SC: Le monde est... : Chap 2: L'enquête

[Pike Maton]

Monsieur Camille?

[Alex]

Camille s'installe confortablement dans un des fauteuils après s'être servit un verre de cognac. Les jambes croisés devant lui, il regarde le fond de son verre en le faisant tourner et boit une gorgée de ce liquide précieux.


- Bien, je pense qu'ici vous serez loin des oreilles indiscretes, vous en conviendrez. Comme je vous disais précédément, je vous ai entendu parler de l'inspecteur Jacksons et il se trouve, le monde n'est il point petit? - que j'ai rencontré quelqu'un qui avait justement voulu me le présenter il y a quelques heures, lorsque j'ai appris que celui-ci était décédé. Chose étonnante d'ailleurs car vous êtes le second agent de police que je rencontre depuis ce matin. L'autre s'appelait...Dacier si ma mémoire est bonne. Vous dit il quelque chose? Un mec très impoli, pour ne pas dire louche, au regard vide, le crane rasé et le costume bon marché.

HRP: Sorry mais j'accélère un peu en l'absence de Efflam car Tlatloc est supposé vous rejoindre et le probleme temporel va etre de taille!

[Efflam]

HRP: Pas de soucis. Mais je n'était pas absent. Je ne répondait volontairement pas en l'attente de message de notre troisième comparse.

Après avoir parlé et regardé son verre le jeune homme le repose sans y avoir gouté, plus qu'une légère gorgée.

Je tient tout de même avant d'aller plus avant dans les détails a savoir si monsieur Maton est intéressé par l'affaire a titre privé ou professionnel?

[Pike Maton]

Officiellement je suis là pour enquêter sur les agissements douteux de l'inspecteur Jackson. Voyez vous, ceux qui ont été en contact avec l'inspecteur Jacksons ont une forte tendance à, comment dirais je?, être "sujet à des accidents inatendus". Donc, il y a fort à parier que mon patron demandera à ce qu'un article soit écrit. Sans quoi d'ailleurs, je ne serais personnellement pas ici.

Je ne peux vous en dire plus dans la mesure ou il s'agit ici d'une enquête policière et que révéler des informations capital pourrait s'averer dangeureux et l'inspecteur Lepropre prendra sur lui de révéler des information propre à l'enquête en sachant pertinament bien que divulger certaines information risques de lui valoir un accés direct pour le chomage.


Pike boit une gorgée de son liquide et continue


Mais pour en revenir à votre question, cela vous pose t-il un probleme? Avez vous peur d'être cité et que cela ternisse votre réputation ? De toute manière

[Efflam]

Camille devient blanc comme neige suite aux premiers propos de Pike.
Après la diatribe de ce dernier il se lève
Monsieur Maton. Je vais préparer un papier vous faisant jurer de ne rien dévoiler de cette affaire dans votre journal.
Ma réputation est morte depuis longtemps, mais celle de ma famille moins.

Si j'en suit vos paroles c'est ma sœur qui est en danger et cela m'inquiète bien plus que mon ulcère ou mes crises d'angoisse. C'était la petite amie de l'inspecteur Jackson.

Le jeune noble tourne le dos a tous et va prendre une pilule de Tranxene 10 sur la table de nuit.
Puis se tourne vers les invités, en prenant une feuille de papier.

Monsieur Maton je vous demande de bien vouloir écrire que rien ne sera divulgué dans votre journal ni ailleurs à part dans les procès verbaux de police qui risquent de suivre, suite à ce que j'ai à dire.
Je ne veux pas que le nom de ma famille apparaisse dans la presse.

Camille pose la feuille sur la table.
Faite vite ou flic dans la chambre ou pas je vous carbonise sur place.
Ma sœur est en danger.

Camille se tourne vers Lepropre.
Avez-vous un moyen d'obtenir rapidement une commission rogatoire selon un motif bidon que je vous donnerait quand monsieur Maton aura écrit ce que je lui demande ou dois-je jouer de mes relations?

Le jeune homme va au minibar prend une petite bouteille de Vichy et la vide.
Il n'a visiblement plus aucun self control depuis l'évocation de Pike.

[Pike Maton]

Assis dos contre le dossier, le journaliste ouvre de grand yeux d'étonnement. Il ne dit rien après le départ de cet inconnu et se contente de regarder les autres


Très honnêtement, cela ne servirait à rien que je signe quelque papier que ce soit. Vous connaissez très bien la libértée de la presse et si ces informations ne sont pas divulguée par moi, elles le seront par quelqu'un d'autre. L'inspecteur Lepropre ici présent peut bien sur omettre certains détails dans son rapport mais il doit surement rendre des compte et en mon sens, seul son responsable de district, une fois mis au courant des faits, pourra prendre sur lui de ne pas divulguer certaines information. Et je crains que la police n'a que faire des considération philosophique ou morale liée à la réputation d'une famille quel qu'elle soit. Sauf si il s'agit de celle du Président bien sur.

Pike ne peut s'empecher un sourrire en coin en se souvenant d'une surveillance de l'actuel président pris en flagrant délit avec une jeune fille qui aurait put etre sa fille. Tout avait été camouflé mais cela lui avait néanmoins couté un mariage qu'on avait mis sur le dos d'une histoire anodine.

Il sort de ses pensées et revient sur Camille

Mais rassurez vous, je suis persuadé que votre soeur ne risque rien. Enfin, "rien" est un grand mot. "Rien" dans la sens ou elle n'est surement pas la cible des "incidents" dont je parlais. PAr contre, je pense que cela fait d'elle un "suspect" potentiel de son meurtre, au pire un témoin à interroger. Elle pourra peut-être nous en apprendre plus sur la mort de son "conjoint"

[Efflam]

A l'évocation des derniers mots de Pike Camille est sur le point de gifler le journaliste.
Puis rabaisse la main et se ravise.
Le ton devient lourd et Camille a un air que sa désinvolture habituelle donne a choquer par son sérieux.

Monsieur Maton je ne renie en rien le fait que vous soyez journaliste même si je ne reconnait pas que le parisien ne soit autrement digne que de figurer accroché feuille par feuille a un clou près du trou en bois d'une cabane au fin fond d'un jardin du trou du cul du fin fond de la Picardie, ou chez les turfistes ou fans du PSG.
Ceci dit je ne veux pas me faire de vous un ennemis. Nous avons tous un métier, le votre est celui qu'il est.
N'y voyez aucun mépris de ma part.
Mais la vous outrepassez certaines limites en accusant ainsi ma sœur.
Alors monsieur pardonnez un langage peu châtié, mais il est a la hauteur de ce que sous d'autres mots vous venez de dire.
Ma réputation comme je l'ai dit pouf' rien a fiche. Mais ne jetez plus jamais de tels propos sur Emerance ou croyez moi. Il y aura rencontre en compagnie de deux témoins chacun, d'un arbitre et d'un médecin, une sérieuse explication.
Le regard de Camille se calme.

Messieurs commandez donc.
Je vous déconseille aussi Le Melon au Jambon Le fruit a un gout trop vert et le jambon n'a visiblement jamais connus Parme et non plus sa proche banlieue.

[Pike Maton]

Pike s'est levé prêt à esquiver une éventuelle attaque de cet inconnu

* personnage pour le moins instable et des plus étonnants* se dit-il.


Regarde les autres, mélant l'étonnement à son regard.


bon tentons de garder notre calme voulez vous? Commençons par le début.

Ou pouvons nous trouver votre soeur? Elle a peut-être vu la victime avant son decés et cela nous aiderait à comprendre de quoi elle est morte.

Il regarde l'inspecteur qui n'a pas l'air de vouloir tenir le débat, et continu

L'inspecteur Lepropre venait justement de nous informer qu'il y a des indices qui tendent à prouver que Jacksons ne serait pas mort dans un "suicide" comme on l'a d'abord pensé, mais plutot dans un "meurtre". Et vous comprendrez qu'il sera utile de questionner toutes les personnes ayant été en contact avec lui afin de déterminer un maximum de chose qui pourrait étayer cette théorie, et surtout de determiner le mobile

Mais l'inspecteur allait justement nous dire ce qu'il avait trouvé sur la victime avant que vous nous accostiez

[Lepropre]

Après avoir griffonné autant qu'il pouvait sur son carnet l'inspecteur Lepropre se décide enfin à prendre la parole.

Messieurs, du calme. Les implications de chacun sont trop personnelles et je me dois de vous demander de garder votre sang froid.

Puis se tournant vers Camille

Vous dites que votre soeur était la petite amie de l'inspecteur jackson ? Pouvez vous me donner son nom ainsi que son signalement ? Avez vous eu des nouvelles récemment ?
Je ferais mon possible pour cette enquête mais nous naviguons en eau trouble actuellement.

[Efflam]

Camille regarde Pike avec un air plus que surpris.
Je n'ai jamais dit qu'elle était morte.

Le jeune homme pousse un profond soupir.
Va au minifrigo prendre un petit brick de lait puis en silence se dirige vers la table de nuit ou il prend deux cachets de eux boites differentes qu'il avale avec le lait.


Monsieur Maton ma réputation je m'en carre autant que de la mort sur le champ d'honneur de mon arrière grand père en 1916, Bien que je lui reconnaisse le mérite en tant qu'officier supérieur d'avoir chargé avec ses hommes sur le front.
Mais si celle de ma famille m'importe plus que la mienne, j'avoue que le fait que le fait que ma sœur puisse courir un danger est bien plus important.

Donc je me calme et malgré votre présence. Je signale à nouveau que je n'ai aucune antipathie envers vous mis a part le fait que vous allez vite en besogne en soupçonnant ma sœur de pouvoir avoir assassiné votre Jackson.
Donc je m'excuse. (Camille appuis légèrement sur le JE)
Alors maintenant que je me suis excusé.
J'aimerais apporter a monsieur l'inspecteur Lepropre quelques données.

Avant tout un détail.
Camille Appel le room service.
Bonsoir.
Pourriez vous s'il vous plait nous faire monter trois veloutés de pointes d'asperges truffées s'il vous plait ainsi que trois soles à la normande. Et une crème brulée?
Merci.
Le tout accompagné des vins qu'il se doit.

Camille raccroche le téléphone.

Pardonnez d'avoir prit les devants mais je crois me souvenir que vous n'aviez pas diné. Pour ma part c'est fait et je me contente d'un dessert.

Camille se tourne enfin vers l'inspecteur.

Bien le soucis est que sans nouvelles de ma sœur se nommant Emerance de Saint Valence venue aider ma vieille Tante j'ai pris l'avion pour m'enquérir de ses nouvelles.
Je l'ai vue elle en était ravie et nous avons discuté un peu. Son nouvel amis était l'inspecteur Jackson.
Qui l'avait rendue un peu en colère car il lui avait posé ce que nous nommeront vulgairement un lapin.
Elle pensait aller chercher les gosses dudit Jackson histoire de le croiser lorsque nous fumes arrêté par le fameux Dacier. Qui informa ma sœur du décès de se dernier.
Avec dois-je admettre un degré de psychologie digne de la plastique d'un mannequin chez Tati.
Il reçut un appel urgent et s'en fut sans même l'emmener au commico comme dises les jeunes. Ce qui à la base était prévu.

De la elle me dit qu'elle a besoin de recul et d'etre seul. Je lui propose qu'on aille passer une nuit sur Etretat mais elle désire etre seule. Me dit qu'elle rentre sur Paris et depuis elle est injoignable.
Raison pour laquelle je m'inquiette surtout au vu des dires de mr Maton.

Camille prend un air songeur et leve vaguement la tête avant de reprendre.

Il y a cependant deux points particulièrement troublant.
Le premier j'y repense après les dires de Monsieur Maton. Une voiture sur la route a failli nous écrabouillé et à la réflexion, je me demande sans vouloir tirer des plans sur la comète si c'était simplement un chauffard élevé au Calva depuis le biberon, comme il apparraissait évident que ce soit de prime abord.

Le second est que j'ai peut être une idée d'où se trouve ma sœur si elle n'est entrée a Paris.
Mais la il va falloir une commission rogatoire pour y aller faire perquisition.

Malgré son teint pale le jeune noble regarde l'assemblée avec au sourire aimable.

En attendant messieurs que vous soyez servis par le room service, je me suit pour ma part déjà mis à table.
Que pensez vous de cela inspecteur?

[Alex]

Un champs d'applaudissement pour Efflam et ses tartines RP toujours bien ficelé!

[Lepropre]

Le visage de l'inspecteur Lepropre montre une surprise certaine et il lui faut bien quelques secondes avant de sembler enfin réagir.

S'adressant à Camille :

Monsieur votre soeur quel ages à t'elle ? Si je vous la décrivais comme une jolie fille aux long chevux noirs cela correspondrait t'il ?

Sans même attendre la réponse l'inspecteur se met à faire les 100 pas dans la chambre marmonant quelques mots incompréhensibles. puis il relèves soudain la tête.

Ce que vous me racontez la soulève des perspectives terrifiantes pour la suite de l'enquête. Vous voulez une commission rogatoire ? Pourquoi pas mais je dois en savoir plus et puis si je fais appel à l'administration il sera ensuite difficile de ne pas avancer pieds et poings liés. Mais je vous en prie Continuez dites moi tout.

Il semble s'arreter mais alors que Camille va parler il lui coupe la parole

Hum bien sur il est important que tout cela ne finisse pas dans la presse surtout alors que l'affaire est en cours. Vous me comprenez bien ? Dit t'il en regardant le journaliste.

[Pike Maton]

HRP: oui vraiment génial!

Regardant l'inspecteur d'un air étonné, Pike lève la main en direction de Camille pour interrompre son élan de discussion.

Hummm...La "libérté de la presse", cela vous dit il quelque chose inspecteur?

Sérieusement, je doute que vous arriviez à muserler quoique ce soit et me concernant je serais contraint de faire un article. Bien sur, rien ne m'oblige à mentionner certains fait à partir du moment ou ils n'ont pas d'interet avec mon article. La mention de la soeur de Monsieur, par exemple, n'a que peut d'interet...sauf si elle est evidement impliquée dans le meurtre!


Il se tourne vers Camille et baisse la main

Vous pouvez continuer. Deux choses cependant. Premièrement je n'ai jamais dit que votre "soeur" était morte, mais j'en avait sur la "victime", deuxiemement, je ne dis pas que votre soeur est coupable. Je dis juste que, comme nous, vous avez l'air d'arriver ici et de ne pas trop savoir ce qu'il en retourne de la situation

mais je vous en prie continuez

[Efflam]

Camille a l'air assomé par les derniers mots de lepropre.
Il ne releve même quand Pike reparle de la liberté de la presse.
Puis sort de quelques secondes de vague.


Monsieur l'inspecteur ceci vous dit quelque chose?

Le jeune homme sort son portable et montre sans lâcher se dernier une photo.

[Lepropre]

lepropre prend la photo et la regarde longuement.
Puis il regarde Camille droit dans les yeux.

Puis je garder cette photo ? Elle correspond parfaitement à la description que la concierge m'a fait de la petite amie de jackson. Ce qui est troublant c'est qu'elle m'a donné un autre nom.

Puis l'inspecteur se tourne vers le journaliste.
Je ne vous demande pas de pas faire d'article mais d'attendre pour cela.