LA DANSE: CHAP 2 : LILLI LA FLEUR

[Baldwin]

Baldwin regarde le marchand avec un air interrogateur, et tente de ne pas perdre la cane de vue.. Plus facile à dire qu'à faire.

Voilà un péril qu'il n'avait pas prévu, et qui; cela semble certain, va l'empêcher de poursuivre sa mission. Il va essayer de se débarrasser de ce marchand le plus rapidement possible, en espérant qu'il ne fait pas diversion pour permettre à la cane de disparaître dans la foule...

- Bien le bonjour, maître Macowé.. Je me présente, Baldwin Torzen, ménestrel de mon état. Rassurez-moi, vous plaisantez lorsque vous parlez de crime? Depuis quand n'aurait-on pas le droit de se promener où on le veut en ville? Je n'ai rien volé, et je ne mendie pas, je ne fais que flâner, est-ce un crime?

Pendant qu'il parle, Baldwin a l'idée d'essayer de contacter mentalement Fenris pour lui dire de garder un œil sur la cane, car lui en est incapable pour le moment.

[hrp]Et donc MJ, y a-t-il moyen d'utiliser ce sort de manière discrète, et tout simplement, est-ce possible? [/hrp]

[Alex]

[hrp]Le lancement d'un sort est toujours visible ou auditif[/hrp]

Le marchand ouvre de grand yeux et s'eclafe à haute voix


- Un Menstrel??? Aaaah mais oui, je me disais bien que je vous avais déjà vu quelque part! ...En effet mais en voilà une bonne surprise! Je comprend tout maintenant! Cela m'étonnais aussi qu'un client viennent ici quatre jour d'affiler sans rien acheter! Allez avouez, c'est le père Lafont qui vous a dit de venir ici faire l'éloge de mon commerce?! ...Ce petit coquin, il m'avait prévenu qu'il le ferait mais que je n'en serais rien! Ahahaha....éh bien on peut dire que je l'ai pris de court hein????....Allez pour la forme je vous offre...heuuu..."Ca", tenez, ca plaira à votre femme

Il attrape une robe qui pend sur un des cintres de bois et la fourge dans les bras de Balwin sans meme regarder ce que s'est. Il prend alors la main droite libre du menestrel et commence à l'agiter dans les airs comme un fou, tout en souriant. Ceci bien sur à vite fait d'attirer le regard des gens dans les alentours, sans parler de la Canne qui était tout à coté du menestrel. Celle-ci tout à coté de lui se retourne inquiète par le bruit, comme beaucoup de client autour d'elle d'ailleurs. Elle ouvre de grand yeux en reconnaissant Baldwin


- Hoooo mais bonjour Sieur Menestrel


- Vous connaissez Monsieur Balwin madame Talga?


- Hooo mais bien sur, c'est un ami de mon mari voyez vous


- Hé bien! Le monde est petit!


- je ne vous le fait pas dire! Mais que faites vous dans le rayon "femme" Menestrel Baldwin?


- Il vous suivait peut-être ce petit Chagripan ahahahaha!

Parti dans un fou rire, il frappe d'une accolade dans le dos de Baldwin qui, lui, manque d'aller se casser la figure dans un rayonnage de vétement...

[Fenris de Fariola]

Fenris qui regardais une robe qui lui plaisait bien et qui aurait sans nul doute mis ses formes en valeurs observe le cinéma qui se trame devant elle et se cachée le nez derrière le tissu pour éclater de rire lorsqu'elle se rend compte de la méprise du Menestrel occupé à se promener au milieu des vetements pour femme. En tout cas, si le stratagème avait marché jusqu'à là, il était évident qu'il avait été beaucoup trop près cette fois ci et que cela venait de lui couter sa couverture.

* Aaaah ces débutants! *

Se dit fenris en rigolant le visage masqué par une robe de couleur bleue

[Baldwin]

Baldwin reprend son équilibre, intérieurement rouge comme une pivoine. Sa couverture a l'air d'être désormais complétement fichue, sans compter le fait qu'il va lui falloir trouver une excuse plausible pour rattraper sa bourde... Il prend le parti de faire ce qu'il sait le mieux faire, l'acteur.

C'est un Baldwin tout gêné qui se frotte l'arrière de la tête, et regarde à droite et à gauche, un sourire embarrassé marqué sur le visage. Il considère la petite foule qui commence à s'agglutiner avec un air légèrement contrit, et dit:

- Hé bien, voyez vous, Dame Talga, c'est une longue histoire. Il y a quelques jours, j'arpentais la rue, vaquant à mes occupations, quand soudain! il marque une pause légèrement théatrale, puis reprend, Soudain, m'est apparu la plus belle créature qui ait pu voir le jour en ce monde. Ses longs cheveux ruisselaient sur ses épaules comme une cascade, et son visage était celui d'un ange dans la lumière du matin. Je n'ai pas pu m'empêcher de la suivre, comme prisonnier de sa beauté.
Mais voyez vous, elle a disparu dans ce marché, et je ne l'ai plus revue depuis. J'ai pensé que, peut-être, je la recroiserais en parcourant ces allées, mais le destin ne me l'a pas encore permis...

Sur cette phrase, il pousse un grand soupir...

[Alex]

La canne plisse les yeux et fait une sorte de moue qui pourrait passer pour un sourrire




- Hihihihi...Ces humains est leur "coup de foudre"...Cette notion m'étonnera toujours...MAis je vous souhaites de la retrouver, ceci dit, vous auriez plus de chance à la sortie du magasin que dans le rayon des femmes vous savez. SI elle vient, elle achetera peut etre autre chose que des vetements vous ne pensez pas?

[Baldwin]

Le ménestrel regarde la cane avec un petit sourire rêveur...

- Vous avez surement raison, ma dame. A vrai dire, je cherchais plutôt dans tout le magasin, mais il semble que je sois voué à ne jamais la retrouver... Enfin, je pense vous avoir assez importuné avec ces sottises, je vais m'en aller. Mes hommages à votre époux, et bonne journée à vous.

Puis se fendant d'une légère révérence, Baldwin laisse à leurs occupations les badauds, et salue légèrement le vieux Macowé, après avoir ajouté, avec un clin d'oeil:

-Je ne manquerais pas de vanter les mérites de votre commerce, cher Macowé. J'ai pu constater qu'il était de qualité, ces derniers jours... Que vos affaires soient fructueuses!

Après quoi, le ménestrel quitte le magasin, bien résolu à suivre le conseil de la cane, c'est à dire attendre à la sortie la "dame" que le devoir l'oblige à suivre, et non celle que son imagination a dépeinte...

[Alex]

Tandis que la cane fint un sourrire, le marchand lui dégage le passage pour suivre le menestrel là ou il veut aller, comme s'il était une star de la plus haute importance


- merci merci...oui les affaires, vous savez ce que c'est n'est ce pas? Il faut toujours concerver sa réputation du meilleur vendeur et on se démène au quotidien quel qu'en soit le prix. Bien sur Ernalda et les Dieux du Commerce sont d'une grande complaisance avec moi en m'envoyant les clients, je ne le nie pas!...Et maintenant Donandar m'envoie son Messager, que demander de mieux? J'irai remercier personnellement le Prètre du Temple pour lui faire part de votre tenacité au travail et de votre façon très professionnel de vous impregniez de votre environnement!



Arrivé à la porte de sortie, Baldwin sent qu'on lui prend la main pour la secouer comme un prunier. Le marchand reste là, à l'entré du magasin, pour observer le Menestrel s'en aller lentement et lui faire de grand signe d'Adieu du bras comme on en ferais à un Hero s'en allant vers le soleil couchant. Et ce n'est que lorsque celui-ci s'est éloigné de plusieurs mètres, voir a disparu dans la foule, qu'il disparait dans son magasin, interpelé par un client.

Baldwin revient et se remet en position tandis qu'il appercoit Fenris qui reprend une position plus propice à la surveillance. Il attend alors et sent son estomac gargouiller, preuve que l'heure du repas arrive. Les gens autour d'eux commence d'ailleurs à disparaitre pour rentrer chez eux afin de manger...

A quelques mètres de là, le magasin ferme alors ses portes et l'on appercoit Macowé metre les verroux interieurs. l'entrepot est alors fermé mais la Canne n'est pas sortie....

[Baldwin]

*Décidément, cette cane s'envole plus facilement qu'une hirondelle!* pense le Ménestrel agacé par cette manie qu'elle a de disparaître ainsi. Il était assez fier de lui, ayant réussi à sauver sa couverture, et maintenant, il commence à en avoir assez de ce petit jeu.

Quand soudain, une pensée lui vient à l'esprit...

*Nooooon? Elle ne tromperait quand même pas son mari avec ce vendeur??*

Il manque de laisser filer un grand éclat de rire à la seule idée d'une situation aussi absurde, mais il n'en fait néanmoins rien, et se reprend bien vite. Rien ne garantit que ce soit cela, et la cane est peut-être sortie par une autre porte... Ce qui, au passage sous entendrait qu'elle se doute de quelque chose, mais Baldwin ne préfère pas envisager cette éventualité pour le moment.

Il examine attentivement la façade de l'entrepôt, puis regarde à droite et à gauche pour vérifier que personne ne l'observe, avant de commencer à faire prudemment le tour du magasin de Macowé, pour voir s'il n'y a pas une autre issue par où la canne aurait pu partir.

[Fenris de Fariola]

Fenris arrive en courant aux cotés du Menestrel.

Mais qu'est ce qui se passe? Elle a encore disparu? Mais cela devient inquiétant là, c'est pas possible!

Elle analyse rapidement les environs et arrive vite à la conclusion


vous faites quoi là? Vous cherchez une porte arrière? Bonne idée, je vous suis!


De plus en plus inquiéte par la tournure des évenements, fenris suis Baldwin tout derrière lui, la main sur son arme

[hrp]chouette la photo![/hrp]

[Baldwin]

Baldwin se retourne en voyant l'Initiée quitter sa position d'observatrice, pour arriver à ses côtés. Il sourit, et répond:

- Eh bien, en tout cas, elle n'est pas sortie par la porte de devant. Donc soit elle est sortie par un autre endroit, soit elle est toujours à l'intérieur, et dans ce cas là, je crois que cette petite enquête sera bientôt terminée. Aussi absurde que cela puisse paraître...

Puis, il se retourne, et reprend la tache qu'il avait entreprise.. Il pourra toujours écouter la réponse de Fenris, tout en cherchant une entrée.

[hrp]Merci, ce coup-ci je crois que j'ai la bonne! [/hrp]

[Alex]

Nos deux amis font le tour du batiment en s'infiltrant dans les petites ruelles sombres qui séparent les batiments de l'entrepot lui même. Celui-ci a une forme quelque peut particulier et tend à prouver qu'il est le resultat de l'achat de plusieurs maison/batiment afin de ne former qu'un seul lieu. Il n'est pas compliqué de voir des fenetres obstruées à larrière et meme des portes.Il y a deux portes de secourt à l'arrière, des portes donnant une sur la route au nord, l'autre à l'ouest. Avec l'entrée principale située à l'est cela fait donc 3 sorties. Mais lorsque l'on tente d'ouvrir ces deux dernieres portes , on voit clairement que celles-ci sont fermées de l'intérieur. En outre, une rune est clairement dessiné sur la serrure et dissuade tout cambrioleur d'entrée par là en leur annoncant poliement qu'un "maléfice" a été jetté sur la serrure afin qu'un esprit attaque tout personne mal intentionné....

[Fenris de Fariola]

*cette histoire commence à me plaire de plus en plus. un véritable défit que nous lance un canard par dessus le marché *

fenris eut un sourrire en voyant les runes de protection sur la porte et regarda le Menestrel.

Bien, à moins d'avoir put sortir de l'intérieur et d'avoir eu la clef, je crains qu'elle ne soit pas passé par ici. Il y a surement un esprit de protection qui attaque quiconque met quelque chose dans la serrure et qui n'est autre que Macowé. Ce marchant m'a l'air lourdement équipé pour un simple marchand soit dit en passant. je veux bien que c'est le plus grand grossiste de la Citadelle mais il ne semble pas avoir de garde de sécurité, mais par contre il est magiquement très bien équipée et semble avoir l'oeil sur tout le monde si on en croit ce qui s'est passé il y a quelques heures.

Je commence à etre perplexe. Cette canne nous a posé par deux fois un lapin si vous voyez ce que je veux dire

[Baldwin]

Baldwin considère la rune d'un air perplexe, puis se retourne vers Fenris quand il entend celle-ci prendre la parole. Il écoute attentivement, puis commence à réfléchir tout en continuant à fixer la porte, comme si elle servait d'écran à la projection de ses pensées... Il en sort quelques secondes plus tard, et répond:

- Peut-être ce Macowé a-t-il quelque chose à cacher, mais nous n'avons de toute façon aucun besoin de nous infiltrer chez lui. La cane n'a pas pu sortir, elle est donc toujours à l'intérieur. Sauf si Macowé lui a ouvert ces portes, mais cela m'étonnerait quand même..

Je ne vois pas trente-six solutions, on retourne devant, et on attend bien tranquillement que le magasin rouvre, ou que quelqu'un sorte..
Mais ces portes me chiffonnent un peu, je n'aimerais pas qu'elle nous fausse compagnie par là..

[Fenris de Fariola]

vous devriez peut etre engager plus de personnel non? Après tout vous avez des fonds je pense n'est ce pas?

Sinon effectivement, nous ne pouvons que retourner devant la porte et attendre.

[Baldwin]

Le regard de Baldwin se trouble quelques instants, tandis que son cerveau fonctionne à plein régime.

- Eh bien, je n'aurais rien contre engager d'autres personnes, seulement, cette histoire de contrat d'Humakt m'embête légèrement. Si mes souvenirs sont bons, je n'ai pas le droit d'engager quelqu'un d'autre pour faire le travail à ma place.

Enfin, de toute façon, si on a encore une chance de suivre cette cane, il vaut mieux la saisir dès maintenant. Et si elle est toujours à l'intérieur, j'imagine que cela signifie la fin prochaine de cette filature grotesque.

Allons-y.

Sur ces mots, le ménestrel retourne dans la rue principale, et cherche une ruelle d'où il peut surveiller l'entrepôt de Macowé à l'abri des regards.