LA MALEDICTION: Chap 2 : Victimes innocentes

[Duncan]

Duncan compris rapidement qu'Anastasia venait de lui éviter de ce faire "piquer" par ce dard, qui, a première vue, ne semblait pas provenir d'aucune espèce animale...

Il lui adressa un large sourire en guise de remerciement, puis attrapa la jeune aldryami, pour la mettre a couvert derrière un arbre ou un bosquet pouvant servir d'écran.

Le pauvre Efflam, moins chanceux, semblait avoir été touché par le même projectile, mais Duncan ne comprenanait pas pourquoi un simple dard l'avait aussi rapidement terrassé... Un poison peut'être ???, il avait entendu parlé de certaines peuplades primitives qui enduisaient les pointes de leurs flèches avec une sorte de décoction aux vertues foudroyantes...

Il regarda son ami Efflam, gisant au sol, et tenta de repérer un endroit ou il pourrait le porter pour le mettre a couvert et lui prodiguer, s'il est encore temps, les premiers soins.

[Alex]

Duncan s'apprete à s'approcher de Efflam situé à 5 pas de là, lorsque les buissons emettent un bruit et que des Loups Renard bondissent, immité par une jeune fille très jeune armée d'une sorte de tube. Elle attérit au sol à genoux avec une souplesse

Alors que les 20 renards se répartissent un peu partout sur la zone, les cannines retrousséés et la bave aux lèvres, la jeune fille et porte le tube à sa bouche et se met à parler en "commun" avec un accent assez prononcé.



- Vous pas bouger!!

[Duncan]

Duncan s'immobilise sous la menace de cette jeune femme et de sa harde de renard..., il la regarde silencieusement, lève ses mains en signe de soumission et regarde ensuite son ami Efflam, gisant sur le sol.

Que nous veux-tu, femme-renard, moi et mes amis ne te voulons pas de mal..., qu'as-tu fait a mon ami pour le terrasser ainsi d'une simple piqure ???, laisse moi le soigner et nous repartirons de ces terres !

[Alex]

Anastasia imite Duncan, ne sachant pas quoi faire. Sa main, paume ouverte, juste à coté de sa dague de lancer, elle reste un genoux à terre et un pied au sol près à bondir. La question de duncan plane un instant dans le vide et pour toute réponse, deux bruits sourd se fond entendre alertant le guerrier et sa compagne Elfe. Mais le temps qu'il réagissent, ils sentent un picotement au coup, tel la picure d'une abeille.

Duncan veut porter la main à son arme mais il se rend soudain compte que son bras et paralysé. Son bras et tout le reste de son corps d'ailleurs. L'air vient soudain à lui manquer et une chaleur torride lui monte au cerveau.

Il réaliste qu'il a été touché qu'à partir du moment ou il voit le sol s'approcher rapidement de son visage et qu'il heurte le tapis de feuille sans pouvoir réagir. Les yeux se fermant doucement, il apperçoit non loin de là, Anastasia sujette au même sort...


La Mort est elle enfin venue le délivrer de son calvaire pour l'amener au royaume d'Orlanth...

[Alex]

Les yeux s'ouvrent sur un campement....

un mal de crane se fait sentir comme si l'on sortait d'une terrible gueule de bois après une journée festive. Très vite on sent que les poignets sont attachés derrière le dos, et que le reste du corps aussi d'ailleurs. Il semble que l'on soit attaché à un piquet aussi gros qu'un tronc d'arbre planté dans le sol. En regardant autour de soit on se rend compte qu'on est pas seule....

Une guerrière d'humakt, un pelerin d'une quarantaine d'année, un jeune chasseur, une Elfe, un Vieillard aux runes d'Orlanth et un jeune garçon aux traits tirés arborant les runes D'humakt. Certains d'entre eux se reconnaissent....Duncan, Fenris, Anastasia et Erren Arguson se sont déjà vu quelques jours plus tot dans la citadelle. Mais le chasseur qui les accompagnent est innconnu à certains.


en regardant autour de soit on se rend vite compte qu'on n'est pas seul. Des loups et des renars un peu plus petit semblent tourner autour du groupe, tel des animaux affamés qui attendent l'ordre de manger. Mais le plus étrange est sans doute le groupe d'une 20aine de personne occupés à discuter entre eux à une 100 aine de pas. Si certains semblent de toute évidence "humain", d'autre en revanche ont des traits physiques assez étonnant

Voyant que les prisonniers commence à s'agiter, l'un des membres, un homme haut de près de 2m, se détache du groupe et se dirige doucement vers les pilliers

[Valérius]

Valerius se remet lentement de ses esprits. Comment avait il pu tomber dans un piège pareil? Il n'y avait qu'une réponse acceptable. Leurs assaillants devaient sans doute etre maitre dans l'art de rester discret en foret. Et cette réponse semblait se confirmer par la présence de ces individus mi homme mi animaux.

Il regarda autour de lui et Fenris, Kallil et la jeune fille. Le chasseur ayant eu droit au meme sort qui lui, cela le réconfortait quelque peu. Par contre il ignorait l'identité des deux autres guerriers qui avait droit au même considération qu'eux.

Il se surpris à parler tout seul


- Par le puissant Dieu du ciel, dans quel pétrin nous sommes nous fourés cette fois encore?

[Duncan]

Duncan s'éveilla doucement et tenta d'ouvrir les yeux, mais bien vite les referma. Son esprit était encore tout embrumer et sa tête le faisait souffrir, presqu'autant qu'après une longue nuit de ripaille, où vin et bière coule a flot. Mais aucune musique ne résonne dans son crâne, sa langue n'est pas chargé et il ne règne nul effluve d'alcool ou de brumia...

Mais bien vite le souvenir lui revient de cette attaque dans les bois, ... la jeune femme... et sa harde de renard... la piqure du dard dans le coup... ses membres et tout son corps qui se fige... et bien vite le néant !!!

Parvenant toutefois a ouvrir les yeux, Duncan regarde autour de lui et découvre les corps ligotés qui l'entoure. Bien vite il repaire son ami l'Humakti et Anastasia l'aldryami. Son regard ce porte ensuite sur le corps d'une femme arborant les runes de la justice et de la mort..., elle ne semble pas éveillé. Duncan se souvient d'elle et de leur rencontre à la Citadelle.

Les autres corps lui sont inconnus

Il regarde le pèlerin qui semble, lui, éveillé et lui adresse un sourire compatissant.

Mais, bien vite, il tourne le tête vers l'homme qui se dirige vers lui et le groupe de prisonnier. Un souffle glacé lui parcours l'échine...

Duncan l'observe, tentant de supporter le regard de l'homme-bête... jamais encore il n'avait croisé un représentant de cette peuplade primitive, sauvage et ... maudite !!!

Son père lui en avait mainte fois parlé, il les avait même rencontré a plusieurs reprises, lors de parties de chasse en limite du Tula des Marthiords... Ce que son père lui en dit resta à jamais gravé dans sa mémoire...

[Fenris de Fariola]

Depuis sa chute, Fenris n'avait cessé de errer sans fin dans une foret incroyablement sombre et sans chemin. Poursuivit la plus part du temps par des animaux au grognements feroces et dont elle ne percevait que les ombres, elle courrait tout droit, sans arme et sautait par dessus les obstacles comme si elle avait des ailes.

Il lui fallu un bon moment pour se rendre compte que sa péripéthie n'était rien d'autre qu'un cauchemard qui se dissipa soudain lentement et laissa place à un mal de crane.

Mais lorsque la vision de ces créatures mi homme mi animal arrièvèrent jusqu'à ses yeux au travers d'un brouillard issue de son propre cerveau, elle comprit l'origine de son reve. Sans doute que les bruits des alentours lui étaient parvenu alors qu'elle était inconsciente et transporté jusqu'à ce lieu.

Mais que faisait elle là, là était la question

Comme beaucoup, elle avait entendu des fables sur les hommes des bois, adorant des Dieux Païens de la Nature et prétendant que chaque individu de ces terres decendait d'un animal. Ineptie totale! Mais, ces peuples y croyaient tellement fort qu'ils vivaient reclus de toute société, vivant dans les bois tel les animaux qu'ils vénéraient. Pis, on disait qu'ils étaient capable de se transformer en ces animaux quand le besoin s'en faisait sentir afin de vivre dans une symbiose totale. Et a en juger par ces humanoïdes au corps d'homme et aux extrémités de Loups, la légende était de toute évidence fondée.


Il lui fallu un temps avant de se souvenir qu'elle n'était à l'orgine pas seule. Elle trouva sans peine Kallil, Valerius et la jeune gamine. Mais que ne fut pas sa surprise lorsqu'elle apperçut Duncan et Efflam. Elle crut d'abord à un reve mais les pas lourd du monstre humain qui s'approchait d'eux lui confirma la réalité de ce qu'elle vivait.


Elle chuchota avant que n'arrive cet étrange et menaçant individu




Sir Duncan, Sir Erren ! Quel surprise de vous voir ici! Nous vous cherchions justement!!! Ce jeune chasseur à un message pour Erren parait il!

[Garwall]

Kallil sentait des odeurs l'assaillir, des odeurs de bêtes, des odeurs d'humains mais rien n'était clair dans sa tête.
Une seule chose pour lui ténait claire, il avait échoué dans sa tache. Il devait retrouver cet homme, un initié d'Humakt et il se retrouvait les mains liées. oui elles étaient bien liées, rien que cela suffit à le faire reprendre pied dans la réalité.
Il jeta un coup d'oeil aux alentours pour se rendre compte de la situation.

Voyant bêtes, hommes-bêtes et humains, il ne put s'empêcher de souffler entre ses dents :

- Par Odayla, ils existent vraiment !!!

Son ton évoquait à la fois la surprise et l'étonnement mais une pointe de respect, peut être même d'envie transparaissait.
Il ouvrit grand ses yeux verts pour ne rien louper de ces instants surtout s'ils devaient être les derniers.
En tournant la tête, il constata que Valerius et Fenris étaient là aussi. D'autres prisonniers complétaient le tableau.

[Duncan]

Duncan regarda rapidement Fenris, puis observa le jeune chasseur, qui venait de s'éveiller... il resta silencieux...

Il tourna la tête vers le Telmori, qui s'avançait vers le groupe..., se redressa, pour montrer la fierté qui caractérise les Orlanthi, même attaché a même le sol ...

[Alex]

Le mastodonte s'approche lentement en regardant les individus qui se sont reveillés et s'attardent quelques secondes sur Efflam. Arrivé à sa hauteur, il prend son menton dans sa grande main et le fait tourner de droite à gauche en arborant un léger sourrire qui se dessine comme un rictus malsain. Puis il lache ce visage et celui ci retombe mollement sur le torse.

Le molosse fait alors deux pas en avant et regarde les autres prisonniers attachés


- Je suis Garrok, fils de Telmori du clan de la Grande Lune à Demi-Cachée. Et vous vous êtes les Condamnés qui vont regréter d'avoir foulé les terres sacrés de nos ancetres afin de venir y voler nos vierges sacrés.


Une jeune fille sort d'une des huttes et Duncan peut reconnaitre la jeune fille d'à peine 17 ans qu'il a croisé à son campement. Celle-ci reste en retrait à 100m de là, les mains croisés sur le torse et un renard à ses pieds. Elle semble timide mais en même temps attentive à ce qui se passe devant elle

[Fenris de Fariola]

Fenris tourne son regard en direction de duncan et efflam .Qu'avaient ils pu faire pour que cela attire la foudre des dieux primitifs?

Elle ne dit mot pour le moment et tente de voir comment se porte la jeune fille qui est à leur coté

[Duncan]

Duncan s'adressa au Telmori, d'une voie calme et profonde.

Nous sommes tous condamnés Garrok ... tu as raison... Moi ..., ces hommes et ces femmes qui m'entourent..., mais toi aussi, ainsi que les membres de ton clan... Resta a savoir quand et comment notre dernier souffle s'échapera de notre bouche !

Mon ordre me commande de mourir debout, arme à la main en hurlant Gloire à Orlanth et Haine a ses ennemis.

Je connais ton peuple Garrok ... et je le respecte... je respecte les années d'errance que les tiens ont subit, je respecte la fierté des Hommes-Loups devant la bétise de ceux qui les pourchassent...

Mais nous ne sommes pas de ceux qui vous veulent du mal...

Duncan balaya de son regard ses compagnons d'infortune.

Notre but n'est pas ici... par mégarde notre chemin nous a mener sur les terre sacrées de ton peuple et nous en sommes désolés.

Crois moi Garrok... vos vierges sacrées n'ont rien a craindre de nous !

[Valérius]

En voilà bien une incohérence Guerrier des Tempetes.

Une voix discrete qui venait d'apparait venait d'un des pillier située juste à coté et auquel était attaché un serviteur de Yelm aux cheveux poivre et sel, agé d'une 40aine d'année, au regard percant et aux traits finements dessinés. Sa barbe est coupée avec soins et sa tunique semble avoir été cousus avec beaucoup de rafinnement et de temps


Je suis Valerius Ternack, humble serviteur de Yelm l'Empereur qui éclaire la route des animaux de la foret au quotidien, et je peux sans peine vous dire que tout ce qu'il vous dit est vrai. Vous en conviendrez que si nous sommes condamnés à mourrir, Orlanth et ses serviteurs seront sans doute les principaux responsables du probleme, comme à leur habitude d'ailleurs.


Je vous conseil donc de demander à ce guerrier ce qu'il a fait de répréhensible qui vous a offenser, cela nous permettra de gagner du temps.



Valerius tente de dégager ses doigts pour lancer un sort en cas de besoin.

[Alex]

Le mastodonte se tourne en direction de ceux qui parlent, un sourrire carnassier sur le visage


- Ahahaha...ainsi donc voilà ce que représente le peuple des hommes des grandes villes. Tel le furet face à l'aigle, la proie part se cacher au lieu d'affronter son destin...Nombre de prisonnier que j'ai croisé ont été comme vous et ont crié leur innoncence alors qu'ils étaient coupables. alors pourquoi devrait il en etre autrement avec vous? ahahahah....