Le Capitole

[Sergeï]

Le Marquis semble attendre patiemment la réponse de Nadja...

[Grotek]

Nadja répond calmement

Etre en mission pour vous ? Ca doit être bien agréable d'être protègée par une personne si puissante. Mais en avons nous réelement besoin ? Je n'en suis pas sûre. Un rémunération adaptée au travail que nous fournirons serait un bon moyen de faire naître en nous ce besoin.

[Sergeï]

Il sourit, faisant resortir une fort belle dentition.

Ne vous méprenez pas, ce que je fais pour vous je le fais avant tout pour m'éviter d'avoir à arbitrer encore une interminable querelle, en sachant qu'en plus vous appartenez aux Giovannis et que je n'ai pas envie qu'ils débarquent en nombre ici sous le prétexte de vous départager... Si toutefois ils s'inquiètent de votre cas ...

Pour ce qui est du paiement nous traiterons cela après vos résultats. Je vous prie de croire que je vous paierai. Si votre paiement concerne des produits particuliers nous négocierons cela mais je ne suis pas pingre.

Bien je suis désolé mais je dois maintenant mettre fin à notre entretien.

Le Marquis est debout à présent et a fait le tour afin d'aider Anna et Nadja à se lever, traitant les deux caïnites comme l'on traite dignement une femme lorsqu'on est un gentilhomme.

[Oona]

Anna se lève alors, ne respectant que le protocole qu'elle connaît : Aucun. Elle glisse un signe d'adieu au marquis d'un geste sympathique de la main et quitte la pièce sans autre forme de procès.

Lorsqu'elle se trouve dehors, elle cherche la fameuse goule du regard, et lorsqu'elle l'a trouvé, elle s'approche et lui demande via son PDA :

'Comment contactons nous le Marquis, une fois notre besogne terminée ? On revient simplement vous parler ici, ou bien y'a-t-il d'autres règles à respecter ?'

Avec toute sa rigueur professionnelle, Anna collecte les informations nécessaires au bon déroulement de sa mission.

[Grotek]

Pendant qu'Anna s'enquiert des informations nécessaires Nadja sort du batiment sans aucune cérémonie. Une fois dehors, elle s'assoit nonchalamment sur les marches et médite.

[Sergeï]

La goule, avec son accent et son aspect quelque peu... amusant, fait savoir qu'il y a un numéro où elle peut être jointe, numéro qu'elle s'empresse de confier à Anna.
-Heu le cas échéant ma petite, s'il y a quelque chose que je peux faire pour vous aider, n'hésitez pas à appeler !!

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Anna sort donc du bâtiment, lorsque sa vision se brouille. Le ciel s'est obscurci, et un gigantesque amas de nuage semble former un titansesque Maelström au dessus de la ville, tandis qu'un cri d'agonie parvient à ses oreilles et lui fait plier les genoux sous la douleur exprimée par ce cri.
Nadja se trouve toujours devant elle, assise sur les marches et ne semble pas affectée par le souffle puissant du vent qui s'est levé, elle est là non-chalante.
Il semblerait que quelque chose soit autour d'elle, l'observant ou la protégeant, les batiments de la place sont noirs et délabrés, le sol est parcouru de fissures *******************
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-Mademoiselle vous avez oublié votre appareil, dit la goule, et je vous le répète, vous pouvez me joindre à n'importe quelle heure. La goule retourne dans le bâtiment.
Nadja attend dans l'escalier, assise non-chalamment, face à la place. Il fait beau ce soir. Et le travail attend.

[Oona]

Anna reste interloqué devant cette vision apocalyptique. Elle ploie sous la fureur du hurlement d'agonie, et ne peut que s'écrouler mollement sur les marches, s'essayant tant bien que mal sans se casser la figure.

Elle n'entend qu'à moitié la goule qui lui rend son appareil, et reste encore un instant absorbé par le décor. Devant elle se trouve Nadja, et elle ne peut que la regarder d'un air stupide, sans pouvoir tapoter le moindre mot.

Les secondes s'égrènent, pendant qu'Anna reste bouche bée.

[Sergeï]

Le déséquilibre ressenti pendant la vision s'estompe, et à vrai dire ça n'a pas dû durer plus d'une seconde, car ni la Goule ni Nadja ne semblent s'être rendues compte de la faiblesse d'Anna.

Anna réalise également que ce que ses sens lui ont indiqué comme une paralysie voire une perte d'équilibre n'étaient peut être qu'une partie de sa vision.

La Goule a fait demi-tour et Nadja est toujours assise.

[Oona]

Lentement, la vampire reprend contenance. Pendant un moment, elle garde les yeux plissés sous l'effort de réflexion. Qu'est ce que ça peut bien être ? Elle vérifie rapidement si tous ses rituels ont bien été exécutés, bien qu'elle sait parfaitement ne jamais pouvoir en oublier un seul. Ce n'est que sous la contrainte qu'elle ne les fait pas, sûrement pas à cause d'un bête oubli.

Elle change rapidement d'idée, et estime que cette vision peut être dû à deux choses : Un délire passager ou un pressentiment de mauvaise augure. Elle hausse les épaules. 'On verra bien.'

Alors, elle se plante devant Nadja et lui écrit sur son appareil :

'Bon, on fait quoi maintenant ? On fait d'abord peter la baraque à ta cousine, ou on va voir qui a fait peter la notre ?'

[Grotek]

Faisons le ménage ici tant que nous y sommes. Nous retournerons chez nous ensuite.

Nadja se lève, impériale. L'heure des comptes approche pour Francesca.

[Oona]

'Bien bien, voilà qui ressemble plus à ce que je connais.' se félicite Anna. Puis elle fait semblant de s'étirer un moment, s'offrant quelques instants de réflexion, puis écrit à nouveau sur sa machine à l'intention de Nadja :

'Alors il nous... non, il me faut du matériel. Toi, tu as tout ce qu'il te faut dans le sang. Trouvons nous une planque de replis, un fourgueur quelconque pour quelques 'ustensiles' puis allons rendre visite à Francesca. Sauf si tu as un autre plan ?'

[Grotek]

Nadja secoue la tête négativement.

Tu es de loin la plus expérimentée pour ces affaires là. Nous ferons comme tu le décideras.

[Sergeï]

La nuit est jeune et la ville étend ses rues devant nos cainites, comme une mère attire à elle ses enfants.
Anna et Nadja ont la ville devant elles...

[Oona]

'Bien bien.'
Anna indique à Nadja - via son PDA - ses objectifs :

'Il nous faudrait les plans de sa baraque. Ou du moins, savoir comment entrer, ou frapper au plus fort, et comment ressortir. Je ne pense pas qu'on puisse s'amuser à y aller de front, elle à sûrement plus de chair à canons que nous.

Pour le matériel, il va sûrement falloir patienter quelques heures. En attendant, il faut nous trouver quelque part où nous retirer. Si tu as une idée...'

Attendant la réponse de Nadja, la vampire tape un autre message sur sa machine, cette fois un mail, qu'elle envoie rapidement sur le réseau.

[Grotek]

Les plans seront beaucoup moins aisés à trouver qu'une planque. Descendons au Ritz.





(je ne sais pas si il y a un Ritz a Toulouse )