LA DANSE: CHAP 2 : LILLI LA FLEUR

[Fenris de Fariola]

Je vous suis Messir Menestrel. Hum hum...Menestrel que je n'ai d'ailleurs pas encore entendu chanter une seule fois

Fenris suit le jeune homme en restant derrière à 10 pas minimum

[Baldwin]

Baldwin s'arrête net en entendant le commentaire de l'Initiée. Il pensait que ces petites piques n'étaient plus de mise, mais visiblement, cette charmante dame ne semble pas prête à y mettre un terme, pas plus qu'à lui accorder une confiance, même légère. Seulement cette fois-ci, elle a appuyé à un endroit sensible, car Baldwin n'a qu'une seule fierté, et c'est celle d'être reconnu comme apte à divertir les foules. Il ne supporte pas qu'on mette en doute ces capacités dans le domaine des Arts lyriques, et le fait savoir à l'Initiée d'un ton sec, qui devient peu à peu si mielleux que cela ne peut qu'être ironique:

- Et bien à vrai dire, le chant n'est pas vraiment mon fort. Je conte volontiers des histoires ou récite des poèmes, mais je dois avouer que ma voix ne se prête pas tellement aux subtilités de l'art du chant. Croyez moi gente dame, je fais de mon mieux pour me perfectionner, mais la nature ne m'a pas gâté de ce point de vue.

Mais si vous aimez la musique ou la poésie, c'est avec plaisir que je vous jouerais un air ancien ou réciterais quelque poème plus tard. Pour l'instant, recentrons-nous sur notre tâche, je vous prie.

Là dessus, le Ménestrel se retourne et reprend sa recherche, les sourcils froncés, dans un mutisme renfrogné.

[Fenris de Fariola]

Ah oui, j'oublie toujours ce détail! Je ne sais pas pourquoi, je vous aurais bien vu en chanteur.

Tout en prenant position à ses cotés elle regarde que la rue ne soit pas trop fréquentée puis se remet à murmurer

Mais il y a quelque chose qui m'intrigue sir Poéte. Si vous ne chantez pas, ni ne jouez de la musique, pourquoi êtes vous tous le temps fourée dans les tavernes? Je ne sais pas si à la Citadelle les choses sont différentes de ma ville d'Heort, Fariola, mais chez moi les gens appréciant les paroles d'un poéte ou d'un conteur sont généralements ceux liés à la bourgeoisie et la noblesse. Les ivrognes siégant dans les tavernes sont généralements trop ignare que pour comprendre la qualité d'une rime et le seule verre qu'ils connaissent et celui qui contient leur gniole.

Et c'est surement pour cela que je vous assimile toujours avec un chanteur. Vous n'avez pas vraiment votre place dans ce milieu de la basse populasse, et encore moins si vous venez bien d'un peuple dit Civilisé. C'est plutot dans des auberges de grande renommée qui acceuille des gens de passage et des artistes de renom que vous devriez vous produire, et non pas à la Roue Pourpre qui semble etre le repair de tout les malfrats, vous ne pensez pas?

[Baldwin]

Baldwin considère pendant un temps l'Initiée avec une lueur interrogative dans le regard, puis ses sourcils froncés redeviennent riants, et un petit sourire vient éclairer son visage. Il répond d'un ton amusé, tout en gardant un œil sur la porte de l'entrepôt:

- Tout d'abord gente dame, qui vous a dit que je passais tout mon temps dans les tavernes? J'aime bien la Roue Pourpre, c'est pour cela que je m'y suis rendu la dernière fois, mais croyez bien que je passe la plupart de mon temps à distraire les foules dans les rues, ou à composer des tours et des œuvres qui raviront les esprits. Je peux certes chanter, mais ce n'est pas dans ce domaine que je suis le plus doué bien au contraire.

Voyez-vous, si je vous ai proposé de la poésie ou de la musique, c'est que vous m'avez l'air trop sérieuse pour apprécier certaines de mes histoires. Cependant, mes talents ne se réduisent pas qu'à cela. Je suis un homme du peuple, et distrait le peuple avec ce qu'il attend: acrobaties, pitreries, légendes, ou tours de passe-passe pourquoi pas? Pourquoi l'amusement serait-il réservé aux plus riches?

Et à vrai dire, je ne suis que depuis peu en ces lieux, et ma renommée est bien insuffisante pour distraire la noblesse. Et je me sens bien plus à l'aise parmi les gens du peuple que parmi les riches. Ai-je répondu à votre question?

[Alex]

Alors que nos deux amis tergiverssent, la boutique réouvre ses portes alors que plusieurs personnes sont sans doute encore à table. Macowé sort au moment ou une charette arrive devant sa porte et que 3 nomades vétus de vetement aux couleurs joyeuses, sortent pour le saluer. Ils commencent alors à décharger des sacs qui se trouvent dans la charette à l'abri des regards et un petit manège commence à avoir lieu. Cependant, aucune cane ne sort..

[Fenris de Fariola]

Alors que la vie continue autour de Fenris, celle ci ne s'y attardent pas plus que ca. Tout en discutant, elle se concentre plutot sur les endroits ou il n'y a personne, les lieux qui pourraient abriter un espion. Après tout, si la cane se croit suivit, il se pourrait qu'elle espionne elle meme ceux qui l'espionnent. Elle reste donc attentive à ce qui se passe dans les ombres de la ville


- Hummm...disons que je vous avais trouvé très à l'aise à la taverne, comme si vous y étiez chez vous. Peut etre une impression...Mais j'essaye surtout de comprendre le choix de votre autre employeur, cette Dame d'Amorius qui vous engage pour louer les mérites de guerrier. Si elle veut que son message soit portée au delà des frontières, il est évident qu'il faut cibler un public très particulier et généralement celui ci ne se trouve pas dans les tavernes. On accorde généralement peut de crédit à des ivrognes notoires vous ne pensez pas?

Mais si vous avez vos entrées dans la hautes, tout va bien. Enfin, pour elle surtout.

[Baldwin]

Baldwin porte son attention sur le manège de Macowé et de ses fournisseurs, et ne les quitte que rarement des yeux pour répondre à l'Initiée.

- Je serais bien incapable de vous expliquer son choix, mais elle m'a bien spécifié que ce récit devait être transmis au peuple. Dès lors, je ne vois pas pourquoi je devrais cibler un public noble, l'aristocratie ayant, chacun le sait, peu de contacts avec le peuple.

Et vous savez, le bouche à oreille a mille fois plus d'effets que la parole d'un noble, aussi puissant soit-il, et une bonne histoire se répand parmi les foules aussi vite qu'un feu de forêt... L'imagination est prompte à s'enflammer pour des causes nobles, ajoute-t-il avec un clin d'œil.

[Alex]

"Une fois n'est pas coutume"... dit le proverbe Orlanthi. Mais pourtant, nos deux amis sont contraints de se rendre compte que c'est la deuxieme fois que la cane leur fausse compagnie. Attentif à ce qui se trame devant les entrepots de Macowé, ils appercoivent le soleil se coucher lentement mais surement. L'heure du souper approche et les portes finissent par se fermer.

Et aucune trace de la cane!


Macowé sort alors après la fermeture de son commerce et s'en va seul dans les rues de la ville...

[Baldwin]

Baldwin n'en croit pas ses yeux.. Une fois de plus, l'oiseau s'est envolé, et il commence sérieusement à se demander s'il n'a pas été percé à jour... Après que Macowé soit parti, il décide néanmoins de ne pas succomber au fatalisme, et refait le tour du bâtiment, pour voir si l'une des portes a été ouverte, ou si quelque chose a changé depuis la dernière fois...

[Alex]

Rien ne semble avoir changé depuis la dernière fois. Mais une porte fermée est une porte fermée. comment savoir si elle n'a pas été ouverte entretemps? C'est assez délicat.

La seule certitute que Baldwin a, c'est que son ventre commence sérieusement à gargouiller vu qu'il n'a rien manger de consistant depuis ce matin..

[Fenris de Fariola]

Fenris est de plus en plus dépité, même si elle n'en montre rien. La surveillance fait parti de ses attribution mais le fait qu'une canard puisse lui echaper l'étonne quand même. Tout ca n'est pas normal


Ecoutez Baldwin, je ne vois qu'une explication logique à cela. La magie. Pour une raison ou une autre, elle y a recours afin de s'eclipser et il faut savoir quoi. Demain, je rentrerais dans la partie femme et vous ferez attention à ne pas vous faire couper la tete.

Mais pour l'heure rentrons à sa maison pour parler à son mari. Peut-être pourra t-il nous renseigner sur sa femme et nous dire si elle détient des sorts quelconques qui pourraient justifier sa disparition

[Baldwin]

Baldwin garde le regard fixé sur ces portes, les sourcils froncés et l'esprit bouillonnant d'un mélange de rancœur et de colère. Il n'est pas souvent de mauvaise humeur, ça lui oterait son gagne pain, et n'est de toute façon pas compatible avec son état d'esprit... Mais il doit avouer que, face à ses portes dont il imagine bien la rune gravée sur la serrure se tordre en un sourire hilare, il enrage et trépigne intérieurement.. A tel point qu'il lui faut quelques instants pour se calmer et se rendre compte de la suggestion de Fenris.

- Plait-il? Oh pardon. Oui, vous avez surement raison, on ne peut pas continuer à la surveiller comme ça pour la regarder disparaître presque sous notre nez. C'est aussi inutile que désespérant. Bon, en revanche, il n'y aucun moyen d'être sûr que le canard est bien chez lui, étant donné qu'il a l'air souvent absent... Et si nous retombons sur sa femme, je me vois mal lui expliquer ma présence à sa porte...
Enfin on ne peut pas rester là, allons y, nous aviserons en chemin.

[Alex]

Le duo reprend donc la route dans les rues encombrées de la citadelle. Ils passent entre des badaux de tout genre et de tout pays et finissent par arriver à la maison du canard quelques minutes plus tard. De toute évidence, ils appercoivent de la lumière à l'intérieur ce qui trahit la présence de quelqu'un...

[Baldwin]

Baldwin essaie tant bien que mal de distinguer un indice sur la personne présente à l'intérieur, plissant les yeux, et étirant le cou... Il s'interrompt et dit à Fenris, avec un sourire légèrement fatigué:

- Si vous avez une idée d'excuse plausible pour me présenter à leur porte à cette heure, je vous serais reconnaissant de m'en faire part... Je dois avouer que mon sens de l'improvisation ne s'est pas complétement remis de l'épisode du marché, et que la faim et la fatigue commencent à se faire sentir...

Aprés quoi il reprend ce qu'il tentait de faire; distinguer la - ou les - personne qui se trouve à l'intérieur..

[Fenris de Fariola]

Fenris réfléchit un instant silencieusement tout en regardant autour d'elle pour trouver l'inspiration. Soudain, elle s'arrete et un sourrire se dessine sur son visage.

J 'ai une idée, attendez moi là!


Elle se dirige d'un pas préssé vers une échoppe piétonnière située à une 100 aine de pas et ou grouillent encore pas mal de gens attroupés autour de différente caisse de bois. Fenris se glisse dans la foule et tente d'aborder la personne qui est au centre des cagots. Elle s'entretient quelque instant avec elle et celle-ci prend alors 2 Pains sur le coté et coupe un morceau de formage qu'elle emballe dans une grande feuille d'arbre démesuré avant de l'encerclé de petit fils. PEndant ce temps, la jeune guerrière plonge sa main dans la caisse de tomate, d'haricot vers et de Maïs et en ressort certains d'entre eux et les tend à la personne derrière les cagots Celle-ci les places au centre d'un petit panier en osier, y met le pain et la feuille recouvrant le fromage et tend le tout à Fenris. Elle prend le tout et tend à son tour quelque pièce qu'elle dépose dans sa main.


Munie de son panier, elle traverse la rue et se rend à quelques pas de là, en direction d'une vitrine au travers de laquelle on peu voit des saucissons pendouiller sur des anneaux métalliques. Elle rentre et en ressort quelques instant plus tard avec deux collis supplémentaire.

Elle arrive alors d'un pas préssé vers le Menestrel et lui dépose tout ca à ses pieds en sourriant


Voilà! Vous n'avez plus qu'à vous présentez chez eux en pretextant que vous vouliez inviter Sir canard à manger mais comme votre temple interdit les réunions personnelles, vous n'avez eu d'autre choix que d'apporter le repas chez lui.


Elle prend un des pains dans le panier et le casse pour en manger un bout, visiblement affamée. Elle tend alors l'autre moitiée au menestrel tout en machouillant la bouche pleine


Ahmmm...au chait"...fou me defé 1 pieche d'or pour chat...