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Honneurs et Larmes... La capture de l'homme se passe sans grande difficulté... Et vous l'attirez dans une ruelle éloignée ou vous pouvez l'interroger...
Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Enia, l'air hautement vindicatif, grogne :
'Maintenant, il faut qu'il parle. Qu'il nous raconte tout ce qu'il sait, sans détours ni mensonges. Sinon... Je crois que je ne vais pas pouvoir tourner en rond plus longtemps.' ~ I am the Instrument of my Will. ~
accordEloignons nous d'ici et interroge le. Il ne fera pas long feu.
Au pire on l'emmenera directement voir le shogun... Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
Enia soupire et met une petite tape à l'arrière du crâne de Vladimir. Excédée par ces soudain accès de précaution, et cette lente inertie qui retient tout le groupe, elle arrête la progression de la meute qui s'éloignait, encore et encore, bien plus que de raison.
Elle plaque d'une main ferme le prisonnier contre un mur, et grogne à l'intention de l'érudit sans perdre du regard le captif : 'Dis lui qu'en tant que puissant esprit, personne ne peut me faire attendre aussi longtemps. Qu'il nous raconte tout ce qu'il faisait, et tout ce qu'il sait à propos de ces groupes d'hommes qu'il conduisait. S'il nous ment, et je le saurais, je lui arracherais les yeux et je les lui ferais manger avant de lui arracher la langue.' Enia halète de colère, soudainement prise d'une fureur insoupçonnée. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Terrorisé, l'homme ne se fait pas prier pour parler...
Vous intervenez trop tard. Demain, lors de la cérémonie, l'armée du Dragon frappera un grand coup... Ils prendront la place du Shogun... Vous ne devriez pas vous opposer à mon maître... Vous ignorez sa véritable puissance... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
accordC'est clair, c'est pour demain!
Emmenons le avec nous, prévenons le shogun. Nous le protégeront et les dragons n'auront plus l'effet de surprise. Nous tuerons le général pendant la cérémonie! Vladimir se ravise Je suppose que ce messager est attendu. Si il ne revient pas, il est possible que l'attaque est lieu avant la cérémonie. Bah, de toute façon, c'est fait, allons voir le shogun. Vladimir demandera a l'érudit de prévenir la famille du samouraï "sans tête" de se tenir prête, il se peut que leur honneur soit racheté dans les heures qui arrivent. Peut-être aussi des précisions quant à l'étiquette...justa au cas ou. Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
'Alors en route, plus une minute à perdre.'
S'adressant à l'érudit : 'Désolée de vous embarquer là dedans, mais on a encore besoin de vous pour nous permettre de communiquer.' Enia n'est pas vraiment désolée, mais son excuse est très protocolaire. Elle tente de masquer une envie irrépressible de bouger, de s'activer, de faire quelque chose. Le captif encore en main, elle arrache un bout de la manche de la tenue du serviteur du maudit général et en fait un bâillon, à la va-vite. Elle le pousse ensuite devant elle, et ajoute pour leur compagnon traducteur : 'Dis lui que s'il s'avise de faire un pas de travers, ou de faire mine de hurler, je lui aurais arraché le coeur avant qu'un son ne sorte de sa gorge.' Elle marche prêt de lui, laissant son souffle balayer sa nuque, lui faisant savoir par la même occasion qu'elle le surveille de près. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Un sourire immense fend le visage d'Erwhann, ils vont enfin cesser les palabres. Tout à été dit (ou presque), maintenant, c'est aux armes de parler. Le jeune garou est néanmoins très surpris, en effet, il ne s'attendait pas à ce que Enia prenne part de façon aussi violente à l'action.
_Dites vous savez à quel genre de cérémonie nous allons assister ? Ave Gaïa, moritori te salutan.
(Fiche n°146)
Tom malgré son silence ne perdait pas une miette de ce qui se passait. De l'action !
Il se sentait un peu perdu dans ce monde qui l'avait tant fasciné durant ses classes mais là la vérité était pluqs crue. Il était prêt à en découdre, tout comme Erwhann. Enia le surprenait de plus en plus, il commençait à l'apprécier pour ses décisoisn et le peu qu'elle lui avait montrait d'elle. un sourire apparut sur son visage : que la nature garou est surprenante, agréablement surprenante. Nous devons départager deux futurs alpha et nous voilà avec un troisième sur les bras. Ca, ça plaisait bien à son auspice.
L'érudit reste un instant coi... Puis, il explique la raison de sa stupéfaction...
Aller trouver le Shogun ? En pleine nuit ? Les gardes de la cité vous refuseront l'entrée. Même si c'était en pleine journée, le Shogun ne reçoit que les personnes qu'il a fait l'honneur d'inviter... Demain est un jour spécial car au cours de la cérémonie, le peuple entier est invité... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Enia s'arrête brusquement, attrapant le captif par l'épaule et serrant légèrement pour qu'il n'ait pas l'intention de s'échapper. Elle demande à l'érudit, en fronçant les sourcils :
'Comment faire, dans ce cas, pour prévenir le Shogun ? On ne peut pas attendre, puisque tout se passera demain. Il n'y a aucun moyen d'informer expressément l'empereur d'un problème majeur ? Même si on invoque la haute trahison dans ses rangs ? Si nous avons des preuves... Je me moque qu'il faille passer par la case geôle, tant que le Shogun prend garde à lui et nous écoute...' Elle réfléchit un instant, puis ajoute : 'S'il n'y a aucun moyen légal de se faire entendre avant l'échéance... " elle se tourne Vladimir, et lui dit : " Tu devras nous concocter un super plan pour entrer et nous faire entendre !' Son visage plié par la colère se tord un bref moment en sourire à moitié amusé, avant de se refermer. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Lydia observait la meute. elle restait silencieuse attendant patiemment que celle-ci prenne une décision. Elle semblait de plus en plus se détourner de la voie d'alpha de la meute.
Elle fermait la marche attendant que les autres prennent enfin une décision.
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