LA DANSE: CHAP 1: LE CONTRAT

[Baldwin]

Baldwin léve les yeux au ciel et la rattrape en quelques enjambées. Ce ménestrel n'a rien d'un grand homme, mais il est plutôt preste quand l'envie lui en prend. Il parvient au niveau de l'initiée, et lance d'un ton joyeux:

-Vous aimez les endroits mal famés, noble dame? Vous allez adorer la Roue Pourpre!

[Alex]

Le Menestrel et son escorte arrivent à la lisière du quartier nord ([hrp]délimité par la ligne Orange[/hrp]) et on peut sans peine ressentir la différence par rapport aux quartiers chic de la ville. Les maisons sont plus sombres, plus petites et moins espacées les unes aux autres. La propreté du lieu laisse également à désirer..Les rues sont salles, étroites et beaucoup de caisses ou déchets traînent sur les trottoirs quand il y en a, ou au milieu de la rue. Baldwin, sous le regard inquiet de certains individus au dos voûté, au teint salle et aux vêtements fripés, avance dans ces ruelles comme s'il était chez lui.... Il arrive sur l'allée principale traversant le quartier sur un axe Est Ouest, une rue assez large que pour laisser passer 4 chariots un à coté de l'autre. Plusieurs d'entre eux tirés par des chevaux sont d'ailleurs arrêtés le long des bâtiments, non loin d'un commerce à l'intérieur sombre et salle.

Ils appercoivent alors au loin la taverne dont la grande vitre donnant sur cet axe, ornée d'une roue majestueuse de couleur pourpre.

[Fenris de Fariola]

Ainsi donc c'est ici la Roue Pourpre? J'en ai entendu parlé. Mais j'éviterais quand même de manger ici, je tiens à la vie. Mais rassurez vous, si je vois que vous succombé avec un morceau de viande mal cuite, je tuerais votre assassin


Avec un sourrire mesquin, Fenris cache sa boucle de ceinture pour passer un peu plus inaperçue

[Baldwin]

Le ménestrel éclate d'un rire sincère, rire qui résonne le long de la rue et se mêle allégrement au silence nocturne... Il est heureux de constater que le fait de vénérer Humakt, et d'avoir un caractère aussi rigide qu'une planche n'a pas ôté à cette jeune fille son sens de l'humour.

- C'est très aimable à vous de vous inquiéter, mais depuis le temps que je loge ici, la viande m'aurait déjà tué si elle l'avait pu. En revanche, si j'étais vous je ne me risquerais pas sur la bière, elle est plutôt spéciale quand on en a pas l'habitude.

Il conclut avec un clin d'œil, puis pousse énergiquement la porte de la taverne, pour entrer dans le bâtiment, en lançant:

-Salut la compagnie!

[Alex]

Le tavernier obèse qui se trouve derrière le comptoir, Gurp, sourit et lève là main en direction du menestrel, l'invitant à entrer dans un cri gutural qui passe au delà du bouhaha regnant dans cette salle. A cette heure de la soirée, il y a encore plus de monde, à l'allure des plus louches, cachés pour la plupart par une fumée épaisse planant au dessus des tetes et témoignant du manque d'aération du lieu... Sur le comptoir un grand chandelier permet d'illustrer l'heure et la course de Yelm dans le ciel et on peut voir qu'il était bientot 21 heure ...



- Alors Menestrel Baldwin qu'est ce que je te sert à boire à toi et ta conquête?

Mamaaaan! Apporte d'la Gniol au pti jeune!

[Baldwin]

Baldwin jette un coup d'oeil inquiet à Fenris lorsqu'il entend le mot "conquête", tout en priant pour qu'elle ne relève pas...

*Mais vu son caractère, je crois que c'est peine perdue...*

Puis il pousse un léger soupir, et décide de ne pas s'en faire pour ça..

- Aubergiste, j'ai autant d'appétit qu'un dragon! Je compte sur toi pour y remédier! lance-t-il d'un ton joyeux, avant de s'asseoir à une table libre, tout en faisant un signe à Fenris pour l'inviter à faire de même.

[Fenris de Fariola]

[hrp]t'as changé d'avatar? Il fait tout de suite plus suspect dans le noir [/hrp]

La jeune humakti fait semblant de ne pas avoir entendu et se faufille entre les tables et les clients à la recherche d'une place qui pourrait se trouver en retrait. Elle choisit un moment de se faire discrete mais elle se rend bien compte qu'en étant accompagné d'un menestrel, la tache risque d'etre impossible. Elle laisse donc tomber cette idée et choisit une table qui lui semble propre, si possible près d'un feu.

Elle analyse alors l'endroit du regard, pour connaitre la taille, les sorties, la populasse et l'accoutrement des gens pour savoir s'ils possèdent des armes cachés. En cas de probleme, il faut qu'elle soit prête à sortir de là au plus vite.

Puis son regard tombe sur cette roue de chariot et elle se dit que ce nom est bien étrange. Il fait de toute évidence référence à la déesse Lunars, le pourpre étant sa couleur de prédiléction. Mais pourtant, il n'y a pas l'air d'y avoir des soldats dans l'établissement. A moins que ne les ai pas vu.

Elle regarde cela attentivement en laissant le menestrel parler avec son gros ami

[Alex]

- Qu'un Dragon dis tu???? Bigre, j'ai du pain sur la planche alors! Mais tu connais la musique ma foi. "La maison ne fait pas de crédit"


Le tavernier sourit à Baldwin, habitué à ce que celui –ci n’ai visiblement pas assez d’argent que pour se payer un repas descend et Baldwin sait que, à son habitude, le repas risque de se limiter à un bol de soupe chaude avec un bout de pain à moitié dur. Répondant à l’appel du tavernier, une vieille femme sort d’une pièce arrière, via une porte située sur le même mur contre lequel est adossé le comptoir. Elle tient en main une carafe…

Fatiguée, elle adresse un salut de la main au Ménestrel et se dirige vers le bar. Elle y prend un plateau, dépose la carafe dessus et prend des gobelets de terre cuite.


Fenris elle analyse les lieux et découvre la salle remplie de fumée et de clients. Elle arrive sans trop de peine à se l'imaginer vide...Une salle d'environs une 15aine de pas de long sur une 10 aine de large, avec un comptoir sur le mur de droit, à quelques pas de l’entrée. Derrière le comptoir, plusieurs tonneaux de vin sont entassés les uns sur les autres et le tavernier derrière son bar semble prendre tout l’espace disponible. Sa mère a, à peine, quelques mètres pour circuler et ils sont obligés de se bouger l'un l'autre pour pouvoir passer

[Baldwin]

Baldwin répond d'un petit geste au salut de la vieille. Il sait qu'étaler sa fortune nouvellement acquise serait la dernière des folies à commettre en ce lieu, mais décide néanmoins de sortir discrètement quelques piécettes, l'équivalent d'une bonne part de viande, accompagnées des divers féculents qui vont avec, de la bourse que lui a donnée la mystérieuse jeune femme, histoire de se payer un repas plus consistant qu'un bol de soupe...

-Qui te parle de crédit, tavernier? Cette fois, mes chansons m'ont rapporté suffisamment pour assouvir ma faim de géant! Vois donc ce que tu peux me servir pour cela, l'ami!

Puis voyant que Fenris a décidé de faire bande à part, il choisit de ne pas aller la déranger, peut-être sera-t-elle de meilleure humeur ainsi...

*A côté du travail du canard, ce boulot risque de m'en faire baver* se dit le ménestrel en prenant un verre, bien moins éloquent dans le secret de ces pensées...

[hrp]Meuh non il fait pas suspect mon ménestrel Mais j'avoue que j'ai un peu de mal à doser l'éclairage encore [/hrp]

[Alex]

Tout en discutant, Baldwin fouille dans la bourse de la jeune fille à la recherche de piecette. Mais il n'en trouve...aucune! Il ne sent que des pierres précieuses! Bigre que faire avec une seule de ces pierres? racheter l'auberge? Peut-être aller chez un revendeur civilisé?...Ou alors aller le donner comme il se doit au temple et demander qu'il donne les 10% dont le menestrel a droit en monnaie?








[hrp]lit bien, il n'y a nul part marqué qu'il ya des pieces. C'est une notion de Civilisé ca et elles sont assez peu connu dans les regions barbares[/hrp]

[Fenris de Fariola]

Fenris fait signe à Baldwin pour qu'il vienne discretement s'installer à sa table

[Baldwin]

Le ménestrel, se demandant avec détresse combien peuvent bien valoir ces pierres précieuses, décide d'aller se renseigner auprès de la seule personne qui ai l'air honnête dans cette taverne, et malheureusement, qui ne le porte pas spécialement dans son coeur: Dame Fenris de Fariola... Coïncidence, au moment où il prend cette excellente résolution, il aperçoit la dite noble dame lui faire un petit signe discret, qui semble signifier: "ramenez vous, et pour l'amour du ciel, ne vous faites pas remarquer plus que ce n'est déjà fait..."

*Étonnant comme un simple petit signe peut être interprété...*

Le ménestrel se lève, se faufile entre les tables, après avoir pris soin de refermer sa bourse, et de passer le cordon autour de son cou pour la glisser sous sa chemise... Il atteint la table de la dame, et s'y assoit en disant:

- Moi qui pensait que ma personne vous dérangeait, noble dame, me voila fort surpris.. Que se passe-t-il donc pour que vous daigniez accepter ma compagnie à votre table?

[Fenris de Fariola]

Fenris se détend en le voyant arriver et arbore un petit sourrire qui se veut naturel, meme s'il ne l'ai pas.


C'est simple. Nous sommes rentrés ici en même temps, cela eveillerais enormément les soupsons que vous ne m'adressiez pas la parole, vous ne trouvez pas.

Alors vu que nous sommes supposé faire semblant de parler, dites m'en plus sur votre mission et sur la facon que vous avez de la résoudre.

Fenris en profite pour analyser client par client

[Baldwin]

- Heureux de constater que votre esprit prend le pas sur votre antipathie. Bon, je vais donc vous expliquer en quoi consiste notre "noble tâche".

Baldwin fait une grimace ironique à l'énonciation du mot "noble", pour bien faire comprendre ce qu'il pense de cette mission...

- Le sire canard que vous avez vu aujourd'hui m'a accosté dans la journée, pour me charger d'une mission.. Je ne sais comment, ni pourquoi, il est persuadé que sa femme voit un autre canard que lui, et m'a demandé de vérifier cet état de choses.. Étant donné que les nobles sentiments ne permettent pas de survivre longtemps, et que j'avais cruellement besoin d'argent sur le moment, j'ai accepté ce travail... Il n'a rien de noble, ni de sacré, et si vous préférez ne pas vous en mêler, je comprendrais aisément...

Nous allons donc devoir suivre cette charmante dame canard, pour savoir si elle est réellement infidèle à son époux, ce que je conçois avec énormément de peine, ou bien pour vérifier qu'il se fait des idées, ce qui me parait bien plus crédible... Alors, qu'en pensez vous?

*Votre rang vous interdit-il de vous abaisser à suivre les gens comme une voleuse, ou bien votre parole prévaut-elle sur votre honneur?* se demande-t-il avec un réel intérêt...

[Fenris de Fariola]

Vous aviez donc accepté cette mission avant d'arriver au temple. C'est bien ainsi que je l'avais compris

Elle hausse un sourcil ironique et fait un sourrire forcé

MAis je pense que vous avez loupé un détail de grande importance. Ce n'est pas "notre" mission, c'est "votre" mission. Moi je suis ici pour vous servir de chaperon et éviter que qu'un s'attaque à vous au cas ou vous tomberiez par exemple sur un amant canard. Ou un canaraman comme vous voulez.

Mais, mis à part l'aspect technique de la mission, comment allez vous mettre cela en musique pour découvrir si oui ou non cette dame à un canaraman?