SC : LES MAîTRES DE L'ÉPREUVE - CH4 : La Montagne de Feu

[Astro Buck]

Du côté d'Eriela et Gorgorx :

Sous la conduite de Bogz, Gorgorx, Eriela reviennent sur leurs pas en soutenant le vieux prisonnier qui progresse d'un pas chancelant. Ils empruntent le couloir qui s'enfonce à l'est. Le passage aboutit à une massive porte de bois dotée de gonds en métal. Bogz ouvre la porte et les aventuriers découvrent une grande pièce dont l'ameublement est celui d'un réfectoire. Des placards en bois et des dressoirs encombrés de vaisselle bordent les murs latéraux. Une grande table en bois entourée de bancs trône au centre. Au moment où les Héros ont livré combat à Grishak, plusieurs Orcs devaient se trouver ici occupés à manger, ils ont tout laissé en plan pour courir à l'appel de leur chef. En effet, des choppes en bois remplies à ras bord de bière mousseuse, des cuillers grossières et cinq bols en terre cuite, dont un a été renversé, sont remplis d'une substance encore fumante qui ressemble à une soupe épaisse avec des morceaux d'on ne sait quoi. Bogz y trempe son doigt et le porte à sa bouche. Il se lèche les lèvres avec un plaisir non dissimulé.

[BOGZ] - Mmmm ! le chef cuistot nous a gâté. C'est une bonne soupe de gésiers de rats ! Oh ! J'espère qu'il reste des os à ronger au fond de la marmite : c'est le meilleur !

Il se précipite au fond de la pièce, là où se trouve la cuisine, séparée de la salle à manger par une paroi dans laquelle ont été aménagés un passe-plat ainsi qu'une porte.

Le vieil homme se jette avidement sur le premier bol qu'il trouve à sa portée. Il dévore la soupe comme s'il n'avait pas mangé depuis huit jours. A peine le bol vidé, il en saisit un second et l'enchaîne. Petit à petit, il se met à manger plus lentement et se trouve enfin en mesure d'avoir une conversation. Le vieil homme répond aux propos que lui avait adressés Gorgorx :

[AARON D'GAR] - J'ai cinq frères. Trois sont morts, un est cul-de-jatte et le dernier est prêtre de Fourga. De toute manière on ne se ressemblait pas du tout. Au point qu'on aurait pu penser qu'aucun d'entre nous n'a eu le même père.

Il manque s'étouffer avec un morceau d'os et se met à tousser violemment. Aaron se saisit d'une choppe, qu'il vide presque cul sec, trempant sa barbe sale.

[AARON D'GAR] - Ah ! La cuisine orque. Cela ne me manquera pas quand je sortirai d'ici.

Son visage s'assombrit quand il rajoute :

[AARON D'GAR] - D'ailleurs, rien de ce qui se trouve ici ne me manquera.

Il ne finit pas son deuxième bol. Dans l'état de dénutrition où les héros l'ont trouvé, son estomac devait être rétréci et se trouve vite comblé.

[AARON D'GAR] - Vous voulez bien m'en dire plus sur ce soi-disant frère ? En tout cas, je vous serai reconnaissant à jamais de m'avoir sorti de là. Mais je n'ai pas l'intention de sortir de la Montagne de Feu les mains vides. Sinon j'aurais subi tout ça... pour rien ! Je vais trouver une épée et poursuivre ma quête. Et vous d'ailleurs, qu'êtes-vous venu faire dans cet antre d'infamie ?

************************************************************************************************************************
Du côté de Mirkà :

Mirkà avance en direction du nord. Elle atteint rapidement la seconde porte, en bois comme la précédente. Elle est solidement fermée. L'Elfe tend l'oreille, mais n'entend pas le moindre bruit. Personne ne répond à son discours.

[Mirkà]

Mirkà ne sait pas s'il ya un prisonnier ou pas derrière la porte utilise ses compétences en corchetage pour ouvrir la serrure et dit à la personne s'il y en a une les mots suivants :

[MIRKA] - la porte est ouverte, si vous souhaitez venir vous restaurer, aller vers la cantine orc, un repas et des boissons vous attende.

Elle laisse le soin au prisonnier d'ouvrir la porte et va vers la dernière porte.

Elle tient le même discours que précédemment de façon suffisamment faible pour Bogz ne puisse entendre et suffisamment fort pour que l'elfe puisse l'entendre.

[MIRKA] - Je vais ouvrir la porte, vous allez voir une elfe obscure, ou croirez voire une elfe obscure. Je suis sous déguisement. J'effectue une mission délicate commanditée par Ulîndriel, la Haute-Prêtresse du Temple d’Aëgraven (Déesse des Fleurs), donc ne vous jettez pas sur moi, je suis là pour vous sauver. Je suis en mission d'infiltration. Avec mon groupe composé de 2 humains, nous venons d'occir la quasi totatilité des orcs présents, il ne reste qu'un petit orc que j'ai sous ma coupe. S'il venait à réagir négativement, alors il rejoindrai le tas de cadavre des orcs. Acceptez vous de me voir et de réfléchir avant d'agir ?

Elle attend une réponse de la part de l'elfe en même temps qu'elle crochete la porte.
Ceci ne la dispense pas de surveiller la derrnière porte qu'elle a ouverte pour s'assurer qu'une attaque ne survienne pas de ce côté là

[Astro Buck]

Du côté de Mirkà (solo) :

La formation de Mirkà au sein de la Guilde du Port de Sable Noir s'avère d'une redoutable efficacité : aucune serrure ne lui résiste !

Après avoir déverrouillé la deuxième porte, elle attend quelques secondes, laissant aux éventuels prisonniers le loisir d'ouvrir la porte. Mais rien ne se produit et on n'entend pas un bruit.

La troisième porte est différente des deux autres : elle est métallique. Cette fois, il n'est pas nécessaire de la crocheter car elle est n'est pas fermée à clé. Sans qu'il lui soit nécessaire de tendre l'oreille pour écouter ce qui se passe derrière, l'Elfe entend d'horribles hurlements, tels ceux que pourrait provoquer une séance de torture.

[Mirkà]

Mirkà passe en mode furtif. Elle cherche un éventuel piège au niveau de la porte.

*Bon comme d'habitude je suis encore la casse cou professionnelle, qui s'aventure là ou il y a du danger, alors que les autres m'attendent surement.*

Elle repart en courant vers la zone ou doit se tenir le repas et arrivé sur place demande des explication à Bogz

[MIRKA] - Bogz, quelle est cette porte métallique et que contient elle ? Tu as parlé d'un elfe, ou est il ? J'entends des cris, comme si quelqu'un était torturé.
Est cela s'ammuser ?
J'attends des explications sur l'instant, je ne suis pas d'humeur à jouer, ou tergiverser.

Elle demande également au vieil homme les informations

[MIRKA] - Vieil homme sais tu ce qui se cache derrière la porte métallique ? Est ce la salle de torture ?

[Eriela Viymyfae]

Eriela tout à son habitude écouta et observa ce qui se passait.

Elle n'avait pas faim et constata que le vieil homme reprenait du poil de la bête.

Elle observait en coin les agissement de Bogz et lui posa une question.

[ERIELA VIYMYFAE] - Quand je vois ce que vous faiete subir à un humain, je n'ose pas imaginer ce que vous faite subir à un elfe. Qu'en est il de lui, ou d'elle ?
Est ce que Mirkà va la trouver vivante, ou bien morte, voire pire. Nous avons recontrer plus qu'à notre goùt des morts vivants. Donc que va trouver Mirkà ?

Ses porpos ne laissaient pas le loisir de dériver de sujet. Elle attendait une réponse et une réponse qui lui permette de comprendre ce qui se tramait, pas une réponse permettant à Bogz d'esquiver la réponse.

Puis une autre question tomba sur Bogz

[ERIELA VIYMYFAE] - Pourquoi le vieil homme a dit que vous êtes le pire en terme de sévices. Que lui avez vous fait pour qu'il réagisse de la sorte ?

[Gorgorx51]

En arrivant dans ce qui semble être un réfectoire et voyant avec avidité le petit orc et le vielle homme se jettent sur le semblant de nourriture Gorgorx se laisse tenter et finit un bol tout en buvant goulûment dans une choppe de bière pour faire passer le goût du rat même s’il lui est déjà arrivé d’en manger par le passé.

Puis il prend le temps de répondre au prisonnier qu’ils viennent de libérer.

[GORGORX] – Pardonnez moi mais j’ai du mal à comprendre !
Nous vous avons rencontré il y a quelques jours dans une taverne et c’est vous . Ou bien la personne qui vous ressemble en tout points qui nous à indiqué cet endroit, dit que nous pourrions y trouver un minotaure et demandé de tuer Grishak.
C’est à n’y rien comprendre, à moins que ce soit de la magie ?
Pourquoi donc êtes vous là ? Quelle est cette mission que vous deviez accomplir ?

Il marque une pause .

[GORGORX] – Vous disiez avoir besoin d’une épée ?

Et lui tendant l’épée du chef orc décédé :

[GORGORX] – Peut être que celle ci vous conviendrait ?

[Astro Buck]

Bogz, occupé à racler le fond de la marmite, répond à Eriela depuis la cuisine :

[BOGZ] - Oh, ce vieil Humain exagère. Je ne l'ai pas tant malmené que ça. Je lui ai juste appris à être un bon chien-chien bien obéissant. Mais pour apprendre l'obéissance, il faut parfois donner des coups, on n'a pas le choix !

Il se frappe la poitrine et émet une répugnante éructation avant de reprendre :

[BOGZ] - Non, crois-moi, ce n'est pas lui le plus à plaindre. Je n'en dirais pas autant de l'Elfe. Elle est dans la chambre de torture, ça fait trois jours que les Gobelins essaient de la faire parler. Mais pas moyen, elle veut pas dire où elle a mis la pierre.

Pendant ce temps, Gorgorx goûte à la gastronomie orque. La soupe de gésiers de rats est écœurante et il ne faut vraiment pas avoir le palais fin pour être capable de l'avaler. Mais le rude vétéran de guerre en a vu d'autres ! Les rasades de la puissante bière qui l'accompagne anesthésient rapidement ses papilles gustatives si bien qu'il pourrait avaler n'importe quoi. Ce breuvage alcoolisé, épais comme un sirop et mousseux comme du savon liquide, a une teinte vert-rose, un goût de cave moisie et une odeur nauséabonde qui fait venir les larmes aux yeux quand on la hume. Un amateur de bières comme Grogorx ne peut pas ignorer que ce sont là les caractéristiques typiques de la Guursh ou, comme certains l'appellent encore, de la Hweagh - dont le nom, dit la légende, imite les borborygmes que l'on produit une fois qu'on l'a bue -, cette fameuse bière orque, qui fait régulièrement des victimes chez les Humains audacieux ou désespérés qui s'aventurent à y tremper leurs lèvres.

[hrp]Effets de la Guursh : Enregistrement N° : 77844 = 4
Résultat : "Le buveur a des problèmes d'élocution et de coordination. Il perd 2 points d'Habileté pendant 30 minutes."[/hrp]

Quand Gorgorx s'adresse au vieil homme pour le questionner, son discours est à peu près clair au début, mais son élocution se dégrade progressivement et ses derniers mots sont à peine intelligibles tellement il a du mal les articuler, sous l'effet de l'épouvantable bière qu'il a absorbée et qui commence à lui tordre le ventre. Cependant, Aaron semble avoir saisi l'essentiel du propos car il répond de manière cohérente :

[AARON D'GAR] - Vous n'auriez pas du boire ça, jeune homme. Pour ce qui est de mon "double" que vous avez rencontré dans une taverne, je ne vois qu'une explication. Ce doit être cet horrible démon, le Doppelgänger, un serviteur de Zagor capable de prendre l'apparence de qui il veut. Il l'envoie parfois exécuter des missions d'espionnage ou pour attirer des victimes dans son repaire.

En entendant ces mots, Eriela se rappelle que Yaztromo lui avait déjà parlé de l'existence d'une créature semblable : il lui avait souvent recommandé de se méfier du Doppelgänger qui rôde dans la Forêt des Ténèbres.

Quand Gorgorx propose à Aaron de lui donner l'épée de Grishak, sous l'effet de l'alcool il se trompe et tend l'épée à Eriela. Les mots dont il accompagne ce geste (dans l'intention de dire : "Peut être que celle ci vous conviendrait ?") ressemblent à quelque chose comme :

[GORGORX] - Euw'EH Kh SSSS ESSI VÖOo GONDIENVREUH ?

C'est à ce moment que Mirkà rejoint ses compagnons. Elle est légèrement essoufflée, comme si elle venait de courir.

[Eriela Viymyfae]

Eriela se redressa tout de go lorsqu'elle vit Mirkà débarquer si rapidement.

Elle semblait agité, inquiète, elle ne saurait le dire. Par contre ses mots confirmèrent ce que venait de rapporter Bogz.

Ainsi ils n'en avaient pas finis avec les combats. Devaient ils se préparer à affronter les gobelins ?

Elle prit les devant et posa différentes questions à bogz

[ERIELA VIYMYFAE] - Devons nous nous attendre à un nouveau combat avec les gobelins ? Ou bien t'obéissent ils ?

Puis regardant et Bogz et Mirkà elle posa sa dernière question afin que la jeune elfe soit au courant de ce que venait de rapporter comme information le petit orc

[ERIELA VIYMYFAE] - Enfin de quelle pierre parles tu ? Cela pourrait fortement intéresser Mirkà qui t'a sauver.

[Mirkà]

Mirkà après avoir posé ses questions se trouve face à la remarque d'Eriela et là ses yeux s'agrandissent de surprise. Elle qui dissimule facilement habituellement est face à un élément potentiel qui pourrait lui permettre de remplir sa quête.

Alors pour reprendre le contrôle elle ferme les yeux et repsire fort d'un seul coup.

Lorsqu'elle les ouvre, son regard se tourne directement sur Bogz

[MIRKA] - Qui est cette elfe dont vous auriez parlé durant mon absence et de quelle pierre s'agit il ?

Elle montre par sa position qui n'est pas décontracté, mais prêt à l'action qu'elle ne plaisante pas et qu'elle attend une réponse la plus précise possible.

Puis d'un ton plein de sous entendu elle demande à Bogz

[MIRKA] - Tu ne souhaiterais pas me mettre en rogne mon petit Bogz, alors je t'invite à me répondre FISSA le dernier mot prononcé sort sous forme de cri, montrant l'impatience de la grande elfe.

*Serait ce la pierre de mon clan, celle sur laquelle Ulîndriel, la Haute-Prêtresse du Temple d’Aëgraven (Déesse des Fleurs) ma missionnée ? Enfin peut être des nouvelles*

[Gorgorx51]

Le chasseur perd l'équilibre et se rattrape de justesse au coin de la table.

*Un peu plus fort que prévu comme boisson, il va falloir que je me reprenne.*

Sans trop réfléchir , il se fourre deux doigts dans la bouche et entreprend de régurgiter son repas et surtout la bière avant que celle ci ne fasse trop d'effet.

[GORGORX] - BEUHGFERUmmm!

Sans aucune gêne pour ces compagnons , il se met à vomir tout son soûl à ses pieds.
Les éclaboussures maculent ses chausses et l'odeur recouvre presque celle de la mixture des orcs.

S'ensuit un petit soulagement.

[GORGORX] - Désolé !

Il repropose ensuite l'épée de Grishak au vieil homme.
Puis s'essuie la bouche de sa manche et redresse la tête et tend, tant bien que mal son épée.

[GORGORX] - Allos rosser ces vilains gobelins !

[Astro Buck]

Assailli de questions, Bogz ne sait plus où donner de la tête. Il s'efforce néanmoins de répondre :

[BOGZ] - Les Gobelins n'apprécieront pas qu'on interrompe une séance de leur jeu préféré. Mais bon... vous avez terrassé huit Orcs, alors ce ne sont pas deux petits Gobelins qui vont vous faire peur ?

L'Orc remue la louche dans la marmite mais, déçu de ne plus y trouver d'os de rat, la renverse rageusement. Quand Mirkà s'adresse à lui sur un ton lourd de menace, Bogz se protège la tête de ses deux mains.

[BOGZ] - Ne me frappe pas, ô puissante Fille de l'Obscurité, Bogz fera tout ce qui est en son pouvoir pour te satisfaire. La pierre, voyons voyons la pierre... C'est une grosse pierre précieuse. Des Traqueurs l'ont volée dans un temple elfique, pour la remettre à Maître Zagor. Mais une saleté d'Elfe... euh pas une comme toi, hein, ceux de l'autre race, celle de tes ennemis. Pour nous, les Orcs, ce ne sont pas des ennemis, mais du bon miam miam bien tendre.

Il marque une pause, les yeux dans le vague, sans doute absorbé dans la contemplation d'un horrifique rêve gastronomique. Bogz secoue la tête et reprend :

[BOGZ] - Eh bien une saleté d'Elfe a suivi les Traqueurs jusque dans la Montagne de Feu. Elle a réussi à leur voler la pierre avant qu'ils n'aient eu le temps de la remettre à Maître Zagor. On a fini par attraper cette sale voleuse, mais entretemps elle a réussi à cacher la pierre quelque part. On ne sait pas où. C'est pour ça que Zagor a chargé les Gobelins de la soumettre à la question. D'habitude, ils sont très doués pour ça. Mais jusqu'à présent, ils n'ont pas réussi à la faire parler. Mais peut-être que toi, tu y arriveras, ô Maîtresse Obscure. ALors Maître Zagor sera content de toi !

Aaron accepte l'épée que lui tend Gorgorx. Il exécute quelques passes d'armes dans l'air. Son vieux bras décharné semble avoir conservé un peu de vigueur, même si le geste, un peu tremblant, manque de précision.

[AARON D'GAR] - Merci brave garçon ! Ce repas m'a revigoré et l'espoir renaît en moi. Je me sens aussi frais que si j'avais encore vingt ans ! Laissez-moi m'occuper pour vous de ces maudits Gobelins, je me ferai un plaisir de les hacher menu. Mais avant, il faut que j'essaie cette épée...

Il s'avance d'un pas menaçant sur Bogz. Celui-ci recule et se saisit de son fouet. Il tente de nouveau de profiter du conditionnement psychologique auquel le vieillard semble avoir été soumis pendant sa captivité :

[BOGZ] - COUCHER ! PANIER ! PAS BOUGER !

Mais cette fois, il semble que le charme n'opère plus.

[AARON D'GAR] - Je ne suis pas un chien. Et je vais te le prouver !

Le vieux prisonnier lève sa lame et s'apprête à l'abattre sur le petit Orc. Celui-ci tourne alors un regard implorant vers Mirkà :

[BOGZ] - Ô puissante Maîtresse Obscure, ne laisse pas le vieux rabougri faire du mal à ton fidèle serviteur !

[Mirkà]

Mirkà écoute et jubile en son fort intérieur.

*Ainsi c'est bien de la pierre qu'il s'agit, Aëgraven soit louée*

Elle observe l'attitude du petit orc et lorsque ce dernier se retrouve face à son ancienne victime, elle continue à observer, elle fait un signe au vieil homme et lui dit

[MIRKA] - attend vieil homme.

Son regard reprend la direction de Bogz et elle le regarde dans les yeux avant de lâcher ces mots.

[MIRKA] - Je suis surpris de l'attitude de Bogz, le grand Bogz, le puissant Bogz, je croyais que tu avait une totale maitrise et emprise sur le vieil homme. N'est ce pas ce que tu m'as dit tout à l'heure ? Ne suis je pas devant un cas de vantardise et vanité que j'éxècre tant ?
Si tu veux que je te sauve, alors donne moi 3 informations très importantes, voire primordiale. Je vais t'aiguiller pour la première, ou est la clé du coffre de ton ancien chef orc ?
Pour les deux autres je te laisse à tes réflexion, ta vie contre des informations cruciales.

[Eriela Viymyfae]

Eriela resta stoïque analysant ce qui se déroulait sous ses yeux et cherchat à définri à quel moment il faudrait ou non intervenir.

Elle assista à l'échange entre le vieil homme et Gorgorx, puis celui entre Mirkà et Bogz sur la pierre.

C'était au moment ou le vieil homme se leva pour attaquer Bogs afin d'essayer son épée qu'Eriela comprit que le moment d'intervenir était arrivé, notamment après que Mirkà lui demande de retenir son bras.

Elle s'interpose entre le vieil homme et Bogz sans arme, mais prête à empêcher l'homme d'attaquer.

[ERIELA VIYMYFAE] - Attendons de voir ce que Bogz à répondre. Si les réponses ne sont pas satisfaisantes, alors tu pourra de nouveau faire usage de ton bras afin de ressentir de nouveau la ferveur du combat dans tes veines.

[Gorgorx51]

Le chasseur, les sens encore engourdis regarde la scène de loin mais il aurait volontiers laisser le vieil homme assouvir sa vengeance.
Il profite de ce laps de temps pour s'assoir et se reprendre.

[Astro Buck]

A l'injonction lancée par Mirkà, le vieil homme suspend son geste, à regret. Bogz, de son côté, accueille avec soulagement l'intervention de l'Elfe. Il se rengorge quand elle le qualifie de "puissant"... mais pour déchanter rapidement quand il perçoit que le discours n'est pas seulement laudatif, mais émaillé de critiques acerbes à son encontre. Il écoute attentivement l'ultimatum et les conditions que lui fixe Mirkà, puis réfléchit quelques instants avant de répondre :

[BOGZ] - Trois informations très importantes... Mmm... Une..., deux... Trois ! Oui, j'ai !

De l'index de sa main droite, il tapote l'index de sa main gauche pour compter sur ses doigts au fur-et-à mesure qu'il va énoncer ses révélations :

[BOGZ] - Première information : la clef du coffre. Pas compliqué. Elle est là. Bonne cachette !

Il passe sa main dans son dos et farfouille un long moment au niveau de ses reins, sous l'espèce de pagne de mailles qu'il porte retenu par une ceinture. Il affiche une drôle de grimace et émet un long grognement comme s'il fournissait un effort douloureux. Puis, d'un air victorieux, il brandit un objet.

Une odeur insoutenable se répand dans la pièce. L'objet n'est pas immédiatement identifiable à cause des matières fécales dont il est à moitié recouvert. Mais à y bien regarder, il s'agit bien d'une clef. Bogz l'avait cachée là où personne ne risquait d'aller la chercher : dans son arrière-train. Il tend la clé à Mirkà.

[BOGZ] - Voilà la clé. Tu la veux ? Tiens !

Le petit Orc poursuit imperturbablement l'énumération de ses informations :

[BOGZ] - Information numéro deux ! Voici la recette secrète du "curry surprise de chauve-souris" comme le cuisinait ma mère-grand :

Dans un chaudron qui n'a jamais été nettoyé depuis plusieurs générations, versez un peu de graisse corporelle extraite d'un Gnome bien gros et bien gras. Faites y revenir de la pulpe d'ail moisi finement écrabouillée au pilon ainsi qu'une poignée de cheveux d'Elfe macérés dans de la bile d'Ogre. Arrosez le tout copieusement de Guursh. Mais attention, c'est là qu'est le secret : ne laissez pas mariner trop longtemps dans la Guursh, sinon elle va tout liquéfier et risque même de faire des trous dans votre chaudron. Pour éviter ça, faites flamber jusqu'à noircissement complet de la mixture. Versez votre mélange d'épices et remuez bien. Pressez une douzaine de chauve-souris fraîchement tuées au moyen d'un presse-chauve-souris comme on en trouve dans toutes les bonnes cuisines. Incorporez ça à votre mixture. Et voilà c'est prêt, il ne reste plus qu'à déguster avec les doigts directement dans le chaudron !

Bogz s'est fait saliver lui-même en récitant sa recette, si bien que son menton est maculé de mousse. Il conclut enfin :

[BOGZ] - Troisième et dernière information importante. Moins importante que la deuxième, mais importante quand même : attention, il y a un piège au niveau de la herse.

Bien qu'un Orc n'ait jamais l'air parfaitement honnête, Bogz semble s'être résolument plié aux conditions posées par Mirkà : il a révélé ce qu'il estimait crucial, d'après sa propre échelle de valeur, qui n'est pas forcément la même que celle d'un Humain.