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Par delà la mer d'Iroise...
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Par delà la mer d'Iroise...Plusieurs nuits se sont écoulées depuis qu'Artemus et son équipage ont mis les voiles. Les journées ont été bien remplies, et déjà il sait que la confiance qu'il a instauré à bord portera ses fruits, ils sont tous des hommes libres à présent.
Il mange avec les matelots, et partage chaque instant de leur vie, ils l'aiment pour ça. Certains le surnomment entre eux "l'Officier". Cela le fait rire. Pour certains, il leur a enseigné les rudiments du sabre, qu'ils sachent un peu mieux défendre leur vie. Après deux jours, ils ont pu faire escale dans une petite crique, le temps de charger quelques vivres auprès d'un comptoir peu scrupuleux. La rumeur court déjà, et sa tête comme celle de ses hommes vaut quelques pièces... Qu'importe il sera bientôt au calme, loin... Si seulement il n'y avait pas ces rêves... Il sent des portails, à la lisière de son esprit, mais sait se réveiller à temps pour ne pas aller les arpenter, cependant, il dort de moins en moins... Insomniaque... Plus il y réfléchit plus il se dit que le navire est un bon lieu de protection, ses hommes le protégent.. S'il s'égare dans le rêve, il y a peu de chance qu'on vienne lui faire la peau tant qu'il est à bord... Mais il a hâte de gagner l'île du bouclier, il connait une certaine dame qui le fera définitivement dormir d'un sommeil sans rêves. Il sourit comme le vent fouette les voiles, et que le navire reprend sa course... ¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
Devise de la Maison Ventsombre
Le rêve est puissant et Artemus le découvre bientôt à ses dépends...
Bercé par le vent, il ferme les yeux un instant... Il est usé, il a assuré une bonne part de manoeuvre avec les hommes et la lutte contre le sommeil commence à être rude... Les yeux profonds du pirate s'ouvrent à nouveau, la mer est d'huile aux reflets pastels et le ciel strié de rouge et d'ocre... Le pont désert confirme à Artemus ce dont il se doute déjà... Le rêve a repris ses droits... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Artemus ne peut s'empecher un rictus... Ainsi pas de fuite... juste arpenter ces lieux, encore et toujours...
Et bien soit, mais au moins quoi qu'il arrive je ne suis pas perdu... Après avoir vérifié la présence de son sabre, Artemus ouvre sa carte au Trésors, et prend sa boussole. Après avoir fouillé dans sa poche il esquisse un sourire. Le T'io... ta pièce ne m'a pas quitté... voyons voir si ça fonctionne.. Artemus pose alors la pièce donnée par son "accoucheur dans ce monde" sur la boussole et observe attentivement.. ¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
Devise de la Maison Ventsombre
La bousole d'Artemus n'oscille même pas... T'io ne doit pas être dans le rêve en ce moment. Par contre sa carte au trésor, toujours infaillible indique les différents portails à portée...
Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Le marin en est donc pour ses frais avec la pièce.. Après avoir rangé cette dernière, ainsi que la boussole, il jette un oeil sur la carte, et se dirrige vers ce qui semble être la représentation du château.... A première vue ce dernier semble plus petit sur la carte...
Hummm un moyen de mettre en exergue les distances ? Repérant le portail sur bateau, Artemus range sa carte, et franchit d'un pas sûr le portail, la main sur la garde de son sabre... ¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
Devise de la Maison Ventsombre
Immédiatement, le marin se retrouve dans une forêt de sapin enneigée.
A cette époque de l'année, Artemus à conscience qu'il doit être fort au nord pour que la neige perdure à cette saison. Contemplant à nouveau la carte, le pirate constate qu'un nouveau portail, d'une taille normale s'est dessiné... Il est à environ un kilomètre de l'endroit et une rivière le sépare du lieu. Toutefois, rien qui ne semble impossible. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Refoulant le peu d'amour de la Terre qu'il porte en lui, Artemus se dirige vers le portail indiqué par la carte, son pas est soutenu, et il observe les environs avec attention.
¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
Devise de la Maison Ventsombre
Le pirate s'immobilise bientôt... Une fumée noire s'élève à une centaine de mètre de là... L'odeur âcre et la fumée jaunâtre lui indique que les matériaux brulés sont probablement encore humide...
Des bruits de hache se font entendre dans la même direction... La forêt dissimule Artemus mais il vaut mieux avancer prudement. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Intrigué, le pirate se met donc à couvert et avance avec prudence dans la direction indiquée, prenant le temps de regarder où il met les pieds...
¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
Devise de la Maison Ventsombre
Artemus arrive bientôt sur le sommet d'une colline, parfait promontoire pour observer la scène.
Ce qui se déroule sous les yeux du pirate est tout simplement incroyable. Au premier plan, une dizaine de bucheron frappent en cadence sur de hauts sapins. Plusieurs dizaines d'arbres semblent déjà avoir été jeté à bas. Le bois est emmené plus loin par des mulets. Les équidés cotoient sur le chemin de lourdes charettes chargées de pierres rouge et luisante... Probablement du minerai... Là aussi, une caravane presque ininterrompue arrive des flans de la montagne toute proche. Artemus s'aperçoit rapidement que les bucherons et les charetiers sont des sans-esprits, dirigés par quelques rêveurs... Visiblement des voyageurs. Ces derniers se concentrent quelques instants sur le bois et le minerai sans qu'Artemus comprennent pourquoi. Le défilé se poursuit jusqu'à une batisse de belle carrure d'où se dresse une grande cheminée. La fumée acre continue d'ailleurs à s'échapper de celle-ci. Etant un peu plus prés, Artemus peut maintenant distinguer le bruit d'un marteau frappant inlassablement sur le métal. Par reflexe, le pirate observe les armes des rêveurs qui dirigent les sans-esprits... Les lames neuves, luisantes aux reflets de feu entourent leurs possesseurs d'un halo de lumière qui n'inspire guère confiance à Artemus. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
S'applatissant au sol, Artemus continue d'observer la scène, tout en cherchant un moyen de s'approcher du bâtiment sans être vu. Mettre la main sur une de ces armes serait peut-être utile, si ce n'est pour lui au moins pour d'autres comme Le t'io.... Se faisant, il ne peut s'empecher de se demander ce que sont devenus ses premiers compagnons du rêve... et ceux qui les ont pourchassés...
¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
Devise de la Maison Ventsombre
A force d'observer les lieux, Artemus repère un passage à couvert pour s'approcher du bâtiment sans risquer d'être vu.
Se déplaçant le long de la colline, le pirate rejoint quelques arbres abattu qu'il longe jusqu'à se retrouver à l'arrière de ce qui lui apparaît de plus en plus comme une forge. Aucune porte ni fenêtre ne donne sur l'arrière... Seul une ouverture menant à la cave est visible... Avec un peu de chance, le pirate doit pouvoir s'y glisser... Mais l'opération risque d'être délicate... Il faut en effet traverser une zone à découvert d'une quinzaine de mètres. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
"Observer est la qualité première d'un officier, ne pas prendre de décisions attives..." Les paroles d'un des enseignant de l'Académie résonnent dans les oreilles d'Artémus... Aussi s'accroupit-il et observe-t-il tranquillement les allées et venu des différents protagonistes.. Ce faisant, il tate le côté de sa botte pour vérifier la présence de sa dague.. Si dans le monde réel, cette dernière s'est perdue depuis longtemps, ici... peut-être est-elle présente... Une fois ceci fait, il attend le moment propice et s'élance avec précaution la main sur la garde de son sabre...
¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
Devise de la Maison Ventsombre
Artemus peste en s'apercevant de l'absence de la dague... Qu'importe, il fera sans...
Le pirate observe avec attention les allées et venue avant de s'élancer... Il parcourt sans peine les quelques mètres qui le sépare de la forge et se laisse glisser par l'ouverture... La cave de la forge est presque vide... Des pilliers de bois soutiennent ce qui doit être le rez-de-chaussée. Seul un vieil escalier permet de monter d'un étage. Artemus entend le plancher grincer sous le passage d'hommes au dessus de lui... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Se rapprochant doucement de l'escalier, le Pirate tend l'oreille...
¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
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