SC: LA TROIE ENGLOUTIE - Ch 4 : Apollon VS Python

[Kitty Yellow]

Elle se forca à sourire pour paraitre détendue, mais ce n'était pas du tout le cas. Elle s'attendait à voir les serpents sortir comme un diable en boite et pris suzanne et Pike par le bras pour les faire sortir de la pièce, non sans remercier poliement les membres venues pour donner un coup de main. Une fois à l'écart, elle parla doucement

[KITTY] - Oui, concentrons nous, mais il faudra aller voir Seignor Lagarde quand nous avons fini pour savouar qui lui a donné cé instouctrion.

Une fois dehors, elle attendit pour voir ce qui se passait ou voir si quelqu'un venait vérifier ce qui se passait. Un assassin revenait toujours sur le lieu de son crime..

[Astro Buck]

Dans le couloir, deux gardiens de la paix s’interposent, munis de leur arme emblématique : le bâton blanc en caoutchouc. Ce sont des Gardiens de 2ème Classe. En raison de leur réputation de brutes saoulardes et de rudes cogneurs, ils sont souvent craints de la population.

[FLIC n°1] – Hep là ! On ne passe pas.

[FLIC n°2] – Sur ordre du Chef de Poste, nous devons collaborer avec monsieur le Commissaire Mifroid. Et monsieur le Commissaire veut que personne ne quitte l’atelier avant son arrivée.

Les Gardiens n’ont pas pour habitude de s’expliquer de la sorte, de long en large. S’ils le font, c’est qu’ils ressentent de toute évidence le besoin de se justifier. En effet, le mot « collaborer » a été choisi avec soin : le Commissaire, qui relève de la Sûreté, n’a aucune autorité sur les Gardiens de la Paix, qui relèvent quant à eux de la Préfecture. S’ils ont à l’heure actuelle pour mission de faciliter le travail du Commissaire, c’est parce qu’ils en ont reçu l’ordre d’un de leurs officiers.

Quand enfin, près d'une demi-heure plus tard, ledit Commissaire arrive sur les lieux, les deux Gardiens ne lui montrent aucune déférence. Sous prétexte que celui-ci ne porte pas d’uniforme (les agents de la Sûreté sont souvent « en bourgeois ») et que rien ne prouve sa fonction, ils exigent de lui qu’il leur montre sa carte avant de le laisser passer.

Le Commissaire Mifroid hausse les épaules, levant les yeux au ciel d’un air exaspéré. Après qu’on l’ait rapidement informé de la situation, un carnet à la main (le commissaire est avant tout un juriste et un bureaucrate), il s’approche de Pike et Kitty et les salue courtoisement.

[Commissaire MIFROID] – Mademoiselle, Monsieur. Je vous prie de bien vouloir me décliner vos noms, prénoms, bref votre état civil, ainsi que celui de cette petite fille si vous en êtes responsables. De la sorte, si les besoins de l’enquête l’exigent, je pourrai vous convoquer ultérieurement au commissariat. En attendant, avez-vous une déclaration à faire sur l’incident qui vient de se produire ? Quelle a été votre implication ?

[Kitty Yellow]

Kitty s'approcha avec prestance

[KITTY] - hola seignor. Yé soui Kitty Yellow et yé travail ici comme responsable décoratrice pour une oeuvre théatral...Nous étions vénou ici pour parler à Seignor Pinchon suite à sa démande et c'est alors que les serpents ont attaqué les modéles....Vous devriez aller parler à la personne qui a demander à ce qu'on apporte ces animaux ici car c'est oun inconscienté.

Elle pointe du bras Pike qui se trouve non loin


[KITTY] - Voici mon assistant, Seignor Pike Maton. Regardez sa main à cause d'el accidenté? Cet hommme est oun artiste et il est handicapé maintenant! Vous devriez interdire la présence de ces animaux 'à lintérieur des lieux poublico!



Kitty tentais de prendre un air attristé et désemparé. Meme si elle était l'un elle n'étais pas le deuxieme cela étant dit. Mais elle voulait user de ses charmes pour paraitre affaiblie et démunie afin que la police ne la voit pas comme une suspect mais plutot comme une alliée

Elle prend la petite dans ses bras et la souleve pour la mettre devant elle

[KITTY] - Quant à cette princesse, il s'agit de Suzanne Seignor. Elle est eleve de danse ici en bas mais pour le moment elle m'accompagne et yé souis responsable.

[Astro Buck]

Le Commissaire Mifroid griffonne les noms dans son carnet d'une écriture appliquée.

[COMMISSAIRE] - Su-za-n-ne Sei-gn-or. Hum ! Drôle de patronyme.

Joseph Pinchon qui a prêté l'oreille à la conversation prend un air offusqué.

[PINCHON] - Qu'entends-je ? Mais c'est vous, Mlle Yellow, la personne qui a demandé qu'on apporte ces animaux ici. C'est VOUS l'inconsciente !

Les Gardiens de la Paix enjoignent au calme le responsable des costumes et, une main sur la garde de leur bâton, le maintiennent à distance respectueuse.

[COMMISSAIRE] - Monsieur... Pinchon, c'est ça ? Il est certain que nous devons déterminer à qui incombe la responsabilité de cet incident. Vous venez de porter une grave accusation. Je la consigne. Mais sachez que vous devrez en fournir la preuve, faute de quoi Mlle Yellow serait en droit de vous intenter un procès pour dénonciation calomnieuse.

Mifroid pointe Kitty du bout de son stylographe.

[COMMISSAIRE] - Vous m'avez dit que vous aviez un statut de "responsable", mais uniquement en ce qui concerne les "décors", n'est-ce pas ? J'imagine que la notion de décor n'englobe pas celle d'animal vivant. Nous verrons ce qu'il en est juridiquement. Que vous ayez demandé qu'on amène ici des serpents ne vous rend pas pour autant responsable de leur présence. Non, le responsable c'est celui qui a validé cette demande, à condition qu'il en ait l'autorité. Ce que je ne pourrai établir qu'en m'entretenant avec ces messieurs de la Direction

Le Commissaire tend de nouveau la pointe menaçante de son stylo, mais pour désigner cette fois-ci les pompiers et les gardiens de la paix.

[COMMISSAIRE] - Il nous faudra également éclaircir l'implication des services de sécurité de l'Opéra dans cette affaire. La présence de ces animaux dangereux a-t-elle été portée à l'attention de vos chefs ? Soit ceux-ci n'en ont pas été informés et alors il y a faute du membre de l'administration qui a commis cette négligence. Soit ils en ont été informés et dans ce cas ils devront expliquer pourquoi cette séance de peinture s'est passée en l'absence de toute personne habilitée à garantir la sécurité.

Ou bien ces animaux n'ont peut-être pas été estimés "dangereux" ? Auquel cas, la Belle Sibérienne devra en produire l'attestation écrite avec le cachet du vétérinaire. Ce dernier devra rendre des comptes sur son diagnostique. S'il s'avérait que ces animaux ont été estimés sans dangerosité par le vétérinaire et que son jugement a été établi de manière rigoureusement scientifique, alors il restera à déterminer ce qui les a rendus dangereux : ont-ils été bien traités ? Nous attirerons l'attention de la SPA sur leur cas.

J'espère que nous n'aurons pas à remonter plus en amont, jusqu'aux douaniers qui ont permis à ces reptiles de franchir nos frontières...

[Pike Maton]

pike hoche la tete en regardant Kitty et s'esclame haut et fort

[PIKE] - Voyez Seignorita, c'est de cela que je vous parlais tout à l'heure quand je faisais référence à la qualité de notre police francaise. Voyez l'esprit clairevoyant de notre inspecteur en chef et son brillant esprit de déduction qui parvient directement a avoir les conclusions les plus évidente que d'autres auraient mis des semaines à comprendre. Nous sommes en de bonne mains à ce qui concerne la présence de ces animaux dangereux en ce lieu


Pike se tourne vers Pinchon


[PIKE] - Monsieur Pinchon? Mme Kitty vous a t 'elle commandé ces serpents elle meme ou quelqu'un d'autre vous a t il transmit le message? Cela semble important pour l'enquete visiblement

[Astro Buck]

Le Commissaire Mifroid frise le bout de sa moustache avec un air satisfait en écoutant les compliments de Pike. Pinchon de son côté semble moins apprécier cette intervention et considère Pike avec un air peu amène. Il réplique d'un ton sec :

[PINCHON] – Je répondrai aux questions quand elles me seront posées par une autorité compétente et légitime.

Mifroid, les yeux brillants de malice, dit avec un air amusé :

[COMMISSAIRE] - Je crois pouvoir me vanter d'être précisément cette autorité compétente et légitime. Alors considérez que c'est moi qui ai posé la question si habilement formulée par monsieur Maton.

De fureur, Pinchon devient pâle comme un linge. Il fusille Pike du regard.

[PINCHON] - Bien ! Sachez d'abord que mademoiselle Yellow n'est pas en mesure de commander, mais tout au plus de suggérer. De toute évidence, elle prend ses ambitions pour des faits accomplis ! Ne vient-elle pas de s'octroyer le titre de "responsable décoratrice" ? Or il y a un seul responsable des décors et costumes à l'Opéra et c'est monsieur Lagarde, le Directeur des services artistiques.

Enfin, pour répondre à cette question, monsieur le Commissaire, il semblerait que mademoiselle Yellow ait convaincu monsieur Lagarde de faire venir cette charmeuse sibérienne et ses monstrueux ophidiens.

Mifroid noircit une page de son carnet, puis il pose un regard scrutateur sur Kitty.

[COMMISSAIRE] - Je demanderai à monsieur Lagarde sa version des faits. Et vous, mademoiselle, confirmez-vous les allégations de monsieur Pinchon ?

[Kitty Yellow]

Kitty sourit et fait apparaitre toute la fraicheur de son visage, se tournant d'abord vers Pike sans répondre à l'inspecteur. Elle parle tout bas, un cinéma que l'inspecteur ne peut que entendre

[KITTY] - Vous avez raison Seignor Pike. Il est tréch Profechionnel!

avec le meme sourire elle se tourna vers l'inspecteur


[KITTY] - Seignor Pinchon m'a signalé par deux fois qu'il a réssout les recommandations de la Siberienne souite à mes exigences, mais cela ne peut etre qu'oun erreur car yé né jamais rien demandé de ce genre. Mes travaux n'incluent pas du tout ces serpents mais yé né rien dit car yé comptais bien avoir oun discussione avec Seignor Lagarde et savoir pourquoi il prétend qué j'ai demandé cela. Sans doute une erreur!

[Pike Maton]

Sans rien dire, Pike absevait Pinchon et tentait de déceler dans son comportement le fond de ses pensées. Etait il nerveux d'etre accusé, jaloux de Kitty ou enervé que son plan avait loupé? Des choses que l'on pouvait parfois découvrir dans le fond du regard, les mimiques du visage et les gestes de mains

[Astro Buck]

Pinchon remarque le regard inquisiteur de Pike, ce qui a pour effet d'aggraver sa nervosité.

[PINCHON] - Ecoutez ! Je propose que nous allions tous ensemble voir monsieur Lagarde sur le champ ! Lui seul pourra nous dire le fin mot de cette histoire.

Mifroid secoue la tête de droite à gauche et surligne ce geste déjà éloquent d'un claquement de langue accompagné par un mouvement négatif de l'index.

[COMMISSAIRE] - Chaque chose en son temps. J'ai encore de nombreux témoins à interroger dans cette pièce. Et comme je vous l'ai déjà signifié, peu m'importe, au fond, que mademoiselle Yellow ait oui ou non conseillé à monsieur Lagarde d'employer une charmeuse de serpents. L'eût-elle fait qu'elle ne serait pas pour autant responsable de leur présence ici. Vous l'avez dit vous-mêmes, monsieur Pinchon : le titre de "responsable" ne revient pas à mademoiselle Yellow. Or sans responsabilité, pas de culpabilité possible.

Le commissaire mâchouille le bout de son stylo avant de rajouter d'un air malicieux :

[COMMISSAIRE] - Mademoiselle Yellow, vous pouvez remercier monsieur Pinchon. Grâce à lui, vous voici à l'abri de toute accusation.

Bien ! A présent, messieurs-dames (il s'adresse en particulier à Pike et Kitty) vous pouvez disposer. Nous nous reverrons peut-être ultérieurement, si l'enquête le nécessite.

[Pike Maton]

Pike arréta son analyse et se concentra sur Kitty en souriant

[PIKE] - Je suis sur Miss Kity lui est reconnaissant, et je mettrais ma main à couper que tout cela n'est qu'un malentendu. Surement qu'un mot de vocabulaire a fait tout chavirer mais ne tenterons de ne pas trop vous retarder dans votre enquete car il va de soit que la rapidité est ce qui compte le plus dans une enquete. Non pas bacler bien sur, mais surtout pour prendre les coupables sur les fait.

Il fit une grimace de douleur en avançant sa main blessée afin de se servir de cet incident à son avantage.

[PIKE] - De toute manière, je suis certains que monsieur l'inspecteur en arrivera à la conclusion que aucune personne présente dans la pièce n'aurait pu placer là ces serpents, sans quoi ils auraient eut le même accident que moi.

Il tourna sur lui meme et rentra dans la pièce pour aller rechercher sa montre en la prenant comme si c était un objet tombé de sa poche

[Astro Buck]

Nul ne s’oppose à ce que Pike récupère son bien. Mifroid observe la montre d’un air intrigué.

[COMMISSAIRE] – Un bien beau bijou que vous avez là, monsieur. Et d’une solidité à toute épreuve, dirait-on. Je ne me souviens pas avoir vu ce modèle chez Girard et Cie. Vous connaissez ? L'horloger du 42, rue de l’Echiquier !

Mifroid tire de sa poche une montre à gousset qu’il exhibe fièrement.

[COMMISSAIRE] – J’y ai pour ma part fait l’heureuse acquisition de cette montre-chronomètre. De la collection Ne Varietur. Son seul défaut, c’est qu’elle est suisse !

Mifroid, une main sur le ventre, rit de sa propre plaisanterie.

[COMMISSAIRE] – En plus d'être un homme de goût, monsieur Maton, vos fines remarques sur le travail d’enquêteur me laissent penser que vous avez des prédispositions certaines pour le métier de policier.

Sur un ton confidentiel, lorgnant d'un air moqueur en direction des deux policiers en uniforme, le commissaire ajoute :

[COMMISSAIRE] – Je ne parle évidemment pas du métier de gardien de la paix. Pour entrer chez eux on ne demande rien de plus qu’un âge inférieur à 30 ans, une taille supérieure à 1m67, un domicile parisien, une relative aptitude physique et des rudiments de lecture et d’écriture plus relatifs encore. Non, si jamais vous vous lassez du monde du spectacle et que l’envie vous prend de pourchasser le crime, venez donc frapper à ma porte. Nous recrutons.

Le commissaire semble de toute évidence avoir été conquis par la personnalité de Pike. Il s’en retourne enfin à son investigation et laisse Kitty et son compagnon s’en aller.

[Pike Maton]

[PIKE] - Je ...aie...vous remercie de cette marque de confiance mais je suis loin d'avoir le niveau indispensable aux gens de votre métier. Mais merci quand meme


Aprés un petite grimace, Pike regarda sa montre d'un air détaché et lanca un regard vers celle de Pinchon


[PIKE] - Ah oui, trés belle aussi. La mienne me vient de mon père, et est de manufacture Allemande si je ne me trompe. C'est du solide, à ne pas en douter. Mais l'interet est surtout qu'elle montre l'heure, meme si à mes yeux c'est plus un porte chance familliale et sentimental qu'autre chose.

[Kitty Yellow]

La jeune femme leva les sourcils, admirative de la remarque de son collaborateur

[KITTY] - Seignor Pike est trop modeste...En tout cas, vous pourrez mé trouver dans ce batiment et mes cordonnées privées sont à l'accueil si vous en avez bésoin. Nous allons nous absenté si cela né vous fait rien, mais yé vous seré réconnaissante dé mé tenir au courant sur les propos de Seignor Lagardes. Yé né vé pas monter lui parler de ce probleme d'intérprétationne pour né pas court-cicuiter votre enquete Seignor Inspector


A moins que Pike ou l'inspecteur ne dise le contraire, Kitty prend la petite suzanne et s'éloigne de la scene d'accident. Inquiéte de la tournure des evenements, elle ne savais que faire. Elle regarda Suzanne


[KITTY] - Souzanne, quand tes parents viennent ils te chercher?

[Astro Buck]

Avec un petit ricanement hautain, Pinchon s’adresse en aparté à ses assistants, comme si c’était une confidence destinée à ne pas être entendue, mais avec la voix si peu feutrée que c’est manifestement le contraire qu’il recherche.

[PINCHON] – Un bijou de famille allemand ? Je ne suis guère surpris d’entendre ce monsieur Maton dire qu’il a des antécédents prussiens.

L’insinuation de Pinchon frôle l’offense et ses assistants ne l'accueillent que par un sourire hésitant et gêné. En effet, même si les relations entre la France et l’Allemagne sont relativement apaisées, dans la plupart les consciences l’Allemand reste « l’ennemi ». Prêter à quelqu’un des accointances avec les Prussiens est un sous-entendu qui revient à le traiter de traître.

L’un des deux gardiens de la paix donne à son collègue une bourrade du coude.

[FLIC] – J’en connais qui se sont déjà rendus à la Tour de Villebon pour moins que ça !

Tant de duels, à l’épée ou au pistolet, ont eu lieu au pied de cette tour que l’expression « se rendre à la Tour de Villebon » a pratiquement revêtu la même signification que « se rencontrer sur le pré ».

Dans le couloir, indifférente à ces propos d’adultes qui ne font pas de sens pour elle, Suzanne a suivi docilement Kitty.

[SUZANNE] – Oh ! Vous avez raison, mademoiselle Yellow. Mère doit m’attendre dans le vestibule du concierge à cette heure. Parce que les mamans n'ont plus le droit d'entrer dans l'Opéra. Je vais vite la rejoindre. Mais je vous en prie, ne lui dites pas que j’ai fui le monsieur aux bonbons. Sinon elle me grondera. Elle me dit toujours que c’est un homme très bon et que je dois tout faire pour lui plaire.

[Kitty Yellow]

[KITTY] - Mais non rassure toi Suzanne, cela sera notre secret. Par contre, je veux que tu me dise si ce seignor té fé dou mal d'accord? Mais yé ne te laisse pas partir seule dans les couloirs de l'Opéra no non non. Yé vé té raccompagner jusqu'à ta maman . allez vient!

Elle se tourna vers Pike, non sans se demander pourquoi il avait fait une telle révélation si ce n'était pour se foutre de la gueule de se pinchon. Mais ce n'était pas le moment de perdre du temps avec cela

[KITTY] - Seignor Maton, yé vé conduire la petite en bas pour sa sécurité. Si vous voulez, vous pouvez m'attendre ici, surtout avec votre main douloureuse. D'accord?

A moins que pike ne la suive, elle s'en va à petit pas rapide en direction de la sortie ou elle remettra la petite dans la bonne pièce, sans rentrer dans la salle. Ne pas se faire reconnaitre était sa priorité pour le moment, elle avait déjà assez perdu de temps avec cette histoire de Pinchon.