L'Antre

Forum strictement RP

Messagede Grotek le Mer 12 Sep 2007 18:49:30

Volonté: Jet 6816 réussite critique.
Esilio jet:6817, 1points d'humanité, 1 point de sang, 3 points de volonté (1point obligatoire et 2 points supplémentaires), soit 7 réussites:
Je détruis tout ce qui vient du monde des Morts, a proximité, jusqu'à ce que j'ai trop de blessures :D
PS: je rappelle que regarder le rituel de l'Exil pour les mecs avec beaucoup d'Auspex peut potentiellement rendre fou :D



La nausée devient insupportable.
La danse, à rendre fou, des couleurs, autour d'elle, d'ou emergent des images bizarres et illogique s'accélère, insupportable. Son crâne va exploser.

Elle vomit, écrasée entre des tentations trop séduisantes et les souvenirs incongrus qui martèlent son cerveau.
Ses mouvements son pateux et lourds. Son esprit embrouillé.
La douleur pulsatile de son cerveau qu'on est en train de racler doucement avec un poignard remplace toute raison par la douleur.

Chancelante, face au puits et aux milliers d'âmes qui y résident, elle tente de se détourner de son influence.
Derrière elle, le môme s'excite. L'autre Vampire fait le malin. Anna...semble ailleurs.
Une peur viscérale étreint ses tripes.
Difficilement, elle se met à ramper avidement dans la direction opposée au puits.

Fuir.


Bouger est si pénible. Ecouter les chants des morts est si doux.
Elle gémit.

Fuir.





Cinq syllabes. Si simples. Murmurées à mi-voix.


Et c'est l'explosion du Silence.

Primitive et immémoriale. Inquiétante et titanesque. Une Puissance révolue se reveille, écrasant tout, phénoménale et démesurée.

L'air devient lourd et semble se raréfier. Les sons s'étouffent doucement.
Comme si l'on avait soudainement ouvert une trappe cyclopéenne vers des cieux infinis et purs, les volutes putrides de la création pourrissante de Francesca se mettent à tourbillonner lentement vers les voutes majestueuses de cette cave ignoble, entrainées par cette Force mystérieuse et toute puissante.

Un instant, on peut presque distinguer la silhouette indicible de ce monde qui existe au delà du notre. Les colonnes de ses temples non consacrés, ses pics vertigineux qui plongent vers des abysses prodigieux, ses pics escarpés qui déchirent les sphères de lumière et d'obscurité.
Le reflet impensable d'un monde millénaire et étranger.
Et à travers tout ce révoltant cimetière de l'univers, on peut entendre la lancinante plainte monotone de flûtes impies, obscures, inconcevables. Une musique détestable, au delà du Temps, sur laquelle danse lentement, gauchement, absurdement, les Puissances primordiales de ce monde.

Puis cette vision féérique s'estompe, engouffrée dans le néant total.
Le Vide.
Le Rien.

Et au coeur du Sanctuaire de Francesca, si loin sous la surface de la Terre, un vent glacé et lugubre se met à souffler, purifiant ce qui est impur, detruisant ce qui doit être détruit.



Car le mot de l'Exil fut celui qui chassa Cain du Pays de Nod.
Dernière édition par Grotek le Jeu 20 Sep 2007 17:17:10, édité 1 fois.
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souvenirs

Messagede Vladimir Ivaniev le Mer 12 Sep 2007 23:53:52

A quoi faisait allusion ce malkavian?
Ce clan décidément est étrange mais pas plus que la scène se déroulant aux yeux de Loïc.
Le tremere , l'épée à la main, repense alors à ses rêves, qu'il avait presque oublié. Notamment celui du gesithas, l'assemblée des ancêtre de la chevalerie bretonne et germanique.

Il repense à sa Bretagne pure, et si jolie. A quel point elle est en danger avec des créatures de cauchemar capable de créer ses antichambres de la mort.

A cet instant précis Loïc sent venir à lui un but à atteindre, il comprend le chemin qu eson ame doit emprunter pour son salut mais aussi celui de l'humanité... surtout pour cela d'ailleur...

LE breton sert alors son épée encore plus fort...
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Messagede Sergeï le Sam 15 Sep 2007 18:18:36

Les quelques syllabes prononcées par Nadja ont l'effet d'une vitre soufflée par une explosion et les cainites seraient les malheureuses victimes de centaines d'éclats de verre minuscules se plantant dans une chair à vif.

Les sens de Loïc et Anna sont désormais perturbés par trois entités dans un espace clos: Camille-Le Puit-Nadja.

Inévitablement devant la violence du changement de leurs émotions nos deux vampires s'effondrent, vomissant une gerbe de sang noirâtre, le monde semble tourner autour d'eux.
Mais malgré la surprise, Loïc se redresse s'appuyant sur son épée, un filet de sang pendant à ses lèvres. Son regard dénote une volonté impressionnante.

Camille lui ressent que tout autour de lui plus rien n'a de sens et Nadja qu'il peut voir semble un instant rentrer en résonnance avec le puit.
Toutes les concentrations d'émotions qu'il ressentait autour de lui et qui n'avaient rien à voir avec les personnes présentes dans la pièce sont aspirés par le corps noir de Nadja, corps noir qui est apparu après qu'elle ait prononcé les paroles incompréhensibles.
Ces âmes qui sont aspirées sont promises à un avenir plus lugubre encore que celui qu'elle vivaient: le Néant.

Nadja quant à elle ressent une douleur un peu plus violente à chaque esprit ou spectre qui se trouve détruit en elle.
La douleur est de plus en plus insupportable, et elle finit par succomber: seule la torpeur parvient à la sauver.


PS: merci pour la remarque Nadja ;)
Dernière édition par Sergeï le Sam 15 Sep 2007 19:59:51, édité 1 fois.
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Messagede Scott Evans le Dim 16 Sep 2007 13:50:10

La faille est monstrueuse, insensée. Il ne soupçonnait pas que cette pauvre créature puisse déchaîner une telle puissance, une telle folie. Un instant, et elle semble faire partie du puit, extension directe de sa volonté macabre. Même si elle est soufflée par ce qu'elle ne peut pas contrôler, il n'en demeure pas moins que ses alliés involontaires ne sont plus. Le monstre vide et boulimique accentue immédiatement sa pression sur Camille, violant le moindre recoin de ce qu'il lui reste de mémoire et de santé mentale. Au fond de lui, Camille sent la peur, aussitôt aspirée elle aussi par le vortex. Ils n'y arriveraient pas. Il devait élargir le pont. Il ne devait pas baisser les bras, il était trop tard pour reculer, pour laisser ce monstre grandir de sa puissance et dévorer le reste de la ville, voire plus encore. L'autre au fond de lui ne hurlait plus, dangereusement silencieux.

Camille pouvait voir avec surprise ses pieds se mouvoir d'eux-même. L'autre semblait presque amusé de sa réaction. Tandis que les couleurs se fanent et que leur flot se tarit, une pensée frappe l'enfant avec la force de l'inéluctabilité.


Finalement, il va quand même falloir le faire.


La voix est profonde, grave et féminine. Dangereuse.

Faire quoi ! ! Et puis qui t'es toi ?

Ta bête. Enfin c'est comme ça que les autres m'appellent. Je me suis donné le nom de Sarah.

Non, c'est ma soeur. Tu ne peux pas.

Et si j'étais ta soeur ? Je suis ta raison d'être et celle qui te tiens debout quand tu es dépassé. Ce n'est pas si différent.

Je crois pas non. Toi t'es rien que ce que l'autre taré m'a mis dans le crâne lorsqu'il m'a tué.

Un ronronnement étrange résonne au grés de la conversation.

Peut-être. Mais cela va bientôt changer.

Son regard se dirige vers Sarah, à quelques mètres de là. Les couleurs autour de lui continuent à s'affadir, puis sont dechiquetées.


Ma soeur est là, elle est en train de mourir, aspirée par cette saloperie. Fais quelque chose.

Mais c'est ce que je fais. J'ai la chance d'avoir goûté à ce niveau de conscience, je n'ai pas envie de tout perdre. Et puis j'avoue que je suis jalouse...


Camille se voit progressivement marcher vers Sarah, comprenant brusquement où elle voulait en venir.

NOOOOOOOOOOOOOON !!! T'AS PAS LE DROIT DE FAIRE CA !! ARRETTES !

Des sanglots, incoercibles, lui nouent la gorge mais ne peuvent sortir.

C'est la dernière solution tu sais. Ton ami chevalier va bientôt tomber, et après ça sera ton tour. Tu ne comprends pas ? Elle est son attache, sa clé vers la porte de ce monde. Il faut la détruire.

Camille pouvait sentir une malignité croissante dans la voix qui susurrait à son oreille. La douleur était trop forte, trop profonde. Il n'était plus que tristesse et impuissance.


Allons... Ne pleure pas. Regarde, je vais même te faire un cadeau...

Sa vision se transforma. Les formes et les couleurs disparaissaient progressivement au profit de vraies images, bien plus belles pour celui qui les contemplait pour la première fois depuis si longtemps. Bien qu'anéanti, Camille ne pu empêcher la fascination de prendre le pas.

Il était déjà au chevet de la jeune fille, passant sa main dans ses cheveux salis par son propre sang. Elle le regardait avec des yeux hagards, perdus au milieu de la tempête. Son visage était abîmé, mais toujours beau, fin, comme celui de sa mère. Il l'avait souvent deviné, jamais vu réellement. Il voit également son propre visage dans les pupilles élargies, paisible, doté de ses deux orbites laiteuses caractéristiques. Des filets rouges y naissent, striant sa peau nacré jusqu'au menton. De l'espoir. Il voit soudain de l'espoir apparaître chez sa soeur, tandis qu'elle comprend que son petit frère est venu la sauver. Un sourire, mutuel et sincère.


Tu vois ? J'étais sûre que ça te plairait.

Puis soudainement, Camille se voit pousser sa soeur dans le gouffre, disparaissant ainsi à jamais dans une nova de souffrance.
Dernière édition par Scott Evans le Dim 16 Sep 2007 23:59:03, édité 3 fois.
Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L'homme lui répond : « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »

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tourments

Messagede Vladimir Ivaniev le Dim 16 Sep 2007 14:33:06

Plein d'incompréhension, Loïc résiste au maelstrohm comme il peut. Comme un mantra il se répète sans cesse * garder le contrôle, garder le contrôle, Loïc de Kervadec, chevalier des temps anciens et légendaire, garde le contrôle*

Inlassablement, le tremere repousse les assauts de la folie.

Dans le même temps, il regarde autour et repère une sortie mais aussi la Giovanni en torpeur. Pas loin, anna et camille ont l'air agitée; mais lui-même combien de temps poura-t-il tenir?

NE le sachant pas et ne souhaitant pas faire d'expérience cette nuit, il décide d'attrapper Nadja et de partir au plus vite.

Sa réserve de sang s'épuise et sa volonté également.

Pour se concentrer ou pour parler a son épée, il ne sait pas vraiment, le sorcier rengaine et préfère garder une totale liberté de mouvement pour emmener une seconde personne au cas ou...
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Messagede Sergeï le Mer 19 Sep 2007 17:17:15

Le geste est... terrifiant. Le jeune garçon vient tout juste de précipiter la jeune fille meurtrie au fond du trou. Clairement il n'était pas lui-même jusqu'à ce qu'il la pousse. A ce moment là son esprit sembla être opposé à ce geste mécanique.
Une jeune fille, peut être une jeune femme, vient d'être sacrifiée.

Alors que Loïc se saisit de Nadja, il se rend compte qu'il n'arrive pas à la soulever, trop lourde. En fait c'est lui qui est trop faible.
Son sang bout néanmoins et le Tremere ne peut laisser la Giovanni être sacrifiée.
Il réalise en relevant la tête que quelqu'un tient l'autre bras de Nadja: Anna la Malkavienne.

Laborieusement, les deux cainites, chancelants, trainant le corps de Nadja, manquants à plusieurs reprises de poser le genou à terre, épuisés, évoluent vers la sortie.

Alors que quelques mètres à peine les séparent de la porte, une main se pose sur leurs épaules lasses. Camille est derrière eux. Le jeune garçon pose le pied sur un genou de Nadja, le contact avec elle est visiblement nécessaire.
Le contact de sa chair précède une décharge de sentiments liés aux échecs et réussites les plus violents des trois cainites dans leur vie comme dans leur mort. Ces souvenirs qui étaient enfouis refont surface et les trois revivent ces instants intenses, avant que le jeune vampire les siphonne de ces émotions.


-J'ai besoin de vos souvenirs pour nourrir ce puit, et je vous garantie qu'il va avoir les yeux plus gros que le ventre. Aller Nadja toi qui est toujours prête à donner, fais un effort !!
L'enfant appuie sur le genou de cette dernière, lui déboitant la rotule dans un sourire satisfait. Cette dernière qui commençait à revenir à elle, se réveille dans un cri de douleur aigue, avant de sombrer comme les deux autres dans un état d'extase.
A cet instant, les trois vampires en contact avec Camille voient par les yeux de ce dernier, ressentent ce qu'il ressent.
Ils sont pris dans l'esprit d'un Malkavien ayant perdu le contrôle de lui même. Un autre Camille semble évanoui devant ce Camille lugubre.
Toutes les émotions que le petit leur a pris semblent se condenser autour de ce dernier en un halo se densifiant en quelques secondes, grossissant à vue d'oeil avant qu'elle ne partent en un faisceau saturant les cinq sens de nos cainites.

Le puit, gourmand, se baffre de ces émotions, nos cainites se vident de leur essence, sans autre choix que d'être observateurs, le gosse essaie de donner plus au puit que ce dernier ne peut en ingérer.
Pendant de longs instants, devenus douloureux à leurs sens les quatres voient leurs souvenirs disparaitre sans espoir de retour.
Puis l'impensable se produit: le Puit a sa limite, il semble vomir, recrachant les émotions, sa force est devenue sa fin.
Tel un raz de marée, les cainites voient une lame foncer sur eux pour les recouvrir, le corps de la petite fille est visible, une sihouette obscure perçue dans leur vision périphérique s'en saisit, probablement un fantasme lié à toutes ces émotions refluant.
Des centaines d'autres silhouettes plus ou moins éthérées surgissent. avant que le Puit ne s'effondre sous son propre poids, détruit.
La lame de fond s'abat sur nos cainites qui perdent alors connaissance...
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Messagede Sergeï le Jeu 20 Sep 2007 14:33:49

Les Vampires reprennent peu à peu connaissance. Leur mémoire leur rappelle les derniers évènements mais cela semble tellement loin...

Ce réveil au relent de lendemains de cuite, est très vite désagréable... la nuit est fort avancée... 4h30... Combien de temps sont-ils restés là? deux heures peut-être plus...

L'odeur est plus désagréable que jamais. Ceux qui ont quelques connaissances médicales réalisent que c'est l'odeur de la chair à stade très avancé de décomposition.

La jeune fille est allongée sur le sol, le visage paisible, détendu. Sa respiration est normale, elle est en vie et en bonne santé, tout au moins biologiquement, reste à connaitre son état psychologique.
Cette information ne vous réjouit ni ne vous attriste. Elle vit. Point.
Repensant aux évènements de l'hôtel et aux souffrances endurées, nulle émotion.

Vous souffrez pour un certain moment d'un problème émotionnel. Vous n'avez plus d'émotions...
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Messagede Scott Evans le Jeu 20 Sep 2007 22:28:57

Camille s'éveille peu à peu, entouré de cette odeur de charogne si familière. Son esprit est calme, tandis que ses sens lui dévoilent son environnement immédiat. Ils semblent être quatre. Non. Cinq. Dont une aura qu'il connait très bien, celle de sa soeur. Cette information devrait le réjouir, il le sent, mais rien ne se passe. Un ronronnement, tel un acouphène, accompagne son réveil.

La langueur naissante lui indique que le temps presse. Machinalement, le gamin se redresse pour essayer de saisir plus globalement la situation alentour, puis tente de se lever. Le froid qui règne dans son esprit, inhumain et monstrueux, ne le préoccupe même pas. Une seule chose importe pour l'instant: se tirer d'ici, et trouver un abri sûr où pouvoir passer le jour.
Dernière édition par Scott Evans le Ven 21 Sep 2007 18:20:29, édité 1 fois.
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sommeil

Messagede Vladimir Ivaniev le Jeu 20 Sep 2007 22:39:08

Loic se lève également de façon mécanique. Ses vêtements déchirés et une apparence peu flatteuse, il regarde la jeune filleet songe à la soif qui commence à titiller sa bête.

Pas le temps

Il ramasse son arme et quitte les lieux pour rejoindre un de ses refuges. Bah, il prendra le plus éloigné...

Ce soir je passe à l'atrium...

Cette invitation informelle est lancée à tous sans conviction. Contrairement à ses habitudes, le tremere n'est pas plus curieux que ça.
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Messagede Grotek le Ven 21 Sep 2007 06:57:38

Du sang...

Les Ténèbres.

Rampant tel un insecte mourant, dans un chuintement inquiétant, elle se rapproche avec une vitesse surprenante de la jeune fille qui a survécu par quelque hasard à la tempête... et plante ses crocs dans sa gorge.

Cependant... Nadja n'est pas n'importe quel Vampire.
Alors que le merveilleux sang, si pur, de la fillette lui redonne un minimum de lucidité, elle plaque ses deux mains autour du fragile visage avant d'y exercer une pression incroyable.
Et plop. Comme une noix, celui ci cède dans un craquement sinistre. Délivrant une merveilleuse substance grisâtre, sucrée et vivifiante.


Du Sang, qui repousse les Ténèbres.





(Ouf, il n'a pas assez d'emotions pour eprouver de la haine :D)
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Messagede Sergeï le Ven 21 Sep 2007 11:58:38

Voilà ce que Nadja prévoit, son regard et ses mouvements lents et saccadés ne présagent rien de bon pour la jeune fille et expriment très clairment les intentions de la Giovanni affammée...
Dernière édition par Sergeï le Jeu 27 Sep 2007 22:17:07, édité 1 fois.
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reflexe

Messagede Vladimir Ivaniev le Ven 21 Sep 2007 23:21:36

Loïc entend une certaine agitation derrière lui. Plus par reflexe de survie, il se retourne pour voir de quoi il s'agit.

Visiblement 2 personnes s'interessent à cette gamine sans intérêt à ses yeux.




En cas de bagarre, le tremere se contentera de s'interposer, mais ne prendra pas de risque particulier.
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Messagede Scott Evans le Lun 24 Sep 2007 22:18:42

Tandis que Camille se dirige machinalement vers la sortie, un chuintement attire son attention. Dès qu'il se retourne, il distingue une silhouette abimée et souffrante se dirigeant vers le corps inerte de la fille. Et plus que tout, il y voit une faim inextingible.

Cette aura le fascine autant qu'elle le repousse. Le ronronnement gagne en puissance, pris dans une étrange résonnance. Quelque chose le chagrine... Soudain, il se remémorre la scène de l'explosion, avec cette drôle d'entité, Narsès, sans doutes, qui récupère la fille. Puis ses mots, emprunts de douceur, mais également porteurs d'une sorte d'énigme qu'il ne pouvait comprendre pour l'instant. Et ses visions, qui le laissaient toujours vide, à genoux, désemparé, mais toujours vérifiées un moment ou l'autre.

Une froide reflexion se met en branle, un peu comme les rouages d'une machinerie qui lui semblait pourtant étrangère. Il devaît se trouver ici, à cet instant. L'autre l'y avait mené. Ce qui s'est passé devait se passer. C'était inéluctable, un peu comme si des forces qu'il ne comprenait pas avait déjà présidé à l'agencement des différents destins en présence. La fin de cette fille... Ne devait pas être. Pour l'instant. Quel que soit son rôle, il ne s'achevait pas ici, entre les bras de cette caïnite affamée.

Calme, résolu, dirigé par ce que lui seul avait pu voir, Camille se retourne, puis court auprès de sa soeur inconsciente. Le chuintement se rapproche, tandis que péniblement, il commence à trainer Sarah vers la sortie, usant du peu de force qu'il lui reste pour la mettre hors d'atteinte de la nécromancienne.
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prince

Messagede Vladimir Ivaniev le Lun 24 Sep 2007 23:16:53

Ha oui , le prince m'a filé une mission!
Loic en avait presque oublié la raison de sa venu. Il faut dire qu'il s'en foutait un peu...du prince...et de sa mission à la con.

Tout ce qui se trouvait ici pouvait être utile à la compréhension des évènements. DOnc tout le monde irait voir le prince.



Loïc se décide alors à aller chercher cet enfant qui interesse beaucoup de monde on dirait bien que les motivations diffèrent...
Dernière édition par Vladimir Ivaniev le Mar 25 Sep 2007 13:34:57, édité 1 fois.
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Messagede Sergeï le Jeu 27 Sep 2007 23:04:56

Alors que Nadja rampe toujours vers ce morceau de viande juteux qu'elle perçoit en la jeune fille, salivant déjà à l'idée de ces chairs se déchirant et des ses os se brisant sous la pression qu'elle compte y exercer, Camille est déjà à genou auprès de la demoiselle, fixant toujours Nadja de ses yeux aveugles.
Occupé par la fille et Nadja, Camille ne prête pas attention à Loïc qui se trouve déjà à ses côtés.
Camille jette un regard mort à Loïc, la tension est palpable autour de l'adolescente-femme.

Nadja veut manger, Loïc commence visiblement à avoir faim et la fillette l'intéresse par rapport à l'intérêt de Nadja et Camille, quant à Camille il cherche à la protéger.
Toute ces attentions ne sont motivées que par l'instinct ou la réflexion.
Anna quant à elle observe la scène, des picotements commencent à la saisir depuis son réveil, des tics sans doute.


Elle observe Nadja et frénétiquement désigne sa montre et fait signe d'écouter.
Personne n'y prête vraiment attention...


Un cinquième protagoniste intervient, une voix suave, posée, balayant de par sa force tranquille, les dernières intentions des cainites présents, désormais attentifs à ses paroles.
Un homme vêtu de noir, tel un être d'une autre époque , apparait. Il se tient dans un coin de la pièce, au bord du puit, les mains jointes dans le dos.
Son oeil droit n'est plus, remplacé par ce qui ressemble à une orbe dorée, il fixe le fond du puit. Son visage est redoutablement beau, parfait.


-Semblables, cette jeune fille ne doit pas être un casse-croute. C'est un être sacré pour notre race !!
Je vous en prie ne la tuez pas, et n'en faites pas un trophée !!!

Comme sa voix, son regard est triste et circule désormais entre chaque cainite présent. Parfaitement immobile, il n'esquisse pas le moindre mouvement... Une expression vide d'émotions sur un visage d'albâtre.
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