SC: LE POIDS DES REMORDS - CH3: UN ACCEUIL CHALEUREUX

[Docteur Alicia Xender]

[ALICIA] - Aller tout seul jusqu'au manoir qui se trouve à plusieurs centaine de mètre au loin???? A cette heure dans une foret touffu avec une nuit noire comme celle là? Mais ca va pas la tete? Imaginez qu'il se prenne un chene dans les dents ou qu'il y ai des chiens de gardes . Ou seulement que Oncle Berthus accueil Mr Roy à coup de fusil juste parcequ'il ne s'attend pas à voir un mec débouler devant sa porte à cette heure tardive? En amérique, c'est authorisé de tirer sur quelqu'un pour moins que ca!

*En plus, ce cousin a tout sauf une tete d'enfant de cœur à qui ont voudrait ouvrir pour offrir des bonbon un soir d'halloween*

Sans attendre la réponse des autres, Alicia se dirige vers l'intérieur de sa valise. On l'a voit trifouiller rapidement et fourrer quelques choses dans sa veste. Puis, elle sort son sac d'affaire et en sort son petit piolet qu'elle analyse brievement dans sa main droite. Elle referme alors le sac à la hate et se dirige vers l'avant de la voiture. Arrivé au capot, elle se hisse dessus avant d'attraper la sangle constitué de bout de ceinture et tient son piolet de l'autre main en guise de grappin


[ALICIA] - Hors de question qu'on le laisse aller seul chez notre Oncle. C'est nous qui avons voulus venir ici, c'est à nous de nous débrouiller les filles. Allez, un peu de nerf.


Elle tira sur la sangle pour s'assurer de sa stabilité et commenta à se hisser en mettant ses pieds perpendiculairement au barreau. Ca lui rappelait ces nombreuses heures ou elle avait fait de la spéléo et de l'escalade, rien que pour aller trouver une tombe placé dans un endroit insolite et interdit d'accés.


[ALICIA] - En plus, je vous rappel que les ceintures sont attachées ici et que Mr Roy n'a plus rien pour tenir son pantalon. Imaginez qu'il le perde en courant et qu'il arrive en caleçon devant oncle berthus!


Elle lança sa phrase plus comme une boutade amusée pour détendre l'atmosphère qu'autre chose car elle se doutait bien qu'il suffisait de la lui rendre à l'instant. Mais cela sous entendait qu'en cas de pépin, ils n'auraient plus assez de ceinture pour grimper sur la grille et qu'ils ne pourraient pas lui porter secours

Elle tire alors sur ses bras et arrivé à bonne hauteur, elle utilise son piolet grappin pour avoir une accroche avec le sommet de la grille. Elle tire alors de son bras droit pour tenter d'arriver en haut

[Sarah Lejeune]

Sarah hésitait. Entre laisser Roy aller à la demeure de leur oncle ou essayer de tous passer par dessus le portail, elle ne savait ce qui était le mieux. Bien sûr, ils n'avaient trop le choix... ils n'allaient pas camper là. Elle récupéra alors son sac à main, y fourrant son matériel médical, à défaut de réussir à remettre la main sur quoi que ce soit d'autre. Elle le cala sur son dos et observa l'escalade d'Alicia.

En l'observant, elle se dit qu'elle n'arriverait jamais à avoir son aisance. Cependant, avec de la chance et du doigté, elle réussirait à attraper des prises un peu difficile. L'atterrissage serait surement plus compliqué. Elle espérait ne rien se casser au passage. Ils seraient bien beau si c'était le cas. Lorsqu'Alicia fut bien lancée, Sarah se tourna vers Anne.

[SARAH] - Bon, quand on n'a pas le choix...

Elle n'était pas du tout motivée, mais entre y aller ou rester dans le froid le reste de la nuit, le choix était vite fait. Elle monta à son tour sur la voiture, se préparant à attaquer la montée du portail, dernier rempart entre eux et une bonne nuit elle l'espérait.

[Pike Maton]

Alicia grimpa en assurant sa prise à l'instar d'un spéléologue gravissant une montagne à coup de piolet. Arrivée en haut, elle fit une petit figure de style et s'en retrouva de l'autre coté. Doucement, elle continua à descendre en se servant de la corde/ ceinture et une fois pendouillant dans le vide, elle sauta au sol


Un éclair déchira le ciel et s'abattit quelque part dans la propriété du manoir. Sans bruit.


Il fut suivit d'autre qui n'avaient d'effrayant que leur couleur rouge sang

[Roy Christ]

Il n’allait pas rester seul très longtemps de ce qu’il comprenait. Ça lui allait aussi comme solution.

[ROY] – Je vais me coller contre les murs. Votre descente à toutes sera plus facile. Vous aurez qu’à prendre appui sur mes épaules et je vous aiderais à descendre.

Les éclairs rouges illuminent la nuit. Ce temps n’est à n’y rien comprendre. Est-ce que c’est au moins naturel comme phénomène ? Roy se fait cette remarque en se disant qu’il n’y a que dans les films munis d’effets spéciaux que de tels choses arrivent. Pour plonger les spectateurs dans une certaine émotion.

[ROY] – Sinon, concernant les gonds. Il y a une tige au centre. C’est clairement quelque chose de moderne. Et quelque chose de très bien fait. Je ne vois pas comment on pourrait les manipuler. Ça a tout l’air d’être un très bon système anti-voleur.

Une idée lui vint. Elle lui vint quand ses yeux se posèrent sur l’annonce mortelle « risque d’électrocution ». Si la grille était automatisée, ça veut dire qu’il y avait des câbles pour relayer les informations. Qui disait câbles disait panneau de commande. Est-ce qu’il se trouvait quelque part dans le parc ? Parce que, en y réfléchissant, le risque zéro dans les machines n’existaient pas. Donc il devait y avoir un moyen de faire quelque chose quand la grille était en panne.

[ROY] – Une fois que vous serez toutes de mon côté, et une fois que je serai de nouveau présentable avec mon pantalon ne traînant pas au niveau de mes chevilles.

On entend dans sa voix la plaisanterie joviale.

[ROY] – En fait, non. Si vous passez toutes, ça ne servira plus à rien. Faites comme si j’avais rien dit.

[Anne Rexit]

Anne a écouté, déçue, le peu d’explications donné par Roy
*Voilà qui ne va pas m’aider, décidément ce jeune homme est de peu d’utilité ! Il y a forcément une solution de secours pour ne pas rester enfermé en cas de panne...*

[ANNE] - Merci pour les infos !

Son projet était pourtant simple : utiliser le cric de la voiture pour soulever la grille et passer par en-dessous. En ayant glissé, par sécurité, la roue de secours pour que la grille ne retombe pas sur elle. Elle avait plus le gabarit à se faufiler qu’à faire des acrobaties !

Elle retourne chercher sa valise, et en retire toutes les ceintures qu’elle pouvait contenir. Tant pis pour les robes ! Puis elle la hisse sur le toit de la voiture et y grimpe elle-même. Le haut de la grille est à environ 1 m60, ce n’est pas plus haut que les compartiments à bagage où elle a l’habitude de glisser cette valise cabine. Elle prévient les autres :

[ANNE] - Attention dessous, j’envoie ma valise.

Et elle pousse sa valise par-dessus la grille jusqu’à ce qu’elle bascule de l’autre coté.
* j’ai bien fait d’en choisir une ultra légère en textile souple !*

En mettant les ceintures comme les maillons d’une chaine elle peut se faire des échelons pour l’aider à atteindre le haut de la grille. Il suffira de les mettre de l’autre côté pour aider à la descente en attendant l’intervention des gros muscles de Roy.

[ANNE] - Go !

[Pike Maton]

Il faut une 15 aine de minute à ces deux demoiselles non entrainée pour passer au dessus du grillage avec l'aide de Roy qui parvient à réceptionner tout le monde délicatement de l'autre coté

Le groupe se retrouve donc de l'autre coté, et seul Anne à sa valise de voyage qui traine à ses pieds. On peut alors découvrir l'entourage forestier qui se trouve de l'autre coté de ce mur d'enceinte. Un environnement sauvage est néanmoins propre qui trahis le passage d'un jardinier quelconque. Au pied de la grille, un sentier démarre et sinue dans les bois pour s'enfoncer dans l'obscurité de la foret. Celui ci mène au manoir d'aprés le souvenir des quatre individus.

[Sarah Lejeune]

Sarah tentait de reprendre son souffle tout en observant le chemin qu'il leur faudrait parcourir pour rejoindre le manoir. Elle avait bien sûr remercié Roy qui l'avait aidée à atterrir avant de se pousser pour laisser la place à Anne. Elle se rappelle de l'éclair rouge qui a déchiré le ciel un peu avant et espère que cela n'annonce pas une nouvelle pluie torrentielle. Au moins, elle est contente de n'avoir plus qu'un peu de chemin à parcourir.

[SARAH]- J'ai l'impression de me dire ça à chaque fois, mais on y est presque. Anne, je ne sais pas si tu vois quelque chose que tu peux faire pour le portail, mais autant aller voir Oncle Bertus, s'il y a quelque chose à actionner pour l'ouvrir, il sera le mieux placé pour le savoir, je pense.

*Et je rêve de me mettre au chaud !*

Elle a un frisson en pensant cela. Certes, il ne pleut plus, mais se balader avec les vêtements mouillés n'est pas conseillé avec ces températures.

[SARAH] - Dans le pire des cas, on reviendra chercher le reste des affaires demain.

Certes, elle aurait préféré les avoir, mais elle a le plus important, de quoi soigner tout le monde au cas où. Elle ferait sans le reste...

Elle commença à avancer doucement sur le chemin, cherchant à apercevoir la bâtisse à travers les arbres, sans non plus laisser les autres trop en arrière. Elle n'a aucune envie de se séparer du groupe, la nuit et la forêt n'étant pas des plus rassurantes.

[Roy Christ]

Plongeant les mains dans les poches de son pantalon, Roy décide de suivre le groupe. Après tout, les filles semblent rendre visite à l’Oncle Berthus bien plus souvent que lui. Autant que ce soit elles qui le réveillent en plein milieu d’une nuit zébrée d’éclairs rouges…

Il se rapproche d’Anne et la voit traîner sa valise qu’elle a balancé par-dessus le mur. Roy ne comprend pas pourquoi elle a fait ça. En même temps, elle lui apparait tellement bizarre qu’il préfère limiter les contacts… Mais il décide de prendre sur lui et d’en appeler au « chevalier blanc » en lui.

[ROY] – Dis, tu voudrais pas me laisser ta valise ? Je veux dire, je peux la porter à ta place, ce sera bien plus facile pour toi d’avancer sur ce sentier en pleine forêt.

Sans compter que s’il y a des chiens ou un vieux grincheux armé d’une carabine, cette valise sera bien plus utile dans ses mains à lui. Que ce soit pour qu’elle court plus vite et/ou pour la balancer en tant que projectiles.

[Anne Rexit]

Anne s’était mise en marche à la suite des autres, trainant sa valise derrière elle.

Ces éclairs rouges dans le ciel, et silencieux qui plus est, l’intriguaient beaucoup. Elle n’arrivait pas à imaginer un processus physique conduisant à l’apparition d’un tel phénomène.
*Bizarre, très bizarre ! Certains ont déclaré avoir vu des OVNI pour moins que ça ! Serions-nous attaqués par des extra-terrestres ? *

Malgré les roulettes de grande taille, la progression sur ce chemin de terre détrempé est difficile et elle doit souvent soulever sa valise, retardant la progression du groupe.

Donc la proposition de Roy est favorablement accueillie, avec un sourire.

[ANNE] - C’est vrai que cela va nous rendre la progression plus facile. Merci beaucoup Roy, j’apprécie votre sollicitude et l’efficacité de votre carrure d’athlète.

Et elle s’empresse de lui confier sa valise.

[Docteur Alicia Xender]

[ALICIA] – Bon espérons qu'avec notre veine, on ne tombe pas sur un sanglier, un alligator ou un dinosaure.

Tout en marchant, elle trifouilla dans sa poche et sorti sa brindille de reglisse qu’elle machouillait souvent, ancien reflexe de fumeur. Elle sentait l'angoisse monter en elle et cela l'occupait




[ALICIA] – Vous parlez d'une idée de génie qu'on a eu en voulant venir apporter un peu de réconfort à notre oncle. On est carrément dans la merde. La voiture d'Anne est foutu, celle de sarah est dans le meme état, est on risque de mourir d'un ruhme

Je regrette mon idée d’etre venue !

Elle scrutait l'horizon en cherchant l'apparition de quelqu'un ou la présence d'une caméra

D'une voix hésitante, elle poursuivit



[ALICIA] – Dites moi Roy. Depuis quand n'avez pas vu l'Oncle Berthus? Parceque nous, ca fait une plombe, sauf si on compte le mois dernier quand on a enterré sa femme. Vous étiez des nôtres d'ailleurs? Votre visage ne me dit définitivement rien

[Roy Christ]

Roy étira un sourire en entendant Alicia ronchonner. Heureusement, il se trouvait à l’arrière du groupe et personne ne le vit. Ça aurait pu provoquer un retournement de bougonnerie dans sa face à lui.

La valise d’Anne à la main, continuant à marcher avec les filles, il eut la mauvaise surprise de voir que la conversation se dirigeait vers lui. Voilà qu’il allait devoir blablater en plein milieu d’une nuit noire et rouge.

Il soupira et répondit enfin.

[ROY] – Je n’étais pas là à l’enterrement. C’est Sarah qui m’a appris la nouvelle avant qu’on vous retrouve sur la route.

D’ailleurs, ces coïncidences restaient tout à fait hallucinantes à chaque fois qu’il y repensait. Ca ressemblait à une main du destin faisant le travail. Mais Roy n’était pas croyant. Il ne croyait pas aux bienheureuses coïncidences qui devaient être interprétés comme des messages divins. Il pensait plutôt que c’était des « bugs » et que ça arrivait. Voilà tout.

[ROY] – Si ma mémoire ne fait pas de la merde, la dernière fois que je suis venu je n’avais ni barbe ni abdos. Bref, j’étais encore un gamin.

Réponse courte. Est-ce que ça allait suffire à faire taire cette conversation ? Probablement pas. Roy sentait venir un paquet de questions et il n’était pas d’humeur à blablater.

[ROY] – Vu que j’étais gamin, le chemin me parait super long dans ma tête. On en a pour longtemps ?

[Sarah Lejeune]

Sarah avançait avec les autres sur ce chemin, réfléchissant à ce qu'il leur restait à parcourir avant d'arriver au manoir. Elle écoutait la conversation qui se faisait entre les trois autres. Mon sac pesait un peu sur l'épaule, mais elle était presque contente d'avoir laissé sa valise dans la voiture en voyant Roy peiner sur celle d'Anne.

Elle avait elle-même un peu de mal à se rappeler de la longueur du chemin menant au manoir. Cela faisait plusieurs années qu'elle-même n'était pas venue ici. Pourtant, elle ne se rappelait pas que c'était aussi glauque, à l'image de l'impression qu'avait laissé Oncle Bertus.

[SARAH] - Je ne me souviens plus exactement... J'étais ado la dernière fois que je suis venue ici.

Enfin, ça doit pas être bien loin.

*J'espère en tout cas*

[SARAH] - De toute manière, nous ne pouvons plus repartir...

Elle pensa rapidement à l'état de leurs deux voitures. Elle espère quand même qu'il n'y aura pas trop de réparation moteur pour la sienne. Le reste n'est qu'esthétique et elle vivra avec. Ce sera plus dur d'aller travailler sans voiture cependant. Enfin, pour l'instant, c'est sa destination qui prend toutes ses pensées. Elle ne peut s'empêcher d'observer les environs presqu'avec crainte. Après la soirée qu'ils ont vécus, elle est inquiète.

[Pike Maton]

Sarah fini sa phrase alors que le groupe n’a progressé que d’une 50 aine de mètres sous la pluie fine et le ciel zébré d’éclairs rouge, quand, l’un des éclairs déchire soudain l’espace et vient s’abattre sur le chemin sur lequel ils progressent, à moins de 30m devant eux

Les membres de l’équipe se taisent, tétanisés par l’apparition qui vient de se produire. Le chemin pourtant dégagé l'instant d'avant, s’en retrouve tout à coup plongé dans une brume opaque sortie de nulle part depuis le départ de l’éclair. Mais, ce qui les choque d’autant plus, c’est le calme qui se répand maintenant dans la propriété. Les éclairs rouges se sont arrétés et seul reste cette petite pluie qui tombe presque sans bruit, avec ici et là, de petit flash d'éclair jaune insonore



Mais très vite, ce silence est brisé par celui d’un grognement sourd et puissant. Un grognement qui rempli la foret et qui semble provenir de partout à la fois autour d’eux. L’obscurité est telle, qu’elle pourrait abriter des animaux sauvage mais pourtant, il ne faut pas longtemps pour découvrir l’origine du bruit.

A la frontière de la brume, on distingue dans le brouillard l’ombre d’une créature à 4 pattes. Deux point jaunes brillent comme une lune dans la nuit et on identifie rapidement un animal de la famille des lions ou des panthères tellement sa corpulence est massive et sa démarche souple. Le chemin était pourtant dégagé, alors d'ou un tel animal pourait provenir?

Surgissant avec lenteur de ce rideau de brume qui se dessine tel une cascade d'eau créant un mur entre deux espace, la gueule de l'animal apparait tellement lentement, qu'ils ont l'impression d'etre au milieu d'un film tournant au ralenti. Effet hallucinogène ou est ce la fatigue qui leur joue des tours? La première pate de l'animal se pose sur la terre fraiche, suivit de la deuxieme, à mesure que la bête progresse droit devant elle, dans leur direction. L’animal les fixe de ses pupille brillante en émettant un grognement sourd , et retrousse ses lèvres pour découvrir ses dents saillantes dans un rictus affreux qui laisse comprendre que cette bête n’a rien d’amical.


Mais est ce vraiment une bête ?


Si la première impression nous incite à identifier désormais cette chose comme appartenant à la famille des Canidés d’une taille disproportionné, la raison s’en retrouve ébranlée lorsqu’on se rend compte qu’il est impossible d’identifier la race auquel appartient ce chien. Cette bête à de longues oreilles pointues sur le sommet du crane, des yeux jaunes comme des perles, et des dents saillantes de plus de 10 cm dessinent le facies de cet animal. Et que dire de cette langue de serpent, fine et pointue qui dandine en dehors de sa gueule avec une étrange dextérité. …A coté de cela, les 2 pattes avant de cet animal se terminent par une surface plane d’où émergent 5 longues griffes d’une 20 aines de centimètres qui s'articulent au sol de la même manière que les phalanges, donnant vraiment l'impression que cette bête à des mains aux extrémités avant...Et le plus étrange est sans nul doute qu’à mesure ou la créature surgit du mur de brume, elle emporte avec elle les vapeurs de brouillards qui danse autour d'elle, donnant l’impression que son corps tout entier est occupé à se reconstituer à mesure qu’il progresse sur le qui-vive

Alors que la bete sort complétement du mur de brume, un éclair blanc déchire le ciel et efface cette étrange hallucination. Si elle semblait composée de brume, on voit désormais qu'il s’agit bien d'une créature de chair, saignant de plusieurs endroit et qui lui donnant l’impression de sortir d’un combat. Alors qu’un éclair blanc, on remarque que la plus grande quantité de sang perdu provient d’une blessure sur le coté gauche de sa gueule ainsi qu’une autre sur son flanc gauche qui l’handicape au point de la faire boiter du bassin

Cependant, cela ne l'empeche pas de progresser lentement, à l’instar d’un fauve prêt à passer à l’attaque. Mais ses yeux passe de l'un à l'autre des 4 individus qu'elle a face à elle, attentive à leur moindre mouvements et progressant avec prudence. Se méfie t- elle de ses proies ?

Difficile à dire, mais un chose est sur.


On pourrait presque croire qu’une lueur d’intelligence brille dans ses yeux.

[Docteur Alicia Xender]

*Un chien! Un putain de chien de garde!*

La première idée qui traversait la tete de Alicia était celle-là mais elle n'arrétait pas de cligner des yeux à la vue bizarre qui se présentait devant elle. Les gouttes perlait sur son visage, mais la sueur était apparue tout à coup et se mélangeait à ce liquide. Elle devenait bleme, autant parcequ'elle n'aimait pas les chiens de garde, que parceque sa fatigue lui jouait des tours. Elle ne savait trop quoi penser de tout cela et marchait à reculons, la main fouillant dans son dos pour y trouver quelque chose qui n'y était pas


[ALICIA] - Je...lui...vous...vu?...chien?

La phrase s'était formée correctement dans son cerveau mais elle ne s'était pas rendu compte qu'elle n'avait rien dit d'intelligible. Aprés une fouille inutile de son dos en dessous de sa veste, sa main se porta à l'avant de sa veste, comme si elle se souvenait tout à coup de ce qu'elle cherchait. Elle sorti quelque chose de sa poche intérieur, et d'un geste rapide, sa main se colla contre sa jambe droite. L'obscurité du moment empechait surement de voir de quoi il s'agissait, surtout que tout le monde devait etre concentré à regarder ce..."chien".

[Roy Christ]

Entre les éclairs rouge et l’apparition impossible du monstre, il n’est pas étonnant que Roy commence à parler à voix haute. Et sans s’en rendre compte…

[ROY] – Fuir. Il faut fuir…

Puis il y a un autre éclair. De couleur blanc cette fois-ci : est-ce que ça signifie quelque chose ? Roy a cette bizarre pensée qui est très vte remplacée par d’autres pensées : des pensées de survie ! Car cette chose les observe. Ce prédateur a les armes et les muscles plus que nécessaires pour s’attaquer à eux et faire un carnage.

Roy décide alors de s’avancer lentement vers le monstre. Son centre de gravité abaissé pour réagir au moindre mouvement de l’autre. Sa main tient solidement la valise. A ce moment, il est très content d’avoir fait preuve de « chevalerie ». Au moins, il n’est pas désarmé.

[ROY] – S’il saigne, c’est qu’il peut mourir…