Quelques textes

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Quelques textes

Messagede Tanakyelle le Lun 26 Mai 2008 13:26:46

Hop une petite histoire pour démarrer :

L'histoire de Snaga

(pour les fan de bouquin fantastique il est possible de retrouver des mots ou noms déjà vu )

** ** **
Quand j'ouvris les yeux pour la première fois sur ces terres, un profond trouble m'envahit. C'était comme si je venais de naître à cet instant. Tant de questions venaient à mon esprit ...
Passé, présent, avenir tout m'était inconnu...
Je devais trouver la réponse a ces questions !
Il me fallait pour cela, déjà découvrir ou je me trouvais, je commençais donc l'exploration de ces terres inconnues. Quand d'un coup un groupe de pillards m'attaqua !

D'abord apeurée, je me lançais a corps perdu dans la bagarre pour sauver ma vie, et découvris avec surprise que je possédais un don pour les sciences et l'art du combat. Je réussis à mettre en déroute mes ennemis.

Après un bref moment de repos je repris mon exploration, me tenant sur mes gardes, mais je ne croisais que des animaux sauvages. Quand un matin, à l heure ou l'aube pointait, je fus assaillie par la même bande de pillard que j'avais force à fuir.
Je venais ainsi de prendre la 1ere leçon de ma nouvelle vie, " ne jamais laisser la vie a un ennemi " .

Je me jetais de nouveau à corps perdu dans la bataille, mais alors que je pensais avoir la situation en main, je sentis une douleur envahir ma poitrine. Mes oreilles bourdonnaient, le sang battait à mes temps. Alors que je voyais ma fin arriver, je vis mes ennemis fuirent, sans en comprendre la raison. Mes jambes vacillèrent, je mis genoux a terre. Ma vue se brouillait, je commençais à sombrer dans le néant, ma vie m'abandonnait lentement. C 'est alors qu'à travers un brouillard, j aperçus des créatures féeriques pailletées d'or, je me disais que c'était la fin, que j hallucinais. Une autre de ces créatures aussi blanche que les neiges éternelles s'adressa à moi. Le temps sembla suspendu, la mort semblait attendre avant de faire son office.
_ " Hailene rhyagelle corenne marath'damane Snaga sei'taer, hailene rhyagelle gaidin far dareis mai, mandarb d'siswai'aman, tai shar shadar logh, aan'allein al'Snaga shadar haran. Al'aldieb seia doon duadhe mahdi'in ji'e'toh tarmon gai'don chambayan... saa shar hadori ashandarei choedan kal, cuande mar'baha daes dae'mar atha'an miere cuendillar."

Je ne su pourquoi, je compris parfaitement son langage.
_ "Bienvenue pour ton retour chez toi jeune Snaga, au regard fier, bienvenue parmi les tiens petite soeur de batailles, vierge de la lance, lame des lances du dragon, vrai sang de Shadar Logh derniere représentante des shadar haran.
Le vent d'ouest t'a amenée parmi nous une nouvelle foi mais tu n'es plus la petite fille de mes souvenirs...
Tu es l'un des nôtres alors bienvenue chez toi à Tai'dashar."

Le dragon blanc m'enveloppa de son souffle. La douleur disparaissait, faisant place à un léger chatouillis. Tout devient noir, mais la peur n était plus la, faisant place à un état de sérénité bienveillante, je sombrais lentement dans un sommeil sans rêve.

Les années passèrent, pendant lesquelles j étudiais l'art de la guerre, auprès des dragons et des elfes dans la cité de Tai'Dashar Ou les licornes m apprenaient à devenir maître de moi.
Mais cette vie ne me suffisait plus ...

Jal'Karu le dragon blanc qui m avait sauvé la vie, ressentit ma détresse. Il m autorisa à partir découvrir le monde, et me demanda si je souhaitais connaître mon passé. Il n'avait jamais voulu me le faire connaître jusqu'à présent, il était enfin temps que je sache.

Il m'apprit que je venais des terres d'Erathia, je revécu en qq secondes le début de ma vie.
J'appris que ma mère Lanfear, était une elfe d une beauté inouïe, et que mon père Heartfang était un jeune nécromancien.

Jal'Karu me confia que Lanfear m'avait confiée aux dragons, lors des guerres sur erathia, avant le grand rassemblement et l'émigration de tous les peuples vers de nouvelles terres.

C'est ainsi que je vécus mon enfance auprès des dragons, qui me choyèrent et m'éduquèrent, loin des guerres destructrices qui semèrent la mort sur Erathia. J appris avec tristesse que mes parents périrent pendant celles ci.

Les dragons partirent donc, me transportant sur leur dos, de terres en terres, afin de trouver celle qui pourra nous accueillir dans la paix.
Mais un jour, alors que les dragons volaient au-dessus d'un océan sans fin, une terrible tempête éclata, les eaux et les cieux se déchaînèrent, c'est alors que le dragon sur lequel j'étais fut frappé par la foudre, et nous entraîna au milieu des vagues monstrueuses. Je fus engloutie, perdant connaissance.
Les dragons fidèles à la promesse faite a Lanfear, me cherchèrent sans relâche, au niveau des flots et des terres, redoutant le pire. C'est ainsi qu un jour ils me retrouvèrent face à face aux pillards.

Je savais enfin qui j'étais, d'où je venais, il était tant de partir vers ma destinée.

Le départ fut sonné, les jeunes gens en age de quitter le nid protecteur bien qu'instructif des dragons étaient tous là. Et nous entreprîmes le long chemin qui menait à la ville. Nous savions que désormais bien que les dragons veilleraient de loin sur nous, nous ne pourrions plus rejoindre la citè cachée de Tai'Dashar sans l'aide de ces derniers.

Le soleil entamait sa lente descente des cieux lorsque au loin nous aperçûmes les tours de la ville. Je ne pu m'empêcher d'en admirer sa beauté.
Aux portes de la ville, nous nous séparâmes, chacun partant vers son destin, certains seuls, d autres non. Je choisis de continuer ma route en compagnie de mon ami Uhad Tori.

Ce dernier se dirigea vers une taverne, après un moment d'hésitation je me précipitais pour le rejoindre à l'intérieur.
Dès mon entrée je vis un jeune homme me fixer, avec un regard étonné, tout en chuchotant quelque chose a ses amis.

Je rejoignis mon ami Uhad Tori a sa table, sans rien laisser paraître du trouble que je ressentais, sentant toujours sur moi le regard de cet inconnu.
Uhad Tori et moi même , restâmes des heures a discuter de notre passé commun au camp des dragons, et notre avenir sur ces terres que nous foulions enfin.
La nuit était entièrement tombée sur la ville, lorsqu' Uhad Tori sorti en me demandant de l'attendre ici.

Au bout d'un moment je sortis pour me dégourdir les jambes, c'est alors que je sentis une main se poser sur mes épaules tout en murmurant doucement " Lanfear, Lanfear est ce bien toi ?
En entendant ces mots, je me retournais rapidement mais sans crainte, cette personne connaissait ma mère. Je reconnus le jeune homme qui m'avait fixé dans la taverne, et le regarda dans les yeux. Nous nous dévisageâmes longuement avant que je me décida a parler.
_ Je suis sa fille, que vous voulez vous, d'où connaissez vous ma mère ?

Nous restâmes une partie de la nuit à discuter, il m'apprit avoir été un grand ami de mon père défunt, et qu il pensait que moi aussi j avais péri lors du grand chambardement. Il m'interrogea sur ma vie durant toutes ces années et moi sur mes parents et mon ancienne patrie. Je finis par apprendre que les survivants des grandes guerres s'etaient alliées et avaient trouves refuge sur de nouvelles terres, qu ils avaient surnommes Morlandor.

Uhad Tori revint enfin me chercher puis sans un regard envers l'inconnu qui se tenait à mes cotés, me dit qu il fallait partir. Malgré les regards furieux de mon ami elfe, le jeune homme nous accompagna jusqu'aux portes de la ville. Il me chuchota qu'il attendrait ici jusqu'au 1eres lueurs du jour, avant de repartir vers Morlandor.

Je lui adressais un au revoir, puis rejoignis Uhad Tori. Mais déjà ce dernier avait compris que je voulais retourner auprès de l'inconnu. Nous continuâmes notre chemin, quand arrivé à la lisière de la forêt je pris ma décision. Je voulais rejoindre mon peuple, celui de mes ancêtres.
Uhad Tori tenta de m'en dissuader, mais je savais que je devais suivre mon destin, et que celui ci était à Morlandor, avec les survivants, avec ceux qui avaient connu mes parents.
Je dis au revoir a mon ami, et fis marche arrière, en cours de chemin j'eu la surprise de voir Jeande'en, la licorne avait qui je me sentais si proche et qui avait partagée tant de choses avec moi auprès des dragons. Elle me dit, quelle avait sentie que je ne reviendrais jamais, et que j avais trouvé ma voie, qu'elle avait demandé la permission de me rejoindre pour m'aider dans mes batailles et parfaire mon éducation de guerrière.
L'aube pointait, j eu peur de ne pas arriver a temps pour rejoindre l'homme de Morlandor. Mais Jeande'en, me fit découvrir les ailes que les dragons lui avaient offertes et s'envola, m'emportant sur son dos.

Nous atteignirent les portes de la ville, ou l'ami de mon père nous attendait avec un large sourire. Je savais que tu reviendrais, me dit il.

Partons, les survivants de Morlandor t'attendent, ta place est parmi eux.
C'est ainsi que je rejoignis les miens, et embrassais la cause de Morlandor.


** ** **

Petit poème aussi; écrit il y à quelques années. Il y aura surement des répétition qui ne me sont pas flagrante, mais j'ai toujours préféré laisser les poèmes tel que je les avait écrit.
Un petit pour la route !


Khronika

Il était une fois une petite fille,
Doux fruit d'un amour de ville,
En début de printemps elle a vu le jour,
Sous une mauvaise étoile elle court.
Un peu bizarre parfois,
Maintenant elle sait pourquoi,
Moitié fille, moitié bête,
Moitié garçon, moitié benête,
Moitié folie, moitié jolie.
Son enfance loin d'être une fête,
Des souvenir brûlés dans la chair,
Ils sont restés dans sa tête,
Oublier elle n'as pas pu faire.
Ce n’est pas faute d'avoir voulu,
Mais la petite mignonnette,
Après avoir tant parcouru,
Mais la petite fillette,
Avec ses idées saugrenues,
Les a encore et toujours gardés,
Chaque fois elle y repense,
Enfoui sous le poids des années,
Elle voit petit à petit que ça n’a pas de sens,
Alors oui moitié stupide, moitié raté,
Elle abandonne, ils ont gagnés,
C’est fini, plus d'enfance,
Les yeux troublé, plein de nuances,
Allez vous en, ne revenez jamais,
Pas de soucis pour elle, elle a bien noté,
Allez vous en, laissez la,
Et surtout oubliez la.

Il était une fois une fille,
Elle avait un peu grandie,
De grands yeux candides,
Une douce âme ébréchée,
Au coeur d'une âme volée,
Une vie abandonnée,
Une enfance effacée.
Les tourments se sont fait dur,
Réfugiée dans un terrible amour,
L'édifice semblait plus sur,
Chaque jour devenait velours;
Elle montait toujours plus haut,
Sans voir que la petite hirondelle,
A vouloir garder sa tête hors de l'eau,
S'en était brisée les ailes.
Elle y croyait dur comme le fer,
Les yeux fermés, se laissaient guidée,
Ne pas les ouvrir pour voir se briser le verre,
D'un rêve trop de fois manipulé,
Prise de conscience mortelle,
Choc violent trop attaché
Brisées les ailes,
Sous l'eau reste clouée.

Il était une fois une demoiselle,
Doux fruit d'une naissance trop vite achevée,
A force de regarder derrière elle,
La petite hirondelle a fini par couler,
Elle a préféré laisser sa chance,
Les couleurs ont fané avec le temps,
Du blanc, du noir, aucune ressemblance,
Le gris partit danser dans le vent,
Une douleur sourde dans son être,
Douce musique qui lui vrille les veines,
Elle s'incline devant son maître,
S'enchaîne au délicat son de la peine,
Jette la clé au fond du précipice,
Trop tard pour aller la chercher,
Regard candide s'emplit de vice,
L'être se ferme, la vipère vient contrôler,
Le long de la chanson glisse,
Sur le sacrifice des années,
Vient chanter son hymne,
Elle qui à gagné.
Elle a brisé tous les liens
Plus rien ne la retient
Pas encore prête pour l’instant,
Mais elle sais qu’elle à le temps,
Que cette situation n’est que temporaire,
Et que viendras vite le temps de faire,
Car elle est fatiguée de la vie,
L’ombre jetée sur son cœur
Reine sous une ère de malheur,
Cachant par un faible voile la sourde douleur.
Chaque seconde elle à crue mourir,
Chaque respiration une torture infligée par la vie,
Douce vengeance personnelle,
Elle n’avait pas pris conscience de la valeur
De ces mots qui la hantaient, veillaient sur elle,
Elle, lentement se fatigue, on lui dit d’être forte mais la vipère sais,
Sais qu’Elle en assez, qu’elle n’a plus la force,
Qu’elle a perdue la foi, abandonné le combat,
Que pour elle, ça n’en vaut plus la peine.
Oubliez la pour votre salut,
Oubliez la, n’y pensez plus,
Bientôt Elle s’en ira,
Ne laissera que les marques,
De la douleur qui fut,
Et qui pour toujours sera.
Alors surtout ne venez pas,
Mettre de petits flocons dans son enfer,
Ni enlever la solitude qui la serre.
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Re: Quelques textes

Messagede Tanakyelle le Mer 04 Juin 2008 23:05:02

Autrefois

Je n'en peu plus,
Ici bas la vie est si dure,
Dit moi, dit moi comment faire pour survivre sans toi,
Dans ce monde de glace ou je n'ai pas ma place.

La seule chose bénéfique que j'ai pu tirer de ce voyage loin de toi,
C'est l'amour de celui qui comble petit à petit,
Le gouffre béant que tu as fait de mon coeur,
Qui recolle les morceaux de mon âme déchirée,
De mon corps blessé.
Bien sur il ne pourra jamais t'effacer,
Tu es gravé en lettre de feu indélébile dans mon coeur,
Que seule toi fait rayonner.

Ton âme pleure,
Elle m'appelle,
Mais je ne puis y répondre,
Car je suis prisonnière ici.
Comprend moi,
Un jour j'ai du t'abandonner,
Toi que j'aimais plus que ma vie,
J'ai sombré dans une mélancolie désormais infinie.

Alors comprend,
Comprend que je ne puis renouveler cette expérience,
Que je ne puis recommencer en l'abandonnant.

Pardonne moi,
Pardonne moi de rester ici,
Si loin de toi,
Je sais que je n'ai pas le droit mais,
Mais je ne peux pas,
Une foi c'est déjà trop pour moi.

Essaye de voir la trahison et la douleur,
Qui comme un poison c'est infiltré dans mon coeur,
Le jour ou on m'as menti,
Et que je suis partie.

Alors comprend,
Comprend que je ne puis renouveler cette expérience,
Que je ne puis recommencer en l'abandonnant,
Même si depuis ce temps la,
Cette douleur je la traîne derrière moi.

Tu sais il est le seul liens qui me retient ici,
Il est le bouclier contre elle,
Cette douleur,
Qui se nourrie de ma peine pour toi ma soeur.

Si jamais tu m'en voulais,
Je comprendrais,
Car à mon tour je t'ai trahie,
En restant ici.
Mais s'il te plait,
Que je nourrisse le feu de ta haine
Ou le grand amour qu'on était
Je ne te demande qu'un seul geste,
Celui de ne jamais m'effacer.

Le temps a passé depuis,
Et les années se sont écoulées,
Comme un long fleuve tranquille
Sur le lit d'une vie brisée.
Et j'avais choisie d'effacer pour aujourd'hui,
Tous ces sentiments qui m'animaient
Me posant sans cesse au fil des nuits
Ces questions qui me tourmentaient.

Mais qui suis je pour exprimer des plaintes,
Mais qui suis je pour dire que j'ai mal,
Une vie parfaite semée de feintes,
Une joie si pure qui devient sale.

Cette lumière vive qui s'efface
Mais dites moi je ne comprends pas,
Pourquoi ces souvenirs si degeullasses,
Reviennent aujourd'hui vers moi.

Moi qui croyais avoir tout oublié,
La prise des souvenirs est plus forte aujourd'hui,
Moi qui croyais avoir tout lâché,
Ils m'enmennent au plus profond d'un puit,
Moi qui croyais avoir tout abandonné,
Je suis de nouveau dans ma mélancolie,
Moi qui croyais, je me suis bien trompée.

Il me semblait pourtant,
Que tout était bien reparti,
Que je n'avais plus dans le sang,
Ce cauchemard qui me rongeais la vie.

Le temps en a décidé autrement,
Ils revient encore plus fort aujourd'hui,
Frappant dans les rangs,
De la faiblesse de mon esprit.

Moi qui croyais avoir tout oublié,
La prise des souvenirs se fait plus forte aujourd'hui,
Moi qui croyais avoir tout lâché,
Ils m'enmennent au plus profond d'un puit,
Moi qui croyais avoir tout abandonné,
Je suis de nouveau dans ma mélancolie,
Moi qui croyais, je me suis bien trompée.

Mais ai-je le droit de me plaindre,
Alors qu'en apparence ma vie est si parfaite,
Ai-je le droit encore de feindre,
Que chaque jour pour moi est une fête.

On me regarde, on me sourie,
On ne se demande pas,
Comment vais-je aujourd'hui,
S'il y a quelque chose qui ne vas pas.

Alors un jour j'ai comprit,
Que jamais je ne guérirais,
Que je m’étais moi même trahie,
Il y a de cela des années,
Que j'avais laissé ma vie,
Loin derrière moi un soir d'été,
Que s'en était finie,
La paix m’avait abandonnée.

Alors après tout ceci,
Apres tout le mal que je nous ai fait,
Une dernière foi sous les feux de la nuit,
Je voudrais me faire pardonner,
De choisir une fin si facile,
Pour la douleur que j'ai été,
Sur les rives du Styx,
Vient donc me retrouver.

Je ne t'oublierais jamais mon amie,
Dans mon coeur pour l'éternité.

Les jours ce sont écoulées,
La plaie ne s'est jamais refermée,
Celle qui autrefois avait sourie,
A le visage manquant de vie,
Celle qui dans le temps riais,
Regarde maintenant sa vie
Comme un lointain passé.

On continue encore à m'appeller fillette,
Mais ce que les gens ne comprennent pas,
C'est que que la gentille et douce Demoiselle,
Un jour c'est brisé les ailes,
Qu'elle est tombée dans des Abymes,
Que maintenant la colombe est infirme,
Au fond d'une nuit sans fin,
Au fond terrible de l'oubli,
Je me rends compte aujourd'hui,
Qu'elle est belle et bien partie.

La haut on n’a pas voulue de moi,
Je suis tellement pathétique,
Que je n'arrive pas,
A quitter mes rêves Idyllique,
Pour trouver le repos une dernière foi.

Et oui celui qui autrefois comblait mon coeur,
Celui qui absorbais tout mon malheur,
Ne c'est révélé n'être qu'un menteur,
Je t'ai abandonnée pour lui, ma soeur.
Peut être est-ce l'ironie du sort,
Qui maintenant me plante un peu plus fort,
Le souvenir de ma personne,
Si prude, fragile, petite none,
Offerte a lui sur un plateau en Or.

Oh que le ciel doit bien rire,
De m'avoir vu t'abandonner,
Pour m'offrir un cadeau empoisonné,
Qui m'empêche maintenant de m'épanouir.
Moi qui avais crue bien faire,
Encore une fois je me suis bien gourée,
Histoire de changer,
La cruche ne s'est pas loupée.

Alors chaque jour je me lève,
Avec cette douleur sourde dans les veines,
Qui m'arrache des râles de peines,
Me démontre que je ne suis pas saine.
Et chaque jour je recherche,
Qu'est ce qui me retient ici,
Et chaque jour je sèche,
Sur cette question qui me scie,
J'ai envie de partir,
Une dernière fois et à jamais,
J'ai envie que mon tourment me laisse tranquille,
Dans la mort enfin apaisée.

Qu'est tu devenue aujourd'hui,
Oh toi ma douce et belle,
Depuis que je suis partie,
Je suis restée sans nouvelle,
Sur une voie inaccessible,
Ou j'aurais pu te voir enfin, demoiselle.
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Re: Quelques textes

Messagede Tanakyelle le Ven 17 Oct 2008 03:35:50

Un jour


Je voudrais m'envoler,
Pouvoir tout laisser derrière moi,
Gagner une nouvelle liberté,
Abandonner une vie en émoi.
Courir au travers des âges,
Voir filler les larmes des rois,
Se perdre au beau milieu des nuages,
S'enfuir d'une cage en bois,
Vivre de nouveaux paysages.
Parcourir les monts enneigés,
Tout couvrir d'un seul regard
Mourir d'une vie assoiffée,
Ou il n'y a eu aucun écart.

********************

Quand j'ai appris à aimer,
Même après toutes ces années,
Je ne t'avais pas oublié,
Seulement mi de côté.
Ton départ m’avait brisé,
Laissé pour morte, écartelée,
Je n'ai plus jamais pu regarder,
Ce visage que tu avais tant aimé.

J'ai quand même espéré,
Un retour à la réalité,
Mais un miroir brisé,
Le reste à tout jamais.

C'est pourquoi aujourd'hui,
Des lambes de mon esprit,
J’ai attrapé mon flot de vie,
Pour pouvoir enfin écrire.

De mon âme cassé,
J’aurais aimé retrouver,
Un souvenir du temps ou tu m'aimais,
Qui ne fut point brisé.

A tu trouvé ton âme soeur,
Au milieu des leurres,
Je te le souhaite de tout mon coeur,
Qui porte encore quelques valeurs.
Mais ce que je ne comprends pas,
C'est ton retour pour moi,
Ton chagrin pour mon état,
Tes larmes quand tu as su que c'était toi,
Que ton miroir n'était plus là,
Que les morceaux étaient là-bas,
Partis un jour avec toi,
Mais qu'il ne reviendrait pas.

Alors, dans ton malheur tu as souris,
Et là soudain j'ai compris,
Cette falaise était pour nous,
La mer le flot éternel de notre amour,
Et dans la mort unis pour toujours.
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