Un pied dedans

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Messagede Wounded Knee le Ven 20 Juil 2007 21:52:57

Peggy est surprise par l'attitude et la réponse de Françoise, l'adolescente sait que la vampire est plutôt rude dans ses contacts mais de la voir jouer le rôle d'un homme hautain et méprisant fait mal. Françoise est associée à tout autre chose dans l'esprit de Peggy, la voir agir à l'opposé de ce à quoi elle est liée est plus que perturbant ou choquant, c'est effrayant. Le pire est que Françoise se tait et garde son air de dominante une fois sa tirade terminée.

Peggy réfléchit au quart de tour, essayant de laisser le moins possible paraître sa panique. La petite décide de continuer à jouer la scène, persuadée que si elle s'arrête pour geindre et demander du réconfort, sa mère la repoussera et, pire encore, sera déçue car sa gamine aura fait preuve de faiblesse, cédant au premier échec et cherchant refuge auprès de sa protectrice alors qu'il ne s'agit que d'un jeu.

La jeune vampire prends un air dans la lignée des "Oh-je-vous-prie-de-m'excuser-votre-altesse" et se dépêche de poser un genou sur le sol et baisser la tête, regardant le sol.


- Veuillez me pardonner, Prince, je ne connais pas encore bien v... Nos coutumes mais... Peggy se dit que faire un serment serait une très mauvaise idée, sachant à quel point son Clan fait attention à respecter les promesses faites. Je ferai en sorte de les apprendre... La jeune fille pense plutôt qu'elle fera de son mieux pour ne plus avoir à "importuner" Môssieur le Prince mais ce serait sans doute grossier de le lui dire. Par contre... Si vous m'autorisez à demeurer sur vos terres. Ca devrait passer maintenant que Peggy la fait plus féodale.
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Messagede Sergeï le Mer 25 Juil 2007 00:53:18

-C'était pas mal. Mais tu as commis une erreur. Tu ne fais pas partie de la Camarilla donc tu dois parler de LEURS coutumes. Ce ne sont pas tes coutumes. On te demande juste de les respecter pas d'y adhérer.

Ce genre d'erreur pourrait te couter cher et t'emmener dans des histoires que tu ne comprendrais qu'une fois le mal fait !


Mais ce n'est pas grave pour le moment, nous n'y sommes pas encore. Je t'abandonnerai à un moment, sois en assuré, notre clan ne s'embarasse pas des assistés donc tu devras faire tes expériences.
Fies-toi à ton instinct et aiguise le.

Le temps du confort n'est pas éternel mon coeur.

Parlons des Loups-garous maintenant. Evite-les.
S'ils t'invitent et que tes sens ne t'alarment pas, ne décline surtout pas l'invitation ou alors trouve une bonne excuse.
Comme nous, leur honneur est sacré, contrairement à nous, ils sont très puissants. Par rapport aux vampires ils ont du mal en général, disons qu'ils ont tendance à nous considérer pour les pires d'entre eux comme un mal à abattre.
Ne fais pas comme les autres vampires, ne les considère pas comme des fourrures sur patte, ils sont bien plus que ça.
Et laisse les autres vampires les mépriser, ça les mènera à leur perte et ça fera des vampires de moi devant qui faire des ronds de jambes !

La leçon est terminée.

Françoise se lève, et hume l'air.


Ton vétérinaire n'est pas encore là et après la théorie, je propose la pratique.
Une petite chasse ?
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Messagede Wounded Knee le Mer 25 Juil 2007 22:23:43

Peggy a bien envie de s'asseoir pour écouter ce speech apparement beaucoup plus long que les autres. S'asseoir pour profiter de ce monologue, ce n'est pas tous les jours que Peggy a le droit d'entendre la voix de Françoise et de surprendre de temps en temps une expression affectueuse comme "mon coeur". Même si pour entendre sa mère dire que le confort ne va pas durer...

Le passage sur les loups-garous est plutôt du genre à attiser la curiosité de la petite Gangrel mais comme Françoise embraye immédiatement après sur la chasse, l'attention de Peggy est redirigée sur ce sujet plus... Concret.


- Qu'est-ce qu'on va chasser ?
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Messagede Sergeï le Jeu 26 Juil 2007 01:21:25

Je sais que tu ne t'es pas nourri depuis un moment, alors on ramène le gibier dans la forêt là où on se réunit quand on en a besoin.

On se voit ici dans deux heures. Celle qui ramènera le gibier le plus savoureux aura gagné.

A dans deux heures.

Calmement, Françoise s'éloigne...
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Messagede Wounded Knee le Ven 27 Juil 2007 00:02:11

Peggy reste debout encore quelques instants, le temps de voir Françoise disparaître. Et même plus. La jeune fille se gratte la cuir chevelu, puis derrière une oreille... Le mouvement sur l'oreille finit par la surprendre, un geste circulaire qu'elle répète plusieurs fois avant de porter le dos de sa main à sa bouche pour... Elle s'arrête, la langue pendante au-dessus de sa menotte. L'adolescente a un peu peur en comprenant qu'elle allait "se laver" de façon machinale, sans même s'en apercevoir. Elle ramasse sa vieille veste, qu'elle utilise comme couverture, et fourre ses mains dans ses poches une fois le vêtement passé sur son dos.

Pas assez concentrée, l'esprit occupé par la séparation prochaine, Peggy se promène plus qu'elle ne chasse. Rapidement, il devient indispensable pour la Gangrel d'avoir recours aux "groz'yeux rouzes" si elle veut pouvoir se repérer facilement. En sus, la petite sort ses crocs, se sentant plus à l'aise de cette façon. Plus animale dans son apparence, cela l'aide à gérer son comportement bourré de tics bestiaux, comme le coup de la toilette avec "la papatte" plus tôt. Difficile d'avoir l'esprit centré sur le pistage quand on sait que l'on va être bientôt repoussée par sa mère pour voler de ses propres ailes... Mais Peggy ne veut pas être le rejeton qui refuse de vivre seul, qui ne veut pas se nourir ailleurs que sur sa mère : elle s'endurcira et survivra avec ses propres moyens. Ca fera plaisir à Françoise, en plus.

Finalement, la jeune fille parvient à retrouver une partie de sa concentration. Après tout, si Françoise veut que la chasse prenne des allures de jeu, c'est que la Gangrel est encore considérée comme un petit. Les câlins ne finiront peut-être pas cette nuit...

Malheureusement, Peggy n'a pas le coeur à chasser un gros animal. Si tant est, même, que l'on puisse qualifier ses jeux nocturnes de chasse : pousser des cris d'animaux, grimper aux arbres, courir, sauter... C'est ce qu'elle préfère ; faire la sauvage, bondir d'un arbre à l'autre, slalommer à toute vitesse entre les troncs et, quand elle en a marre, hurler. Françoise lui a expliqué qu'elle imite mal le hurlement du loup, son cri est plutôt celui d'un coyote. Le genre d'animal qu'on ne trouve pas dans les forêts françaises. Mais Peggy doit pratiquer son hurlement de loup, non ? Alors, elle pratique.

La petite s'arrête un moment au pied d'un grand arbre pour s'étirer mais ne reste pas au sol très longtemps, mal à l'aise une fois seule, elle ressent le besoin de se mettre en hauteur, sur une branche et... D'y rester à regarder ce qui se passe plus bas. Peggy est beaucoup plus patiente et contemplative depuis qu'elle est une vampire.

Et elle reste là longtemps, jusqu'à se dire qu'il doit être l'heure du rendez-vous avec Françoise. Et elle n'a rien attrapé. Peggy saute au bas de son arbre, se retient de foncer droit devant elle, et appelle sans grandes convictions un ongulé quelconque. Et un petit chevreuil réponds. La Gangrel lui tapote le flanc et lui parle, usant de sa Bête, plus forte, pour forcer l'animal à la suivre, promettant que rien de fâcheux ne lui sera fait, et retourne à peu près là où Françoise doit l'attendre.
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Messagede Sergeï le Ven 27 Juil 2007 01:52:00

Françoise est là, comme prévu.

Elle observe la petite. Peggy comprend très vite qu'elle n'est pas très contente.

-Dis moi, quand je te propose de chasser, essaie d'y mettre un peu de conviction, même quand tu penses être toute seule !!!

Peggy aperçoit à quelques pas derrière sa protectrice un sac de toile. Les fibres sont épaisses.Malgré l'obscurité dans leur petit coin de verdure, elle jurerait que ça a remué.

-Heu je te parlais là !! Dis tu pourrais te concentrer un peu ?
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Messagede Wounded Knee le Ven 27 Juil 2007 02:29:50

[HJ J'ai activé les Yeux de la Bête, chef ;)]

Peggy ne sait pas si elle doit s'en vouloir d'avoir préféré faire la folle au lieu de chasser ou juste faire semblant, pour donner le change. Toujours est-il qu'un sac qui remue, c'est très intriguant. Et ça n'a pas l'air beaucoup plus gros qu'un chevreuil chétif. Plus récalcitrant, sans doute.

- Je te prie de m'excuser, Françoise, je... Rien.

La jeune fille ne veut plus ajouter quoi que ce soit pour se justifier, ce serait inutile : elle est en tords, qu'elle fasse avec. En plus, la parole, ça a de la valeur pour les Gangrels... Il vaut mieux éviter de dire tout et n'importe quoi sans être sûre du résultat.

A côté de ça, une expression anglophone traverse la tête de la petite brune. Curiosity killed the cat. Il y a quoi dans ce sac ?


- Françoise... C'est quoi que t'as ramené ?
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Messagede Sergeï le Ven 27 Juil 2007 09:28:31

Tout en continuant de fixer la jeune Gangrel, Françoise tourne légèrement la tête et désigne le sac du doigt.-Là ? eh bien disons que c'est le fruit de ma chasse. Je nous ai ramené à manger. Tu peux laisser partir cette bête que tu n'as pas chassé...
Le reproche teinte cette phrase.

Comme je te le disais tout à l'heure, je me souviens que ça fait un moment que tu n'as pas pris un bon repas. Alors je t'en ai amené un pour t'apprendre à te nourrir.

Sur ces mots, Françoise se détourne pour aller ouvrir le sac.
Lorsqu'elle se relève, Peggy découvre un homme... apparemment inconscient.


-Voilà notre repas, jeune fille !!
Françoise scrute les réactions de sa protégée.

[Pour les yeux pas de souci, je partais du principe que comme vous discutiez, à la base ton attention était portée sur Françoise, le sac venant en second lieu.
Ma description cependant était confuse...désolé :D]
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Messagede Wounded Knee le Ven 27 Juil 2007 14:38:14

- D'accord, elle part.

Peggy renvoie gentiment l'animal à ses occupations, précisant qu'elle ne veut pas le voir trop près d'elle et sa mère. Maintenant, le sac. Une sorte de surprise si la jeune fille se fie à ce que dit Françoise.

Et quelle surprise ! Un homme ! Françoise veut se nourir sur lui. Peggy... N'est pas totalement contre l'idée de prendre un tout petit peu de sang à un être humain mais... Disons qu'il y a des conditions à remplir. Avoir l'accord de la personne est une première étape, même si on ne doit pas forcément lui dire précisément ce qui va se passer.. Peut-être ensuite lui donner un sandwich pour qu'il se remette, comme quand on fait un don de sang.

Visiblement mal à l'aise, Peggy se penche sur le monsieur pour l'observer. Et ne trouve rien à dire, trop choquée.
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Messagede Sergeï le Ven 27 Juil 2007 23:19:13

Abandonnant son butin, Françoise vient se planter devant sa protégée, la fixant droit dans les yeux, sans menace, sans amour.

-Peggy, nous sommes des vampires, et nous nous nourrissons de sang, certains appellent cela la Vitae, comme Vie.
Se nourrir sur un humain ne fait pas de toi un monstre. La viande que tu mangeais chez toi auparavant était souvent issue d'animaux parqués sans affection et parfois assassinés dans des conditions atroces, certains étaient peut-être encore vivants alors qu'on les découpait déjà...
L'Homme est un monstre, et avant tu faisais partie de l'humanité.

Désormais tu es un Vampire du clan Gangrel, tu n'es pas obligé d'être un monstre, tu as eu une nouvelle...vie. Un nouveau regard sur le monde, profites-en.
En fait c'est très simple, il suffit de prendre un peu de sang à ta vict... à ta proie. Lorsque tu as bu tu lèches la plaie et il n'y aura pas de traces de ton passage.
Les proies ne se souviennent généralement pas du moment où tes canines déchirent leur chair, ils ne se souviennent que du plaisir qui en résulte.
Comment ? Pourquoi ? je l'ignore, c'est comme ça.

Un bruit indique que l'homme commence à revenir à lui.

Je dois t'apprendre des choses, mais la première est de t'apprendre qui tu es. C'est la plus dure des leçons, crois-moi. Mais tu as de la chance, tu m'as moi.

Elle se décale légèrement et laisse Peggy regarder l'homme hagard assis et qui n'a pas encore réalisé où il était.
Il se réveille mon chaton, et tu dois te nourrir. Je reste là, vas-y !
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Messagede Wounded Knee le Sam 28 Juil 2007 15:49:06

Elle n'a pas tort, Françoise : avant d'être une vampire, Peggy se nourrissait déjà d'êtres vivants. En fait... Même si c'est normal et naturel de manger de la viande... Enfin, disons que c'est mieux d'être vampire : on peut juste prendre quelques gorgées de sang et laisser repartir l'animal. Ici, c'est juste de la révulsion vis-à-vis de l'idée de "manger" une autre personne... Mais si ça lui procure du plaisir ? C'est peut-être juste comme de s'habituer à manger des légumes. Ca finit par passer.

La jeune fille accepte doucement le fait qu'elle va devoir s'alimenter sur des gens, probablement sans leur accord... Ils ne seront pas blessés de toute façon, elle ne leur prendra qu'un rien de sang et les laissera tranquilles ! Autant abréger le calvaire et se nourir. Peggy n'a pas très faim en plus, ça devrait aller vite.

L'adolescente s'agenouille devant l'homme puis se penche sur son cou, évite du mieux qu'elle peut de regarder son visage et renifle sa peau. Il y a peut-être un endroit qui semble plus... Bon. Une fois qu'elle s'est décidée, Peggy prends encore quelques secondes pour rassembler son courage avant de planter ses crocs dans le cou de cet inconnu. Elle attends un peu que du sang remplisse sa bouche, pour goûter. Et c'est très bon ! Bien meilleur que le sang des animaux ! En fait, une bonne grosse gorgée serait la bienvenue ! Peggy se sent déjà rasasiée mais le sang humain est tellement bon par rapport au sang d'une bête... Une deuxième gorgée, tiens, pour la route. La petite va jusqu'à en prendre une troisième avant de se dire que cela doit commencer à faire pas mal de sang "gaspillé", suite à quoi elle se retire et donne quelques coups de langue sur la blessure avant de se relever. Et de rester debout comme un piquet, occupée à comprendre et admettre ce qu'elle a fait ; ce qui fait d'elle quelque chose d'assez différent d'un humain. Peggy aimerait beaucoup chercher du réconfort, des mots rassurants chez Françoise mais elle n'y croit pas trop et préfère ne pas risquer d'être repoussée. C'est difficile de se dire que l'on n'est pas une sorte de monstre ou en tant cas "créature" quand on tire son alimentation du fluide vital d'autres êtres.
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Messagede Sergeï le Lun 30 Juil 2007 21:41:49

Françoise n'intervient pas tout de suite, rendant l'attente de Peggy un peu plus oppressante.
-Ma chérie, regarde !
S'agenouillant à côté d'elle, elle soulève le visage de la victime vers Peggy. Des traits apaisés s'offrent à la jeune vampire.

-Tu vois un monstre ne laisse pas ce genre de traits à ses victimes...

La tranquilité de cette situation apaise la crainte de notre jeune vampire, et le tact de son mentor y est pour quelque chose. Etonnant d'ailleurs !
Mais il n'y a pas de raisons de s'en plaindre.


-Tant que tu ne t'en sentiras pas prête ne regarde pas ce type de gibier dans les yeux, tu en es trop proche encore pour ne pas faire une bêtise et tu n'aimerais peut-être pas ton reflet.
Sans compter que...

Françoise ne finit pas sa phrase, un bruit alerte nos deux vampires.
-Allez on se tire, dit une voix, elles nous ont vu, tu pars dans l'autre sens.

Deux hommes équipés d'appareils photos se mettent à courir dans deux directions différentes.

Françoise se lève d'un bond, un grognement sauvage roulant dans sa gorge:

-Grrr !!! On doit les rattraper et les tuer ! Ils nous ont pris en photo, surtout toi en train de te nourrir.
Tu prends celui de droite, je prends celui de gauche. On se retrouve ici quand on a fini avec notre gibier.
BOUGE TOI!!!
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Messagede Wounded Knee le Mar 31 Juil 2007 22:12:08

Nombre de réussites : 3 - Enregistrement N° : 6247

Un sourire naît sur le visage de Peggy quand elle voit le visage serein de l'homme que Françoise continue de désigner par les termes "proie" et "victime", comme si c'était tout à fait naturel de considérer des gens comme ça. Ce n'est pas parce que les vampires se nourrissent de sang qu'ils doivent prendre les humains de haut... Même si, humaine, Peggy ne faisait pas grand cas de ce qui se trouvait dans son assiette... La jeune fille commence à se dire qu'elle en a de bonnes avec ses idées sur l'humanité alors qu'avant, elle n'était pas particulièrement attentive. Mais entre des humains et des animaux, bon sang (!), ce n'est pas la même chose ! Peggy a raison, elle le sait. Il n'empêche que le fait que le point de vue de Françoise se défende plutôt bien est quelque chose d'assez perturbant pour le petit cerveau de la jeune Gangrel. Enfin, pour cette nuit, elle est rassurée : ça ne fait pas de mal de se faire prendre un peu de sang par une vampire - et s'ils font tous cette tête-là, ça ne devrait pas être trop dur de les regarder.

La gamine sursaute et sent sa Bête tressaillir quand Françoise se dresse et grogne, l'écho des voix ne parvenant qu'après ce grognement aux oreilles de Peggy, qui se sent aussitôt freinée par les mots "tue-le". L'adolescente voudrait réfléchir à la meilleure façon de ne pas rendre publique l'existence des vampires sans en venir au meurtre mais cela veut dire laisser filer les voyeurs. Or, c'est une très mauvaise idée, ça. Hésitante, Peggy se relève à son tour et commence la chasse. Elle aussi fait son petit grognement, encore loin de celui d'une lionne, mais très félin quand même. Comme un petit lion ou un gros chat.

Peggy connaît heureusement bien la forêt, le seul problème venant de sa surprise et des racines et arbres à esquiver.
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Messagede Sergeï le Mar 31 Juil 2007 23:00:33

Alors que la crainte des obstacles embrumaient l'esprit de Peggy, cette dernière réalisa vite que ses dons de vampire lui permettaient de voir parfaitement les obstacles.

Tel un chat, Peggy saute sur les branches, esquive les trous, tout ça en faisant un minimum de bruit.
C'est grisant.

Sa proie court vite, très vite, la peur lui donne des ailes sans doute.
Il s'agit d'un homme, sportif à en juger par ses enjambées et ses déplacements.
Il semble plutôt à l'aise dans la forêt, cependant Peggy gagne du terrain sur lui. Il suffit à cette dernière de faire un bond dans ses jambes ou sur son dos pour le forcer à chuter...


Jet de dex + sport, diff 6, s'il te plait !!
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Messagede Wounded Knee le Mer 01 Aoû 2007 00:59:43

[Nombre de réussites : 5 - Enregistrement N° : 6256]

Troublantes, c'est l'adjectif adéquat pour qualifier les sensations ressenties par Peggy alors qu'elle poursuit cette personne trop curieuse. D'un côté, bien sûr, il y a le plus évident : le bonheur que l'on ressent à chasser et se dépenser, la jeune fille est tout simplement accro aux efforts physiques. Surtout ceux en pleine nature. Tout ce qu'elle doit faire pour rattraper sa proie... C'est bien plus amusant que tous les sports qu'elle a pratiqué jusqu'ici, que ce soit à l'école, en stages, en clubs... Rien ne vaut une traque et l'excitation qu'elle apporte.

L'homme court vite, il doit faire du sport. C'est bien, cela offre un certains défi... Mais Peggy est la plus vive et la plus agile, elle est un fauve - bien qu'elle préfère se voir comme un simple chat. Saisissant une occasion lors d'un passage dans une zone dégagée, l'adolescente saute vers un arbre et l'utilise comme appui pour se lancer sur le dos de sa proie. Et, sans le vouloir, rugit lorsqu'elle s'élance.
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