LA DANSE: CHAP 2 : LILLI LA FLEUR

[Fenris de Fariola]

[hrp]Ah t'es relà? Super! J'avais pourtant rien vu au JT de 20h[/hrp]


Fenris emboite le pas du menestrel, restant toujours à distance de sa petite personne. Que la cane lui ai échappé ne l'étonnait pas en soit, cela l'amusait même. Mais la question demeurait de savoir si cela était suite à un manque de surveillance ou suite à une volontée propre du poursuivit de vouloir disparaitre. Avait elle agit intentionnellement ou était ce complétement involontaire?

La demeurait la question

[Alex]

Le duo retraverse donc les rues de la citadelle alors que l'heure du souper se profile à l'horizon, et ils arrivent assez rapidement à l'endroit ou vit la canne, lieu d'ou ils sont partis les trois derniers jours passés

La rue est calme et a en juger par les rideaux et le manque de lumière à l'intérieur de la maison, il n'y a personne à l'heure actuelle dans la demeure

[Baldwin]

Baldwin s'arrête à quelque pas de la maison, le souffle court. Il a fait du plus vite qu'il a pu, et à priori, il est arrivé à temps, puisque la maison a l'air aussi calme qu'avant une tempête. Soit la cane n'est pas là, soit elle est extrêmement discrète. Baldwin s'appuie quelques instants contre un mur de massives pierres blanches, l'esprit légèrement apaisé à l'idée d'être arrivé avant la cane...

Puis très vite, une question lui vient à l'esprit. A-t-elle disparu volontairement, ou bien a-t-elle juste échappé à sa vigilance dans un de ses moments d'inattention - ce qui est possible, voire probable, puisque Baldwin n'a rien d'un garde ou d'un guetteur...

Si la première solution est la bonne, cela peut signifier qu'il a été repéré, ou bien que la cane fait juste des efforts pour déjouer ses éventuels "anges gardiens".

Baldwin se gratte machinalement la barbe tandis qu'il suit le fil de ses pensées, puis cherche des yeux une ruelle, ou un autre endroit d'où il pourrait avoir une vision de la maison, tout en restant caché. Ainsi, si la cane l'a reconnu, elle ne le verra pas et rentrera sans crainte.. Se faisant, il jette tout de même de fréquents coup d'œil à la maison, au cas où la damoiselle volatile repointerait le bout de son bec...

[Alex]

Le menestrel attend dans le coin d'une porte, sous l'oeil attentif de la guerriere d'humakt. Les gens vont et viennent dans la rue mais à mesure que le moment du souper fait son apparition, celle-ci se vident. Les gens qui trainent courent soit pour arriver à un rendez vous en retard, ou marchent la tete baissée pour éviter d'etre remarquée. Deux patrouilles passent à quelques minutes dans la rue et la deuxieme remarque le menestrel et fenris. Mais voyant que l'un est un amuseur des rues et l'autre une mercenaire d'un dieu craint, ils ne perdent pas trop de temps à leur poser des questions

Au environs des 22h, la canne surgit d'une ruelle, se promenant d'un air nonchalant. Elle rentre dans la maison et ferme la porte. Les lumières s'allument alors...

[Baldwin]

Le ménestrel regarde la porte close avec amusement, tout en se disant qu'il est un peu tard pour revenir de ses emplettes... Peut être que messire Canard n'a finalement pas que des mauvaises intuitions, ou peut-être qu'il a eu en cette circonstance un éclair de génie. Va savoir...

Toujours est-il que dame canard est mystérieusement revenue d'on ne sait où, à une heure, disons intéressante, et que Baldwin a comme le pressentiment que cette affaire va devenir passionnante..

Il se tourne vers l'Initiée, et chuchote:

-Ça m'étonnerait énormément que son amant soit rentré dans la maison par un tunnel secret, même si ca serait très romantique. Donc à mon avis, l'enquête de ce soir est terminée, et il faudra être prudent demain.. Si vous avez des suggestions, gente dame, elles seront bienvenues.

[Fenris de Fariola]

Fenris sort de sa reverie. Son regard était concentré sur la porte et n'avais pas vu le menestrel arriver jusqu'à elle


Comment? Ah revenir demain? Oui mais...


Elle reste songueuse et regarde autour d'elle furtivement

Tout cela n'a pas de sens. Elle disparait et revient à une heure tardive. Mais la question demeure: Ou est son mari????

Parceque si elle rentre tard, c'est que son mari n'est pas là vrai? donc comment cela se fait il qu'il ne soit pas là?

[Baldwin]

Le ménestrel hausse un sourcil étonné devant la question de l'initiée. En effet, il ne devait y avoir personne dans la maison, sinon la cane ne se serait pas absentée aussi tard... Le ménestrel se gratte une joue, tout en se creusant les méninges, et, ne voyant pas venir l'illumination, finit par capituler.. Il répond, avec une moue ennuyée:

- Oh. Je n'en ai pas la moindre idée, à vrai dire.. Attendez, il me semble que ce canard est un soldat. Peut-être a-t-il du s'absenter par obligation, et m'a demandé d'effectuer cette tâche à cause de cela? A moins qu'il ne soit dans une taverne, affalé sur une vieille table et rempli de bon vin, mais curieusement, j'en doute. Nous pouvons rester ici pour voir s'il rentre, s'il n'y a que cela pour vous faire plaisir. ajoute-t-il avec un petit sourire.

[Fenris de Fariola]

Elle réflechit quelques secondes affichant du meme coup une mine inquiete, puis se ravive d'un sourrire et d'un soupire

non vous avez raison, je mégare de votre mission qui est de vous interresser aux agissements de la femelle et non du mal. Je suis surement fatiguée. Je vais aller me coucher et nous verrons cela demain si vous le voulez bien. Il nous faudra etre attentif

[Baldwin]

Baldwin affiche un grand sourire à l'idée de rejoindre son lit, et d'un repas chaud, car la journée a été éprouvante. Il va devoir tacher d'être plus discret et attentif dorénavant, ne serait-ce que pour satisfaire sa curiosité naturelle, qui réclame à cor et à cri de connaître le dénouement de l'affaire. Mais pour l'heure, il est temps de rentrer:

- Ainsi soit-il! répond-il joyeusement.

[Alex]

Au petit matin du quatrième jours, nos deux amis se retrouvent de nouveau devant la maison du canard....

Comme les jours précédent, la foule matinal est déjà bien présente dans les rues de la ville, les marchants préparant leur échoppe rurrale et les paysant s'apprétant à quitter la citadelle pour aller dans les champs plus au nord. La rosée du matin est bien présente et Yelm n'a pas encore fait son arrivée depuis le monde des enfers mais ne devrait tarder.

A 100 pas de la maison du canard, nos deux amis camoufflés dans une longue toge brune et salle discutent entre eux. Il observe attentivement la maison du canard et le voient sortir aux alentours de 7h du matin avec des sacs de cuirs vides sur les épaules. Ils restent à épier tranquillement et voient alors la jeune canne ouvrir la porte pour commencer à faire son ménage intérieur, tout en frottant le trottoir à l'aide d'un ballai à poils dur. La porte ouverte pour aéré on la voit sans peine déambuler dans la maison, et s'alluer briévement l'une ou l'autre habitante et voisine passant par là afin de se rendre à un lieu inconnue. De toute évidence, "race magique" ou non, elle semble entretenir de bon contact avec ses voisins.

Aux alentours de 9h du matin, elle fini et ferme sa porte. Elle ressort alors quelques minutes plus tard avec son sac de commission et se dirige vers le quartier des Commerçants comme chaque matin à vrai dire...

[Baldwin]

Baldwin, occupé à regarder l'état de propreté d'un de ses ongles, reporte son attention vers la porte lorsque du coin de l'œil, il la voit s'ouvrir. Instinctivement, il se renfonce dans l'ombre de la petite ruelle où il se tient depuis le début en observation. Enfin l'oiseau sort du nid, et il n'a pas l'intention de le lâcher des yeux cette fois-ci.

Il suit la canne du regard, puis, quand il estime être assez loin pour ne pas être repéré, se lance à sa poursuite au travers de la foule.

[Alex]

Suivit de près par Fenris, Baldwin suit la jeune canne et celle -ci se rend de nouveau sur la place du Soulier d'Argent. Elle semble s'interresser à des tissus mais n'en prend aucun. Puis, 30min plus tard, elle se dirige en direction de chez Macowé, le grossiste de la ville qui vend épice, objet et vétement et tissu en grosse quantité. Précisément l'endroit ou Baldwin a perdu la trace de sa protégée le jour d'avant. Il constate qu'il ya toujours autant de monde, près d'une centaine allant et venant et cela ne vas pas lui rendre la tache facile, sachant que la cane est plus petite que tout le monde dans le magazin...

[Baldwin]

Baldwin regarde la foule de passants, commerçants, mendiants, qui grouille dans les rues comme des fourmis au pied d'un vieil arbre, et même s'ils s'agit de son élément, ne peut s'empêcher de soupirer... Cela ne va pas être une partie de plaisir..

Il s'approche discrètement, en se frayant un chemin parmi les fourmis, de manière à garder la cane dans son champ de vision, tout en restant assez loin.. Ce n'est pas une mince affaire, mais comme elle semble prêter plus attention aux articles qu'à lui, il se tient à environ une dizaine de mètres d'elle..

Bien sûr, il n'est pas complétement sot, et tâche de rester derrière elle... Il prête aussi une attention redoublée à ses gestes, et aux endroits qu'elle regarde, quitte à négliger de jeter de furtifs coups d'œil aux étals...

[Fenris de Fariola]

Fenris garde son attention sur le menestrel mais ne peux s'empecher de se demander s'il n'est pas trop près d'elle. Après tout il n'est pas supposé etre habitué au techniques de filature et etre aussi souvent derrière cette canne depuis 4 jours a surement due lui mettre la puce à l'oreille. Alors pourquoi n'avait elle rien dit? Peut etre n'avait elle rien vu après tout

[Alex]

Baldwin erre dans les echoppes, l'oeil rivés sur la canne occupé à regarder les tissus et les robes de soie. Il ne fait attention qu'à elle, lorsqu'il sent quelqu'un à ses cotés. En regardant il voit un individu qui l'observe à 1m de lui. Il arbore un sourrire mi figue mi raison mais Baldwin se demande si c'est un sourrire franc et sincère ou plutot celui d'un homme curieux qui a à faire à un intru chez lui

- bonjours monsieur....Je ne crois pas vous connaitre et pourtant cela fait 4 jours d'affilé que vous venez dans mon magazin. je suis Macowé...Est ce que je pourrais vous aider peut-être?...Parceque venir aussi souvent sans rien acheter est un crime vous vous en doutez bien.