SC: Le monde est... : Chap 3: Le club des 5

[Alex]

** Scénario **
Le monde est dans tes yeux.

Chapitre 3

Le Club des Cinq

Cristobal était enfin arrivé.

Il était 10h du matin et le petit groupe s’était donné rendez vous à la cafétéria de l’hôtel, prenant soins de trouver une table discrète, même si peu de client se trouvait dans les parages. Cristobal Tlatloc découvrit l’hôtel 3 étoiles situé dans une rue peu mouvementé de la ville, et pris place au coté des visages qui lui était familier, découvrant de ce fait celui qui ne l’était pas du tout. Tous s’inquiétèrent de sa santé, parlant de chose et d’autre tandis que l’atmosphère se détendait. Après le 2ème café, Cristobal voulu en savoir d’avantage et pris la parole




- Vamos Ombré…Que passo dans ce bled ?

- je pense que Pike va vous faire un résumé. Il fait ca très bien vous savez.

- mmmmm….attendez que je finisse mon croisant !. Bon pour rappel, tout a commencé il y a 3 jours avec un certains John Jackson, inspecteur de police, collègue de Monsieur Leporpre qui utilisa le pseudonyme de Fernando Alonzo pour nous faire chanter grâce à un trucage photographique aussi ridicule que grossier . Une fois ici nous découvrons que ce John Jackson meurt, sans que l'on sache ni comment ni pourquoi.

L’inspecteur Lepropre ici présent nous retrouve dans l'appartement de la "victime", et après l’avoir convaincu de notre innocence, nous décidons de lui prêter main forte. Nous découvrons des parchemins enfermés sous plastique étanche et caché dans la réserve d’eau des toilettes.


- … Ce parchemin était rédigé dans un très vieux dialecte arabe qui m'était inconnu et grace à un de mes amis professeur à l'institut du monde arabe nous avons pu découvrir que ce texte parlais d'une légende sur un homme bête qui vivrai parmis les humains et qui se réveillerai à la nuit tombée…. interrompit le professeur


- oui en effet…Pour en revenir au maitre chanteur, nous avons découvert que son appartement prouvait qu’il s’agissait d’une planque qu’il avait loué pour 1 mois et cela faisait trois semaine qu’il y était. Donc nous avons fouillé l’appartement et nous n’avons rien trouvé. Le frigo était rempli de plats préparés et de bouteille de soda prouvant d’une part qu’il avait de l’appétit pour une personne soit disant déprimée, et d’autre part que l’alcool n’était pas sa boisson principal au point de se saouler et de se tirer une balle dans la tête. J’avais remarqué qu’il y avait 2 verres dont l’un portait des traces de rouge à lèvres.

-…oui, je n’ai pas encore demandé à mes collègues s’ils ont retrouvé le verre dans lequel aurait bu la victime, ou s’ils partent du principe qu’il aurait bu au goulot de la bouteille. Peut-être une analyse ADN pourrait nous en dire plus sur les personnes ayant bu et éventuellement sur le contenu de ces verres….


- Bref, le lendemain matin, c’est à dire ce hier matin, alors que je me rendais chez vous professeur Tlatloc Cristobal, j’ai découvert que vous vous étiez fait écrasé par un chauffard. Une fois à l’hôpital, j’ai joint le professeur Delombre, et ce dernier m’a annoncé qu’une personne l’avait contacté en lui annonçant que des « représailles » allaient avoir lieu sur nous trois du fait que nous avions « assassiné » l’inspecteur Jackson. Il s’agissait en toute vraisemblance, de complice à son affaire de chantage dont nous étions les victimes.




- oui et pour terminer, ils viennent de se rendre compte que ma sœur Emerance Saint Valence, était la petite amie de cet inspecteur. Mais de toute évidence, elle était connue ici sous le faux nom de Christelle Matiau…Ne vous m’éprenez sur ses intentions pas très cher. Il faut savoir que depuis la mort de père, ma tante est devenue un peu excentrique et tente d'oublier tout ce qui le concerne y compris le nom de Saint Valence. Quand Emerance est venue ici elle lui a demandée d'emprunter ce pseudonyme.



- madré dé dios !…Tout el mondé prend des fausses identités ici !…Tanbien ! Mas quel importance finalementé ? Yé m’en fou qu’il avait une chica moi !


- Certes mais elle devient une pièce importante lorsque l’on sait que la scène du crime a été maquillée en suicide, un maquillage suffisamment convainquant pour les collègues locaux et qui m’aurait obligé à clore l’affaire sans les découvertes d’un médecin légiste consciencieux. Donc notre maître chanteur est assassiné mais le hic est que seul témoin potentiel, la sœur de monsieur Camille Saint Valence, qui a disparu comme par enchantement. Elle résiderait chez sa tante qui vit elle quelque part ici et ou nous nous apprêtions a aller pour la questionner volontairement

- Cette histoire est de plus en plus complexe !…Donc on trouve la chica et on lui demande ou elle était le jour du meurtre suicidaire…Et si elle a un faux nom, j’espère qu’elle n’a pas un maquillage !

- Du calme. D’après la loi « nul n'est coupable avant que ce soit prouvé ». Donc ma sœur est un éventuel témoin et rien d'autre. Ma sœur est sûrement chez ma tante mais elle fait obstacle au fait de me voir et visiblement tente de m'empêcher de contacter ma sœur….Sans parler du fait que je me demande si elle n’est pas comme vous, la cible d’accident mystérieux suite au fait qu’elle est eu une aventure avec ce maître chanteur…Et je vous garantie qu’elle ne s’est pas maquillée. Voici sa photo d’ailleurs il sort son GSM pour montrer une image prise récément

[Efflam]

Camille tend la man vers Tlaloc après s'être légèrement relevé de sa chaise.
Enchanté professeur Tlaloc.
Camille de Saint Valence.
Je concède le fait que nous ne soyons sous un régime royaliste mais Camille regarde ses camarades de petit déjeuner en souriant aimablement j'apprécierais qu'à défaut de m'appeler monsieur le comte Ce dont nous nous fichons tous ici, et moi le premier vous n'omettiez pas la particule.
DE Saint Valence. Le jeune noble se rassied Professeur Tlaloc un nom qui vous va à ravir et me rappel les religions Mezoamericaines.
Je suis ravis que vous sembliez aller bien. Vos amis étaient très inquiets à votre sujet.
Camille prend une bouchée de son omelette sucrée à la cannelle qu'il fait passer d'une gorgée de thé
Je ne souhaiterais surtout pas partir sur de mauvaises bases avec vous, mais la chica c'est ma sœur.
Le regard du jeune dégingandé se fait soudain glacé et meurtrier, tandis que son sourire se fait paradoxe de la chose aimable. Alors un tantinet de respect à son égard ne me déplairait pas. Comprendido mi amigo ? O hace falta que repita ?

HRP: Désolé Tlaloc mais j'ai un espagnol de m...

[Pike Maton]

Bien que je n'ai pas fait attention, je suis persuadé qu'on a tous déjà été présenté Monsieur Camille. inutile de le faire 10 fois dans la journée.

Il avale un morceau de Croissant et reprend

Voilà vous en savez autant que nous Cristobal. Votre tentative de meurtre, semble avoir été prémédité. Ceci dit, rien ne dit que votre accident soit lié à cela pour autant car en fin de compte, quelqu'un mal intentionné aurait fait en sorte de vous endomager plus que ve que vous ne l'êtes actuellement

Donc ici nous devrions aller voir la soeur de monsieur le conte Camille de Saint Valence pour le representer encore une fois, et pour bien faire nous devrions motiver la police pour faire une prise d'empreinte dans l'appartement. Ce genre de chose n'est généralement pas fait lorsque l'on sait qu'il s'agit d'un suicide, mais comme il s'agit maintenant d'un meurtre, il serait bien que la police s'active un peu avant que la concierge ne vienne tout astiquer, pour autant que cela ne soit pas déjà fait. Il sera surement possible de découvrir des traces d'ADN ou de rouge à lèvres sur les deux verres trainant dans le lave vaisselle et avec la technologie moderne on pourra sans aucun doute dire si ces verres ont été utilisé le jour du "suicide" ou bien avant, voir bien après.

Quoique j'espère que l'inspecteur Leporpre a déjà demandé hier soir à une équipe de s'occuper de tout cela sans quoi il risque d'y avoir un sacré vice de procédure et il risque de se faire taper sur le bout des doigts

Pike sourrit à sa remarque, comme si le fait que cet evenement arrive ne le laisserait pas sans amusement


HRP: désolé Efflam, l'intro c'était juste pour mettre un peu la présentation dans le contexte car à mon avis on partait du principe que les présentations avaient été faite (entre autre via Personnage Actifs)

[Tlatloc]

Sans vraiment accorder d'importance à l'hidalgo prétentieux, Cristobal commande un croissant, un café et un verre de rhum et se cale dans son fauteuil en inspirant profondément.

Ah, amigos, quel plaisir de vous retrouver, toujours égaux à vous-même. Querido Pike, votre perspicacité, qui doit être une déformation professionnelle, m'apprend que ma tentative de meurtre doit être préméditée! Plongeant son regard dans le yeux de Pike En général, quand on vous fonce dessus avec une voiture à 150km/h en pleine ville, c'est rarement parce que le conducteur est au téléphone, no?

Le serveur arrive avec la commande de Cristobal qui verse le rhum dans le café et porte la tasse à ses lèvres, tenant ostensiblement son petit doigt tendu et accompagnant la tasse avec son autre main en guise de soucoupe. Puis, avec la bouche ridiculement pincée, il dit:

Monsieur le Comte, je suis fort aise de faire votre connaissance, et voyez-vous je déplore également la fin de la monarchie en votre beau et glorieux pays. Toutefois, et si vous me permettez, je pense que la crispation du roi et de la Noblesse sur les privilèges ainsi que la forte consanguinité de ses représentants on conduit l'ancien régime à sa perte, ce qui est une chose excellente quand on voit le dévelopement humain et personnel qui s'en est suivi pour votre nation et votre peuple. Je me permets également de vous rappeler, ci-devant Valence, que non seulement ma famille faisait bâtir des temples à la gloire de Dieux anciens pendant que la votre mangeait de la viande avariée dans une hutte provinciale, mais qu'en outre nous avons mis dehors la puissante monarchie espagnole, battu les troupes d'un empereur français, exécuté un empereur de la glorieuse famille des Habsbourg et réalisé una révolucion socialista qui est encore dans toutes les mémoire. En ce qui me concerne, j'ai toujours préféré "Arriba Zapata!" à "Montjoie Saint-Denis!", et je ne laisserai certainement pas une petite particule s'immiscer entre nous.

Le professeur repose sa tasse sur la table et regarde Camille droit dans les yeux.
C'est compris, camarade?... muy bien. Comme je vois que tout le monde à bien avancé en mon absence, je voudrais savoir si uno, on a tenté de joindre la senorita Valence sur son téléphone, et dos, si notre Inspector a une piste pour retrouver sa trace.

Cristobal se recale dans son fauteuil et fini sa tasse.

[Erenten]

Delombre ne peu s'empécher un pouffement de rire à cette intevention de Tlatloc...d'ailleurs son café retourne dans sa tasse alors qu'il n'avait commencé que son début de voyage dans sa bouche.

Pardon!

Arrive a dire tant bien que mal Delombre.

Trés en forme cher confrére.

[Efflam]

Camille salut le professeur Delombre d'un signe de tête aimable puis se tourne vers Tlaloc un immense sourire aux lèvres.
Cher professeur je passerait sur le fait que votre civilisation fut quasiment anéantie par un aventuriers et quelques centaines de ruffians. Pardon conquistadors. Etant donné que je ne suit pas spécialement fier de cet épisode de l'histoire concernant la vieille Europe. D'autant plus que je suis lié a divers degré à la vieille noblesse Hyspano-Belge des d'Hooghworst.

Je pense aussi que nous disserterons plus tard du fait d'abus de certains membres de la noblesse qui considéraient outrancierement leur titre comme un privilège et non une responsabilité. La révolution on l'a pas volée et quand a la régence. J'avoue que j'ai toujours eu plus de sympathie pour Cartouche que pour le Duc D'Orléan.
Que voulez vous je ne suit pas l'enfant terrible des Saint-Valence pour rien. D'aucun même me qualifient de sale gosse de la famille...
Bien que cela n'enlève en rien le fait que je soit catholique, pratiquant. Enfin quand j'arrive à me lever le dimanche matin. Et royaliste.

Ceci étant dit mon cher, j'apprécie beaucoup votre sens de l'ironie.
Pour vous si vous le permettez ce sera Camille.
Une fois cette triste histoire désamorcée, j'espère avoir le plaisir de vous recevoir dans ma demeure pour des soirées de Pocker ou de Black Jack. Si vous maniez aussi bien les cartes que le verbe, j'aurai enfin un adversaire a ma hauteur.

Camille avale une nouvelle bouchée de son omelette à la cannelle.

Et pour en revenir au sujet qui nous préoccupe.
Oui j'ai essayé de multiples fois de joindre ma sœur. Mais sans succès. Je suit quasi certain qu'elle est chez ma tante comme déjà expliqué.

Maintenant j'attends que l'inspecteur Lepropre aille l'interroger en qualité de témoin dans l'enquête. Le seul moyen légal de pouvoir tenter de la rencontrer pour le moment vu que ma tante fait barrage.

J'ai aussi proposé a l'inspecteur de lui donner son numéro pour que via son fournisseur il puisse avoir la liste des numéros envoyés et reçus. Cela mènera peut-être à quelque chose?

Par ailleurs, quand vous croiserez ma sœur. Vous comprendrez ce que dans la noblesse le mot devoir veux dire. Elle passe tellement de temps dans ses œuvres caritative, que c'est tout juste si elle a le temps de passer fumer un pétard chez moi de temps en temps. Et encore l'hiver entre les petits déjeuner a la paroisse pour les SDF et les restau du cœur c'est tout juste si on arrive a la voir pour le réveillon et la messe de Noël. Je me demande encore comment elle a trouvée le temps pour se faire un nouveau mec.

HRP: Pas de soucis Pike j'avais surtout posté pour lancer la conversation après l'intro "super bien faite au demeurant" d'Alex.

[Tlatloc]

Muy bien, Camille, si vous êtes plus Mirabeau que Bourbon-Condé je pense que je pourrais plus facilement passer sur votre pédigré... Le professeur se recommande un café calva, et poursuit: Et il va de soi que je suis votre homme pour toute partie de pharaon ou de baccarat qu'il vous siéra de suggérer. Quand aux psychotropes, n'hésitez pas à m'en parler, cela fait partie de mon domaine d'expertise officiel... Avez-vous lu Castaneda? Enfin, bref, tout cela est hors de propos pour l'instant.

Il se tourne vers les autres et vide sa tasse d'un trait.

Toute noble qu'elle soit, je ne suis pas sûr qu'il faille attendre le bon vouloir de madame votre tante pour parler à mademoiselle votre soeur. Personnellement, je suis pour aller lui rendre visite, soit en la demeure de Tata, soit directement chez son oeuvre caritative. J'ai déjà à plusieurs reprises donné mon opinion sur la voie légale pour faire les choses, et je pense qu'El Inspector ne nous en voudra pas si nous brusquons un peu le destin... Où vit-elle donc, la Tia?

[Efflam]

Pas de précipitation mon cher.

Camille soupire un instant.
Je préfere pour le moment laisser les coudées franches à l'inspecteur.
Il n'a certe légalement aucun pouvoir d'imposer de voir Emerance, mais espérons que son statut de policier, jouera vis à vis de la vieille bi... Hum... Ma tante.

Pardon un instant.

Camille tant le doigt vers un serveur.
Garçon. Vous serez aimable de demander à ce que l'on me fasse monter les Echos et la Tribune, dans ma chambre.
Merci.

Puis le jeune homme reprend comme si de rien était.
Excusez moi mais j'ai quelques portefeuilles en bourse qui sont en train de plutôt bien se porter. Par contre Eurotunnel quelle connerie j'ai fait. Pire qu' EDF. Heureusement que j'ai un bon trader, enfin...

Donc pour y revenir. Je doute que ma tante se laisse impressionner, mais il y a une autre possibilité.
Si l'inspecteur Lepropre ne parvient pas à voir ma sœur.
Alors je rappelle qu'il est très facile d'avoir une commission rogatoire quand cela concerne les stupéfiants.
Je sait à quoi ressemble la voiture de ma sœur.
Camille prend un sourire insolent.
On y planque un peu d'Herbe voir de la cocke. Désolé pas de teuteu. J'ai eu assez de mal à avoir du népalais et du Black Bombay j'ai pas envies de le sacrifier. Véhicule extension du domicile privé. Avec une commission rogatoire sur l'adresse d'Emerance et non celle de ma tante. Pas de vice de forme.

L'inspecteur sachant que c'est un coup monté, lui facilite la vie. Pas de poursuite et la fait hospitaliser le temps de sa garde à vue pour plus de confort avec une garde policière devant la chambre.
Ma sœur est en sécurité vis a vis du connard qui a vraisemblablement tenté de nous tuer. Et en plus légalement sur affaire de stupéfiant on peux prolonger la garde à vue 72 heures.
Que demande le peuple à part du pain et des jeux?

Camille se tourne vers le journaliste.
Il est évident Monsieur Maton que j'ai totale confiance en votre intégrité professionnelle.
Vous savez d'hors et déjà qu'il s'agit d'une cabale. Donc faire un article serait de la désinformation et même avec un démentis venant plus tard mesquin de salir la réputation d'une jeune femme.

Bon ceci est la solution extrême.
Je serait pour le moment d'avis de surveiller discrètement la route de sortie de la demeure de ma tante. Si on voit le 4X4 de ma sœur passer alors je la bloque et enfin on arrive à la croiser.

Mais avant tout.

De Saint-Valence appelle sur le portable de sa sœur.

Putain de merde.
Christ-Roi. Répond mon cœur. Répond Bordel.

[Tlatloc]

Ay carambas! bel example de piété familiale y de dévotion à son Dieu... Enfin bon, nous voici encore dans l'expectative, avec en perspective une longue attente sur une route de forêt. Dans ce cas....

Le professeur ferme à moitié les yeux et hèle le garçon.

Por favor, Senor, puisque nous nous préparons à perdre de précieuses minutes et que vous semblez responsable de la presse dans cet établissement, vous serait-il possible de bien vouloir me faire porter l'Humanité, Liaison Sociale, l'Usine Nouvelle et Courrier International dans ma chambre? J'ai déjà Libération et le Monde, merci, je descends du train.

Se tournant vers ses acolytes

Vous comprenez, j'ai un monde en déliquescence à surveiller, et tout particulièrement une bulle speculative dont je doit scruter l'explosion dans la semaine; et voir tous ces gringos se parjurer à faire intervenir l'état haï pour racheter les fautes de leurs pions capitalistas y de leurs banques égoistes... Cela et le traité d'étude des écrits de Bernal Diaz del Castillo par le professeur Massut de 1962 devrait me permettre de tenir le coup le temps que Tia chérie et Soeurette sortent de leur cachette...

Cristobal se cale dans son fauteuil les bras croisé, et murmure:
Esperar, esperar... Ay que barbaridad!

[Efflam]

Camille raccroche.

Répondeur... Pfff.

Mais je vous rassure mon cher je ne lit pas que les journaux économiques, la croix et le Figaro. Je suis aussi abonné à Libération, le monde, courrier international et divers quotidiens internationaux. Je part du principe qu'il faut lire toutes les tendances pour se faire une idée la plus objective possible de l'information. Il m'arrive même parfois d'acheter le monde libertaire ou L'alternative libertaire. C'est presque aussi drôle à lire que La croix ou Fluide Glacial.
Quand au monde il faut bien admettre que c'est le seul quotidien national à avoir vraiment des correspondants internationaux partout dans le monde.

Camille se lève

Bon et bien messieurs.
C'est pas en végétant devant un café qu'on risque de croiser ma sœur.

Si nous y allions ?

HRP: Alex il est possible de commander un pique nique a l'hotel ou il faut faire les courses en faisant le trajet ?
Si c'est le cas il y a un traiteur de qualité et un marchand de liquoreux potables dans le patelin?

[Erenten]

Delombre se délecte de cet échange verbal. Vraiment un aristo et un révolutionnaire font une bien belle distraction lorsqu'on les place face à face:

Je pourrai vous rétorquez messieurs que peu importe ce que l'on lit et qu'il est plus important de savoir ce l'on en fait.
Mais cela est vrai allons-y sans perdre de temps.

[Tlatloc]

Perfecto! un peu d'action, enfin... Et je me délecte par avance de voir quelle Bentley nous conduira sur les terres des Saint Valence...

Le professeur arrache une dernière bouchée de son croissant, et hèle le garçon:

Ne traînez pas trop pour la presse, car ya nos vamos... Seriez-vous par ailleurs assez aimable pour facturer ces titres sur la chambre de Monsieur le Comte? Il est manifestement très intéressé à passer une tête hors de sa tour d'ivoire... selon son habitude, qui ne nous saute pas à la figure à première vue, ajouta-t-il en haussant un sourcil ironiquement.

Le professeur se lève part rechercher son manteau et sa canne au pommeau typiquement précolombien qui figure un crâne maya aux pommettes saillantes en obsidienne.

[Pike Maton]

Quoi que, nous pourrions aussi suivre cette dame non? Cela pourrait nous en apprendre un peu plus au cas ou?

Mais allons d'abord la voir, nous aviserons ensuite

[Erenten]

Delombre se léve prend son par dessus, fouille dans une de ses poches et en sort un portable. Il appel un numéro:

Bonjour Carole, je ne pourrai pas venir aujourd'hui. Je suis indisponible, pourriez vous demander au directeur si il peut m'accorder quelques jours de vacances. Il me semble qu'il me reste des congés, vu que je n'ai rien pris cette année...heu! ni l'année derniére non plus d'ailleurs.
Je vous laisse on m'attend. N'hésitez pas à me rapeler sur mon portable, j'aurai le message si je ne suis pas joignable.

Delombre raccroche, il recompose un autre numéro:

Isabelle! C'est Bertrand!
Oui je sais je t'ai laissé sans nouvelles ces derniers jours, mais il se trouve que je suis embarquer dans une drole d'histoire. Enfin, bon, pas trop grave mais bizarre.
Je suis en Normandie je ne pense pas être de retour ce soir, je te donnerai des nouvelles le plus rapidement possible.

Un temps d'arrêt ou il écoute:

Oui moi! Je t'embrasse.

Il remarque les autres en train de l'atttendre:

Veuillez m'excuser des coups de téléphone impôrtant s'il en est. Je suis à vous. Allons rencontrer mademoiselle de Saint Valence.

[Alex]

Tel le club des 5, délaissé de Doagobert, le petit groupe se mit en avant après un déjeuner copieux. Une fois sortie dans la rue de l’hotel, le climat joyeux de la veille a laissé place à un brouillard matinal qui oblige les automobiliste à rouler tranquillement et prudement.

Le Taxi de Delombre arrive alors, une Citroën Picasso, et le groupe monte à bord sans se soucier du problème d’espace. Le jeune Dandy nommé St Valence donne l’adresse au chauffeur.

- Ah La « Villa Mengore ! » s’exprime le taximan en arborant un grand sourire sympathique.


Il prend alors la route, roulant prudemment pour éviter l’un ou l’autre piéton et arrive moins de 20min plus tard à un complexe relativement grand. Une propriété entouré d’une épaisse muraille de pierre, fermée d’ordinaire par une double herse métallique. Mais au moment ou le taxi arrive, la grille est d’ailleurs ouverte et laisse passé une camionnette de livraison de nourriture. Le taxi profite de l’occasion pour s’engouffrer dans le chemin privé qui conduit à la propriété, n’ayant pas remarqué le bouton poussoir située à la gauche de la grille.

Le chemin sinue quelques secondes dans ce qui semble être un jardin plongé dans une purée de poids. Mais, alors que tout le monde s’attendait à arriver à une battisse privé, le taxi arrive à une seconde muraille d’ou l’on peut voir une grille métallique coupant la route

Derrière une grande battisse contrastant très fort avec le paysage.

On pourrait croire que le temps s’est arrêté à un endroit de cette ville tellement l’environnement est ancien. Une vieille Renaud traîne d’ailleurs dans le jardin soigneusement entretenu et le ciel bleu semble prouver que le brouillard a oublié de remplir ce lieu paisible et serein…

HRP: Voilà messieurs, nous arreterons cette enquête sur cette arrivée, jusqu'à ce que je revienne de congé d'ici 2 à 3 semaines...si tout va bien! N'en profitez pas pour faire des bétise en mon absence