MALEDICTION: Chap 4 : intemporelle

[Fenris de Fariola]

Alors, comme ca, on reviens sur le lieu du crime? trés grosse erreur!

la voix qui venait de résonner était celle d'une femme et le ton se voulait ironique et sur de soi. Une ombre se dessinait maintenant sur le sol alors que la lumière de la rue heurtait le corps qui se trouvait désormais à 1mètre de la jeune fille.

- arrete tout de suite d'agiter les mains et tend les sur tes cotés et tiens toi tranquille. La garde ne va pas tarder à arriver et, par le temple d'Humakt, moi Fenris de Faliola, Initiée dévouée du maitre incontesté de la Mort, je te met aux arret

[Didlith]

Didlith se retourne incrédule.

Fenris !

Elle en a presque les larmes aux yeux de la voir.
Puis elle désigne l'homme a terre et parle très vite.

Soigne-le-s'il-te-plait.-Il-a-été-attaqué,-j'ai-vu-deux-hommes-s'enfuir-par-là.

Elle montre la direction puis reprend sur le même rythme.

C'est-peut-être-eux-qui-l'ont-volé,-je-peux-peut-être-encore-les-rattraper.
Il-croit-que-c'est-moi,-c'est-ma-seule-chance-de-prouver-que-je-n'y-suis-pour-rien.

[Fenris de Fariola]

Fenris allait ouvrir la bouche et bouger, sans doute pour faire une action offensive, lorsqu elle s arréta net


- Par tous les démons ?! Toi !! Mais tu es…. morte !

L’incrédulité se lisait sur son visage et ses yeux plissés trahissait son envie d’analyser son interlocutrice. Elle semblait toute fois déroutée et cela se voyait



- ainsi donc tu voudrais aider un adorateur du Chaos ?!! Je comprend mieux pourquoi tu t’es éclipsé lors de notre dernière rencontre.

elle se posta en position bras croisée devant la jeune fille


- Je crois qu’on a beaucoup de chose à se dire, ne bouge surtout pas.

[Didlith]

Didlith, qui commençait à se relever, vacille et tombe fesse contre terre.

... Du Chaos ?

Je ne le connais même pas.

C'est ce Fric.
Décidément que j'ai été naïve, juste pour avoir de quoi m'acheter des vêtements et un repas ...

Didlith se recroqueville, attrapant ses genoux et les serrant contre elle.
Puis, se parlant à elle même.

Un cadeau d'anniversaire à cet heure de la nuit, tu t'attendait à quoi idiote.

[Fenris de Fariola]

Surprise, Fenris quitte sa posture militaire et s'agenouille prés de la jeune fille en lui posant une main sur l'épaule. Sa voix se fait plus douce et chaleureuse et la mains sur l'épaule se veut amicale et rassurante


Ecoute, si tu ne ment pas, alors tu n'as rien à craindre, je serais prouver ton innocence. Mais cet homme est un noble de la ville, qui est loin d'etre clair, et fuir n'arrangerait rien. Je suis contente de voir que tu n'es pas morte comme nous le pension au début tu sais. Il faudra que tu nous raconte tout cela mais pas maintenant

Elle fait un petit sourire et pointe ses yeux en direction de l'homme au sol au cas ou il se réveillerait. Puis elle se redresse et attend la patrouille tranquillement mais sort néanmoins son bijou possédant les runes d'humakt qu'elle accroche à son épaule. Une fois la patrouille sur place, elle leve les mains


- Bienvenue gardiens des rues de la Citadelle. Je suis Fenris de Fariola, Initié d'Humakt et actuellement chargé d'une enquête dont vos responsables sont au courant. Je marchais dans la rue lorsque j'ai surpris cette jeune fille courir dans la rue et cette homme la poursuivre une épée à la main. Je me met dés à présent à votre disposition pour votre interrogatoire et je vous prierais de contacter mon temple afin d'envoyer un serviteur d'Humakt, gardien de la vérité.

[Didlith]

Lorsque la garde arrive, Didlith se remet debout.

Montrer sa faiblesse face à ce qu'elle a de plus proche d'une amie est une chose.

Mais face aux représentant de l'ordre d'une cité, cela serait un déshonneur qu'elle ne peut accepter.
Elle prend une profonde inspiration et son visage se fait plus paisible et digne.

[Alex]

- Quoi? Mais c'est Sir Yorric Fouggebleu!!!


Un garde s'arrete quand Fenris commence à parler, un deuxieme va s'enquérir de la santé de l'homme couché au sol, tandis que les deux autres gardes se tiennent, épée sortie non loin de didlith, mais prés à agir directement sur fenris au cas ou.

- Orlanth soit loué, il n'est qu'assomé. Une vilaine bosse derrière le crane.

- ces femmes ne sont pas armé

- elles ont peut etre jeté leur arme?

- attend, pous le moment il faut d'abord reveiller Sir Yorric...Il revient à lui!

l'homme de la cinquantaine au cheveux poivre et sel avec une barbichette bien taillée se redresse sur le flanc en se massant le crane. les gardes l'aide à se lever tandis que celui qui se tenait face à Fenris lui demande de se mettre les mains derrières la nuque et de se mettre à genoux. la meme demande est faite à Didlith.

- Sir Yorric vous allez bien?

- Oui oui ca va ca va! Mais ca va je vous dit!!! gueule t il lorsque un des gardes le prend par l'épaule. il se dégage d'un geste vif et enervé. son regarde alors Fenris et la jeune asiatique avant de la pointé du doigt


- aaah c'est elle, vous tombez à pic!

- ces filles se sont introduites chez vous pour voler? leur compte est bon sir ne vous inquiétez pas

- non pas celle là. C'est sans doute une complice, cela ne fait aucun doute.

- c'est possible Sir, elle nous dit appartenir à Humakt

- Hu...Humakt? ...Glurp...Le Noble a l'air soudain trés embété et déglutit

- Oui c'est bien ca! Que vous ont elle volé Sir?

- plein de chose...des...avec...Enfin pas mal de chose je présume

le garde à ses cotés, un hommes de 30 ans tout au plus avec des cheveux ong attaché en tresse, regarde autour de lui. il marmonne quelque chose et un mur de lumière apparait inondant le jardin de lumière. il arbore alors un air perplexe et repose son attention sur le noble


- Quoi exactement Sir? Des bijoux? des pieces? Parceque il n' y a rien autour de nous sur le sol et visiblement elle n'a pas eu le temps de sortir de la propriété.

- MAIS JE NE SAIS PAS MOI!

Le noble arrive vers Didlith et plonge sa main dans ses poches, tires ses habits un peu dans tous les sens sans grande délicatesse comme s'il cherchait à savoir si elle n avait pas caché quelque chose à l'intérieur

- Elle n'a rien sur elle Sir? Est ce que...

- Ecoutez, je sais trés bien ce que je dis, cette petite à volé quelque chose chez moi

- d'accord, nous vous croyons Sir. Peut etre si vous nous disiez quoi exactement, nous pourrions lui faire avouer ou elle l'a caché? Avec un Sort de Vérité d'Humakt, cela est relativement simple

- Ce qu'elle a volé??..Bon, laissez tombé je vais me charger de ca

- Mais je...

- Pas de "mais", j'ai d'autre chose à faire

- que dois t on faire d'elles alors?

- hé bien, je ne sais pas moi? Par exemple "menez votre enquete, ou les enfermées qu'en pensez vous??

- bien sir, tout de suite. Nous reviendrons plus tard prendre votre déposition

- bonne idée

les gardes se tourne alors vers les prisonnières et les amenent

[Didlith]

Que signifiait tout ceci ?

Didlith était perplexe et l'attitude de ce Yorric l'étonnait.
Plus que cela, l'attitude des gardes l'étonnait, cet homme devait être influent pour qu'ils ne relèvent pas les incohérences des propos de l'homme.

Elle hésita un instant à protester mais ne dira rien tant qu'elle n'y est pas invitée.

[Fenris de Fariola]

Fenris n'avait pas rajouté un mot et s'était contenté de suivre le groupe. l'attitude du noble était intriguante et ne trahissait que son désire de partir au plus vite à la recherche du voleur. Il était donc évident qu'une fois sorti de la prison, Yorric les attendrais, ce qui ne faisait pas son affaire

*pourquoi je suis sans arme moi !!*


Si Didlith avait jadis connu Fenris en tenue de cuir équipée pour le combat, là c'était bien différent. Fenris portait une robe à fleur, plein de couleur avec un décolté métant ses formes en valeur et assez courte que pour voir ses chevilles. Ses cheveux étaient soigneusement attachés avec une tresse et ne pendait plus sauvagement sur ses épaules. Son visage était légément maquillé et trahissait une volonté de se faire coquette. Elle avait l'air de tout, sauf d'une guerrière!!!

Elle regarda Didlith à plus d'une reprise, mais sans donner l'impression de la connaitre. Il ne manquerait plus qu'on l'accuse de complicité!

*comment se peut il qu'elle soit ici? encore une blague de Dame d'Artigus? Cela ne serait pas la première fois! Je suis fatigué de tous ces mystères*


Songeuse, elle continua à marcher silencieusement jusque dans la prison de la milice.

[Alex]

La troupe traverse la ville nocturne, accompagnée par une brise légère et une chaleur douce. cette période est sujette au variation climatique brusque et les habitants de toute la région se préparent toujours au pire. Venant des quartiers RESIDENTIEL du Sud Ouest, le petit groupe passe non loin du Palais Royal, traverse les rues pleine sous les yeux de plusieurs badaux trainant dans les rues de nuit, et tous se dirigent vers le bureau de la milice. Tout le monde arrive alors en vue d'une grande tout qui se mèle au paysage architecturale et au maison.

Si dans le nord les rues sont sales et mal famées, dans le sud les rues sont bien plus propres. Didlith et Fenris s'en était déjà rendu compte en allant visiter la maison du noble barbare, et ici, cela était identique, même si ce quartier était au sud Ouest, et non au Sud Est comme celui ou vit le Barbare. Le groupe arrive alors devant la porte d'entrée en chaine menant à l'intérieur de la tour, quartier général de la milice de la Citadelle Blanche.


Il traverse des couloirs de pierre brut ou la décoration est quasi inexistante à l'exception de quelques tapisseries montrant les exploits héroiques de Orlanth face à son combat contre le Chaos. Une 20aine de pas plus tard, chacune des filles est insérée dans une piece sans fenetre ou se tient une table et 4 tabourets. On les met là en leur disant d'attendre, puis on les laisse patienter quelques temps.


on leur fait leur intervieux et on les laisse partir 1h plus tard.


Arrivé à l'acceuil, une femme de 1.60 rentre d'un mouvement svelte mais dure en même temps. Elle porte une robe de trés bonne qualité et des cuissares d'armure argentée rejoignant un ceinturon de la même matière. Une épée se tient à sa droite et le tout est recouvert par une grande toge-manteau blanc et bleu. ses sourcils blancs donnent l'impression d'etre fait de neige et lui donne un air assez original et doux. Enfin, on peut clairement voir les runes de Valind, le dieu de l'Hiver placée sur son épaule.

Mesdames je suis Itashi, Pretresse de Valind et Lieutenant du quartier du Centre. Cette nuit, c'est à moi qu'incombe la responsabilité de la Citadelle en l'absence des autres Lieutenant de la ville. Mes hommes viennent de me signaler votre implication dans un probleme avec sir Yorric. Celui ci n'a pas porté plainte, alors vous etes libre.

Ceci dit, dame fenris, c'est la deuxieme fois que je vous vois cette semaine. Il serait bon que cela ne devienne pas une habitude n'est ce pas?


Elle s'incline en faisant un petit sourire qui en dit long sur sa méfiance et tend la main en direction de la porte pour les laisser partir

[Didlith]

Didlith s'incline en réponse et quitte les lieux, heureuse d'avoir retrouvé Fenris même si les circonstances n'étaient pas idéale.
Une multitude de question se bousculaient dans sa tête mais elle préfera attendre pour les poser.

Depuis l'arrivé des gardes, Fenris avait gardé une certaine distance avec elle.
Et de toute façon, on ne peut pas dire que leur rapport étaient très amicaux non plus.

Les questions attendraient mais elle devait tenter quelque chose pour détendre l'atmosphère, quelque chose de banal et de gentils.

Jolie tenue, cela vous change de votre armure.

[Fenris de Fariola]

- j'essayerais d'y penser Pretresse. Quoique la dernière fois, c'est Sir Valerius et Badwin que vous avez vu

s'était contenté de cette réponse avant de quitter la milice. Autour d'elle, il faisait toujours nuit vu qu'il avait quitté aussi vite. Elle sorti de ses pensées à la remarque de la jeune asiatique

- Oui en effet. c'est un peu long a expliqué. Si tu commençais à me dire pourquoi tu te trouvais chez ce Noble et pourquoi tu es en vie? A la notre dernière rencontre tu as disparu, ou plutot tu n'es pas réapparu avec nous sur les marches du temple. Le pourquoi est un mystére mais nous en avons déduis que tu étais morte

[Didlith]

Didlith fait une pause un instant pour mettre en ordre ses idées.

En fait, je suis bien apparu sur les marches du temple, mais c'était ce matin.
Enfin vu l'heure, c'était hier matin.

Au bon endrois, mais pas au bon moment.

Un prêtre d'Orlanth m'a informé de la date, de l'attaque de la ville par le guerrier et du sacrifice de Sir Duncan pour le défaire.
J'espère que vous n'êtes pas reste en ville pour me rechercher et ainsi laisser le temps au guerrier d'arriver.
Comme l'avait signalé la prêtresse.

Didlith était visiblement mal à l'aise à cette idée.

Sinon après mon arrivé je suis allez à l'auberge où la patron m'a dit que vous étiez en ville.
Ensuite je suis allez au temple d'Humackt pour vous laisser un message.

J'ai passé le reste de l'après midi sur le marché à surveiller une échoppe pour quelques pièces.
Une avance m'avait permi de m'acheter ces vêtements, c'est pendant ces achats que j'ai rencontré un certain Fric
Il m'a proposé de livrer un cadeau d'anniversaire à l'un de ses amis contre quelques pièces.
J'avoue avoir été naïve, ou vénale, et j'ai accepté sans me poser de question.
Je suis contente du coup d'avoir refusée ses largesses initiales.

Yorric s'est réveillé quand je suis entré dans sa salle à manger.
Il m'a traité de voleuse et m'a fait ouvrir le colis quand je lui expliqué le but de ma visite.

C'était l'un de ses propres livres.
Il m'a parlé d'une autre femme, Kralorienne je suppose, et c'est précipité à l'étage.
Je l'ai suivi et l'ai trouvé au dessus d'un coffre, encore plus énervé.
J'avais dut servir de diversion pendant le vol.

Lorsqu'il s'est précipité sur moi arme au poing, je l'ai frappé et étourdit le temps de m'enfuir.
Mon but était de tenter de repérer le véritable voleur depuis le ciel.

J'ai bien vu deux hommes s'enfuirent mais quand j'ai vu Yorric à terre j'ai préféré m'assurer que sa vie n'était pas en danger.
C'est là que tu es arrivée.

[Fenris de Fariola]

Marchand dans les rues nocturnes sous la petite brise, la guerrière écoutait les propos et les éléments se métaient en place les uns derrière les autres. Il était évident qu'elle en savait trop et qu'elle n'aurait pas pu inventer de tel propos. elle disait donc la vérité.

Mais une moue de déception se lu sur son visage quand elle parla


je vois, tu as été piégée. Visiblement tu es rentré sans le savoir dans notre enquete. Il nous faut nous rendre au plus vite chez ce Fric pour tenter de trouver ce qu'il a dérobé. Enfin, si tu veux bien te joindre à nous


Elle toussota un moment et visiblement elle hésitait à parler de quelques chose. on pouvait voir sur son visage que cela lui portait probleme

-écoute, en ce qui concerne nos actions dans le passé, en effet, nous avons cherché dans les rues ou tu pouvais bien te trouver. Mais nous avons alors croisé un individu nommé La Parole lorsque nous sommes retourné au temple pour voir si par miracle les Dieux ne t'avais pas renvoyé là. Celui ci nous a dit te connaitre et nous a expliqué qu'il y avait un autre moyen pour venir à bout du démon. Le porteur de la malédiction devrait se sacrifier en se jettant dans le Creux du Serpent Pipe. Il s'agit d'une crevasse longue de plusieurs kilomètres et profonde de plusieurs millier de Kilomètre, située non loin de là ou nous devions trouver la poudre de Licorne. La légende dit que ce cratère conduit directement dans le monde des Enfers et c'est d'ailleurs par là que sort beaucoup de monstre du Chaos. Vu le danger que représentait le guerrier pour la Citadelle, Duncan a décidé de se sacrifier. Nous nous étions fait jeter un sort de transformation en Aigle afin de pouvoir voler jusqu'au lieu ou se trouvait les Licornes, mais Duncan s'est transformé, a pris le sabre et s'est rendu là bas. Il s'est alors jeter dans le gouffre sans demander son reste. Le guerrier a disparu aussitot, ou plutot, le démon qui le possédait est parti. Cela signifiait que Duncan était mort d'aprés les dires de ton ami

elle resta songeuse et triste quelques minutes laissant planer le silence pendant que ses pas se m'étaient machinalement les uns derrières les autres

[Didlith]

Didlith a un petit sourir.

Peut être qu'il n'est pas mort, il a déjà fait l'aller-retour aux enfers après tout.
Le guerrier est apparut quand le sabre est sorti des enfers, et on sait qu'il suivait le sabre, et non Duncan.

Peut être se gardien maléfique a t il disparu lorsque le sabre est retourné aux enfers, et donc n'était plus détectable pour lui, comme il ne l'est plus pour moi.

Une ombre de tristesse passe sur son visage.

Mais du coup, peut être suffisait il de lancer le Sabre dans ce gouffre.
Au moins nous savons que là bas il est entre de bonne main.

Savez vous si il existe un moyen de le contacter ?
Le savoir serait un soulagement pour nous, et savoir que nous ne l'oublions pas pourrait en être un pour lui.

Didlith se rappel alors qu'Humack est le dieu des morts et espère ne pas avoir blasfèmé.
Même si il est en enfer, Duncan est quand même mort et elle ne sait pas si communiquer avec les morts est bien vu par les serviteur d'Humackt. Si jamais cela est simplement possible.
Elle se mord la lèvre.

Enfin, sans vouloir offenser vos croyances évidement.