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Une odeur nauséabonde, charriée par un vent sec, emplissait peu à peu l' atmosphère du campement militaire. Les Aprepeur, une compagnie libre de mercenaires humains, surveillait cette partie de la plaine, dite des Cendres Amères.
Ce fumet semblait être un savant mélange d'arômes divers et variés, que même le plus brillant des apothicaires n'aurait su créer.
Ce remugle capiteux était composé d' exhalaisons de viande avariée , d'odeur de sueur rance mâtiné d'un fumet de crasse et de moisi.
Deux hallebardiers engoncés dans leur armure d'acierite, suant comme des porcs sous le soleil cuisant, se regardaient réciproquement, mal à l'aise....
[i]
'Cette odeur...On dirait …..' prononça la première sentinelle.
Une clameur assourdissante retentit au loin....
'HoHo....' rétorqua le second en serrant le manche de sa hallebarde à s'en faire blanchir les phalanges.
Les ennuis semblaient approcher à grandes enjambées....
à quelques empans de la position humaine, de colossales masses musculeuses et vociférantes, bardées d'épaisses plaques d'acier se positionnaient, coude à coude.
Certaines de ces créatures portaient de longues bannières déchiquetées vers les cieux ou des piques ornées de crânes censés porter la peur dans le cœur de leur ennemis.
Leur armures grossières semblaient avoir été martelées à coup de poing et fixées à même leurs corps.
Ces parangons de bestialité, à peine contenue, s'expectoraient à la face des uns et des autres une haleine telle, qu'une mouche de Nurgle n'aurait pu survivre à une exposition prolongée.
Ces créatures se fixaient d'un regard haineux ,prêtes à se jeter à la gorge à la moindre provocation.
Lorsque le souffle d'un d'entre eux s’accélérait, préambule à une explosion de violence, le fautif recevait, par un congénère plus imposant, une claque magistrale à l’arrière du crâne.
Ce petit rappel à l'ordre lui rappelait que le moment de s'amuser n’était pas venu !
A côté d'eux, mais néanmoins à une distance respectueuse de sécurité, d'énormes sangliers, aux regards brillants de folie et aux défenses acérées, trépignaient sur place.
Leurs cavaliers, armés d'énormes kikoups , distribuaient allégrement des coups de talons et quelques baffes pour maîtriser leurs montures récalcitrantes.
De l'autre côté se tenait des petits groupes de guerriers encore plus imposants que leurs homologues.
Ces derniers, étrangement calmes, tenaient entre leurs paluches d'énormes hachoirs et les plus colossaux d'entre eux exhibaient une pince gigantesque assorti d'une masse.
Une de ces créatures à la peau verte, plus frêle et au regard halluciné, se détacha de la horde hurlante, drapée dans une toge crasseuse un long bâton terminé par un crâne grimaçant dans sa main droite.
Extirpant des replis de sa robe rapiécée une fiole douteuse , le shaman avala d'une traite la décoction puis remis le flacon à sa place.
Rapidement des spasmes incontrôlées s'emparent de son corps et une énergie crépitante et verte s’échappe, en fumerolles paresseuses , de sa bouche entrouverte.
Le shaman ,l'air dément, commence à effectuer quelques pas de danse et , magistralement tend son bâton vers un autre orruk, en attente, non loin de lui.
Ce dernier, équipée de deux énormes fémurs sculptés , dépassa le shaman pour pousser un puissant beuglement vers le ciel.
D'abord lentement , l'orruk frappa de son talon nu le sol poussiéreux d'un côté puis de l'autre en dodelinant de la tête, instillant une certaine cadence.
Puis le chanteur de guerre commença à frapper les fémurs magiques l'un contre l'autre en un rythme de plus en plus rapide.
Le reste de la horde verte, comme hypnotisée, commença à danser sur place au rythme de la musique de plus en plus frénétique.
Le chanteur de guerre, comme nourri de l’énergie de ses frères, semble être pris de frénésie. L'orruk se martèle, avec une énergie bestiale, les bras , le torse voir le crâne à l'aide de ses massues d'os.
Puis baragouinant dans sa langue rocailleuse, le chanteur de guerre finit par pousser un hurlement en désignant une énorme créature reptilienne tout en muscle et écaille , trapue avec une courte paire d'ailes terminées par des poings massifs .Derrière son corps on devine une lourde queue semblable a une massue colossale.
Sur cette bête monstrueuse se tient tant bien que mal un orruk gigantesque, au corps couvert de cicatrices, qui de son immense kikoup montre les humains de l'autre côté de la plaine.
'WAAAGH !' hurla le big boss ...Le signal , tant entendu pour s'amuser, était lancé.
Bientôt les bruits de la guerre résonnerait au travers de la plaine.[/b]
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Récit de Ionu