SC : LES MAîTRES DE L'ÉPREUVE - CH2 : Marche funèbre

[Astro Buck]

Réduit à l'impuissance par l'assourdissant coup de tonnerre et, la tête enfouie dans les sacs, Garrat reste ainsi quelques minutes sans savoir ce qui se passe autour de lui. Mais il sent une intense agitation dans la clairière.

Gorgorx de son côté s'agite comme un lion dans sa cage, qui se met à tanguer, puis à penduler dans les airs en faisant grincer les branches des arbres. N'ayant pas été affecté par l'effet du coup de tonnerre, il entend parfaitement ce qui se passe. Au sol, règne une sorte de chaos indescriptible, ça hurle de partout : des cris de frayeur, de douleur... A travers le maillage de sa cage, Gorgorx voit des flammes qui paraissent traverser les airs et se déplacer.

Drjirunyaza, étourdi par la violence du choc acoustique, perd conscience quelques minutes, mais retrouve peu à peu ses esprits... juste au moment où il sent que sa cage tombe dans le vide et lui avec !

Les cages de Gorgorx et Djirunyaza tombent l'une après l'autre sur le sol en se fracassant. Les deux hommes peuvent enfin s'en libérer. Garrat et Djirunyaza retrouvent enfin l'ouïe... pour entendre des cris lointains, des bruits de courses dans les fourrés. Les Sauvages des Collines se sont tous enfuis ! A l'exception d'un seul, qui est en train de se tordre dans les flammes en hurlant de douleur.

Nos trois héros tournent simultanément les yeux vers l'orée du bois. C'est alors qu'ils voient apparaître une silhouette qui n'est assurément pas celle d'un Sauvage des Collines...

[hrp]Tintintin ! Voici l'arrivée d'un nouveau Personnage Joueur. N'oubliez pas qu'en cette circonstance, vous devez insérer chacun dans votre post un copier-coller de votre description accompagné de l'image de votre personnage.[/hrp]

[Eriela Viymyfae]

Eriela avec son mètre quatre vingt et sa corpulence charpentée, tout en muscle, son corps particulièrement fuselé, elle devait bien peser dans les 75kg, apparaissait comme une géante parmis les humaines.
Sans compter sa tenue non conventionnelle pour une femme, composée d'un pantalon marron avec des chausses noires, les deux crotés, d'une chemise brune avec manches longues et d'un manteau brun également. Elle avait tout l'attirail d'un homme.
Sa peau était halée. Ses cheveux noir jai mi long attachées par un lacet de cuir noir. Son visage qui était joli à regarder, en dehors des traces de saletés du fait de ses récentes activités. Ce dernier était baré par deux cicatrices, une courant de part et d’autre de son nez à la retrousse, et une de type griffures au niveau de l’oeil droit, son œil n’étant pas touché quand à lui. Ses yeux de couleur gris-bleu apparaissaient d'une couleur différentes en fonction de l'orientation, de la luminosité auxquels ils pouvaient être exposés La couleur pouvant varier du bleu à la couleur noisette.

Sa voix était plus caractéristique, celle-ci lorsque quelqu’un l’entendait paraissait rauque, comme le serait celle d’un fumeur invétéré, alors que pourtant Eriela ne fumait jamais.
Ses mains étaient grandes, vigoureuses, couturées de brûlures et de cicatrices. Bien que fines, elles donnaient une impression de force et de puissance. Peut être était-ce du à l'usage du marteau sur l'enclume, qui savait ?
Le dernier fait marquant était qu'elle semblait environnée d'un halo de flammes. Etait-ce vraiment une humaine ?




Après avoir constaté la disparition des sauvages, surement terrorisés par ce qu'ils venaient d'endurer, Eriela héla les trois ex-prisonniers de sa voix rauque.

[ERIELA VIYMYFAE] – Bien le bonjour messieurs, reprenez vos affaires visiblement les sauvages même en meute préfèrent quelquefois fuir devant une adversité meurtrière.
Prenez le temps de récupérer votre équipements et retrouvons nous autour du sanglier, il a l'air succulent, nous pourrons discuter ainsi, tout en prenant le temps de nous restaurer.
Qu'en pensez vous ? Je suppose que vous avez des tas de questions.
Pour ma part ce combat m'a mis en appétit. Enfin cela apermis de venger les nains qu'ils ont occis il y a quelques temps.

Sur ces propos elle se dirige vers le sanglier, sortit sa dague et découpa un large morceau du sanglier, qu'elle commança dévoere à belles dents. Tout à sa dégustation elle observait les trois personnes et scrutait le moindre de leur mouvement.

[ERIELA VIYMYFAE] – Par contre je ne sais pas pour vous, mais je ne m'éterniserai pas trop ici, j'ai fort à faire à Pont-de-pierre.
J'ai oublié de me présenter, je me prénomme Eriela.

Dit elle en effectuant une courbette, tout en restant en observation des faits et gestes des trois personnes.

[Djirunyaza]

Subir une chute de trois mètres juste après avoir reprit connaissance n’est assurément pas le moment le plus agréable d’une vie, Cependant, Djirunyaza, ayant démultiplié les mésaventures depuis son arrivée à Fang, n’émit qu’un léger cri de surprise avant que la cage de roseau ne vienne s’écraser au sol.

Celle-ci brisée, Djirunyaza s’en extrait avec peine, son équilibre encore précaire et son pas hésitant.

Il découvre alors avec stupeur le chaos enflammé qui l’entoure résonnant encore des cris d’un sauvage en pleine ardente agonie.
Le prêtre se tient bien droit le temps de retrouver un usage suffisant de l’ensemble de ses sens, et porte alors son attention sur ses deux compagnons de route.

Sans doute rassuré par leur situation, il découvre alors avec consternation le sanglier dont la silhouette en broche se détache de l’un des feux. La haute silhouette féminine s’adresse à eux dans une invitation au festin.

L’homme qui avance alors vers Eriela semble tout d’abord bien ordinaire, quoique peut-être un peu plus grand que la moyenne de ses semblables. Sa démarche interpelle cependant à qui voudra y prêter attention. La souplesse et la légèreté de son pas, pourtant si hésitant il y a un instant, semblent désormais lui faire effleurer le sol, comme si à chaque instant une danse allait naître. Il porte des vêtements amples de voyage, typiques du sud de l’Allansia, qui plusieurs fois rapiécées sont dans un piteux état, mais qui devaient lors de leur confection mêler solidité et raffinement. Il doit s’approcher de la moitié de son second cycle (1 cycle correspondant à 20 ans) et sa posture droite et son port altier témoigne d’une condition sociale nécessitant une certaine représentation. Sa peau est étrangement rose, comme celle d’un nourrisson, même si étonnamment ses traits semblent indiquer que l’homme vient du sud, un de ces nomades du désert qui traversent au péril de leur vie le Désert des Crânes pour faire du commerce entre l’Arrantis et la cité de Shaazar. Son visage avenant encadre des yeux clairs renforçant peut-être un côté très juvénile.
Le passant attentif verra cependant que de ses yeux ressort autre chose qu’un simple vagabond, une force mystique semble l’habiter, à la fois superbe et inquiétante. Assurément, même en l’absence d’une tenue cléricale, le bonhomme doit frayer avec les dieux… un pendentif en forme de chat finira de convaincre l’observateur averti de la confession de l’homme.



Les yeux fixé sur le sanglier, il se rapproche de la jeune femme.

[DJIRUNYAZA] - L’on dit que très loin dans le sud, des tribus orcs honorent leurs défunts en mordant leurs chairs mortes pour que leur force soit transmise au membres du clan…

Durant une courte pause, le prêtre regarde le succulent morceau de viande dégoulinant de graisse avec encore plus d’intensité, comme s’il voulait savoir qui il était.

[DJIRUNYAZA] - Tavion, s’il s’agit bien de lui, était un fidèle compagnon de route. D’abord pour son ancien maître Higgly, mort au combat dans les collines de la pierre de lune. Puis pour nous, et je ne mentirai pas si je vous disais qu’il nous a déjà sauvé la vie à Gorgorx et à moi.

Après une nouvelle pause il ajoute.

[DJIRUNYAZA] - Visiblement Tavion a toujours était et semble rester même après sa mort un bon compagnon! Fufufu….

Le petit rire du prêtre est sans joie.

[DJIRUNYAZA] - Mais je n’ai pas l’âme d’un orc et je ne me nourrirai pas de la chair d’un compagnon, fut-il un sanglier.

Toujours les yeux rivés sur la carcasse brûlante, il s’adresse à la jeune femme d’un ton las malgré un sourire de façade..

.[DJIRUNYAZA] - Je suis Djirunyaza, humble serviteur de la gracieuse Courga.

[Eriela Viymyfae]

Erielz vit un des hommes s'approcher d'elle. Grand par la taille et d'un aspect noble, ainsi qu'un regard mystique.

Elle le laissa s'exprimer et au moment ou il évqua le fait que le sanglier soit un de leur compagnon, Eriela sourit et dit

[ERIELA Viymyfae] - Votre compagnon n'est plus, il ne reste qu'une carcasse cuite. Comme les orcs honorer sa mémoire. Mon maître de forge m'a toujours inculqué qu'il est primordial de manger et dormir au moment ou tu peux, il n'est jamais facile de savoir de quoi demain sera fait. Un autre de mes maitres m'a fait la même recommandation.

[ERIELA Viymyfae] - Mais si c'est votre compagnon je veux bien faire exception.

C'était ainsi qu'elle ne mordit pas dans la viande et reposa le morceau découpé sur la caracasse fumante du sanglier. Elle s'essuya les mains sur son pantalon et entreprit de nettoyer méthodiquement sa dague.

Une fois qu'elle eu estimée sa dague propre, elle entreprit de rassembler en tas les armes que les sauvages avaient laissé sur place. Tout en faisant ce tas, elle évalua la qualité des armes qu'elle métait en tas. Celle qu'elle estimerai de bonne qualité ou de qualité exceptionnelle seraient mises de côté, ainsi qu'un nombre de lance équivalent au nombre de corps de sauvages qu'elle aurait comptée.

[Gorgorx51]

Encore un peu sonné par sa chute Gorgorx reprend doucement ses esprits et récupère ses affaires le plus rapidement possible. Il prend une flèche dans son carquois, bande son arc à la recherche des sauvage et s’aperçoit qu’ils ont tous décampé.
Seule reste ses compagnons et une femme disant se prénommer Eriela qui apparemment est leur sauveuse.
Légèrement bedonnant, dans ses vêtements qui commence à leur faire ressembler à un vulgaire vagabond, Gorgorx désarme son arc, range sa flèche et tout en triturant sa moustache rousse d’une main, il tend sa seconde main pleine de gros doigts à Erelia.

[GORGORX] – Enchanté je me dénomme Gorgorx et je suis chasseur, mais tout comme mon compagnon je refuserai exceptionnellement ce repas bien que mon ventre cri famine.Nous avions appris à voir en lui autre chose qu’un simple gibier.
Je vous propose que nous le mettions en terre rapidement puis que nous quittions cet endroits et prenions ensemble la route de Pont-de-Pierre.

Une petite larme coule alors le long de sa joue avant qu’il ne se mette en quête de chercher un outils ou une arme afin de creuser un trou afin d’y reposer le pauvre Tavion.

[Eriela Viymyfae]

Eriela s'activait toujours sur son tri au niveau des armes des sauvages et ne préta pas attention à la main tendue. De toute façon elle n'aimait pas les contacts, encore moins avec des inconnus, même si elle venait de leur sauver la vie. Elle répondit cependant à une assertion de la part du rouquin.

[ERIELA VIYMYFAE] - Je vous laisse enterrer votre ami, j'ai encore à faire, notamment m'assurer que le lieu devienne un lieu de crainte pour les sauvages. Je me doute que ces pauvres hères soient supersticieux, alors autant jouer sur leurs peurs.

Regardant les trois humanoïdes elle leur posa une question, peut être indiscrète aux oreilles des ex-prisonniers, mais de cela elle s'en fichait comme une guigne.

[ERIELA VIYMYFAE] - Messieurs comment avez vous fait pour vous retrouver en cage ? Un coup de malchance ?

Elle avait toujours en tête la réalisation de la quête Cyc à Pont-de-pierre.
Puis viendrai celle de rapporter du sucre à son maître de magie en retournant vers Calice.
Celle de donner le coffret à son troisième maitre et lui fournir également des indices, voire une preuve de l'implication d'un notable de Calice.
Enfin revenir prévenir Cyc à Calice du couronnement de succès de la quête qu'il lui avait confié.

Sa réflexion l'amena sur un point précis, elle venait de sauver ces pauvres bougres, elle allait les accompagner à Pont-de-pierre. Ce n'était pas pour autant qu'elle allait devenir leur guide, ou leur protectrice. Ils auraient donc à se débrouiller une fois à la ville des nains. Il lui restait tant à faire et le contact avec les autres ne lui avait généralement guère réussi, alors pourquoi cela devrait il changer.

Seuls ceux qui avaient réussi à l'amadouer, à l'ammener à leur faire confiance était dignes à ses yeux et ils étaient fort peu nombreux. Les autres ne présentaient qu'un risque de confrontation et elle savait de quoi elle parlait, cela avait été toute son enfance et adolescence.

Donc même si elle paraissait froide, distante, sans coeur, glaciale, taciturne, associale, et j'en passe, cela lui importait peu. Elle s'en fichait même pensant que c'était le seul moyen de mettre une barrière entre elle et les autres, notamment pour protéger de ses émotions et des réactions des autres.

Sans compter qu'elle allait leur paraître démoniaque avec ce qu'elle préparait. Comment leur dire qu'elle préparait les lances pour y ficher les têtes des sauvages morts durant l'attaque. Que les lances resteraient fichées dans le sol, la pointe vers le haut et les têtes des sauvages plantées dessus. Comment leur dire qu'elle allait devoir décapiter les sauvages. Comment leur dire qu'elle allait ensuité démenbrer les sauvages pour disséminer les parties des corps partout dans le bosquet. comment leur dire qu'elle irait ensuite grimper la falaise pour atteindre la grotte et aller y faire un tour, sans oublier que ce qu'elle pendait être le repaire des sauvages devrait être totalement détruit par le feu.

Ces différentes actions risquaient d'allègrement tenrir sa réputation et jetter l'opprobe sur elle. Voilà pourquoi elle ne souhaitait pas de relation durable, sauf avec ses ami(e)s et mentors

[Djirunyaza]

Le regard toujours orienté vers le brasier, le prêtre ravale la salive qui s’accumule dans sa bouche d’une manière curieusement abondante.

[DJIRUNYAZA] - Gorgorx, même si ton geste de déférence envers Tavion fait honneur à la bonté de ton âme, je ne suis pas sûr que nous ayons le temps de creuser avant le retour des habitants de ce village. Et pour sûr, il ne vont pas être ravis du sort fait à leurs habitations, même si j’avoue ne pas comprendre comment tout cela a pu arriver…
La jeune femme a raison, nous devons partir au plus vite. N’oublie pas que leur maîtrise des drogues nous a déjà mis dans leur cage.

Tournant ses yeux, plus perçants que pétillants, vers la jeune voyageuse, il lui parle en ces mots.

[DJIRUNYAZA] - Pensez-vous vraiment que ce qui advient à un mortel n’est dû qu’à sa chance ou à son adresse? Vous semblez oublier que qui que l’on soit, un ennemi peut nous surprendre, être plus fort que nous… Mais vous oubliez aussi la volonté divine! Le jardin céleste nous guide parfois d’une manière bien curieuse dans nos trajectoires matérielles…

Après une courte pause.

[DJIRUNYAZA] - Et parfois nous ne pouvons rien faire qui puisse nous écarter de la volonté divine…qu’elle soit bonne ou mauvaise d'ailleurs… hélas!

Après avoir jeté un oeil en direction de Garrat qui semble plus perdu que jamais depuis sa chute.

[DJIRUNYAZA] - Il semble ne pas avoir retrouver le contact avec Zéhios. Guidons-le et partons d’ici. Gorgorx saurais-tu nous guider vers la destination indiquée par Garrat? Mince, je ne me souviens plus du nom…

Aprés un dernier regard sur le succulent roti en broche dégoulinant d’une graisse parfaite faisant de réguliers petits pschitt, pschitt en tombant sur le feu vorace, Djirunyaza va récupérer son bâton puis saisit doucement Garrat par le bras afin de le mener durant sa transe.

[DJIRUNYAZA] - Eriela, nous devons partir rapidement. Je vous remercie sincèrement si vous êtes à l'origine de notre libération. Si par bonheur nous partons dans la même direction, alors nous pourrons échanger plus avant.

Puis Djirunyaza regarde Gorgorx dans l’espoir que celui-ci sache où aller.

[Eriela Viymyfae]

Eriela regarda l'homme qui se nommait Djirunyaza en l'acoutant d'une oreille attentive.
Elle attendit qu'il eu finit pour répondre

[ERIELA VIYMYFAE] - Oui je suis à l'origine de votre libération, je suis forgeronne et magicienne à mes heures perdues. J'ai compris que vous aviez faim, j'ai surement ce qu'il vous faut.

Elle laissa en suspends son travail de tri et défit son sac à das, prit l'ensemble des noix et les leur donna. Elle les prévint quand même.

[ERIELA VIYMYFAE] - Attention il peut y en avoir une qui ne soit pas bonne et il est très difficile de les distinguer. Par contre c'est tout ce que j'ai à vous offrir.

Elle retourna ensuite à ses activités de tri, tout en continuant à parler

[ERIELA VIYMYFAE] - Pour ma part je n'ai pas encore finit. Une fois le tri effectué, je brulerai les armes que je n'aurai pas mises de côté. Ensuite je vais devoir aller décapiter l'ensemble des sauvages morts. Puis planter les lances dans le sol pointes vers le haut, pour y ficher les têtes des sauvages. Je pense que le messages sera suffisamment éloquant pour les faire réfléchir à deux fois avant de vouloir réinvestir le lieu.

[ERIELA VIYMYFAE] - Je sais vous allez me dire que je suis une humaine à drôles d'idées, voire des idées perverties. Peut être avez vous raison, peut être pas. Dans tous les cas je vous préviendrai s'il y a du danger et érigerai une barrière infranchissable.

Enfin elle se souvint d'une information que Djirunyaza avait indiqué et sur laquelle sa mémoire revint.

[ERIELA VIYMYFAE] - Vous avez évoqué une arme qu'ils ont utilisée contre vous, pour vous endormir. Pourriez vous m'indiquer si il y a de ces armes dans le tas ?

Elle restait dans une vigilance extrême après l'inquiétude de l'homme du sud et mettait tous ses sens à contribution pour tenter de déceler toute tentative d'embuscade.

[Gorgorx51]

Pas le moins du monde gêné par la main tendu que l’étrangère refuse de serré sûrement dégoûtée par ses petits doigts boudinés, il termine son geste en la passant dans ses cheveux comme pour se repeigner, ni vu ni connu.

Puis écoutant tour à tour les arguments de Eriela et Djirunyaza, il convient que creuser une tombe peut s’avérer être une tâche un peu longue aux vu de l’endroit oùu ils se trouvent mais ne veux en aucun cas laisser ses sauvage dévoré Tavion.
Il pense d’abord à le manger lui même pour emporté ce doux compagnons avec eux et faire que ça mort ne soit pas inutile, mais lorsque leur sauveuse leur propose des noix, cela lui rappelle les siennes qu’il gardait dans sa poche et dont raffolait leur compagnon animal. Aussitôt, une émotion de tristesse s’empare de lui et il se met à pleurer à gros sanglots et oubli son idée.
Au bout de quelques secondes il se reprend, récupère autour de lui de quoi monter un petit bûché sur lequel il installe Tavion et entreprend d’y mettre le feu à l’aide de bois déjà incandescents suite à l’incendie.

Puis s’adressant au prêtre :

[GORGORX] - Je pense qu’il est temps que tu fasse une courte prière afin que ta déesse l’accompagne dans son ascension !

Puis il se retourne et regarde autour de lui s’il trouve des restes de ces fameuses flèches soporifiques ainsi que toute arme ou objet tranchant qui puisse lui servir prochainement que ce soit pour trancher des liens , ou pour tuer au corps à corps.

[hrp]N° : 76652[/hrp]

[Astro Buck]

En matière de têtes à planter sur des piques, Eriela ne trouve pas une offre bien considérable dans la place. La clairière et ses proches environs ne comptent en effet que trois cadavres :

- le premier sauvage, qui a péri instantanément au contact du dôme magique comme un papillon qui se grille sur une lampe,
- le second, qui s'est transformé en torche vivante et qui, recroquevillé sur le sol, achève doucement de se consumer en dégageant d'horribles effluves de chair humaine brûlée
- le troisième : les restes de Tavion, car c'est bien du brave phacochère dont il s'agit, Djirunyaza et Gorgorx l'identifient sans peine grâce à la boucle d'oreille dont son cavalier Nain l'avait orné.

Ce dernier ne pourra servir au sinistre projet d'Eriela car Gorgorx s'emploie à lui édifier un bûcher pour improviser un rite funéraire crématoire.

Attentive aux signes de vie pouvant émaner des alentours, Eriela ne détecte rien qui puisse lui faire penser à un retour des Hommes Sauvages en vue d'une éventuelle contre-attaque. Il faut dire que dans la pagaille, beaucoup ont laissé tombé leurs armes sur le sol : même s'ils voulaient revenir à l'assaut, il faudrait d'abord qu'ils se reconstituent un équipement. Même si celui-ci est assez rudimentaire, il ne se bricole pas en cinq minutes.

En inspectant les environs, Gorgorx trouve deux flèches qui, à la place de la pointe, comportent une petite sphère de terre cuite, semblable à celles qui se sont brisées, exhalant la fumée soporifique.

Garrat, quant à lui, a blêmi en écoutant Eriela exposer son projet de mise en scène macabre. Il s'apprêtait à répliquer, mais constatant que des flammes persistantes s'élèvent ça et là dans la clairière, il se précipite pour les éteindre, au moyen d'une bassine d'eau abandonnée sur place par les Sauvages des Collines. Si brûler du bois mort ne lui pose aucun problème, rien ne lui est plus intolérable en revanche que de voir du bois vert, vivant et encore enraciné, subir la morsure des flammes.

[Djirunyaza]

Face aux déclarations d’intentions de la jeune femme, le prêtre ne réagit pas. Pas plus qu’il ne se saisit de l’offre de nourriture.

*La flamme qui brûle dans son cœur est sombre et pleine de souffrances aussi… elle pourrait suivre la voie de Filash par la colère dont elle transpire, mais pourtant je sens que Fourga gonfle ses aspirations vers la démesure… cette femme est dangereuse”

Voyant Garrat enfin réagir, il lui lâche le bras mais est surpris de le voir s’agiter avec sa bassine pour éteindre les flammes.

Djirunyaza est un peu dépité par l’absence de réaction de ses compagnons à ses avertissements concernant un possible retour des habitants du village. D’autant plus que si quelques uns les observent malgré la terreur qu’ils semblent avoir connu, l’attitude barbare et sacrilège de l’étrangère risquait de provoquer chez eux des réactions incontrôlables.

[DJIRUNYAZA] - Gorgorx mon ami, une nouvelle fois, faire une cérémonie pour Tavion n’est pas utile. Nul doute que Grush, le Seigneur des Bêtes Sanglier, l’a déjà accueilli depuis bien longtemps sur son plan éthéré. J'ai déjà prier pour lui sur sa broche.
Je t’enjoins de partir sur le champs, je ne peux cautionner que l’on démembre impunément les corps d’êtres humains, aussi barbares soient-il, et que l’on salisse leurs restes dans des exhibitions macabres.
Partons mon ami si tu le veux bien! Et puis si tu regardes bien, Tavion avait déjà un bûcher en son honneur! Nul besoin d’en faire plus.

C'est avec une certaine crainte que le prêtre jette un regard à Gorgorx qui, devant son absence de réponse, semble ne plus se rappeler de leur destination.

[Gorgorx51]

Gorgorx quand à lui approuve le projet d’ Eriela. Il ne prend pas ça comme une vengeance mais comme une juste mise en garde au cas les sauvages auraient eux l’idée de se s’en reprendre à eux.
Il confie l’une des flèches trouvé à l’étrangère et garde la seconde dans son carquois.
Il s’emploiera ensuite à aider Garrat à éteindre l’incendie si ce dernier a besoin d’aide.
Et tout en regardant autour de lui.

[GORGORX] - Je ne pense pas que ces sauvages reviendront si vite et peut être qu'un avertissement de notre part ne serait pas de trop pour éviter qu'ils recommencent à s'en prendre aux premiers voyageurs de passage.
Mais je me rangerai de l'avis du plus grand nombre si vous vous pensez qu'il vaut déguerpir de suite.

Puis suivant le positionnement de Garrat pour un départ précipité ou non, et si Eriela décide de s'attaquer à l'ascension pour se rendre dans la caverne, il la suivra

[hrp]N° : 76653[/hrp]

[Astro Buck]

Une fois les dernières flammes éteintes, Garrat revient auprès de ses compagnons, dont il a suivi la conversation.

D’une grande taille pour un Elfe sylvain, Garrat porte un manteau de toile brune, couleur des feuilles d’automnes, laissait entrevoir une musculature athlétique acquise par de longues années d’apprentissage au milieu des bois et lors de ses nombreuses expéditions. Ses cheveux d’un brun profond et son teint hâlé témoignaient du temps passé sur les routes.

Sur son front est posé un diadème en bois. Un morceau de bois simple mais aux couleurs inattendues. Dès qu'un rayon de soleil venait à le toucher celui-ci passait du vert, au rouge, puis au jaune, toute la palette chromatique du sous-bois se retrouvait dans cette branche. Pensif, son visage d'une éclatante jeunesse est pourtant marqué, comme s'il portait en lui une responsabilité importante .

[GARRAT] - Je me range à l'avis de Djirunyaza. Il est inutile de provoquer le Petit Peuple. Ce que vous vous apprêtez à faire, humaine, pourrait être l'œuvre d'une âme perturbée par le Chaos. Nous vous devons notre liberté et peut-être même la vie, mais cela ne veut pas dire que nous devons cautionner tous vos agissements.

Incommodé par les fumées qu'il a inhalées en éteignant le départs de feu, l'Elfe éternue, comme seul un Elfe sait le faire : avec élégance. Il s'adresse de nouveau à l'attention d'Eriela :

[GARRAT] - Vous avez dit ne pas vouloir vous éterniser ici... C'est aussi notre intention. Et Sindla veut que nous ayons en commun la même destination puisque nous nous dirigeons, nous aussi, vers le village de Pont-de-Pierre.

Il ferme les yeux et semble s'absorber un instant dans son intériorité. D'une voix lente, comme s'il parlait dans son sommeil, il ajoute :

[GARRAT] - Zehios n'est pas loin. La peur fait encore battre son cœur, mais ses sens ne perçoivent pas de danger autour de nous. Profitons-en pour reprendre la route.

[Eriela Viymyfae]

Eriela ayant finit avec ses tas, remercia l'humain un peu envelopé qui venait de lui donner une flèche particulière. Elle lui demanda.

[Eriela Viymyfae] - Puis je la garder ? Cela me permettra peut être d'en apprendre d'avantage dessus.

C'est à ce moment qu'elle entendit l'elfe s'exprimer et ses propos la fire sourire

[Eriela Viymyfae] - Je comprends votre crainte pour le petit peuple. Peut être le connaissez vous mieux que moi. C'est surement le cas.
Par contre sachez qu'ils ont tué 6 nains dernièrement et ma réponse n'est qu'un juste châtiment. Que psensez vous qu'ils feront, si justement nous ne leur laissons pas sujet à réflexion. Pensez vous qu'ils s'abstiendront de venir attaquer et tuer de nouvelles personnes, ou au contraire reviendront ils considérant que cela est normal et ne présente pas de risque.

Elle le regarda avec insistance

[Eriela Viymyfae] - Que savez vous des bêtes hérisées ? Croyez vous qu'elles ne viendront pas se délecter des restes des sauvages ?
Vous devez penser que je suis folle, voire chaotique. Peut être seul l'avenir nous le dira

Elle termina sa phrase par un gros clin d'oeil, puis incanta le sort de brasier et une fois enflammée alla droit sur le tas d'armes afin de les brûler totalement.

[Eriela Viymyfae] - per flammas inferni et ardore vulcani, de manibus meis oriantur flammae infernales

L'incanatation signifiant "Par les flammes de l'enfer et la chaleur du volcan, que de mes mains jaillisse les flammes infernales", une petite variante de celui qu'elle avait utilisé précédemment, notamment du fait qu'il n'agissait pas à distance, mais bien au contact.

Une fois le tas réduit à l'état de charbon, ou de cendre, elle fixa le groupe et leur dit.

[Eriela Viymyfae] - Bien je ressents une forte inquiétude émanant de votre groupe. Partons donc en direction de Pont-de-pierre. Cependant j'ai un objet a aller recherché avant.

Elle pensait à l'épée de Cyc qu'elle avait laissé tomber avant de partir au combat. Sur ces dernières paroles, elle prit la direction ou elle avait laissé l'épée pour s'en saisir et ainsi partir sereine en direction de Pont-de-pierre pour finaliser sa quête.

[Eriela Viymyfae] - Si vous voulez me suivre, alors c'est par là

Elle indiqua la direction qu'elle allait prendre renforcé par le signe de son bras tendu dans la direction qu'elle pointait.

[Gorgorx51]

A la demande de la magicienne de garder la flèche, l’archer répondit par l’affirmative d’un geste de la tête.
Il était impressionné par cette étrange femme qui maniait le feu destructeur. Son aura puissante et dangereuse lui inspirait une légère crainte mais surtout du respect. Surtout après avoir mis en déroute les sauvageons si rapidement.
Il aurait était prêt à la suivre sans rechigner à l’intérieur de grotte et découvrir qu’elle était l’étrange lueur qu’il avait aperçu.
Mais, ses compagnons en avaient décidé autrement et il ne voulut point les contredire. Il jeta un dernier regard à la grotte, vérifia qu’il ne lui manquait rien de son équipement et se prépara à prendre la route.

[GORGORX] – Oui, allons y mes amis et essayons de rester plus discret à l’avenir ; apparemment les dieux n’apprécient pas les démonstrations de joie, ni les chants.
Je garderai donc mes chansons pour moi. Du moins, jusqu’à ce que nous soyons en sécurité à Pont-de-Pierre attablé devant un bon gigot et une choppe de bière !

A ces mots son ventre se met à gargouiller et il fouille dans ses poches pour compter le nombre de noix qu’il lui reste et s’en décortiquer une.