Nouvelles de Ner Gal

Tous vos récits qu'ils soient d'anticipation, Fantasy, steam punk, etc.

Nouvelles de Ner Gal

Messagede Ner Gal le Mer 02 Aoû 2006 20:35:42

Salut à tous il ne s'agit pas vraiment de recits et encore moins de romans mais plutôt de nouvellettes ^^
Dernière édition par Ner Gal le Lun 07 Aoû 2006 20:45:04, édité 1 fois.
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Messagede Ner Gal le Lun 07 Aoû 2006 20:40:26

"Warrior's Story"

Je me trouvais nez à nez avec le champion local, le frère du roi, celui là même qui mavait épargné.

-Passe ton chemin, tu n'a rien à faire ici.
-Ecarte toi, je ne veux pas ta mort.
-Es-tu fou ou inconscient ? Sais tu qui je suis.
-Fou je ne crois pas. Tu ne te souviens pas de moi, Tu aurais du me tué ce jour là dans mon village. J'ai beaucoup changé, je n'étais qu'un enfant.
-...Je...Je ne voulais pas...mais je dois défendre ce royaume.

Le champion fut tué, sans souffrances. Il eut une sépulture, certes modeste mais il en eut une.
* Ils n'avaient aucune raison de s'attaquer à nous, nous vivions isolés. Alors pourquoi? *

Vingt ans plus tôt :
Le jour de mon huitieme anniversaire, une horde de chevaliers en armures arriva dans mon village, ils tuèrent un à un mes amis, ma famille...
Je voyais la scène à quelques mètres, caché sur une branche. Je ne pouvais rien faire.
J'avançais dans ce village fantôme au milieu des cadavres des gens que j'aimais. Je regardais dans chaque maison pour trouver d'éventuels survivants... Mais rien.
Je me dirigeais à présent vers la maison de l'Ancien, celui qui me racontait les histoires fabuleuses de sa jeunesse. J'entrais et vis une porte que je n'avais jamais vue. Je poussais la porte et découvris une salle pleine d'objets étranges.
Un d'eux attira mon attention. Ca ressemblait à une épée mais plus courte, courbée, le pommeau ne pouvait accueillir qu'une seule main. Je restais en admiration devant cet objet.

-C'est un sabre chinois.
L'Ancien s'effondra après cette parole. Il était touché mais heureusement ce n'était pas grave. Je l'allongea et sorti pour le laisser se reposer. Il y avait un homme à cheval, à l'entée du village, il me vit, sortit son arme, mais repartit.
J'avais eu le temps de voir les couleurs de son royaume. Je pouvais préparer ma vengeance. Pendant douze années, l'Ancien m'enseignât différentes techniques de combat qu'il avait apprises durant ses nombreux voyages. Puis un matin comme les autres, je le retrouva mort.
Sa mort n'était pas vaine.
Je décidais de voyager dans le vaste monde afin de parfaire les techniques de mon maître. Je défiais les hommes les plus fort de chaque contrée où je m'arrêtais, du plus sage des moines au plus déshonorable des barbares. Plus je luttais, plus je devenais fort et peu à peu, plus aucuns de mes adversaires ne pouvait résister. Je repartis ensuite, venger les miens et découvrir les dessous de cette affaire.

Présent :
La nuit tombait lorsque je parcourais le domaine du Roi. Les paysans labourant les champs me rappelaient mon enfance. Je sentis la rage rejaillir du plus profond de mon être, je ne pu retenir mes larmes. Devant la porte du château, les gardes me demandèrent les raisons de ma présence.
-il faut que je vois le Roi, son frère vient de mourir.

Ils me laissèrent passer, j'arrivais devant sa majesté. Il était entouré de serviteurs, de bouffons et de troubadours.

-Que veux-tu ? Voyageur.
-Je viens vous annoncer un triste nouvelle, j'aurais également voulu que vous répondiez à une question.
-Soumets moi ta question et j'y répondrais.
-Quelle est la raison de l'extermination du peuple isolé ?
-Je n'avait pas entendu parler de ce peuple depuis au moins vingt ans. Le mage noir m'avait annoncé qu'un homme invincible originaire de ce village viendrait dans l'unique espoir de mettre fin à mes jours. Ne voulant bien entendu que cette prophétie ne se réalise j'ai ordonné sa destruction.
-Je dois maintenant vous annoncer que votre frère a combattu et a été vaincu.
-Il...Il est...mort ?! Qui a osé ?
-Moi... Je venais de ce village. Tu vas mourir pour avoir tué les gens que j'aimais.

Je sortis mon sabre et l'attaqua mais sa garde le défendit. Je reculais et au moment où j'allais assener un nouveau coup, je vis la reine et son fils terrorisés. En quelques instants, je me revis vingt ans en arrière. Je ne pouvais devenir comme cet homme, un bourreau. Je ne pouvais briser cette famille comme il l'avait fait. Je m'enfuis, je fus blessé et contrains d'abandonner mon arme. J'étais au dessus de la rivière. Allais-je réussir à fuir et à tout reprendre à zéro ?

Une réponse apparut derrière moi, la Milice ! Heureusement j'avais un peu d'avance, ce qui me permit de sauter du pont et de me cacher. J'utilisais les ombres afin d'éviter la lumière de leur torches. Je n'avais pas vu jusqu'à maintenant, les hommes tenant des chiens. Je fus vite repéré par ces animaux à l'odorat développé. Alors, nous engagions une course poursuite à travers champs. J'avais trois hommes à mes trousses, chacun retenant un molosse aux dents tranchantes. Dans mon parcours, j'attrapais un morceau de fil barbelé pour me défendre. Les hommes épuisés lâchèrent les chiens et ils s'arrêtèrent.
Ceux-ci ne tardèrent pas à me rattraper. Je fis volte face et, avec toutes les forces que je pouvais déployer, je brisai la nuque du plus proche. Je décrochai la mâchoire, de l'un d'eux, d'un coup de pied et j'étranglais le dernier grâce au fil barbelé. Je prenais le temps de me reposer quand j'entendis des voix à une dizaine de mètres. J'en distinguais deux. Je serrais le fil barbelé de toutes mes forces, je m'approchais lentement et silencieusement profitant de l'obscurité. D'un bond, je saisis à la gorge, l'un de mes poursuivants. L'autre sortit son épée et me menaça. Je serrais de plus en plus fort, l'homme qui souffrait supplia son ami de poser son arme, l'autre obéit sur le champ. Je relâchais mon étreinte et ramassa l'épée à terre. Je courus le plus vite possible. J'entendis un sifflement dans l'air, le sang coulait de ma hanche. J'étais incapable de continuer avec cette flèche qui me transperçait.
Je tombais à terre et perdis connaissance.
A mon réveil, j'étais attaché par des chaînes, sur un mur crasseux et taché de sang.
Le jour de mon exécution était prévu pour le lendemain. Une fin digne par rapport à celles de mes frères.
Ce que le mage ne lui avait pas dit, c'est que ces lui qui a créer ce guerrier invincible.

* Ce n'était peut-être pas moi. *


Nicolas Marin 2003-09
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Messagede Ner Gal le Lun 07 Aoû 2006 20:41:30

Encore une nouvelle mais plus courte: "L'enfant".

Un enfant d'environ 7 ans, jouait dans le jardin avec des bonhommes et des voitures miniatures.
Il reproduisait des scenes d'accidents ou de combat (comme tout les petit garcon de son age me direz vous).

Alors que Superman allait coller une raclé à Mr.X, le jeune garçon entendit un cri venant de sa maison.
il reconnu la voix de sa mère.

Il se leva immediatement et entra dans la maison.
Il se rua dans la cuisine où il pensait trouver sa mère mais il ne vit personne.
Il n'y avait désormais aucun bruit dans la maison excepté la voix du presentateur des infos à la TV.
La seule Tv de la maison se trouvait dans le salon, il couru vers la salle.

Son sang se glaça lorsqu'il vit son père gisant dans une marre de sang, alongé dans le canapé.
L'enfant se dirigea ensuite vers le paternel en pleurant toutes les larmes de son corps chetif.
il serra la dépouille de son père dans ses petits bras maigre.

L'enfant les yeux emplit de larmes leva la tête et vit sa mère, bien vivante debout derriere le canapé sans rien dire.
Sur le visage du gosse un sourire commenca à apparaitre mais en voyant la main de sa mère son visage se figea.

Elle tenait un couteau de cuisine assez impressionnant et recouvert d'un liquide pourpre.
La femme restait la les yeux dans le vague devant son fils comme petrifié.

Sans raison apparente le garçon couru dans la salle d'à coté pendant un court instant.
Des sanglots et des bruits de ferraille se faisait entendre.
Il ressortit de cette salle sechant ses larmes avec son pull.
Au bout de sa main un revolver, un 6 coups comme on en voit sur les ceintures des policiers americains.

L'enfant leva l'arme à feu en direction de sa mère et appuya sur la détente.
La femme ne bougea pas toujours de marbre et le regard fixé sur le canapé.

La balle se logea dans sa poitrine, elle tomba sur le carrelage... le souffle court.

L'enfant en pleure s'approcha du cadavre de son père pour le serrer dans ses bras une derniere fois.

Un cri interompa le silence macabre...
Le sang coulait de la tête du pere mais la blessure n'avait pas été faite par un couteau...
Son crâne avait été fracassé par un objet contondant.

Plus aucun bruit n'émanait de cette maison.
L'enfant était là dans son salon, les cadavres de ses parents l'entourant...

Alors que cet enfant était devenu orphelin meurtrier en quelques minutes, un homme courait dans les rues, une main posé sur les côtes.
il s'arreta pour examiner la plaie, une lame semblait avoir transpercé sa chair.
Son autre main tenait une batte de base-ball tachée de sang.
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Messagede Ner Gal le Lun 07 Aoû 2006 20:42:24

je vous présente ma premiere oeuvre écrite (pas forcément le meilleure on est d'accord) : "Lucas".



CHAPITRE 1

Par une sombre nuit, dans la banlieue de LOS ANGELES, un homme était assis, seul, à la table d'un vieux night-club. Il fumait une cigarette tout en regardant la strip-teaseuse danser sur la scène.
Ce type, aux cheveux mi-longs et au physique négligé, avait l'air paumé.
Les cernes qui soulignaient ses yeux fatigués étaient le signe de plusieurs nuits d'insomnies, ou d'une prise régulière de drogues dures. Un homme vêtu d'un costume et d'un imperméable sombre s'approcha, tira une chaise et pris place à ses cotés. Il commanda un whisky.
La serveuse lui apporta rapidement.

Après avoir bu une gorgée, il s'exclama :
-t'as une sale gueule ! Ca va Lucas ?
-T'inquiète pas pour moi, je vais beaucoup mieux que j'en ai l'air !

Il écrasa sa cigarette dans le cendrier et continua :
-Qu'est-ce qui t'amène ?
-J'ai une grosse affaire à te proposer. Une personne importante doit arriver demain soir, t'es partant ?

Il réfléchit un moment tout en finissant son verre, fixa l'homme assit devant lui et répondit :
-Ok, je marche !
-Voilà les détails.

Il alluma une cigarette puis reprit :
-le gars que tu dois descendre est un brésilien qui débarque demain soir. Il arrivera en jet privé à l'aéroport, je compte sur toi pour l'accueillir comme il se doit.
-Compte sur moi, Bill !

Il sorti du night-club.
Cet homme, mystérieux et solitaire, s'appelait Lucas, son patronyme n'était connu que par une poignée d'hommes. D'autres personnes l'avaient su mais étaient mort à présent. Il avait grandi dans la misère, au milieu des toxicomanes, des mafieux et des prostituées.
Dans ce triste décor, son destin était tracé : à l'age de quinze ans, il avait devenu le poulain du parrain local. Il fut protégé par la mafia, ainsi il pouvait commettre les méfaits qu'on lui ordonnait, mais il fut arrêté par le FBI pour une grosse affaire de coke et meurtre d'officier de l'Etat. Enfermé pendant dix ans, Lucas bénéficia d'une cure de désintoxication et fut relâché pour bonne conduite. C'était il y a deux mois.

Pour lui, la soirée était terminée. Il connaissait le nom de la prochaine cible à abattre, il était l'heure pour Lucas de rentrer car depuis sa sorti de prison d'ancien ennemis ou amis de sa jeunesse voulaient sa peau. IL monta les marches de son appartement, traversa le couloir sombre et puant puis entra dans sa piteuse résidence. Il enleva ses vêtements et posa les deux Beretta, qu'il cachait sous sa veste, sur une chaise et son Desert Eagle sur la table de chevet. Après avoir pris une douche bien chaude, il écouta son répondeur :
'Vous avez un nouveau message, reçu à trois heures cinquante huit : ...Lucas, fait gaffe au cas où j'espère que je suis sur ton testament... Bonne chance mon vieux !...'

Lucas vivait seul, ni femme ni enfant ne partageaient sa vie. Sa vie était en jeu depuis que cet homme l'embrigada dans un monde où tous veulent la mort de tous.

--------------------

CHAPITRE 2

Une soirée de plus passa pour Lucas. Il attendait dans sa voiture, garé devant l'aéroport, sa proie qui ne devait plus tarder à sortir. Le brésilien fit son apparition, entouré de sa garde personnelle et monta dans une limousine noire. Lucas les prit en filature jusqu'à un entrepôt désaffecté situé en dehors de la ville. Tandis que sa cible, toujours suivi de ses hommes de mains, discutait avec ceux-ci, Lucas s'installa dans l'immeuble en face du vieil entrepôt. Il ouvrit une mallette et assembla un fusil à lunette et le posa sur le rebord de la fenêtre. Le tireur regarda dans le viseur. L'hispanique marchait sur les plates bandes de Rocco.
- avale ça ! Dit-il en tirant.

La balle siffla dans l'air pour finir sa course dans se cou du brésilien qui tomba à terre.
Lucas laissa son arme, enleva la mousse de fond de la mallette pour en sortir une mitraillette.
Il était tant pour lui de filer. Il couru à travers les couloirs de l'immeuble abandonné, descendit rapidement les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée où il se cacha derrière une table de Black-Jack. Les gardes, surpris par la mort fulgurante de leur patron, se précipitèrent devant l'immeuble. L'un d'eux s'écria :
- il est là dedans ! trouvez le !

La meute du brésilien accourue alors dans le hall. Lucas, toujours caché derrière la table, dégoupilla une grenade qu'il jeta aux pieds des cinq hommes.
L'explosion tua trois des gardes. Lucas sorti de sa planque et arrosa les deux rescapés, il toucha l'un d'eux à la cuisse. Les deux hommes de main prirent la fuite. Il prit en chasse le garde celui qui boitait. Celui-ci tomba à terre à cause de sa blessure qui le faisait atrocement souffrir. Il essaya de se relever mais n'y parvint pas. Il regarda derrière lui et aperçut Lucas qui venait vers lui. Le fidèle, plutôt que de dévoiler des informations qui l'aurait conduit jusqu'en enfer, mit lui-même fin à ses jours en se tirant une balle dans la tempe. En voyant cela, Lucas s'arrêta, se retourna et vit l'autre monter dans une voiture et démarrer sûrement pour aller tout raconter à son boss.
Après cette longue nuit sanglante, Lucas se rendit au night-club habituel.

Il y retrouva Bill, déjà assis à une table. Il lui confia un sac de sport rempli de billet de banque.
- Voilà pour toi. tu bois quelque chose ?
- Non, pas ce soir merci. dit il en allumant une cigarette.
- Comme tu veux.

Il jeta un oeil rapide autour de lui et reprit.
- Bon... j'ai autre chose pour toi ca te tente ?
- Dit toujours.
- le jour de la fête des morts, Carlos doit faire affaire avec un nouveau, on le connais pas trop... A toi de faire en sorte que la transaction n'ait pas lieu.

A ces mots Lucas hocha la tête, se leva et quitta le club.
Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que l'homme de main qui s'était enfui était assis derriere eux et qu'il avait tout entendu.

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CHAPITRE 3

Le jour j était arrivé.
Lucas passait inarpercu au milieu de la foule costumée et des touristes venus assister à l'événement.
il arriva devant la porte du lieu de transaction, un casino clandestin.
Lucas pensa d'abord défoncer la porte d'un coup de pied mais se contenta de toquer, la porte était blindée.
lorsqu'elle s'ouvrit devant lui, il n'en cru pas ses yeux, les pires truands de Los Angeles était reunis dans une piece enfumé empestant le cigare, la cigarette et l'alcool à plein nez.
Les gangsters trop occupés à jouer leur argent et leur objets de valeurs pour les moins chanceux, ne remarquèrent pas sa presence.
Il avanca jusqu'à un gorille en costume noir qui surveillait la salle en cas d'eventuels dérapages.
il l'interpella.
- Eh... Ou je peux trouver carlos mon brave ?
- Tu lui veux quoi à Carlos ? Répondit l'armoire à glace en le poussant de l'index.

Lucas s'approcha de son oreille pour lui susurrer.
- Disons que j'ai quelquechose qui l'interresse.
- C'est bon suis moi... dit il après un corut instant de reflection.

Il passèrent une porte et continuèrent dans un couloir interminable.
Au fond de celui-ci, Lucas remarqua une caisse métallique mais n'arriva pas à distinguer son contenu.
Les deux hommes arrivèrent face à une salle, ils entrèrent.
Lucas fut surprit de découvrir le comité d'accueil.
Le gorille l'accompagnant s'adressa à l'homme assis sur un fauteil de cuir.
- J'ai fait comme vous l'avez demandé chef.
- Bien, bien...

Il fixa Lucas et reprit tout en tirant des bouffées dans un cigare de la havane.
- Je me presente Julio Gonzales, et on ne se permet pas de tuer mes hommes comme ça.

Le mafieux se leva, s'avanca devant Lucas, desormais tenu par les gardes de Julio et lui dit après lui avoir soufflé la fumé de son cigare au visage.
- Tu ne vas pas t'en tirer aussi facilement mon ami... et tu vas t'en souvenir.

Les gardes tabassèrent sauvagement Lucas, ils l'enmenèrent ensuite dans une limousine pour le conduire dans une ruelle sordide.
Il le jetèrent sur le trotoir, l'un d'eux descendit pour lui coller un dernier coup de pied en pleine face.
- J'espere que ta pigé... ah ah ah.

Il remonta à bord de la lilousine qui demarra aussitôt.
lucas gisait pitoyablement sur le sol, des hématomes sur tout le corps et l'arcade ouverte.
Un colchard titubant, temoin de la scene, s'approcha de lui.
- Ca va mon gars ?

Lucas se releva fou de rage, attrapa le vieil ivrogne, le plaqua contre un mur et le roua de coups juqu'à ce que le pauvre homme s'évanouhisse.

Lucas en avait assez... Assez des vermines qui lui pourrissaient la vie... Assez de prendre des coups gratuitement... Assez de l'éxistence qu'il menait.
A cet instant il eut une pensée sombre envers l'homme qui était à l'origine de tout ça.

Lucas ne buvait jamais, pourtant ce soir là, il se rendit à la superette du coin pour y acheter une bouteille de whisky.
le petit chinois qui connaissait bien Lucas remarqua la bouteille.
- C'est bien la premiere fois que je te vois avec une bouteille dans les mains.
- Y'a un debut à tout.
- Tu t'es encore battu?
- ouai rien de bien méchant, comment va ce soir ?

Avant que le gerant n'eut le temps de repondre, deux junkies firent leur apparission dans le magasin, armés tout les deux.
- Allez vieu con file nous la caisse ou on te fait un deuxieme trou du cul... Magne !

Le petit chinois pris de panique ouvrit immediatement le tirroir caisse pour en sortir une liasse de billet et quelques pieces.
Lucas sortit alors les deux beretta 9mm qu'il avait l'habitude de porter en permanence et les tendit vers les toxicomanes.
Il regarda le revolver du junkie le plus proche et pu lire les inscriptions "Ne convient pas au enfant de moins de 3 ans".

Il baissa les canons et dit aux deux jeunes.
- Allez cassez vous... Avant d'avoir les flics au cul.

Un des deux déclara d'une voix tremblante.
- Ferme ta gueule ou j'te bute.

Lucas rangea un de ses flingues, l'attrapa, colla le canon de son 9mm sur la tempe et lui glissa à l'oreille.
- Celui que je tiens dans la main c'est pas un jouet... Tu pige ?

Ce que Lucas ignorait c'est que seul l'un des deux avait un pistolet factice.
Le junkie libre lui avait un veritable fusil à canon scié dans les mains.
Celui-ci tira sur le gerant de la superette qui fut propulsé sur le rayon produit menager situé derriere lui.
En voyant cela Lucas tira par deux fois sur le junkie réelement armé et le toucha à l'abdomen.
Il repliqua aussitôt en tirant une cartouche, la derniere bale restante dans son chargeur.
Malheureusement l'impact ne toucha la bonne cible, Lucas s'était servit de son pote comme d'un bouclier.
Lucas tira une fois de plus, cette fois dans la tête...

Tous était mort autour de lui, Lucas n'était même pas triste de vouir le corps de son ami baigner dans son sang, il avait l'habitude de ce genre de spectacle.

Il rentra chez lui, il voulait mettre un terme à tout ça...
Les quelques heures de sommeil qui lui restait, Lucas les passe à rechercher Ben Miller l'homme qui l'avait poussé jusqu'au point nevrakgique.
Mais il n'oubliait pas son ami Julio qui avait dit qu'il s'en souviendrais...
Malheureusement pour lui, Lucas n'avait pas oublié.


--------------------

Chapitre 4

Le lendemain après une courte nuit de sommeil Lucas se rendit au club comme à son habitude pour y voir Bill.
Il avancait dans la sinistre boite de nuit, sous les néons multicolores, dans un épais nuage de fumée.
Il prit place aux cotés de son ami, à peine installé il prit la parole.
- Viens... j'ai à te parler.

Les deux hommes montèrent à l'étage dans une piece isolée.
Ils s'instalèrent dans un canapé en cuir usé par le temps.
- Tu vas dire à Rocco que je ne marche plus dans ses combines foireuses.
- Lucas t'as pété un plomb là ! t'as un engagement, tu sais bien que tu ne peux pas le rompre du jour au lendemain.
- Je suis ton ami... enfin je pense, alors rends moi un service. Dit à Rocco que je me suis fais descendre...

Un silence de mort regna pendant quelques minutes parraissant interminable.
On entendait plus que la musique de Joe Cocker emanant de la piste de danse.
Bille soupira.
- Qu'est ce que t'as derriere la tête ?
- J'en ais marre, je veux changer les choses.
- Fais pas de conneries !
- Ecoute Bill... T'es le seul veritable ami que j'ai dans cette ville pourrie. C'est promis, je te filerais tout ce que j'ai si j'y reste.
- Sur le message c'était pour faire de l'humour... Tu sais que si t'a besoin de quoi que ce soit tu peux compter sur moi.
- Je sais mais c'est une affaire personnelle et je veux pas t'impliquer là dedans.
- Ferme la! je suis avec toi que tu le veuille ou non! c'est un peu ma faute si t'es dans cette merde.
- Ok si t'insiste.

Bill avait toujours été un allié sur qui il pouvait compter en cas de coup dur.
Bill était tout comme Lucas un tueur à gage dans sa jeunesse, mais il avait du abandonner à cause d'une blessure qui avait failli lui couter la vie.

Le soir même, les deux hommes se rendirent au casino clandestin où Lucas avait connu cette petite mésaventure.
Ils avaient repérés une porte de service si l'on peut dire.
Devant celle-ci deux videurs, Ceux ci les arrettèrent et l'un d'eux prit la parole.
- Où vous allez comme ça ?

le second garde regarda Lucas avant de dire.
- Eh mais je te reconnait toi, t'es l'autre bouffon d'hier ! T'as pas compris tu veux peut etre qu'on remette ça ?

Lucas et Bill se regardèrent pendant un court instant.
Ils avaient prevu d'entrer sans bruit, c'est pourquoi des silencieux étaient visés sur le canon de leur armes.
Les gorrilles n'eut même pas le temps de répliquer qu'ils étaient déjà mort.
La blesure qui avait contraint Bill à décrocher ne le préoccupait plus maintenant. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait plus tué qu'il se sentait de nouveau vivant.
Lucas n'avait pas oublié le chemin, qu'il avait emprunté la veille, jusqu'à la salle où il aurait pu mourir si Julio n'avait pas été de bonne humeur.
Après avoir éliminé quelques geneurs, les deux hommes se trouvait devant cette salle qui allait etre le theatre d'une vengeance personnelle, violente et sanglante.
Lucas semblait habité par une force surnaturelle, ses yeux étaient grands ouverts et un petit sourir se dessinait sur ses levres.
Comme s'il allait prendre du plaisir au delà de la vengeance.
Son coéquipié intrigué demanda alors.
- Ca va Lucas? T'es bizarre...
- C'est parti... Repondit Lucas d'une voix dure mais calme.

Il sortit deux uzi de son blouson et défonca la porte d'un coup de pied.
Julio qui était apparament en pleine négociation, fut très surpris de voir qui lui rendait visite.
Les hommes de mains de Julio braquèrent immédiatement leurs armes sur les deux hommes.
Bill n'atait pas du tout serain face à la dizaine de porte flingues.
Lucas, toujours dans cette transe insensée, fixa le client de Julio.
Tout à coup le trafiquant tomba de sa chaise et se mit à hurler de peur.
Personne ne comprit ce qui venait de se passer et tous regardaient l'homme apeuré, allongé sur le sol recroquevillé sur lui même et qui bafouillait des paroles incoherentes.

Julio sortit de la stupefaction ordonna à ses hommes d'ouvrir le feu.
C'est à ce moment que Bill décida d'ouvrir le bal en tirant les premiers coups de feu puis sauta pour se mettre à couvert derriere une des caisse en bois qui étaient empilées dans un coin de la pièce. Lucas fit de même et tua deux des huit gardes, épargna le traffiquant terrifié.
Bill régla son compte à Julio qui se cachait derrière une table en bois. Celle-ci ne résista pas longtemps à la puisssance du fusil à pompe. Un garde profita d'un moment d'inattention de Bill pour lui tirer dans la jambe. Il tomba au sol et tua son agresseur. Lucas qui avait fini de nettoyer les lieux s'approcha de son ami blessé.
- Je continue sans toi !
- Non, je suis toujours de la partie !

Bill se releva péniblement, fit un pas et s'effondra.
- Reste là ! J'appelle les flics et une ambulance. Tu leur dira que tu t'ai fait enlevé.

Le traffiquant qui reprenait ses esprits, essaya de s'enfuir par la seule issue possible qui se situait derrière les deux hommes. Il passa en courant à côté de Lucas qui lui decrocha une droite dans l'estomac. Le malfrat tomba à terre, le souffle coupé. Lucas l'attrapa par le col.
- Dis-moi où est Bill Miller ?!
- ARRGH ! C'est... C'est qui celui-là ?
- Mauvaise réponse !!

Lucas le secoua pour le faire parler.
- T'as retrouvé la mémoire ou il te faut encore de l'aide ?
- Attends ! Attends ! J'vais t'dire tout ce que tu voudra ! Mais laisse moi juste respirer 5 minutes.

Lucas le jeta au sol, le mafieux repris son soufle et continua.
- La dernière fois que j'lai vu, il était dans la maison close qu'il tient et qui se trouve sur Paper Street ! C'est tout ce que je sais, j'te jure !
- J'espère pour toi que tu dis vrai, sinon je te tabasse à mort quand je te r'trouve, capisce ?

Ce soir des tête allaient tombées.

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Chapitre dernier :

Lucas arriva devant le dit hotel, il entra et vit une pute se précipiter vers lui.
Celle-ci commenca à l'aguicher, il se dit que rien ne pressait finalement, il avait déjà attendu si longtemps en prison, il monta avec elle dans l'une des chambre miteuse afin de se payer un peu de bon temps avant la boucherie.
Après l'effort, il demanda à la prostituée:
" Tu sais ou je peux trouver ben? Je le feliciterais bien pour le l'excelent assortiement qu'il propose à ses clients.
- Ouais. Répondit la catin tout en allumant une cigarette. Il doit etre dans son bureau.
- Ok mais ca me dit pas quelle porte je doit pousser.
- T'es con ou quoi? C'est celle avec marqué bureau dessus. "

Lucas jouait les debile afin quela pute ne lui raconte pas de salades.
Il se leva, enfila ses vetements à la hâte, paya son du à la fille de joie puis se dirigea vers le bureau situé à l'étage.
Il était devant la porte, enfin celui qui était à l'origine de toutes ces années perdues allait payer.
Il frappa, le vieu Ben Le fit entrer.
Cela faisait maintenant dix ans qu'il n'avait pas vu le visage de Lucas, il ne se souvenait que du jeune freluquetde quinze ans.
Et la prison change le visage d'un homme et transforme un ado pueril en homme.
A cette époque Lucas découvrait le monde fascinant de la mafia, de l'argent facile mais aussi du danger qui fait monter dle taux d'adrenaline dans le sang si grisant à cet age.
Mais pour l'homme que le vieux Ben avait en face de lui avec ses poches sous les yeux et sa barbe de trois jours, tous cela était banal.

Lucas sentit la rage monter en lui mais se controla jusqu'au moment où le vieille homme se deciderait à raccrocher le téléphone.

" On s'est pas déjà vu ? s'interrogea Ben.
Lucas ne dit rien et simula l'étonnement.
Mouais je doit confondre.. alors c'est pour quoi? J'ai pas toute la nuit. Reprit le vieux.
- Vous vous souvenez d'un gamin il ya dix ans? Il s'appelait Lucas.
- Ouais, bien sur ce petiot travaillait pour moi pendant un temps de la bonne graine ce p'tit, dommage qu'il ait disparu du jour au lendemain... J'avais des projets pour lui ... Il s'interrompt.
Pour reprendre au bout de quelques secondes:
c'est toi gamin.. putain ta bien grandis. Ou t'es passé après que les flics se soit pointé? On s'est tous fait la malle bien vite ce jour là.
- Bah ben voyons je me suis fait serrer... Oh mais 'tinquiet' j'était pas tout seul les Ritals étaient là pour me tenir compagnie.. on s'est bien amusé ensemble pendant dix ans. Dit-il sur un ton ironique.

Il retira sa veste ainsi que son pull pour découvrir son torse.
Sur sa peau apparaissaient des brulures de toutes sortes et des entailles faites par des objets tranchants.
Les bandits s'étaient acharné sur lui faute d'avoir sous la main le vrai responsable.
Lucas ne pouvait plus retenir la rage qui l'encourageait à faire mal celui qui était la cause de toutes ses souffrances.
" Bah mon pauvre, ils t'ont salement amoché "
Lucas ne dit rien, il attrapa ben à la gorge de ses deux mains et serra de tutes ses forces.
Le vieu suffoquant appuya sur le bouton de l'alarme situé sur son bureau.
Trois grilles firent leur entrée, Lucas relacha Ben et se tourna vers eux.
Ne voyant pas d'arme aux mains de Lucas, l'un des gardes s'approcha lanca un premier coup de poing au visage de l'ex-tolard.
Lucas semblait encore dans cet état étrange, se nourrisant de la haine enfouit au plus profond de lui.
Après ce coups Lucas était au sol, où les deux autres prirent le relai pour enchainer les coups de pieds dans les côtes ou au visage.
"Assez! " cria ben " il a eu son compte."
Mais le vieu avait tout faux, Lucas se releva avec une rapidité epoustouflante malgré toutes ses blessures et hematomes.
Lucas envoya son poing en plein dans l'estomac d'un des gorille qui tomba au sol, assomé par la precision et la puissance du coup.
Puis avec une frenesir palpable, il se jeta sur l'un des deux autres et lui assena le plus de coups de poing au visage qu'il pouvait avant que son ami ne l'attrape pour l'envoyer contre le mur.
Ben regardait la scene caché derriere son burea et éffaré par tant de haine.
Lucas se releva bien vite pour sauter sur le dernier qui n'avait pas eu sa correction, il placa ses mains de chaque cotés de son visage et avec une force à incroyable lui brisa les cervicales, d'un seul geste.

Le dernier garde qui restait fuya en voyant la mort de son ami.
ben prit d'un panique soudaine, sortit son arme de poing pour tirer sur Lucas.
Deux balles transperca son corps mais cela n'eut aucun effets pas de cri de douleur, aucun vacillement... Rien.
Ben les yeux exorbités vida son chargeur mais toujours aucun effet, il avait devant lui quelque chose et non plus quelqu'un.
Lucas avancait calmement vers lui, son corps saignant abondamment.

Il n'y avait plus que lui et Ben, il saisit le vieux à la gorge pourle soulever de plusieurs centimètres.
Alors que son hemoglobine coulait à grosses goutes sur la moquette, il brisa la fenetre de sa main libre.
" N'ais crainte tu ne mourra pas seul " Dit-il en montant sur le rebord de la fenetre.
Ben se debattait en vain bien sur, il avait maintenant les pieds dans le vide.
Au loin, on entendait les premieres sirenes de police se rapprochant.
Surment les gorilles de Ben qui avaient prevenus les autorités.
Le regard de Lucas était plus que froid.
" c'est à cause de pourri comme toi qu'il ya tant de malheureux sur terre "
Il sauta, lui et Ben tombait dans le vide... Lucas affichait un drole de sourir tandis que Ben hurlait comme pour faire fuir la grande faucheuse venue le chercher plus tôt qu'il ne le pensait.
Puis, on entendit plus que les sirenes hurler dans la nuit.

Lucas tenait enfin sa vengeance, pour ma part j'avais quitté le milieu et reprit une vie normale.
J'avais découvert le bonheur aux cotés d'une femme et d'enfants... Tout ca grace à lui qui m'a sauvé la vie mais qui m'a aussi ouvert les yeux.

A la memoire de Lucas.L.Ived
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Ner Gal
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Messagede Ner Gal le Lun 07 Aoû 2006 20:43:42

Mon autre "grosse" nouvelle : "Guerre Sainte".


La vie de johnattan Fumi n'était que richesse et bonheur. Il habitait une magnifique villa dans le sud de la France, avec sa femme et leur fille Amanda. Originaire d'Italie, il avait fait fortune en vendant des logiciels de réalité virtuelle.
Grâce à l'argent qu'il avait amassé, John et sa famille déménagèrent sur la côte méditerranéenne.

Quand leur fille eut huit ans, John décida de l'emmener dans un parc d'attraction. A cause de son travail, il ne passait pas beaucoup de temps avec elle.
C'était l'occasion rêvée pour lui d'y remédier. John monta au volant de sa grosse berline allemande. Amanda portait autour du cou, le pendentif de la famille Fumi.
Ce pendentif passait de parent à enfant et ce, depuis des générations.
Ce fut une journée formidable pour toute la famille, sa femme Carla était resplendissante et John était heureux d'avoir passé du temps avec les siens. Il regarda le pendentif qu'il venait juste d'offrir à sa fille. Il ne l'avait jamais porté malgré les histoires merveilleuses que lui racontait son grand-père.
Selon le vieil homme, ce pendentif renfermait d'immenses pouvoirs s'il était porté par le dix millième descendant du dieu des eaux...Enki. Cet objet lui rappelait de bons souvenirs.
Sur le chemin du retour, Carla demanda à son mari de passer par la plage pour profiter du couché de soleil. Ils s'arrêtèrent à coté d'une jetée de pierres.
La nuit tombait, la fillette s'endormit sur la banquette arrière de la voiture. John proposa à sa femme de rentrer.
"Monte dans la voiture, je fini ma cigarette."
Il jeta son mégot sur le sable, entendit le moteur de sa voiture s'emballer.
Il se retourna, courut vers elle et la vit s'écraser contre un arbre. Il arriva au niveau de la carcasse et découvrit sa femme gisant dans une mare de sang. Sa fille avait été projetée contre le palmier, son crâne s'était fracassé sous la pression de l'impact.
John tomba à genou et éclata en sanglots, sa vie s'était brisée en quelques secondes. Il ne remarqua pas l'ombre derrière lui. John s'approcha du corps de sa fille, versant encore une larme, décrocha le pendentif et se le passa autour du cou.
Il était anéanti, mais en relevant la tête le paysage avait changé. Ce n'était plus la mer qui s'étendait devant lui mais un champ de bataille où des personnages livraient batailles.
Certains à mains nues, d'autres munis d'armes aux formes étranges.
Apres ce flash, il regarda son pendentif un signe représentant l'élément Eau, était apparu.
Puis ces choses lui revinrent à la mémoire, qui il était réellement et quel était son but ici.
John savait à présent que le dieu des Eaux... C'était lui.
John devait laisser la place à Enki pour la survie de la terre.
Son corps redevint celui qu'il était autrefois.

01

--------------------------

Il s'allongea, son visage s'affina, ses cheveux grandirent et ondulèrent tel les vagues de l'océan. Ses yeux devinrent bleu ciel tout comme sa peau. Une sphère apparut sur son front où l'on voyait se dessiner un symbole identique à celui de son pendentif.
Il tourna les talons et vit l'ombre se profiler devant lui. On aurait pu comparer cet être à un petit elfe, sa peau était d'un jaune très pâle, un symbole représentant la lune était tatoué sur le dessus de son crâne chauve. Il portait une toge, sur laquelle on pouvait distinguer une forme d'écriture incompréhensible, et tenait un sceptre terminé par un croissant de lune aussi tranchant qu'un katana.
-Je suis Sin le dieu Lune
-Pourquoi les avoir tuées ?
-Pour faire monter la colère en toi, bien évidemment.
Enki leva le poing et une masse d'eau imitant sa main jaillit de la mer. Il pu de nouveau apprécier son pouvoir, il tourna son regard en direction de cette force liquide de plusieurs mètres de haut. Ce fut assez pour que Sin disparaisse.
Enki reprit forme humaine et se mis à rechercher activement l'héritier d'Anou dieu suprême, le dieu Ciel.
Grâce à ses pouvoirs, il pu localiser dans quel corps, il s'était réincarné. Il savait ... Il devait trouver un jeune homme nommée Daniel Sky.
Sa quête le mena jusqu'en Australie. Dans l'avion, il fut attiré par le charme de sa voisine.
Il remarqua également qu'elle portait un collier identique au sien à l'exception du symbole gravé sur celui-ci.
Ca lui rappelait quelqu'un mais il était encore amnésique, les souvenirs lui revenaient en salves. Il entama la discussion. Ils parlèrent du but de leur voyage, au fur et à mesures qu'ils parlaient, il sentait cette attirance grandir à l'égard de cette belle femme, comme si, il la connaissait depuis des siècles.
Mais, il ne pouvait pas se permettre de perdre du temps, il avait un objectif beaucoup plus important. Ils se dirent au revoir à la sortie de l'aéroport et tout deux partirent dans des directions opposées. Après de longues recherches, il se retrouva à Wiluna, une petite ville non loin des monts Robinsons, à quelques kilomètres du lac Way.
Il interpella un passant :
-Excuser moi, savez vous où je peux trouver Daniel Sky ?
-Hein... qu'est qu'il a encore fait ?
-Vous le connaissez ?
-Oh vous savez tout le monde se connaît ici.
-S'il vous plait, c'est important.

En effet Enki devait le trouver avant les adeptes des enfers.
Le villageois indiqua précisément l'emplacement de sa maison. Enki arriva devant une énorme ferme. A coté, dans le verger se trouvaient un homme d'environ vingt-cinq ans, un adolescent et une femme assez vieille.
- Pardon...
- Oui, que voulez vous ? répondit la vieille femme.
- Daniel Sky habite ici ?
(elle se tourne vers l'adolescent) T'as encore fait des conneries ! Viens ici !

Enki profita de la situation pour emmener le jeune avec lui prétextant un avertissement pour dégradation de biens publique. Daniel était un ado comme les autres, facilement influençable, se serait facile de le convaincre. C'est se que pensait Enki avant de voir Daniel de plu près.

02

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Son style vestimentaire en disant long sur son état d'esprit.
Les cheveux mi-longs noirs, trois boucles d'oreilles à chacune d'elles ainsi que d'autres piercings sur le visage, un Tee-shirt noir à l'effigie d'un groupe de hard rock, un vieux Jean's troué aux genoux venait terminer la panoplie du hard rockeur. Ils allèrent plus loin, près d'énormes rochers. Daniel sortit un paquet de tabac et des feuilles (et se mit à rouler un pet de beu). Enki tourna le dos à celui qui allait devenir son maître.
-Tu dois te dire, pourquoi il me fait chier celui là ?
-Ouais, t'es qui toi d'abord ? tu ressemble pas à un flic.
-Qui je suis ? Johnattan Fumi... enfin j'était. Mais la question est de savoir qui tu es !
Tu te souviens d'un collier que portait ton père ou ta mère ? Un losange découpé en quatre parties avec un symbole par partie.
-Bah si mais...
-Où est-il ?
-Eh attend mec, tu me pose pleins de questions...
-Calme-toi ! je vais t'expliquer. En gros... tu es un dieu, je suis un dieu et pleins de démons veulent te faire la peau.
-Wow, t'es complètement taré !
-Tu veux une preuve... en voilà une !
Le jeune vit Enki se métamorphoser et faire apparaître un trident de plus de deux mètres. Dany resta bouche bée.
Tout ce que tu m'as dit est vrai.
Enki expliqua que le pendentif sacré était ce qu'il y avait de plus important et qu'à aucun moment les forces du mal ne devaient s'en emparer, ce serait la fin du règne des hommes.
Ils rebroussèrent chemin jusqu'à la ferme, où ils découvrirent le corps meurtri de la vieille femme. Sa colonne vertébrale avait été arrachée de son corps. Dany appela son frère en vain et alla voir dans la grange. Un cri d'effroi se fit entendre. Enki accourut et vit la tête de l'homme séparé de son corps.
Pourquoi faut-il qu'ils tuent des innocents ? rageât Enki.
Nous n'avons plus beaucoup de temps, tu dois redevenir Anou.
En sortant de la grange, ils tombèrent nez à nez avec un individu étrange. Il était enveloppé dans une cape, recouvert de la tête aux pieds. Il enleva sa capuche, sur son visage apparaissaient des bandes de cuir disposées de façon anarchique. L'homme retira ensuite sa cape, dégaina un sabre, courut vers eux, sauta et atterrit derrière eux. Il amorça un coup vertical, heureusement bloqué par le trident d'Enki. L'homme fit un bond en arrière, rangeât son sabre et dit :
-Toujours là au bon moment, n'est ce pas Enki ?
-Qui est tu ?
-Ta mémoire est encore altérée, ça doit faire peu de temps... C'est moi Adad dieu du Tonnerre.
Enki ne dit rien pendant un court instant et il reprit :
-Une chose me reviens, la revanche que j'ai à prendre sur toi depuis notre dernier match amical.

03

---------------------

-Le temps presse, Enki nous devons retrouver Ishtar au plus vite.
-Euh...les gars, je pige plus rien moi c'est ichetard ?
(Adad prit les choses en mains) Ishtar est la déesse de la guerre et de l'amour...
-Et nous devons la retrouver, reprit Enki, afin de détruire Nergal le dieu des Morts.

C'est à cet instant qu'une horde de ce qui semblait être des gobelins de taille humaine surgit et attaqua les trois hommes.
Dany sauve toi !
Après avoir tranché et transpercé les chairs de ses immondes créatures, Sin apparut sur un rocher en applaudissant.
-Bravo ! Quelle démonstration ! Mais voyons ce que vous valez réellement.
Il bondit, frappa Adad avec sa crosse. Celui-ci tomba à terre. S'appuyant sur l'épaule d'Enki, Sin atterrit à coté de Dany. Il l'attrapa d'une main et le lança à une créature postée un peu plus loin.
-Emmène le à notre Maître. Vous êtes de bons guerriers certes, mais pas encore assez. Vous mourrez avant d'avoir vu l'Apocalypse.
-Ah oui ! rétorqua Adad. Je vais tout faire pour vous arrêter, toi et ton maître, et cela même si je dois en mourir.
-Arrête de parler et regarde plutôt.

Sin entama une danse étrange, occulte, une sorte d'incantation fait de mouvement fluide, en forme de cercles continus sans cassures dans ses gestes. Derrière lui deux formes se dessinaient, on les distinguait à peine. Puis elles s'avancèrent, Dany reconnu alors sa mère et son frère aîné se déplaçant vers lui. Leurs corps étaient déjà en putréfaction, le sang était d'une couleur étonnement sombre, ils étaient comme des zombies.
-Souviens toi, mon pouvoir m'a permis de prendre possession du corps de cette femme, pour l'aider à se suicider. Grâce à mon Maître je peux faire de même avec ces deux là.

Adad et Enki se regardèrent dans les yeux puis attaquèrent les deux pauvres innocents. Adad fit intervenir le tonnerre pour réduire sa mère en cendre, Enki quant à lui, transperça le corps du jeune homme à l'aide de son trident. Dany souffrait de voir ce spectacle, profitant de la faiblesse du garçon, et étant donné de son incapacité au combat Sin emporta le jeune pendant le massacre. C'était sans compté sur la rapidité des deux 'hommes'. Enki lui retira l'enfant, Adad lui porta un coup de sabre mortel à la gorge. A peine eurent-il le temps de se remettre, qu'un être identique fit son apparition. Il était semblable à Sin à l'exception du sybole tatoué sur son crâne représentant le Soleil.
-Vous !! Qu'avez-vous fait ?!
-Qui est tu ? demanda Adad.
-Shamash dieu Soleil. Comment as-tu osé tuer mon frère. Tu vas mourir!!
Shamash s'élança sur Adad, Enki l'intercepta d'un coup de pied sauté.
-Adad, emmène l'héritier à l'abri, c'est à mon tour de m'amuser.
-Sûrement pas, vous mourrez tous ! hurla Le dieu du soleil.
Un cercle de flammes gigantesques se dressa autour d'eux.
-Pas d'autre alternative, Je me moque de l'Apocalypse l'héritier mourra aussi, seul la vengeance de mon frère est importante...
Enki se mis à chanter dans une langue que seul les Dieux pouvaient comprendre et un bouclier d'eau se forma pour protéger Dany et Adad.

04

------------------------

-Va chercher le pendentif sacré, Adad accompagne le, je m'occupe de celui là.

Les ennemis étaient face à face s'observant, Enki jeta son arme à terre pour un combat à 'mains nues'. Shamash attaqua le premier avec une boule de feu sorti de sa paume. Enki bloqua avec un écran d'eau puis se rua vers le dieu maléfique, concentra sa puissance dans son poing et frappa. Le mur de feu s'estompa, un seul homme était debout. Il s'enfuit entre les rochers avec le corps de son adversaire.
Au même moment, Adad et le jeune Dany retrouvèrent le pendentif, qui était enfoui dans un vieux coffre.
-Mets le !
-Euh...man, ça va faire mal...Ben quoi répond.
-On a pas le temps.
Dany enfila le pendentif, celui ci se posa sur la peau et il hurla, se tordit de douleur. Le pendentif s'incrustait dans son épiderme. Il n'y eut aucune mutation, aucune métamorphose seul la magie gagna Dany. Ils ressortirent et allèrent sur le lieu du combat, les combattants avaient disparus.
-Ils sont morts, ne restons pas là.
-Les souvenirs me reviennent...
-Votre altesse, si vite. Il nous faut retrouver Ishtar... Elle souhaitera sûrement détruire Nergal de ses propres mains.
-Elle sait se montrer douce et sage ne l'oublie pas. Elle ne doit pas être loin si comme vous, elle me recherche.

Devant le soleil couchant, se dessinait une silhouette. Adad méfiant de nature, dégaina son sabre.
-Ne reconnais tu pas notre très chère Ishtar ? Annonça Anou
-Non, pas dans cet accoutrement ridicule.
-Adad, dieu sans cervelle. Se défendis Ishtar. Les sbires de Nergal sont plus intelligents que toi. Nous devons passer inaperçu.
-Grrr ! Comment ose tu ? moi qui t'ai sauvé la vie maintes et maintes fois.
-Cessez ! Nous n'avons pas le temps pour ces querelles enfantines. Nous ne disposons plus d'assez de force pour vaincre Nergal puisque Enki est mort.
-Il est mort... comment cela est ce possible ? S'étonna la déesse.
-La bataille contre Shamash fut terrible aucun n'en ait sorti vivant.

Au loin, on voyait un des sbires de Nergal s'éloigner. Il entra dans une grotte, un trône se dressait au centre d'une nuée de petits démons, armés de griffes longues et tranchantes. Ils s'agitaient, se bousculaient et hurlaient le nom de leur maître. Une déesse apparut, elle ressemblait à une succube avec une queue de scorpion. Elle fit claquer son fouet et se fut le silence total. Etait ce sa beauté étrange ou son charisme qui fit effet ?
-Votre Maître arrive, un peu de respect vermines !
Et Nergal apparut, il était d'une laideur tel que Michael Jackson aurait vomi en le voyant (c'est vous dire).
Son crâne était formé d'un exosquelette, ses dents saillantes, ses yeux noir munis de pupilles rouge sang, deux cornes ornaient sa tête.
Une énorme hache à double tranchant lui servait de sceptre.

05

--------------------------

-Moi Nergal dieu des Morts, j'ordonne que l'espion vienne à moi.
-Je suis là maître, j'apporte une bonne nouvelle.

La foule se mit à murmurer, ils se demandaient de quoi il voulait parler.
-Fermez la !

Il lança sa hache sur un des gobelins qui fut décapité net. Nergal tendit la main et la hache revint. Le silence régna de nouveau.
le prochain ne sera pas tué mais torturé. Alors qu'as-tu à m'apprendre ?
L'espion hésita.
-...Un des dieu est mort...Enki, Sin et Shamash également.
-Enfin le mal va triompher !
-Heu...m...maître...Anou est de nouveau en vie.
-Quoi ?! Anou est ressuscité, Sin et Shamash seraient mort inutilement. Passons ! Approche pour ta récompense.

Nergal fit apparaître une sphère d'énergie noire au bout de son index, toucha le front de l'espion et celui-ci se changea instantanément en simple humain.
-Va t'en, avant que je t'arrache le coeur.

Anou et ses deux gardiens marchaient, lorsque Anou prit la parole :
-Il va falloir ruser, tout d'abord séparer Nergal et Ereshkigal, la déesse des Enfers, c'est ensemble que leur pouvoir est au summum.
-Pourrons nous vaincre Nergal même si Enki n'est pas là pour nous apporter sa force. demanda Ishtar.
-Je crains que cela ne soit difficile mais nous devons y arriver, nous devons trouver une autre solution.

Adad senti la colère monter en lui et frappa un rocher qui se brisa dans un champ d'électricité.
-J'étranglerai Nergal si j'en avais la force. (d'une voix morne) Et c'est moi qui devais avoir l'honneur de battre Enki.

Ishtar sorti une épée à deux mains, un coté de la lame était rose pâle représentant l'amour, l'autre rouge sang représentant la guerre. Elle l'approcha de la gorge d'Adad.
-Je devrais te tuer pour ces paroles.
-Je sais que tu aimais beaucoup Enki cependant Adad n'est pas responsable.

Elle retira son épée puis s'excusa.
-Quoi qu'il en soit, Nergal est obligé de posséder mon corps pour accomplir l'Apocalypse...

Anou s'arrêta de parler puis reprit.
-Il arrive, je le sens approcher.
-Où cela ?
-Regarde bien autour de toi, conseilla Adad.

En effet une centaine de sbires encerclaient nos trois héros. Ils s'arrêtèrent, quelques uns d'eux s'écartèrent pour laisser passer Nergal et Ereshkigal.
Anou resta serein, une armure apparut sur son corps, chaque partie d'elle était de couleur différente, une pour chaque élément : Eau, Tonnerre, Amour, Guerre et le Ciel.

Nergal ordonna:
-Ramenez moi Anou vivant, je me moque des deux autres.
La foule attaqua de façon désordonnée.

06

----------------------------

Ishtar s'efforçait de protéger Anou des coups de griffes par de violents coups d'épée, le rouge de sa lame brillait nourrit par le sang. Seul le coté guerrier d'Ishtar guidait ses mouvement meurtriers. Elle tranchait et découpait les chairs puantes faisant abstraction de l'amour qu'elle avait en elle.

Adad, lui, sentait le combat pure et instinctif couler dans ses veines. Il en décapita une demi douzaines dans un enchaînement de coups circulaires. Il en attrapa un autre de sa main libre et le jeta sur un rocher, on entendit les os du gobelin se fracasser contre le granit. Il en carbonisa deux autre grâce au tonnerre.
Mais plus les corps tombaient, plus les sbires de Nergal revenaient en nombre. Nergal souriait en voyant cette scène. Ereshkigal semblait jouir de toute cette souffrance.

-Arrêtez ! Cela fait longtemps que je ne me suis pas divertie !
Elle s'approcha d'Ishtar, épuisée par le combat.
-N'approche pas ou je t'empale !
-Oh oui, empale moi.

Elle faisait se balancer sa queue de scorpion. Elle désarma Ishtar, la saisit d'une main, à la gorge et posa l'autre sur sa poitrine.
-Je suis sur que tu ferai une bonne esclave. Dis Nergal, je peux la garder.
-Fais ce que tu veux d'elle.

Nergal immobilisa Adad qui tuait les gobelins malgré son épuisement excessif. Anou était resté en position de combat prêt à défier la horde de sbires à mains nues. Pour lui, il ne s'agissait que de vermines à écraser du pied. Il voulait conserver toutes ses forces pour l'exécution de Nergal. Tous étaient immobiles. Nergal leva les paumes vers le ciel et une pluie d'énergie tomba sur tous ses sbires immédiatement transformés en hommes.

-Courez pauvres fous, vous mourrez c'est votre destin...

Une voix l'interrompit
-Tu te fou le doigt dans l'oeil !

Et Enki apparut, ce que étonna autant ses adversaires que ses alliers, à l'exception d'Anou.
Anou s'adressa directement à Nergal.
-Surpris ! Mon frère mais tu ne devrais pas, tu pers toujours et ce depuis notre enfance.

Adad, Ishtar et Enki profitant de l'étonnement de leurs adversaires pour former un triangle autour d'Anou. Ils levèrent les bras et une lumière enveloppa Anou, la lumière disparut puis réapparut dans ses mains. Il joignit ses mains, traça un demi cercle devant lui. Il envoya cet arc d'énergie salvatrice droit sur Ereshkigal.
La déesse maléfique se fendit et disparut.

Nergal se trouvait à présent dans une impasse.
-voila c'est la fin de ta folie destructrice, tu vas connaître la souffrance que tu à fait endurer au hommes.

Ne sachant quoi faire Nergal courut en direction d'Anou en agitant sa hache d'une main et porta un coup à celui-ci. Enki bloqua son attaque avec son trident, le dieu des Morts répliqua et lui coupa le bras. Enki tomba à terre, Adad et Ishtar prirent le relais.
Mais sans grande conviction puisqu'ils savaient qu'ils ne pouvaient rivaliser avec lui. Nergal extériorisa sa puissance créant une onde de choc qui projeta Adad, Enki et Ishtar à plusieurs mètres.

07

--------------------------

-Ah ah ah ! Vous n'êtes que des insectes...à ton tour mon frère.

Anou souriait, se mit en garde et un heaume étrange, ne ressemblant à rien de commun apparut. Nergal lui porta un coup de hache, Anou esquiva, sauta au dessus de lui et atterit sur son 'visage'.
Nergal sonné ne réagit pas assez vite pour éviter la série de coup de pied infliger au genou, au foie, et à la nuque. Il enchaîna par plusieurs coups de poing au visage de Nergal. Dans une rage folle, Nergal le repoussa du revers de la main, hurla et fit trembler le sol, une épaisse fumée noire le recouvrit.
Lorsqu'elle se dissipa Nergal s'était renforcé grâce aux cadavres autour de lui. Il lança sa hache, Anou perdit son heaume dans le choc.
Anou ne jouait plus, son visage d'adolescent s'était durcit. Nergal le savait, il savait qu'il allait mourir.
Anou et Nergal tendirent leurs mains l'un vers l'autre. D'un coté le Mal et de l'autre le Bien.

Les deux énergies extrêmes se réunirent pour ne former qu'une, en aspirant Anou et Nergal pour créer l'Entité. Parfaite équilibre, cette Entité était formée de lumière verte et alla s'introduire dans chaque être vivant. Ainsi tous les dieux ressuscitèrent sous forme humaine.

L'apocalypse n'eut pas lieu, mais plus que cela personne ne savait que le sort de l'humanité se jouait il y a quelques minutes.

FIN

Nicolas Marin,
août 2003.
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