Ventsombre

Tlatloc sort de l'hopital sous le regard intrigué de certaines infermières. Il surprend certaines des inférmière à faire des messes basses et à se taire soudain lors de son passage. MAis il n'y prete pas plus attention, occupé à écouter via son GSM les messages sur son répondeur automatique de la maison. Le professeur raccroche également son portable, en se demandant par quel prodige un homme de science comme le professeur Delombre a encore été conduit au fin fond de la Normandie, et en plus pour retrouver ce satané inspecteur...

Surfant sur http://www.sncf.fr, il décrocha un train direct pour fécamp qui partait le soir. Il repassa à son appartement de Montmartre qu'il reconnu à peine, tant il lui semblait avoir vécu une autre vie à la Sorbonne. Profitant d'un peu de temps, il se rendit à la bibliothèque nationale pour demander à un stagiaire de faire pour lui une petite étude sur cette divinité: Cthulhu. Il lui fallait comprendre pourquoi après tout ce nom ne lui était pas étranger...


Fatigué, il rentra chez lui avec encore plus de question dans la tete.

Il ouvrit la porte de son appartement, laissa ses affaires sur le coté et se prépara quelque chose à manger. La pluie tombait dehors, et il se surprit à révassé devant la fenêtre en grignotant son repas debout.

Les souvenirs de la Normandie lui revenait en mémoire... L'odeur des créatures marines pourrissant sur la plage et le cri des goélands l'avaient frappé de leur familiarité, et malgré la situation il avait eu une envie folle de marcher un peu sur la plage.

Les vagues grises se brisaient, provoquant un son envoûtant et presque régulier, et qui pourtant était chaotique et formidable. Contemplant l'horizon que l'on devinait plus que l'on ne voyait dans un rideau de pluie grise, il se laissa rêvasser aux profondeurs et à ce qu'elles recelaient. Une série de colonnes sous-marines, cyclopéennes, s'imposèrent birèvement à son esprit, alors qu'une soudaine migraine le frappait.

Il lacha sa assiette et porta ses mains à sa tête, puis regarda ses mains; il s'attendait à une métamorphose, mais non, son regard qui se troublait un peu parvint à faire le point et ses mains ne changeaient pas... Il ramassa son assiette dont le contenue était répondu sur le carrelage du salon et se dirigea vers la cuisine pour y trouver de quoi laver le sol.

A peine eut-il ouvert un des produits d'entretient qu'une odeur puissante lui agressa les narines, lui faisant lacher le bidons.


Pourquoi cette odeur était elle soudain si forte? Il n'en avait pas le souvenir passé et le produit n'avait pourtant pas changé.



HRP: Très bien Tlatoc! Je change un peu car sinon y a un probleme temporel
tu n'arrivera que le lendemain



[/quote]

Intrigué, Cristobal retourna voir dans le petit salon pour voir d'où provenait cette odeur nauséabonde, puis ouvrit la fenêtre pour découvrir si elle provenait de l'extérieur, ou dans le cas contraire pour aérer...

Quelle puanteur! Por Dios, je me demande quel animal mort peut sentir ainsi...

ne faisant plus attention à tout cela, Tlatloc se met au lit et y reste en repensant à l'accident de ce matin. Il s'endort quelques minutes plus tard, l'esprit envahit de vision incompréhensible.

Le petit matin se lève

Il prépare ses affaires et s'appréte à partir lorsque la sonnerie de son téléphone retentie.

La voix suave de la standardiste de l'école résonne dans l'écouteur

- Professeur Cristobal?..heu...oui...bonjour, escusez moi de vous déranger mais voilà...enfin, le directeur m'a charger de vous demander quand vous comptiez venir? Les éléves nous ont rapporté que vous n'étiez pas en classe ce matin, ce qui a mit le directeur dans tout ses états

Le professeur en reste bouche-bée...

Enfin, mi nina, vous savez bien que le recteur m'a gentiment mais fermement mis à la porte, et en outre je sors de l'hopital on vient de me rouler dessus et si je vous envoie les radios vous comprendrez aisément que je ne vais pas pouvoir venir tout de suite... Mais je serai curieux de savoir si le recteur a changé d'avis et souhaite que je revienne éclairer les étudiants sur les mystères précolombiens...

Ah, heu....désolé, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il vous avez mis à la "porte"...A vrai dire, il s'attendais même à ce que vous soyez ici je pense car sinon il ne m'aurait pas demandé de vous appeler

Peut etre vous etes vous mal compris

Mais que dites vous?..Heu...vous vous etes fait renversé par une voiture?!!


Tête dans les nuages, ou blonde décolorés, la demoiselle remarque à retardement les dires du professeur

Cristobal savait très bien qu'il pouvait retourner dès aujourd'hui à la Sorbonne, mais il avait des choses plus urgentes à faire... Comme comprendre cette extraordinaire guérison.

Ecoutez, mi nina, je suis en mille morceaux, je ne tiens que par la morphine, et c'est un miracle que le corps médical m'ait laissé sortir de l'hôpital. Dites bien au recteur que je suis au regret de reprendre mes cours actuellement, et que je devrais être en mesure de revenir dans une ou deux semaines, cela dépendant de ma capacité de guérison...

Le professeur dit cette dernière phrase en souriant ironiquement.

Bien monsieur, je lui transmettrais le message. Soignez vous bien surtout

La jeune fille racroche laissant Cristobal terminer ses baggages...