[TRAINING] - Chante-Poussière - LGA

[Eriela Viymyfae]

Chante Poussière pouvait voir les trois humains.
La femme châtain tout d'abord
Mary Ridder qui a pour surnom "G Fauckes", G pour Guy, bien qu'elle ne porte pas le masque blanc avec les moustaches et la barbichette noires. C'est une ancienne d'une tribu des enfants de Gaïa, ancienne écologiste, qui en a eu marre de voir que rien ne bougeait au sein de la tribu. Elle est devenue un éco-guerrier et a été suivi de sa sœur et d’une amie ayant les mêmes convictions. Originaire des Etats Unis. Femme de 30 ans. Elle est châtain cheveux mi long. Elle a les yeux bleus. Elle est svelte et porte des tenues décontractés. Elle mesure 1,80m et pèse environ 70-75 kg. Elle reste maitresse d’elle-même bien que sitôt qu’il s’agit d’écologie, des flammes pourraient sortir de ses yeux pour incinérer toute personne n’en ayant rien à faire. Au sein de la concession, elle s’occupe de tout ce qui a trait aux soins des animaux, pratique divers sports, dont des sports de combats. Jezyle et Mélody savent toutes les deux que Mary a aussi une forte compétence dans le domaine du hacking de la sécurité informatique, de la sureté et de la surveillance d'un point de vue technologique.



En ce qui concerne la soeur de Mary, Cathleen Ridder que l'on surnomme "Ridder" est également une ancienne de la tribu des enfants de gaïa. Tout le monde sait, car elle ne s'en cache pas que c'est un Ancien Commando des navy seal. Qu'elle a quitté l’armée avec un grade de lieutenant (O-3) à l’age de 26 ans, car ne trouvant pas sa voie. son explication vient du fait qu'elle a été confrontée à trop de morts, trop de combats pour une cause qu’elle juge alors stupide. Elle rejoint rapidement sa sœur Mary et devient militante écologiste. Très attaché à sa sœur, elle la suit et quitte les enfants de Gaïa. Originaire des Etats Unis. Femme de 30 ans. Elle est blonde cheveux longs. Elle a les yeux bleus. Elle mesure 1,80m et doit peser dans les 80-85kg de muscles. Elle est svelte et porte des tenues de type treillis et est souvent armé d’une arme à feu, son couteau de commando quant à lui ne la quitte jamais. Elle reste maitresse d’elle-même, montre qu’elle est d’un tempérament combatif si la confrontation est voulue. A différentes cicatrices sur le corps, par balles, ou armes tranchantes, ainsi que des brûlures. Au sein de la concession, elle s’occupe de tout ce qui a trait à la sécurité rapproché, pratique divers sports, dont des sports de combats, ainsi que la pratique des armes à feu et des armes blanches.


Puis vient Le grand noir de la meute, nommé Adisa.
Adisa est un ancien d'une meute d'Uktena. Il est un homme grand d'environ 1,90m, plutôt maigre d’apparence, pèse entre 75 à 80kg. Noir de peau, chauve et les yeux noirs également. Il a des breloques partout sur lui et est vêtu à l’africaine. Peu loquace, il semble naviguer entre plusieurs mondes, régulièrement en discussion avec des êtres imaginaires, à moins que ce ne soit avec des entités que peu peuvent voire réellement. Il ne s'étend pas sur son passé



Cathleen écouta ce que disait celle qui se faisait appeler chante-Poussière, puis répondit.

[CATHLEEN] - Je me nomme cathleen, voici ma soeur Mary et Adisa un ami. Pour répondre à ta question je suis la hantise des braconniers, car j'ai survécu à la guerre et j'ai appris à tuer. Donc lorsque je les prends en chasse, ils détalent pour éviter les représailles.

Mary prend la suite

[MARY] - Merci pour ta proposition, il se peut que tes dons nous soient utiles, surtout si mes drones avec les capteurs thermiques et de mouvements ne parviennent pas à trouver la trace de ces ordures. Ils sont nécessairement véhiculés, alors leurs engins doivent trainer dans le coin, avec leurs copains en renfort surement aussi. Pour répondre à ta question nous sommes un petits groupe qui prend soins des animaux de la savane. Nous avons un centre de soins un peu plus au nord. Cathleen est notre force de frappe qui des ennuis surviennent, bien qu'Adisa soit pas mal non plus. Je te laisse en dire plus si tu veux Adisa.

Adisa dans le genre discret regarde Chante Poussière et ne modifie en rien sa litanie à destination de l'éléphanteau. Il termine en posant doucement sa main au milieu du front de l'éléphanteau qui tente maladroitement de se remettre sur ses pattes. Alors seulement il répond, tout an caressant affectueusement l'animal.

[ADISA] - Moi je ne suis qu'un pauvre noir qui a été recueilli par ce groupe je suis spécialisé dans les esprits, essentiellement en provenance de mon peuple les Yoruba. Appelons cela l'animisme ce sera plus simple. Et toi que fais tu ici ?

Mary se mit à sourire et dit

[MARY] - Ouah ! Je n'ai jamais entendu Adisa être si prolixe en mot, une vraie diarrhée verbale, sa phrase se termina avec un clin d'oeil à destination de l'intéressé.

[Chante poussière]

Tumaini posa brièvement sa main contre sa poitrine, puis inclina la tête en direction d’Adisa.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Les Massaï m’ont appris à marcher droite et à ne pas baisser les yeux devant l’orage. Ton pas ressemble au leur… et ton silence aussi.

Son regard revint vers les traces, puis vers l’horizon.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Je peux vous mener jusqu’à ceux qui ont fait ça. La savane parle encore, et ils ne sont pas aussi malins qu’ils le pensent...
Mais, d'habitude je ne marche pas en meute...

Elle désigna vaguement les drones, puis les humains.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Si je les retrouve avant vous… comment puis je vous prévenir, je ne sais pas parler à vos....

Ne trouvant pas les mots Tumaini mima grossièrement les drones... S'en suivis un léger silence, interrogatif mais sans défi.

[Eriela Viymyfae]

Adisa fit un signe de tête envers la jeune femme nommée Chante-Poussière. Ce signe représentait un salut, un remerciement et une reconnaissance comme une de ses pairs.

Mary remarqua la gestuelle d'Adisa et sourit avant de répondre à Chante-Poussière

[MARY] - Il sera facile de communiquer avec les drones, il vous suffira de faire un signe de la main le pouce levé. Cela sera le signal convenu si cela vous convient.
Pour le reste les drones ont votre profil thermique, votre rythme cardiaque, votre profil corporel, alors ils sauront vous suivre.
A par...

Adisa venait de laisser Mary terminer sa phrase, puis la coupa avant qu'elle n'en enchaine une nouvelle. Alors il s'adressa à Chante-Poussière dans une langue proche du Massaï

[ADISA] - Jadi anjeun nyarioskeun ngeunaan Maasai, hiji rahayat anu agung, tapi naha anjeun tiasa nyarita basa maranéhna? Kuring ngarasa aya nu istiméwa dina diri anjeun. Naha kuring kedah nalungtik langkung jero, atanapi anjeun langkung milih ngabéjaan ka kuring?
Spoiler:

Ainsi tu parles des Massaïs, un grand peuple, mais parles tu leur langue ? Je décèle quelque chose de particulier en toi. Dois je chercher plus avant, ou préfères tu te confier à moi ?

Si les mots n'avaient pas de sens pour Chante-Poussière, elle ne sut au départ pas comment, mais son esprit les capta et les interpréta sans aucun problème. Elle sut ce que venait de lui demander Adisa, restait à savoir comment elle réagirait à ce que cela sous entendait.

[hrp]Peux tu me faire un jet sous Perception et occultisme s'il te plait, le seuil est à 6[/hrp]

C'était ainsi qu'elle vit et comprit d'où lui venait le don de compréhension de la langue. L'apparition ou plutôt l'esprit lui était parfaitement visible et ne semblait pas le moindre avoir une quelconque animosité envers Chante-Poussière.



Il était plus qu'évident que l'esprit avait un lien direct avec Adisa. Ainsi il disait vrai quand à son affinité avec le monde des esprits. Restait une possible question pourquoi l'esprit du loup ?

Juste après qu'Adisa ait parlé à Chante-Poussière et afin que Mary n'interrompe pas ce qui se passait, il fit un geste à Mary pour qu'elle se taise et l'incita à continuer avec sa technologie. La jeune femme châtain le fit de mauvaise grâce, visiblement mécontente d'avoir été ainsi coupé pendant qu'elle avait l'occasion de faire un cours magistrale sur les prouesses que pouvaient accomplir ses jouets favoris.

Pendant ce temps Cathleen après avoir inspecté les impacts de balles sur l'éléphante, récupéra son équipement et s'élança vers l'est. Sa rapidité, sa force, sa souplesse la plaçait directement dans la catégorie panthère en chasse, sans oublier que son déplacement était quasiment inaudible à l'oreille non exercée. Aurait elle flairé une piste ?

[Chante poussière]

Tumaini ne détourna pas les yeux d’Adisa. Sa voix avait porté jusqu’à elle comme un souffle ancien, et si les mots n’étaient pas ceux qu’elle savait utiliser, leur sens s’était imprimé dans sa chair comme une trace dans la poussière chaude. Son regard effleura l’esprit qui se tenait près de lui, sans crainte. Juste une méfiance tranquille, celle qu’on réserve aux choses qui ne vivent pas tout à fait dans le même monde.

Elle inclina légèrement la tête, geste appris auprès des anciens, mais son port resta droit, fier, enraciné.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Les Maasaï m’ont trouvée quand la savane voulait déjà me reprendre. Ils ont gravé la terre sur ma peau et la patience dans mes os. Ils m'ont appris à me tenir debout sans peur... Leur langue coule encore en moi, même si je marche ici aujourd'hui...

*Ses doigts frôlèrent machinalement l’une de ses scarifications, puis elle reprit, plus grave*

Ce que tu ressens n’est pas un mensonge. Mais je ne suis pas vraiment des votres, homme aux esprits. Je suis fille de la terre et la pluie, enfant des os blanchis... Je suis une ajabas du crépuscule...

A ces mots Tumaini se tint prête à bondir, réflexe de survivante, si jamais se groupe devenait subitement predateur...
Son regard glissa vers les machines vrombissantes, une ombre de défi dans les yeux.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Ces moustique de métal ne parlent ni aux ancêtres ni aux chacals. Ils voient sans comprendre. Je préfère la piste, l’odeur, le sol qui raconte. C'est ainsi que les massai mon renommée ...chante poussière

Une fois la tension retomber Tumaini se decrispa et observa le sol les dernières traces démêlant les leur des plus anciennes...

[CHANTE POUSSIÈRE]- Les braconniers ne sont pas loin. Leur trace est chaude. Si vous voulez leurs piste, je la trouverai. Mais je marche seule d’ordinaire. pour quelq'un de méfiant et attentif vos ...familier se repère de loin c'est comme ça que je vous ai trouvé...

Enfin, elle se tourna vers Adisa, avec une sincérité...

[CHANTE POUSSIÈRE]- Tu peux chercher en moi si ton esprit te le demande. Il ne trouvera ni honte ni mensonge. Seulement une Ajaba qui veille...

[Eriela Viymyfae]

Adisa observe Chante Poussière un moment avant de répondre

[ADISA] - Ainsi tu es une Abaja, cela explique ce que j'ai ressenti.

Il s'adresse directement à Mary

[ADISA] - Bon on passe au plan B, par contre prévient Cathleen, car sous sa forme Crinos elle est difficilement réceptive à ce que l'on peut lui dire. Tu vas nous attendre ici avec l'éléphanteau, prévient le camp, que Lindsen vienne t'appuyer si besoin est.

Adisa s'adresse de nouveau à Chante Poussière avec un grand sourire.

[ADISA] - Vous avez été dispersé c'est vrai, mais Dent noire n'est plus. Il a été exterminé et heureusement. La folie doit cesser à un moment donné. Oui j'en sais pas mal.
Je pense que tu as du comprendre ce que nous sommes en faite. Oui nous sommes de loup-garous.
Ne cherche pas à savoir pourquoi un africain est devenu loup, plutôt qu'une des variantes de Bastet.

Adisa tend la main droite à Chante-Poussière et avec une empathie totale lui dit

[ADISA] - Je te demande de me suivre, cela risque de d'être une première pour toi. Nous devons arriver les premiers sur le lieu ou se trouvent les braconniers, autrement cela risque de tourner au massacre et les bêtes peuvent elles aussi en souffrir. Nous devons passer par l'umbra.

[Chante poussière]

Chante-Poussière ne saisit pas la main tout de suite. Son regard glisse vers l’ombre allongée de l’éléphanteau, puis suit une ligne invisible sur le sol, comme si la terre elle-même lui parlait. Quand elle relève enfin les yeux vers Adisa, sa voix est basse, rauque, portée par le vent.

[CHANTE POUSSIÈRE]-
— Je sais ce que vous êtes Loup...

Un bref sourire, pas hostile, mais chargé d’une ironie ancienne.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Les Ajaba du Crépuscule n’ont pas peur de l'ombre. Elle est sœur… mais elle n’est pas toujours la voie la plus sûre.

Elle s’accroupit, effleure la terre, sent la chaleur encore présente sous ses doigts.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Ici, la piste est fraîche. La sueur braconniers est encore accrochée aux feuilles, leur odeur est restée dans le sable, leur fer a mordu la terre. Dans l’Umbra, tout est déformé, gonflé par les émotions. La chasse devient rêve. Et le rêve...

Elle se relève lentement.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Tu veux arriver avant eux. Moi aussi. Mais je ne veux pas arriver ds un piège ils doivent être châtié et qu'aucun n'en réchappé sans la peur incrusté dans leur cœur…
combien sont ils ?... Pour qui le font ils ?... Avec le temps Adisa j'ai appris à être patiente...

Un silence.

Tu ne veux pas que je suive la piste encore fraîche...? Si l’odeur s’affaiblit… si la terre oubliese tait… alors oui, je te suivrai de l’autre côté du voile...

[Eriela Viymyfae]

Adisa sourit aux différentes remarques de Chante-Poussière et lui répond

[ADISA] - Je comprends ton raisonnement jeune Ajaba.
Tu n'y étais pas, moi si lorsque fut tué Dents Noires il y a de cela 8 années.
J'ai quitté les Ahadi en bons termes une fois le boulot effectué. Étant africain je n'ai pas voulut quitter ma terre et mes racines et n'aspire qu'à protéger ma terre de toute corruption du wyrm. C'est une des raisons de notre implantation dans ces terres sans histoire avec les autres tribus et dérivées des bastets.

Adisa marque une pause pour laisser le temps à Chante-Poussière de digérer l'information avant de reprendre

[ADISA] - Maintenant celle qui vient de se lancer aux trousses des braconniers est une tueuse qui ne s'arrêtera pas tant qu'il en restera un. Si tu veux avoir voix au chapitre, je t'invite à me rejoindre, autrement il ne te resteras qu'à ramasser les morceaux à toi de voir.
Imagine comment elle a pu te sentir dos tourné, crois tu qu'elle ne fera pas de même avec eux ?

Pendant ce temps Mary a déployé une rampe menant vers l'arrière du pick-up et tente d'y attirer le petit éléphanteau avec des friandises. De temps en temps elle vient lui en donner avec la main, puis s'éloigne un peu en lui faisant sentir la friandise.

Le temps est toujours au beau fixe, le vent est chaud et soulève un peu le sable mêlé à la poussière de la savane. Les odeurs de la savane sont elles un peu perturbé avec le relent de mort, de sang que dégage la dépouille de la mère éléphant. Des charognards comment à voler autour de la dépouille, mais aucune tentative d'approche directe n'a encore été tenté.

[Chante poussière]

Tumaini ne prit pas la main d’Adisa tout de suite. Elle la regarda. Longuement. Pas par défi, mais par habitude. On ne touche pas un autre prédateur à la légère.
À l’évocation de Dent Noire, quelque chose passa dans son regard... pas de la joie, pas vraiment… plutôt un poids qui se soulève à moitié.

[CHANTE POUSSIÈRE]- S’il est vraiment mort… alors un morceau de nuit vient de s’éteindre. Mais d’autres Simba respirent encore. La folie ne meurt jamais toute seule.

Elle observa la main tendue, puis Adisa, droit dans les yeux.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Je ne te suivrai pas parce que tu me le demandes. Je n'ai pas fuis un tyran pour être dominer par un autre...
Je te suivrai parce que les bêtes souffrent et que ces hommes doivent être arrêtés... Et je me rend bien compte seule je ne suffirais pas ...C’est tout.

Elle finit par poser sa main contre la sienne, fermement. Pas une poignée d’humain : un geste de chasseur à chasseur.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Je sens que tu es différent.... C'est nouveau pour moi. Mais c’est la première fois qu’un loup ne montre pas les crocs à une hyène. Alors j’écoute....

J’ai déjà senti le monde de l’autre côté. Je ne m’y suis jamais vraiment aventurée seule.... Chez nous, on dit que seuls les fous et les esprits s’y promènent.

Un très léger rictus passa sur son visage.

[CHANTE POUSSIÈRE]- J’imagine que ça fait de nous..... une équipe?

Elle jeta un dernier regard vers l’éléphanteau, puis vers la direction prise par Cathleen.

[CHANTE POUSSIÈRE]- Je te suit, loup. Mais avance vite. Leur odeur est encore chaude.
Rattrapons ta tueuse ... Si elle les tue tous d'autre viendront et encore ...se sera sans fin ... Crois moi la peur es un gardien qui ne fatigue jamais

[Eriela Viymyfae]

Adisa voit Chante-Poussière dans un premier temps avant d'accepter la main tendue.

Il n'a pas échappé à Adisa le terme employé par Chante-Poussière, à savoir celui de prédateur et qu'elle est rétissante et s'inquiète de se retrouver dans la même situation qu'avec Dents-Noires. Adisa la rassure donc

[ADISA] - Je comprends au vu de ce qu'à subit votre tribu que ma proposition t'inquiète et que ne saute de charibe en scilla. Que cela te rassure, je n'ai nulle véléhité à faire en sorte de réitérer ce qu'il a fait et mis en place, bien au contraire. Je me nomme prédateur que lorsqu'il y a nécessité ce qui ne sera pas le cas pour toi tu ne présente aucun danger et oui nous forons et formerons une équipe si tel est ton souhait.

Il termine ses propos par un sourire des plus amical, de même émane de lui de la sincérité, de la bonté et un véritable amour pour Gaïa.

Lorsque Chante-Poussière prend la main d'Adisa, elle se rend compte que la main du grand noir est chaude et pleine callosités, pour autant elle n'est pas rêche. Chante-Poussière en est là de son analyse lorsqu'Adisa prononce des mots dans une langue qui est inconnue à Chante-Poussière et bientôt elle se sent comme aspirer. Passer le goulet normalement est interdit au Ajaba, mais là Chante-Poussière se retrouve de l'autre côté et Adisa la tient toujours par la main.

Chante-Poussière à l'impression d'émerger d'un rêve et que la réalité est ici. Toute la faune, la flore, le minéral, l'air, ... sont présents ici et semblent plus réels que le monde terrestre. Il y a donc la maman éléphante et son bébé. Les deux sont en vie. Elle voit également Adisa qui parait comme dans son élément. Chante-Poussière a pourtant conscience que ce ne sont que des esprits, elle voit d’ailleurs un esprit corbeau posté devant eux.



Adisa indique à Chante-Poussière que

[ADISA] - Attention il ne faut pas confondre notre réalité avec l'umbra. Reste avec moi si cela te rassure. Puis s'adressant à l'esprit corbeau, Je te suis esprit corbeau, conduit nous à eux en empruntant le plus cour chemin, Merci à toi.

[Chante poussière]

Chante-Poussière plissa les yeux en entendant les mots trop polis, trop ronds, trop compliqués d’Adisa. Elle secoua la tête, un bref grognement amusé lui échappant.

[CHANTE-POUSSIÈRE] — Vélé… véli… ce que tu dis là… je comprends pas tout. Tu parles comme les sages qui ont abusé des herbes...

Elle tapota sa tempe, un sourire en coin.

[CHANTE-POUSSIÈRE] — Mais j’ai compris l’important : tu veux pas me dominer. Tant mieux...

Elle se tourna autour d’elle, respirant profondément l’air de l’Umbra. Ses épaules se détendirent. Elle n’était pas perdue. Pas surprise. Juste… attentive.

[CHANTE-POUSSIÈRE] — Et… tu te trompes, Loup. Nous connaissons l’Umbra. Pas comme vous… mais nous connaissons... Les esprits ne nous portent dans leur coeur, ici nous sommes de mauvaise augure, cest pourquoi nous y allons peu et encore moins seule...

Elle posa la main sur le sol, comme pour le saluer.

[CHANTE-POUSSIÈRE] — Ici, je marche sur les trace de notre grande mère hyène c'est fascinant...

Elle jeta un regard vers l’esprit corbeau, puis revint à Adisa.

[CHANTE-POUSSIÈRE] — Je reste près de toi... Je sais que tout peu changé très vite pour qui n'y est pas habitué... Montre moi ma route qu’on retrouve ces braconniers avant que la rage de ta sœur ne les emporte tous...

Un dernier rictus, bref, carnassier.

[CHANTE-POUSSIÈRE] — Et ai pitié, des mots simple, Loup. Je comprends mieux les pistes que les grands érudits...

[Eriela Viymyfae]

Adisa ne peut que sourire aux propos de Chante-Poussière

*Au moins elle est convaincue que je ne présente pas un danger pour elle et les siens, car pourquoi serait elle là* se dit Adisa.

Il suivent donc l'esprit corbeau qui rapidement les conduit là ou va avoir lieu la confrontation. L'esprit corbeau d'un geste de son aile droite fait un signe à Adisa, signe que ce dernier comprend parfaitement.

L'environnement comprend un gros tas de rocher sur un promontoire de type petite bosse de terre s'élevant sur 2 à 3 mètres au dessus du sol, une végétation de type savane alternant haute herbes, herbes rases, arbres éparses, différents points d'eau et la terre sèche. l'esprit d'un rhinocéros et visible un peu plus bas du tas de rocher.

Adisa reprend la main de Chante-Poussière et lui dit

[ADISA] Il est temps de faire ce qui est nécessaire, plus de mot compliqué promis.

Sitôt que Chante-Poussière donne la main à Adisa, l'aspiration de tout à l'heure est donc inversée et Chante-Poussière se sent comme tomber et se retrouve sur la terre ferme rapidement. Elle est derrière un rocher qui surplombe à quelques mètres trois véhicules de type range-rover cabossés, plein de poussière. Aucune des personnes visible ne regarde dans la direction d'Adisa et de Chante-Poussière, sauf celui qui se dirige vers les véhicule empruntant la direction sud-nord indiqué comme N3 sur la carte.



Adossé à ces véhicules Chante Poussière peut voir les personnes suivantes, deux hommes blancs, dont l'un est chaudement vêtu, équipés de fusils de gros calibres



à quelques mètres d'eux est visible la carcasse d'un rhinocéros blanc dont les cornes ont été sciées.



Un noir est en train de ranger les cornes fraichement coupées dans l'habitacle du véhicule le plus à l'est.



Un deuxième noir semble faire le guet et est adossé au véhicule le plus à l'ouest.



Enfin un dernier braconnier noir se dirige vers le groupe rapidement, il vient du sud et se dirige vers le nord, droit sur les véhicules et les autres braconniers.
Chante-Poussière et Adisa peuvent entendre ses propos, le vent soufflant au nord.



[N3] - Putain, j'ai buté la mère éléphant, mais j'ai pas pu récupérer les défenses, ni le chiard, y a des touristes armés qui ont déboulés, enfin des touristes, surement ces fouilles-merde de la concession. Comme ils sont trois dont une lourdement armé, j'ai pas voulu les engager. Il va falloir y retourner et les descendre ces cons, comme cela on serra débarrassé une bonne fois pour toute d'eux.

Sa colère est palpable, bien qu'une certaine forme de peur puisse être ressentit surtout à l'évocation de la blonde lourdement armé. Peur qui n'échappe pas aux autres, surtout le blanc barbu qui lui dit

[B1] - Oui c'est cela tu n'as pas voulu les engager et je comprends pourquoi. Alfredo tu aurais du serrer les fessez, regarde les traces que tu as laissé derrière toi, dit en s’esclaffant eu détriment d'Alfredo

[i]Puis à destination de l'équipe

[B1] - bon cette fois-ci on se les fait, butter le nègre et laissez moi en vie les deux grognasses, j'ai envie de m'amuser un peu avant de leur faire passer l'envie de vivre, son rire cette fois-ci est démoniaque

Ils commencent à ramasser leur armes et se préparent à monter dans leur véhicule lorsque surgit du sud une forme terrifiante



L'animal si s'en est un avance sur ses deux pattes arrières, ses deux pattes avant écartées toutes griffes dehors, la bouche est entre ouverte et une bave s'écoule lentement des babines. Les yeux sont rouges et pleins de haine et de fureur

Le blanc barbu ressort du véhicule récupère son arme et dit

[B1] - Putain c'est quoi ça ?

Il ne semble pas particulièrement effrayé, tout comme le braconnier noir qui est installé dans le véhicule de tête à l'ouest, lui aussi descend du véhicule et arme son fusil en pointant l'animal.

[N2] - Tu crois que ça se vend comme animal çà ? dit il au blanc barbu

Les trois autres sont sidérés et ne semblent pas savoir comment réagir, le braconnier noir 3 prend position derrière du côté nord du véhicule le plus à l'est et il est facile que ses genoux jouent des castagnettes.

[Chante poussière]

Je rampe ds les herbes hautes jusqu'à la voiture la plus a l'Est prêt a intervenir sur les deux braconnier avec ma lance ...
Neutraliser le véhicule en crevant les pneu et empêcher de trier devrait l'être ces premiers action