Ventsombre

Le petit groupe continuait sa progression dans les terres inconnues. Les dernières épreuves dans le port avaient été épuisante pour certains, mais personne ne dit mot et ils repartirent dès l’apparition de Yelm dans les cieux




La piste continua et bifurqua au environs des midis, en direction d’une rivière dans laquelle les animaux s’abreuvèrent. De toute évidence, les doubles ont été contraint d’en faire autant afin de nourrir un peu leur monture et les laisser se reposer quelques minutes.

Après un bref repas autour d’un feu de camp, l’équipe se remit en marche et s’aventura dans des terres de plus en plus arides, et de plus en plus froide.


Mais ce ne fut rien comparée à Ashley qui tomba malade au retour du soleil le lendemain matin…


- Sa maladie ne ressemble en rien que je connaisse, cela doit surement etre le resultat de l’attaque contre l’esprit


- J’ai bien fait de pas monter sur ce bateau moi

- Pour avoir sa place auprès des Dieux, mourir en brave n’est qu’un petit prix à payer.


- et comment le guérit on ?

- Il nous faudra trouver un chaman sinon l’esprit qui est en lui détériorera son corps petit à petit jusqu’à sa mort je le crains.

- Bien, comme si nous avions en plus besoin de cela ! Les chamans ne se trouvent pas à tout les coins de rue

- En effet, sans parler du fait que l’exorcisme va prendre du temps. Nous n’avons d’autre choix que de continuer en espérant trouver un sage chez qui nous pourrons le déposer.




Conscient du danger et de la situation, le groupe continua sa route dans des bourrasques de vents de plus en plus froide. Aslhey quant à lui alterna les moments de lucidité et de fièvre intense qui l’obligèrent d’aller dormir dans la carrioles, tout comme certains membres de l’expédition contraint de dormir à tout de rôle.

Le climat changea petit à petit, pour passer d’une chaleur intense à un froid perçant. A l’horizon commença à se dresser de hautes montagnes recouverte de neige pour la plupart, sur lesquelles personnes ne semblait vouloir voyager. Pas une personne à l’horizon et seul les rapaces dans le ciel semblaient etre les futurs compagnons de voyage…. Le guide Elfique fit signe de se dépêcher afin de ne pas perdre les empreintes dans la boue lorsqu’il commença à pleuvoir. Une pluie qui se transforma vite en grêle puis en flocon de neige qui recouvrit vite les sentiers et le décors environnants ..



Conscient de la fatigue des animaux dont les maigres minutes de repos n’étaient pas du tout suffisantes pour voyager dans de telle condition, le groupe continua sur sa lancé, parfois contraint de pousser la carriole pour extirper une des roues d’une plaque de glace ou d’un trou. Au environs des 15h, heure Lunars, le convoi arriva au abords d’une étrange statue de glace haute d’une vingtaine de metres.

Un dragon mettant peut-être en garde les visiteurs inconscient.




Mais tout porta à croire que les « doubles » n’avaient pas porté attention à ce message possible et qu’ils passèrent à coté sans même s’arrêter quelque seconde pour contempler la splendeur de l’artisanat. …

Ce n’est qu’à la fin d’après midi du deuxième jour de voyage depuis le départ du petit port, que le groupe fit une découverte.

Un cheval mort !

De toute évidence, les montures de leur double étaient soumis à rude épreuve et à ce rythme il était difficile de survivre, surtout dans des conditions climatiques comme celle où ils étaient actuellement. Même s’il faisait soleil, la température ne devait pas excéder les 5° en journée et les –10° en soirée.

Les empreintes dans le sol devinrent néanmoins plus facile à suivre car plus profondes. Et quelques dizaine de kilomètre plus loin un spectacle identique apparu….


Un autre cheval mort, délaissé de tout son équipement et à moitié rongé par les animaux


Chacun observa les chevaux du convoi pour se rendre compte qu’ils n’allaient pas tarder à subir le même sort à moins d’un repos bien mérité et d’un repas digne de se nom. Mais tout le monde fut d’accord de continuer jusqu’à la découverte d’une grotte ou d’un lieu ou se réfugier et se reposer en toute sécurité

Fort heureusement, à la tombée de la nuit, une autre découverte fut faite. 5 chevaux allongés dans le sol et encore équipé.


- Mais ce sont leur chevaux !


- oui mais ou sont ils passés ?! Il n’y a plus d’ empreinte et les harnais n’ont pas été enlevé. Ils n’ont pas pus continuer à pied

- heyyy ! qu’est ce que c’est que ca ?!


- Des Enfants du Vent ! Tous aux abris !!!


Suivant le doigt pointé de Aslhey, tout le monde vit une horde d’oiseau géant piquant sur eux à vive allure. Mais ils se rendirent vite compte que ce n’était pas des oiseaux, mais des hommes entièrement nus ave de grande ailes multicolore partant des omoplates

Mais armés également !


De longue lance à lame recourbée que personne n’avait jamais vu jusqu’à maintenant



© gionco.com


Tel des furies, le visage emplie de haine et criant des phrases incompréhensibles, ils tombèrent du ciel tel une nuée de mouche sur une tranche de pain et commencèrent à donner des coups de lance autour d’eux, déchirant le tissu de la carriole à leur premier passage…

Ashley, exaspéré par une telle attaque, houspille avec force et contraints ses compagnons et il sort sa dague.

Aux armes Compagnons ! Formons nos bataillons ! Ca ne se passera pas comme ça !

Seulement une vive douleur, sa maladie le reprend... Il ne pourra pas être efficace mais son courage et sa hargne sont sans pareil. Il s'élance, souffrant, vers les "assassineurs de cariole"...

C'est de la folie pure!

Fenris avait crier en sautant de la cariole. Elle attérit dans la neige, le corps parcourus par des frissons dûe à la température et se tourne vers Aslhey.

Comment voulez vous combattre des créatures volantes!

J'ai entendu dire qu'ils vénéraient Orlanth et utilisait sa magie dès leur naissance!

Elle cherche du regard un endroit ou se mettre à couvert lorsque son regard se pose sur leur moyen de transport à la toile déchirée par les lames affutées comme des rasoirs


Mettons nous à couvert sous la carriole, ils ne pourront pas nous atteindre!

Tahir qu'a tu donc encore fait à ces braves gens?


Focus sort de la cariolle d'un bond, vétue d'une couverture pour se rechauffer et tourne sur lui même tentant de voir l'arrivée des hommes aillés tournant sans doute autour de leur groupe comme des rapaces autour d'une proie


A moins d'avoir un arc, je vois mal comment on va les toucher! Leur lance sont beaucoup plus longue que nos épées et mon grand père me disait quand j'étais petit qu'ils ne combattait jamais au corps à corps

Valerius descend à son tour et tente d'enrouler un bout de la toile autour de son baton. Cela lui permettra peut etre de contrer les attaques de lance tout en génant l'adversaire par les mouvements du tissus.

Après quoi, il court se mettre au coté de Ashley pour assurer ses arrières


IL FAUDRAIT TROUVER UN LIEU OU SE CACHER!!!!

Tahir! Utilise tes jambes pour courrir en zigzagant et voir si tu trouves une grotte dans les parages!


Il regarde les autres s'équiper au combat et les attend


Je ne comprend pas les Enfants du Vent son pacifique d'ordinaire. Ils vivent en hauteur et ne viennent qu'en bas que pour chasser

Worst qui dispose d'un arc le bande et s'apprête à décocher une flèche lorsqu'une hésitation se fait sentir chez l'archer...

Il hurle alors à l'intention des volatiles...

VOUS FAITES ERREUR... NOUS NE VOUS VOULONS AUCUN MAL ET NOUS NE VOUS EN AVONS JAMAIS FAIT...

NE NOUS FORCEZ PAS A FAIRE COULER VOTRE SANG... NOUS NE LE SOUHAITONS PAS...

Worst reste attentif aux actions des créatures... Son arc à demi baissé vers le sol, il ne s'apprête pas à tirer mais reste prêt à lever de nouveau sa flèche...

Si jamais les créatures reviennent à l'attaque, il attendra le dernier moment avant de tirer...

Pendant le laps de temps qui lui est donné, l'archer contemple les créatures cherchant à déterminer celle d'entre elles qui dirige... Si il doit tirer, c'est elle qu'il visera...

Fenris se redresse, dégaine son épée et se plante aux cotés de ses amis, pret à combattre


Qu'il en soit ainsi si vous avez décidez de vous battre, battons nous!

Nos amis tombent inlassablement

Leur ennemi vont et viennent autour d'eux, avec une agilité tel qu'il est pratiquement pas possible de les atteindre. A quelques occasions l'un ou l'autre parvient à parrer un coup qui lui était destiné mais ces occasions sont rares.

Fort heureusement, bien que leurs attaquants déférlent sur eux à grande vitesse, ils prennent visiblement plaisir à fraper avec la partie non tranchante de leur arme, occasionnant des douleurs attroce à chaque coup

Puis arrive le sol.

10m

9m

8m

7m

6m

5m

4m

3m

...et hop le sol se transforme de nouveau en une tornade incroyablement forte qui ressoulève nos amis vers les hauteurs afin de recommencer leur traitement de faveur.


Epuisé sous les coups répétés, certains manquent de perdre conscience à plusieurs reprise.

Puis là, l'incompréhensible apparait

Alors que le groupe s'apprete à toucher le sol pour la dizième fois, la tornade réapparait mais au lieu de les propulser vers les nuages, elle commence à onduler tel un serpent. ...transportant ses prisonnier en son centrer, elle se dirige à vers une crevace située à environs 3OOO pas du point de leur arrivé, là ou sont leur chevaux.


La tete de tornade s'engouffre dans le trou pas plus grand que 3 hommes et serpente le long des paroie.

Puis elle s'arrete net et disparait, vaporisée...

Nos amis eux continuent leur course, allant heurter violament la paroie rocheuse avant de tomber lourdement au sol, le visage ensanglanté et lacéré par plusieurs cicatrices..

Autour d'eux la pénombre permet de dicerner une sorte de grotte au paroie assez large éclairée uniquement par une raie de lumière provenant de l'ouverture par laquelle ils sont rentrés, à près de 10 hommes de haut.

Des mouvements apparaissent alors.

4 hommes et 2 femmes sortent de derrière les rochers et approchent sur leur garde, le visage rempli d'étonnement. Le plus vieux, un homme de la cinquantainte à la barbichette poivre et sel, prend alors la parole..


- ainsi donc vous voilà

Fenris tente de se remettre debout tant bien que mal. Les coups portés lui donne l'impression que ses os ont volé en éclat

Elle regarde autour d'elle avant de poser son regard sur celui qui s'adresse à eux.


- oui nous revoilà. On vous a manqué?