accueil et je vais tenter de répondre à votre question sur Umbellifaeria. De ce que je sais, les propriétés de la pierre font que le possesseur pourrait sauter de n'importe quelle hauteur sans risquer de se faire mal. Cependant je sais également ce que représente cette pierre pour mon peuple, c'est notre pierre la plus sacrée.
Je penserai en premier lieu à un vol pour atteindre le coeur des elfes sylvains et les ternir, tenter de les faire passer du côté sombre, obscur. Par contre je ne connais pas suffisament ce qui unit mon peuple à cette pierre, en dehors du fait qu'elle soit sacrée.
Pour les autre j'ai bien des idées, mais elles paraitraient totalement farfelu après ma première réponse.

Elle termine le biscuit, vide sa bouche par une nouvelle goulée de thé fumant et reprend

[MIRKA] - Par contre j'ai une envie forte de porter atteinte à la guilde des voleurs et à ceux qui la protègent et permette son expansion. Cela fait tellement de temps que je suis sous couverture que j'ai peur que leur mentalité, leurs corruptions, leurs méfaits détaignent sur moi et ne me rendent mauvaise. Je dois adopter l'allure, la démarche, le comportement des êtres que j'excècre entre tous. Je me sens sale, avilie, noire au fond de mon âme.

[Astro Buck]

Les biscuits secs sont effectivement assez durs, mais ne sont pas désagréables au goût, du moins si l'on apprécie le goût de l'amande, qui semble en être l'ingrédient principal. Nicodemus regarde Mirkà d'un air amusé tandis qu'elle mâche son biscuit.

[NICODEMUS] - Je constate que, comme moi, tu ne les fais pas ramollir dans la tisane. Cette espèce de consistance spongieuse qu'ils prennent quand on les trempe me répugne, c'est pourquoi, plutôt que de les manger réduits en infâme bouillie, je préfère m'en passer afin de ne pas rajouter mes dents à celles qui sont dans ce bocal !

Il se laisse aller à un petit rire. Son attitude soudainement détendue contraste fortement avec celle qu'il avait manifesté lors de sa première apparition. Mirkà en comprend vite la cause en inhalant la fumée de la pipe, qui commence à envahir la pièce étroite et lui tourne légèrement la tête. Le vieil homme pousse un soupir d'aise et dit :

[NICODEMUS] - Mmmm... ces herbes naines sont divines.

Il pose délicatement sa pipe sur un support prévu à cet effet et réfléchit un instant avant de reprendre, en faisant une moue sceptique :

[NICODEMUS] - Les raisons que tu avances sont vraisemblables, mais je crains qu'il ne se cache sous ce vol de bien plus sombres machinations que toi et les tiens ne le soupçonniez peut-être... L’Umbellifaeria contient la quintessence de l'esprit d'Aëgraven, l'esprit qui anime les fleur, qui leur donne leur force de vie et les fait renaître à chaque printemps. Je connais, bien sûr, cette légende qui attribue à l'Umbellifaeria le pouvoir de retomber "comme une fleur" depuis n'importe quelle hauteur. Mais il ne faut pas la prendre au pied de la lettre : elle signifie que, quiconque tombera, l'Umbellifaeria pourra le relever... le relever d'entre les morts, tu comprends ? A qui sait s'en servir, cet artefact peut donner le pouvoir d'arracher des mains de la mort n'importe quelle âme, fût-elle prisonnière des plans extra-dimensionnels les plus éloignés, à partir de la plus infime relique - ne serait-ce qu'une particule de cendre - du corps auquel elle était attachée de son vivant. Elle peut non seulement ramener son âme, mais reconstituer son corps tel qu'il était dans sa dernière forme.

Son expression, détendue un instant auparavant, a repris sa gravité initiale. Il tire un nouvelle bouffée sur sa pipe, d'un air contrarié.

[NICODEMUS] - Ce mélange n'est pas si efficace que ça, finalement, ces maudits Nains l'ont coupé avec du foin ! Bon. Je ne sais pas si la Guilde des Voleurs est impliquée dans ce vol, mais ce n'est pas une piste à négliger. Si c'est le cas, l'Umbellifaeria a très probablement déjà fait l'objet d'un recel. Un grand paradoxe de cette cité de brigands, c'est que la Guilde des Marchands est à la fois la victime régulière des vols opérés par la Guilde des Voleurs, mais elle en est en même temps la meilleure cliente. Or une personne prudente qui souhaite obtenir un objet volé n'en commanditera pas le vol directement à la Guilde des Voleurs, mais préférera (quitte à le payer au prix fort) l'acquérir indirectement auprès de la Guilde des Marchands. En effet, si jamais les légitimes propriétaires venaient réclamer leur dû, l'acquéreur pourrait plaider la légalité de la transaction et c'est la Guilde des Marchands qui aurait à assumer à sa place la responsabilité du recel. Elle dispose à cette effet d'une armée de scribes, de juristes et de falsificateurs.

Mon raisonnement, sinueux, j'en conviens, et très hypothétique, m'amène à conclure que si la Guilde des Voleurs a bel et bien volé l'Umbellifaeria, alors il y a fort à parier qu'elle l'ait revendu à la Guilde des Marchands, qui l'aurait revendu au commanditaire du vol. Cela serait, si je puis dire, une aubaine pour toi, car contrairement à la Guilde des Voleurs qui s'emploie à effacer toutes traces de ses opérations, la Guilde des Marchands tient des registres où la moindre transaction est consignée.

[Mirkà]

Mirkà écoute avec attention le maitre magicien et est flatée lorsque celui-ci indique qu'il mangeait les biscuits comme elle le fait actuellement.

Sans compter que les saveurs du biscuit font plaisir à son palais et ses papilles gustatives. Elle profite du goût de l'amande autant qu'elle peut. Cependant elle se rend compte que la fumée dégagée par les herbes que fume Nicodémus, agissent sur ses perceptions. Un calme la prend et ainsi elle n'a plus à s'interroger sur la détente et la sérénité qu'affiche le magicien, contrairement à son état précédent.

Elle entend les propos que porte à sa connaissance Nicodémus sur l’Umbellifaeria, alors qu'elle prend une goulée de sa tasse de thé fumant. C'est alors que le fichu liquide décide de passer non pas par l'oesophage, mais par la traché, tout au moins une partie. Mirkà se met à tousser, devenant rouge, les yeux larmoyant et la sa gorge irritée. Elle se lève et continue à tousser, cherchant à éviter de recracher le liquide, bien que des petites éclaboussures sortent de ses lèvres et qu'une partie du liquide s'écoule sur son menton, jusque dans son cou.

Il lui faut un certain temps pour clamer la sensation d'étouffement, mais à la fin elle essuie sa bouche et son menton sur sa manche droite et se rassied tout en regardant Nicodemus suite à la révélation.

[MIRKA] - Je comprends mieux votre inquiétude et l'inquiétude de mon peuple concernant la pierre, dit elle d'une voix rauque.

Elle tousse encore deux fois pour tenter de supprimer cette désagréable sensation dans la gorge et sourit avec sincérité à Nicodémus.

[MIRKA] - Je vous remercie, vous n'imaginez pas ce que vos révélations viennent de provoquer en moi. Non seulement cela renforce ma volonté de réussir la mission , sans plus écouter dorénavent mes états d'âme et savoir que cela vous apportera du beaume au coeur vous permettant de profiter de votre retraite le mieux que vous pourrez.

Une larme se met à couler de son oeil droit, puis du gauche trahisant une très forte émotion et elle dit

[MIRKA] - Je comprend les louanges à votre égards que profére mon maitre de magie. Vous êtes un des grand maitre magicien et le resterez à mes yeux. Je suis honorée de vous avoir rencontrée et j'estime vous être redevable.
Je vais me hâter d'aller récupérer ou voir le registre de la guilde des marchands, vous avez raison tout doit y être consigné.

[Astro Buck]

Nicodemus se lève brusquement de sa chaise.

[NICODEMUS] - Mais oui, tu as raison, hâte-toi ! Tu as passé trop de temps chez moi... cela pourrait paraître suspect. Il est probable que ton Maître Voleur est tenu informé de chacun de tes pas.

Il tourne sur lui-même en réfléchissant à voix haute :

[NICODEMUS] - Il faudrait trouver une raison recevable pour justifier ta présence chez moi... Voyons, voyons... Nous pourrions leur faire croire que tu es venue te procurer quelque chose. Autant qu'il s'agisse d'un objet susceptible de t'aider dans ton épreuve. Mmm... oui pourquoi pas ceci ?

Il tend la main vers une étagère surchargée de fioles de diverses formes et se saisit d'un flacon fermé par un bouchon de liège, qui contient un liquide translucide.

[NICODEMUS] - C'est une Potion de Détection des Pièges. Une fois bue, elle te permettra, pendant quelques minutes, de détecter tous les pièges dans un rayon de deux enjambées. Cela te permettra de connaître la localisation approximative du piège, mais pas son type, ni ses effets.

Il tend le flacon à Mirkà.

[NICODEMUS] - En parlant de piège... Si jamais on te demande comment tu t'es procurée cette potion, ne vas surtout pas dire que je te l'ai vendue. Contrairement à cette vieille canaille de Yaztromo, je ne me suis pas compromis dans le commerce d'objets magiques. Tout le monde le sait ici. Mais j'ai aussi la réputation d'aider les honnêtes gens qui sont tombés dans une situation désespérée. Tu pourrais prétendre que tu as inventé une histoire pour que je concède à t'aider en te donnant cette potion, et alors on admirera ton art de l'entourloupe.

Il presse l'épaule de Mirkà d'une main amicale et lui souhaite bonne chance, lui signifiant du même coup qu'il est temps pour elle de quitter sa cabane.

[Mirkà]

Mirkà ressent une bouffée d'affection pour ce maitre magicien.

[MIRKA] - Vous ne pouvez pas imaginez ce que je vous dois. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour remboursser ma dette envers vous.
Promis je ne dévoilerai rien nous concernant et non vous ne m'avez pas vendu cette potion.

Elle prend la fiole et la postionne dans une sacoche de ceinture, avant d'accepter la main que le magicine lui tend.

[MIRKA] - Merci encore, je pars finir ma mission

Elle fait en sorte que la bienveillance et l'amitié qu'elle éprouve pour le vieux magicien ne transparaisse pas sur son visage, ou ses gestes, afin que des regards la surveillant ne rapporte pas, ou plutôt n'aient pas connaissance de ce qui vient de se passer.

Elle quitte le vieux magicien avec une pointe de regret et remonte sur le pont avant de partir en petite foulées, tout en surveillant ses arrières en se dirigeant vers le quartier de la guilde des marchands.

Si elle arrive sans encombre proche du quartier de la guilde des marchands, Mirkà prend toutes les précautions pour éviter de reproduire ce qui c'était passé en début de soirée avec la garde.
Elle utilise toutes les zones d'ombres pour essayer de passer inaperçue, tout en évitant de faire du bruit.

[hrp]jet de vigilance : Enregistrement N° : 77367
Jet de déjouer filature : Enregistrement N° : 77368
Jet de furtivité : Enregistrement N° : 77369[/hrp]