SC : LES MAîTRES DE L'ÉPREUVE - CH1 : Le Guérisseur

[Astro Buck]

Quand Gorgorx hausse le ton, le Guérisseur sursaute et se tasse craintivement au fond de son fauteuil. Il bredouille une réponse inintelligible. Enfin, quand Djirunyaza en rajoute une couche en suggérant de l'amener dehors, il écarquille les yeux avec une expression de peur extrême et se met à trembler comme une feuille.

[GUERISSEUR] - Aller dehors ? Mais ce... ce n'est pas un simple faucon... je vous dit que c'est un Faucon de la Mort, il s'attaque même aux humains ! Non ! Non ! Je ne veux pas sortir !

Le vieil homme se lève de son fauteuil et se laisse tomber à genoux aux pieds du Prêtre de Courga dont il saisit un coin de la robe.

[GUERISSEUR] - Pitié ! Je ne veux pas mourir déchiqueté par un Faucon de la Mort ! Et puis qui vous guérira si je meurs ? N'oubliez pas que je représente votre seul et unique espoir de survie !

L'idée qu'il vient de formuler semble lui faire reprendre conscience de sa puissance, ce qui lui rend le sourire. Il se remet debout en gémissant sous l'effort et s'epoussette. Puis il réajuste son bonnet, retrouvant ainsi un semblant de dignité.

[GUERISSEUR] - Tout ce que je veux c'est vous soigner. Alors d'accord, en échange, je me contenterai seulement de quelques...

Il n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'un énorme choc se produit, secouant toute la cabane. Quelque chose s'écrase sur le toit de chaume, qui s'effondre à l'intérieur, soulevant un épais nuage de poussière. Dès que le nuage se dissipe, Gorgorx et Djirunyaza réalisent que ce qui vient d'atterrir au milieu de la pièce est un Elfe. Ses habits sont lacérés et son corps est ensanglanté. Son visage est à demi recouvert par un masque qui a glissé sur le côté sous l'effet du choc. C'est un masque noir en bois sculpté qui représente un visage grotesque. L'Elfe regarde les Humains, l'air aussi étonné qu'eux, quoique peut-être pas pour le même motif. En effet, si les Humains sont étonnés de le voir, l'Elfe quant à lui est surtout étonné d'être encore en vie...

[Djirunyaza]

Le premier homme qui se tient figé devant GARRAT semble tout d’abord bien ordinaire, quoique peut-être un peu plus grand que la moyenne de ses semblables. Sa démarche interpelle cependant à qui voudra y prêter attention. La souplesse et la légèreté de son pas semblent lui faire effleurer le sol, comme si à chaque instant une danse allait naitre. Il porte des vêtements amples de voyage, typiques du sud de l’Allansia, qui plusieurs fois rapiécées sont dans un piteux état, mais qui devaient lors de leur confection mêler solidité et raffinement. Il doit s’approcher de la moitié de son second cycle (1 cycle correspondant à 20 ans) et sa posture qu'il tente de maintenir droite et son port altier témoigne d’une condition sociale nécessitant une certaine représentation. Sa peau initialement brune renforce l’idée que l’homme vient du sud, un de ces nomades du désert qui traversent au péril de leur vie le Désert des Crânes pour faire du commerce entre l’Arrantis et la cité de Shaazar. Son visage avenant encadre des yeux clairs qui aurait pu apporter un contraste gracieux avec sa peau… mais celle-ci a pris une inquiétante teinte blanchâtre qui contraste avec de terribles bubons noirs suintant parsèmant son corps malade...
Le passant attentif verra cependant que de ses yeux ressort autre chose qu’un simple lépreux errant à la recherche d'un obole, une force mystique semble l’habiter, à la fois superbe et inquiétante. Assurément, même en l’absence d’une tenue cléricale, le bonhomme doit frayer avec les dieux… un pendentif en forme de chat finira de convaincre l’observateur averti de la confession de l’homme.

Cependant, son état de santé est manifestement inquiétant. Malgré son port, il lutte pour ne pas se voûter, la flamme dans ses yeux semblant lutter pour ne pas se ternir…

La poussière provoquée par la chute commençant à retomber, il se dirige immédiatement vers l'Elfe à terre et le regarde attentivement comme pour détecter la nature des blessures subies.

[DJIRUNYAZA] - Puis-je vous venir en aide? Vous avez...kof,kof... l'air bien mal en point!!.... Bon moi aussi je vous l'accorde, mais je ne suis pas...kof... contagieux et je peux sans nul doute vous soigner un peu par la Grâce de Courga!

Puis il attend la réponse de l'Elfe du ciel.

[Gorgorx51]

Le deuxième individu s’approche doucement de la trentaine d’années.
Avec de petites bajoues, les cheveux roux et la moustache fournie, il n’a vraiment rien d’un Don Juan. Seuls ses yeux verts perçant pourrait lui donner un soupçon de charme .
D’ailleurs, les yeux, il les a grand ouvert d’étonnement et ne cessent de faire des allers retours entre le trou béant du plafond et le personnage tombé du ciel qui gît au milieux des décombres.
Du haut de son mètre quatre vingt deux pour à peu près soixante quinze kilos il commence en se gratter la tête en ne sachant comment réagir.
Il est affublé de vêtement verts et sombre qui doivent lui permettent de se fondre facilement dans la nature. Armé seulement d’un arc simple et d’une dague on pourrait pensé aisément sans se tromper qu’il s’agit d’un quelconque chasseur dont les forets regorgent .
On peut dire de lui que c’est le profil type de la personne banal dont personne ne souvient et c’est très bien comme cela.
Seul un œil avisé et un examen plus approfondi pourraient déterminer qu’il s’agit là d’un archer vétéran dissimulé sous les traits d’un pédzouille.

*Oh purée ! Je rêve ou bien ?*

Puis reprenant ses esprits il lance un regard au prêtre et au guérisseur tour à tour pour s’assurer que le ciel ne leur est pas tombé sur la tête et surtout garder un œil sur ce dernier en qui il n’a aucune confiance.

[Garrat]

Au milieu des décombres Garrat se trouve vraiment en piteux état. Son manteau de toile brune, déchiré de partout, laisse apparaitre une musculature athlétique signe de longues années d’apprentissage dans les bois. Mais ses bras, son torse sont ensanglantés, remplis de balafres comme si des couteaux l’avaient tailladé.

Il récupère son bâton pour se redresser et voir s’il peut se tenir debout.
Remis sur pied, titubant un peu il est de la même hauteur que les humains qui se trouvent autour de lui. Ce qui est assez grand pour un elfe sylvain. Il retire le masque qui avait glissé de son visage et le range dans son sac. Il enlève aussi le diadème en bois posé au milieu de ses cheveux bruns car son crane lui semble lourd et douloureux à la suite de cette chute de plusieurs mètres. Garrat est rassuré et il est heureux d’être encore vivant et de voir des gens qui ne sont apparemment pas hostiles. Ça le change de ces derniers jours.

[GARRAT] : Soyez prudent si vous sortez dehors j’ai été attaqué par des hommes oiseaux, ils doivent encore être dans les barrages.
En revanche, si un de vous peux me soigner je vous en serai très reconnaissant. La chute que je viens de faire était impressionnante je me demande encore comment je peux m’en sortir aussi bien… ? Avant cela j'avais mené une bataille contre ces monstres qui m'a valu de belles blessures. Heureusement Erillia devait être avec moi.

[Djirunyaza]

Ayant l'accord l'Elfe, Djirunyaza se couvre le nez et la bouche de son reste de foulard et cherche à déterminer la nature des blessures à soigner.

*En fonction de ce que je trouverai, je lui administrerai des premiers soins en cas de blessures superficielles ou si elles sont plus graves j'en appellerai à votre divine Grâce Ô ma Déesse... mais par les Dieux Bons, c'est formidable qu'il arrive à se relever après une telle chute!*

Tout à sa tâche pendant l'examen, Djirunyaza ne s'intéresse à rien d'autre, que ce soit le vieil homme, Gorgorx ou le toit à l'ouverture béante.

Il se permet cependant un semblant de conversation avec son patient.

[DJIRUNYAZA] - Des Hommes-Oiseaux dites-vous? Jusqu'à peu c'était un...kof,kof... faucon qui tournait autour de la cabane...

[Gorgorx51]

Gorgorx ayant repris ses esprit et voyant que le prêtre s’occupe de l’homme mystérieux tombé du ciel en profite pour récupérer les seize pièces d’or qui sont toujours sur la table et les remets une à une dans sa bourse sans quitter le pseudo guérisseur des yeux qu’il venait de mettre en garde :


[GORGORX] – Ne bouge pas toi, le temps que je récupère ma monnaie !

Puis une fois sa besogne terminée, il attrape ce dernier qui était prostré dans un coin de la pièce et le soulève par le colbac et rapproche sa tête de la sienne dans un geste non amical, plante ses gros yeux verts dans ceux de leur hôte et lui hurle dessus.

[GORGORX] – Alors ! Comme ça, on est guérisseur et on ne bouge même pas le petit doigt quand un homme en difficulté demande de l’aide ?
Je n’y crois plus plus vraiment à tes boniments mon petit père. Il va falloir t’expliquer fissa et être très convaincant si tu ne veux pas recevoir la raclée du siècle.

Puis, il le secoue comme un prunier avant de s’adresser a Djirunyaza :

[GORGORX] – l’elfe tombé des cieux va t’il bien ? Serait-ce une sorte d’ange ?

Et re-soulevant légèrement du sol sa victime avant de le le reposer:

[GORGORX] – Et celui ci ? Est ce un imposteur ?

[Garrat]

Garrat est un peu secoué mais il comprend la question de cet homme qui venait de le soigner.

[GARRAT]; J’ai été attaqué par des hommes oiseaux. Ils m’ont emmenés dans les airs. Je venais juste de quitter la grotte du Guérisseur et je cheminais sur le chemin étroit longeant la rivière.
En plein vol ces agresseurs ont eux aussi subits l'attaque d'un faucon de la mort.
Je crois bien que ma personne intéressait le repas de nombre volatiles.

Garrat sourit espérant faire baisser la pression qui commençait à s’installer dans ce qui restait de cette cabane.

[Astro Buck]

Saisi par le col est soulevé du sol par le bras puissant de Gorgorx, le vieil homme se met à trembler comme une feuille. Il bredouille :

[GUERISSEUR] - Pardonnez-moi !

Le vieil homme manque défaillir quand Gorgorx lui crie dessus avec sa grosse voix. Quand celui-ci le repose, le Guérisseur se laisse tomber à genoux et joint ses mains, implorant la pitié du chasseur :

[GUERISSEUR] - Je ne suis pas le Guérisseur ! C'est vrai. Mais je ne suis pas non plus exactement un imposteur. Juste un modeste herboriste qui n'a pas beaucoup de chance. J'ai pensé, à cause des maladies mortelles qui vous affectent, que bientôt vous n'auriez plus besoin de votre or, et que cela vous serait indifférent de m'en céder un peu. Et puis j'ai voulu aussi mettre les forces qu'il vous reste à mon service, afin que vous ayez l'opportunité d'être encore utiles avant de mourir. Mon attitude a été stupide et égoïste, je l'avoue. Écoutez, je vais vous donner quelques-unes de mes pilules personnelles. Elles sont excellentes contre les douleurs et les maux tête, et elles pourront peut-être vous soulager. Bien entendu, vous ne me devez rien !

Il fouille dans sa robe, et en sort une petite boîte ronde gravée de motifs floraux, en ôte le bouchon et tend trois pilules vertes à Gorgorx. Tout en tendant la main, il regarde avec désespoir le toit crevé de sa masure.

[HERBORISTE] - Vous ne pensez pas que les dieux m'ont assez puni en détruisant ma cabane ? Je ne suis pas surpris que ce satané Faucon de la Mort y soit pour quelque chose. Tout est clair à présent. (Il regarde Djirunyaza.) Vous aviez raison, Prêtre de Courga, les dieux bons l'ont envoyé rôder autour de ma demeure en signe d'avertissement. Je l'ai, hélas, compris trop tard et voici mon châtiment...

Il se met à sangloter pitoyablement.

[Gorgorx51]

Les traits de Gorgorx semblent s’apaiser, il regarde une fois plus le trou béant et repense au fait qu’il aurait pu réparer ce toit pour rien et la situation semble l’amuser fortement.

[GORGORX] – Oh la vache !Tel est prit qui croyait prendre !

Lance t’il au propriétaire de la cabane.

[GORGORX] – Alors comme ça on arnaque les pauvres malades qui passent dans le coin ?
Oui j’espère que la leçon sera suffisante et je n’entendrai plus jamais parler de toi sale fripouille, sinon…

Le voilà qui montre devant lui son poing bien fermé en guise d’avertissement.
Puis il se retourne vers Djirunyaza et le nouvel arrivant.
Et, tendant sa grosse pogne au nouveau :

[GORGORX] – Toi, l’ange , tu peux m’appeler Gorgorx ! Enchanté de faire ta connaissance.
Alors comme ça tu arrives de chez le guérisseur ? Tu sais que c’est très intéressant car justement ,on doit si rendre de toute urgence mais l’on ne sait pas où il habite ni à quoi il ressemble.
Peut être pourrait tu nous aider ? Cela nous éviterai de mauvaises rencontres comme avec se mécréant.

Et le voila qui montre le faux guérisseur du doigt d’un air dégouté.

[Djirunyaza]

[DJIRUNYAZA] - J’imagine qu’un ange aurait eu une descente moins… brutale… Notre ami ici présent fait parti de la noble race des Elfes, fils de la fertile et ingénieuse Galana.

Après une de ses éternelles pause, il déclare, saluant l’Elfe d’un salut de tête qu'il espère gracieux.


[DJIRUNYAZA] - Et celui-ci par son entrée a écrasé le mensonge et rétabli la vérité!!

Se tournant vers le dangereux menteur, il le regarde d’un œil bien plus froid qu’il ne le souhaiterait et le gratifie d’un sourire sans chaleur.

[DJIRUNYAZA] - Je ne suis...kof...qu’un serviteur des Dieux Bons… vous pouvez me mentir sans fin… kof,kof,...mais je suis la voie et je ne vous mentirai pas.

Une nouvelle pause.

[DJIRUNYAZA] - Les Dieux connaissent vos mensonges et continueront à...kof,kof,kof,... les connaître après notre départ… le prix que vous aurez à payer ne sera fixé...kof... que par ceux qui vous regardent!

Il trouve amusant de jeter alors un œil au trou dans le plafond.

[DJIRUNYAZA] - A vous de répandre le bien pour tenter racheter...kof..vos fautes…

Une pause encore.

[DJIRUNYAZA] - Et vous pourriez commencer par utiliser votre savoir ...kof...pour détruire un nid de vers carnivores dans une souche qui est un...kof,kof... véritable piège un peu plus bas en suivant le chemin. Peut-être que le Faucon vous laissera faire si les Dieux vous jugent sincère? Il serait regrettable que d'autres soient victimes de cette horreur.

Se détournant définitivement du vieil homme, il regarde le chasseur amicalement puis l’Elfe venu dans haut, et s’adresse à ce dernier en baissant les yeux et levant un bras en signe de supplique.

[DJIRUNYAZA] - Je me nomme Djirunyaza et ma courte vie d’homme est consacrée à servir la divine Courga et à suivre la voie afin d’apporter sur ce monde grâce et harmonie. Nous feriez-vous l’honneur de nous conduire jusqu’à la demeure… la grotte… du guérisseur. Comme vous le voyez, me concernant, une entrevue avec lui semble s’imposer pour peut-être réussir à résorber… un petit problème de peau! Fufufu…

[Garrat]

[GARRAT] : Bonjour à vous, je suis Gar Bel Gazhenohrrat, mais vous pouvez m’appeler Garrat. Je viens du village elfique de Dûr-Gohrrât.
Je longeais la rivière en direction de Stonbridge quand j’ai été attaqué.

Garrat leur sort le plan que le barbare lui avait donné.

[GARRAT] : Dans cette gorge j’ai été attaqué comme je vous l’avais dit par des hommes oiseaux.
Lorsque j'étais pris dans leurs serres, on est passé au-delà de la crête rocheuse qui est ici et qui dominait l'étroite gorge ou la rivière serpentait. Je vous avoue que je ne peux vous donner que ces indications. Après je suis tombé et je me suis retrouvé parmi vous.
Je pense que si nous retrouvons cette rivière et que nous dirigions vers l’est il serait possible de retrouver la grotte du Guérisseur.

Après cette explication GARRAT contacte Zehios pour voir si tout va bien pour lui et s’il peut le rejoindre.

[Astro Buck]

Le faux guérisseur sursaute misérablement chaque fois que les deux hommes qu'il a tenté de mystifier s'adressent à lui. Considérant que nul ne s'intéresse aux remèdes qu'il tendait dans sa paume ouverte, il les remet soigneusement dans son pilulier, qu'il fait claquer avec un tintement métallique avant de le fourrer dans sa poche. Puis il saisit des brassées de chaume en provenance de son toit défoncé, qu'il contemple d'un air déconfit.

La carte que déroule Garrat pour la montrer à Djirunyaza et Gorgorx est grossièrement dessinée sur une fine peau tannée. Elle est approximative et rend difficile une localisation précise de leur position. Ils doivent être quelque part entre le O et le N de "MOUNTAIN", au nord de la Rivière Rouge dont le cours s'étire de Hamelin à Pont-de-Pierre alias Stonebridge :

Garrat se concentre et retrouve le sentiment du lien psychique qui l'unit à Zehios. L'animal s'est réfugié dans un terrier de blaireau, qu'il a décidé de squatter sans payer de loyer, le temps que la menace des Hommes-Oiseaux s'éloigne. Cela permet à l'Elfe de déterminer avec une grande précision la direction à suivre pour revenir sur les lieux du combat. Par ailleurs, n'ayant à aucun moment sombré dans l'inconscience pendant que l'Homme-Oiseau le transportait dans les airs, il visualise parfaitement le relief et le tracé de l'itinéraire qu'il faudrait prendre pour guider ses nouveaux compagnons jusqu'à la grotte du Guérisseur. Cet Elfe n'est peut-être pas un Ange, mais on peut dire qu'il tombe à pic pour les deux Humains qui ont désespérément besoin d'un guide afin de mener à bien leur quête.

[Gorgorx51]

Gorgorx considère l’elfe et lui trouve une bonne bouille malgré son arrivée calamiteuse, il lui fait un grand sourire dès que ce dernier se présente.

[GORGORX] – Enchanté Garrat, ne traînons pas plus longtemps ici et dirigeons nous en direction de la Rivière Rouge dans un premier temps et l’itinéraire vous reviendra sûrement en chemin.
A moins que notre hôte nous propose une collation pour commencer son repentir, je sens mon estomac qui se réveil doucement.

Et s’adressant directement au vieil homme :

[GORGORX] - D’ailleurs en parlant de ça ; peut être vous reste t’il un peu de vin épicé à nous offrir pour la route, cela ragaillardi et donne du courage pour les longues marches. Et j’en aurai bien besoin.
Quand aux pilules que vous venez de ranger, que disiez vous déjà à leur sujet ? J’avoue ne pas avoir vraiment écouter sur le coup de la colère. Il est vrai que j’ai un peu le sang chaud par moment.

*Je me demande bien comment on a pu se tromper à ce point, nous avons pourtant suivit les conseils de Mindy à la lettre.
D’ailleurs je repasserai bien lui faire risette dès que je serai guérit. *

[Djirunyaza]

Le prêtre mesure le temps passé depuis leur départ ce matin... a priori le soleil devrait être haut dans le ciel et il leur reste une demi-journée de marche avant le soir…

*Une terrible éternité! Ô Courga je ne baisserai pas les bras… et te remercie pour la chute providentielle d’un être doué d’une telle grâce naturelle qui peut guider nos pas vers le vrai Guérisseur…*

[DJIRUNYAZA] - Trouver la Rivière Rouge n’est pas le plus difficile, mais la traversée est un autre problème...kof,kof,kof...
Si nous redescendons vers l’ouest nous pourrions emprunter, sans...kof... Tavion cela dit, le pont de corde… plus loin encore à l’ouest le pauvre Higgly parlait avant sa mort d’un passage à gué permettant l'accès au sud ...kof,kof,...mais nous n’en savons guère plus… Je crois enfin que la félonne traqueuse...kof... parlait de remonter vers l’est, mais quel crédit pouvons-nous accorder à ses mots?
...kof,kof... Il nous faudrait savoir si vers l’est il existe un moyen pour traverser avec un minimum de risque.

Le prêtre reprend sa respiration qui semble se faire de plus en plus courte.

[DJIRUNYAZA] - Si le danger venu des cieux est écarté, choisirons-nous l’Ouest et le pont de corde, ou l’Est et nous verrons bien ce qui se présente?
L’idéal ...kof,kof,kof... serait peut-être de faire une reconnaissance, mais ces contrées pleines de monstres cruels… et de menteurs patentés… se prêtent difficilement à un déplacement solitaire. Qu’en dites-vous messieurs?

[Garrat]

[GARRAT] : Vers l’est il n’y a pas de pont car je viens de la ville d’Hamelin et j'ai longé la rivière sans en croiser.
J’avais pour but de trouver le corps d’un elfe qui est mort et qui a été jeté dans une clairière à une heure de marche à l’est de Pont de Pierre. J’espère que ce n’est pas mon meilleur ami car celui-ci a disparu et sa famille n'a plus de nouvelles depuis des semaines. Cet elfe a été abandonné sans sépulture à la proie des intempéries et des animaux sauvages.
Peut-être pourriez-vous m'accompagner jusqu'à cette clairière, et, en revenant vers Hamelin nous nous arrêterions à la grotte du Guérisseur ?

A mon avis, si nous continuons un peu plus vers l’est, nous trouverons un pont, il m’a semblé en voir un quand j’étais aux mains de ces hommes-oiseaux.

Garrat regarde le prêtre.

[GARRAT] : Mais peut-être que votre état de santé ne le permet pas. Vous avez l’air d’avoir un problème pour respirer ? Dans ce cas allons voir le Guérisseur et nous reviendrons vers mon objectif si vous êtes d’accord pour m’accompagner ?

Tout seul je ne suis pas trop de taille à me battre contre de nombreux adversaires. Et apparemment ils sont nombreux dans ces coins. Je vous en serai reconnaissant.

Mais peut être avez-vous une autre quête en cours et vous ne pouvez être retardé ?