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Mystic Damch aux bords du Néoromantisme...

MessagePosté: Mer 09 Juil 2008 13:36:39
de Damch
Ca fait longtemps que j'hésite à diffuser les textes que j'ai écrits il y a près de 13 ans. En fait j'ai toujours apprécier composer depuis que je suis tout petit, je me suis trouver ces facultés à écrire des séries mots qui n'avaient pas forcément à voir ensemble mais le son, la sonorité, m'attiraient indubitablement. J'ai toujours été auto-didacte. A l'époque de l'écriture de cette composition je ne connaissais que de nom Rimbaut, Verlaine, Lamartine, Hugo sans vraiment avoir plongé dans ce que ces grandes gens avaient pu faire. Et voilà que je me mettais à écrire des textes qu'on pourait annoncer comme "Apocalyptiques" mais j'ai opté pour le terme "Romantique" précédé du préfixe "néo" une fois que j'avais saisi, bien après, ce mouvement littéraire. Mon "Néoromantisme" été né.

Il a fallu considérer cette série de poèmes comme une oeuvre plastique à part entière. 13 au total furent produites, 13 furent dispercés dans la Nature selon un rythme symbolique et un code qui lui est propre. Voici un premier extrait de cette multiple composition et littéraire et musicale... Je vous laisse seule juge de l'étrangeté d'un esprit illuminé au bord de la folie, ou alors complètement barré...



Oeuvre Première : l'Horloge a sonné Treize fois


Minuit approche, le ciel est noir.
La Lune pleine couvre le manoir.

Du haut de la Tour le cri tombe.
La peine glace à fendre tombes.

Le Tarot dit : "la Mort arrive".
Nul amour nie l'ami d'une rive.

La carte du mal plus noire au monde s'avance... Silence.
Treize coups, lame treize, la Mort.

Le fleuve énorme suit son destin.
Le coeur petit tendra la main.

Amis touchez, amis goûtez,
Amis voyez, amis sentez.

Entendez-vous, à l'horizon,
L'horloge qui sonne ses cris de nuit ?

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze,
Treize coups, la chance, la vie...