SC: Le monde est... : Chap 5: ...dans tes yeux

[Alex]

- Monsieur Tlatloc, si j'étais vous je ne jouerais pas à celui qui n'a rien à se reprocher. Parceque votre ami Inspecteur n'a pas pris la peine de se renseigner sur votre petite personne mais nous l'avons fait. Et vous avez pas moins de trois meurtre à votre actifs pour lesquels la police vous suspect de près. Un de vos amis a été retrouvé mort dans un parc l'année passé, puis cela a été le tour d'un étudiant de votre classe puis un voisin de pallier. Et à chaque fois la présence de griffe et de morsure.

Son sourrire ironique s'éfface pour laisse place à un facies froid

Alors si j'étais vous je la métrais en sourdine car vous etes bien pire assassins que ne l'est cette vieille folle qui vivait avec des momies. Non seulement vous savez que vous etes responsable de ces meurtres survenus l'année passé, lorsque vous avez rencontrez Mr Maton d'ailleurs si j'en crois l'exposé qu'il vient de nous faire, mais en plus vous n'avez a aucun moment porté un interet sur cette transformation qui fait de vous un monstre de légende. Alors, en mon sens, c'est que vous êtes très satisfait de la tournure des evenements et que vous cautionnez ces meurtres. Sans quoi, toute personne saine d'esprit aurait vite fait de tenter de comprendre ce qui lui arrive, de chercher l'origine du probleme, et surtout de tenter de découvrir comment s'en débarasser. MAis qu'avez vous fait de tout ca? Rien de rien me semble t-il.

Alors ne venez surtout pas me faire la moral et ne prenez surtout pas cet air innoncent et hautin. Vous êtes un assassin, aussi meurtrier que tout psychopate atteint de dégénéréscance mental qui le forcerait à oublier ces atrocités une fois son acte accompli. Et si vous etes toujours en vie, ce n'est que grâce à votre ami Mr Maton, sans quoi je me serais rapidement et sans probleme de conscience, débarrassé de vous.

Suis je clair?

[Tlatloc]

En vrillant ses yeux droit dans ceux de la jeune fille, le professeur articule très calmement:
Si j'en juge à la lumière des cours de psychosociologie appliquée, vous souffrez très clairement d'un complexe de supériorité de type mégalomane à tendance omnisciente. C'est très commun chez les dictateurs et les souverains absolus, mais également dans le monde militaire. Malgré cette nevrose qui me fait penser que toute objection que je puisse faire ne trouvera chez vous qu'un écho lointain et inutile, je tiens à clarifier quelques points:
Tout d'abord, vous pouvez être très bien renseignée, je n'en doute pas, mais vous n'avez pas la moindre idée de ce que j'ai pu faire pour me renseigner moi-même au sujet de la malédiction dont vous me pensez victime. Je vous prie donc de ne pas m'asséner en vérité absolue ce qui ne peut être de votre point de vue qu'une conjecture.
D'autre part, je suis contraint d'admettre qu'il y a une probabilité grandissante que je sois effectivement coupable de certains agissements; notez bien que d'un point de vue légal je ne fais l'objet d'aucune condamnation, ni même de procès, donc de ce même point de vue vous devriez me présumer innocent, comme l'indique la constitution de la République Française à laquelle je suis présentement assujetti. Notez plus encore que d'un point de vue humain, si ces crimes que vous citez me sont réellement imputables, il est évident que je ne les ai pas froidement commis en me disant: "tiens, si je lacérais mon meilleur élève à mort aujourd'hui? ". Vous vous doutez bien que je ne suis pas responsable de ces morts; si vous voulez voir le responsable, vous avez dans vos mains une arme et manifestement si vous la pointez sur moi, vous aurez peut-être une chance de l'appeler. En attendant, tant que vous avez en face de vous El Profesor Cristobal Cuautemoc Maria Tlatloc de Cholula, Phd, auteur reconnu et estimé de la communauté scientifique, je vous prie de bien vouloir montrer le respect minimum dû à tout être humain.
Et notez bien finalement que cette situation ne m'amuse pas du tout, que je suis certainement beaucoup plus que vous abattu par ces morts atroces, et que ce n'est pas parce que je ne suis pas en maison de repos avec une camisole chimique ou à genou à me couvrir la tête de cendres en pleurant que je ne prends pas la juste mesure de cette situation.

Le professeur va chercher le livre, sans quitter des yeux la femme, il s'en saisi d'un air de défi et termine:
Voilà, je vous propose maintenant de nous conduire à l'hôtel où je pourrais étudier ce livre, et de toute façon vous ferez bien de moi ce que vous voudrez, je ne m'y oppose pas, et je ne suis attendu nulle part.

[Pike Maton]

Oui vous marquez un point mademoiselle mais moi et Delombre sommes tout aussi responsable vu que nous avons laissez de coté cet evenement et nous n'aurions pas due. Cela n'arrivera plus je vous le promet


Il regarde L'inspecteur puis Cristobal


Oui rentrons à l'hotel car il faut que j'écrive un article pour satisfaire mon patron. j'avoue que je ne sais pas trop ce que je vais lui dire concernant cette histoire de peau de vin.

[Alex]

Allons y, assez perdu du temps ici.

Le groupe se met en route et l'un des membres ferme le passage secret menant à la maison. Le groupe ressort par le tunnel innondé et arrive à la bouche d'égout abboutissant dans le jardin. Sur le ventre, le groupe rampe dans l'angle mort puis ressort de la propriété discrtement pour arriver jusqu'à la voiture garée dans les bois. Un van noir se trouve non loin de là et le quatuor de mercenaire y rentre et disparait dans la nuit

Pike, cristobal et Lepropre repartent donc en direction de la ville en compagnie du domestique. Lepropre est déposé au commissariat et les deux autres regagnent leur chambre d'hotel ou ils peuvent alors prendre un repos bien mérité et remplis de songes étranges ou les momies et les loups s'entremèlent dans des danses mortelles.

Le lendemain tout le monde regagne Paris pour reprendre la routine du quotidien. Pike commence à écrire son article, Tlatloc reprend ses cours et Lepropre se plonge dans le rapport tant attendu par son inspecteur. Camille Saint valence est relaché après la contre déposition de sa soeur Emerance et le domestique énonce la participation de la tante dans l'affaire de meurtre. Un mandat est lancée contre Mme Le Vaak, alias Mme St Valence, mais à part nos 3 amis et les mercenaires dont ils n'ont plus de nouvelle pour l'instant, personne ne sait qu'elle est morte. Emerance reprend alors la Retraite afin de supporter les retraités qui étaient dans la demeure et qui, à dernière nouvelle, étaient innocent des agissements de la propriétaire des lieux....

THE END

[hrp]Voilà, j'attend le rapport de la police et l'article de journal, et on distribura ensuite les XP

Nous pouvons repasser dans le chapitre "la vie est ..." jusqu'à l'ouverture du prochain scénar.

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