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Le CapitoleSly lui indique via quelques gestes qu'ils feraient mieux de décamper, qu'eux sont cinq et "nous" uniquement 2. Tournant la tête à gauche, puis à droite, elle cherche la première porte qui pourra les éloigner de cet endroit. Une chambre, les escaliers, un couloir... Tout ce qui peut mettre de la distance entre elles et les êtres ténébreux suffira.
Mentalement, elle refait l'inventaire de leurs possessions et cherche un moyen d'affronter ces vieux fantômes. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Le réveil est rapide et douloureux. Tandis que les sons et les couleurs l' envahissent, Camille aime de moins en moins ce qu'il y perçoit. De drôles de tâches, un hurlement continu et strident, ce qui n'est pas sans lui rappeler l'ascenseur.
Soudain, une nausée incoercible lui apprends qu'il est sur l'épaule de celle qui lui a plombé les genoux. Il sent la colère monter, mais continue à jauger la situation. Au moins, il est encore vivant, si tant est qu'un mort puisse l'être. Une fome féline, colorée, inquiète. Il la connait, et bien qu'il en ai envie, il ne s'y attarde pas. Voyons...Des formes noires, désincarnées, affamées... Une pièce dévastée... Il avait déjà vu tout cela. Curieusement, une sorte de calme s'empara de lui, comme à chaque fois que le temps faisait des noeuds. Il savait que quelque chose allait se passer. Ils allaient peut être s'en tirer en fin de compte. 'Ton ouverture sauvera ta soeur.' Tandis que les mots de Narses résonnent, Camille se concentre pour élargir au maximum son champs de perception. Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L'homme lui répond : « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »
Evangile de saint Marc, chapitres 3,13-5,43.
Anna est semble-t-il la seule à se préoccuper de décamper, aucune des deux femmes ne s'est aperçue que le garçon était conscient.
Nadja quant à elle fixe les choses face à eux. Anna a vu une porte qui donne sur un couloir qu'elles n'ont pas encore emprunté. Elle a beau faire signe à Nadja, cette dernière n'y prête pas attention. 5 minutes 5 secondes
Nadja fronce les sourcils et grommelle:
Spectres. Elle hésite un moment qui semble durer une eternité, puis se tourne vers Anna et lui dit sèchement: Fuyons, il est possible qu'ils soient cantonnés à une zone limitée. Si c'est le cas, c'est notre chance, sinon... on passera au plan B. -Die Insect-
Nadja commence donc à courir avec l'enfant dans les bras et sort de la salle suivie d'Anna. Deux choix se présentent dans le nouveau couloir.
Soit un escalier montant dans les étages. Soit une porte donnant...ailleurs, et vraisemblablement les parties réservées au personnel. Le choix doit être fait et vite... 5 minutes 10
Sly jauge les deux passages. Dans sa tête bourdonne trop de question pour que ses choix soient fluides. Le garçon, les fantômes, Nadja, le garçon, le temps. Oui le temps, il presse et elle doit agir vite.
D'un vindicatif mouvement de tête, elle chasse ses pensées, et s'engage dans les parties réservées au personnel, dans l'espoir de trouver un accès de service vers le parking, et s'approcher encore de Francesca. Son arme a rejoins son holster, et elle tiens maintenant armé le fusil automatique qu'elle avait en bandoulière. Se déplacent comme un chat, elle court et se faufile d'ombre en ombre, tous les sens aux aguets. Son doigt, bien que détendu, est prêt à s'activer et déclencher une salve destructrice sur n'importe quel obstacle vivant - ou non-mort - qui semble se dresser sur leur passage. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Alors que le groupe commence à s'engager dans la partie privative de l'hôtel, une voix se fait entendre. Le bruit de la porte battante séparant le privé du public gêne le son, mais les trois vampires perçoivent tout de même les mots suivants:
-S'il vous plait !!! Il s'agit d'un homme. Inconnu. 5 minutes 15
La voix parvient clairement aux oreilles du jeune garçon, occupé à guérir ses blessures et à éviter de vomir sur son porteur.
Nan mais c'est quoi encore, ça... La voix semble jolie, masculine, sûre d'elle et plutôt calme, ce qui est plutôt curieux étant donné les circonstances. En tout cas, elle ne dénote aucune aggressivité. Plusieurs solutions se bousculent dans sa tête, sachant que les deux autres furieuses n'hésiteraient pas à lui plomber le museau d'ici peu de temps. Un mec paumé ? Mouais, sachant que la devanture est défoncée, seul un mec ayant une bonne raison pouvait rentrer ici. Un des gars du personnel ? Ils sont tous morts, en passe de l'être ou bien plutôt mal intentionnés, ce qui tranche avec le ton et les émotions ressenties. De plus, quelqu'un de mal intentionné ne s'annonce pas. Reste la solution du gars qui n'a pas de bol et qui se retrouve mêlé à une histoire qui le dépasse. Un peu comme lui, quoi... Donc va falloir court-circuiter les deux autres tarés avant que ca tourne mal, histoire d'en savoir un peu plus. En tout cas, un tierce parti devait les aider, il le savait. Et c'était peut être lui. Un murmure sort de sa bouche. Va falloir bluffer ce coup-ci. Bon, on se calme. Il est pas dangereux, je le sais. Et puis poses moi aussi s'il te plait, j'ai la gerbe à être trimbalé comme ça. Tournant ses yeux vitreux vers l'origine des bruits, Camille parle à voix haute: Je te conseille de t'arrêter et de nous dire ce que tu fous là avant que ça tourne au drame. Sinon moi c'est Camille. Enchanté. Espérons que ça suffira à éviter l'explosion. Les gens mal intentionnés ne se présentent pas, non ? Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L'homme lui répond : « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »
Evangile de saint Marc, chapitres 3,13-5,43.
Alors qu'il a fini sa phrase et que l'intéressée ne l'a pour l'instant toujours pas posé, par dessus l'épaule de cette dernière, Camille porte son regard en arrière, dans la direction de la voix.
Anna et Nadja quant à elles continuent de courrir droit vers une porte indiquant la buanderie à quatre ou cinq mètres impossible de savoir si elle est verrouillée pour le moment. Le couloir était assez petit. Une partie du mur à gauche est ébouléé, vraisemblablement, la roquette n'a pas du atterrir bien loin. A droite, une porte indique les cuisines, puis une deuxième indique un bureau, cette porte se situe près de la porte de la buanderie.
Camille est un peu agaçé par la remarque.
J'aurai dû te laisser crever au fond de ton trou, sale conne. Ceci dit, ça enfle au fond, y'en a une centaine maintenant. Dépêches toi ou on va se faire bouffer. L'espèce de vortex tenébreux sur lequel Camille venait de poser son regard absent commençait à l'effrayer au plus profond de lui. Il hurle, cherchant à couvrir le son des voix qu'il était peut-être seul à entendre. Hé, toi là-bas, si tu veux vivre, sors de là et suis nous !!!! Dernière édition par Scott Evans le Dim 22 Juil 2007 13:02:02, édité 1 fois.
Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L'homme lui répond : « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »
Evangile de saint Marc, chapitres 3,13-5,43.
Nadja ralentit sa course effrenée... Ce gamin, il peut voir des choses. Ces yeux anormaux...
Derrière elle, elle sent la pression des spectres s'accentuer. Ce n'est pas le moment de réfléchir à tout ça. Elle se retourne. Ils approchent, sournois, silencieux et horriblement mortels. Se mordant la lèvre, elle esquisse nerveusement de larges mouvements bizarres faisant voler sa robe dans les airsd'une facon etrangement malsaine. Quatres mots d'une infâme langue ancienne et perdue depuis l'eternité résonnent fortement dans le couloir. L'air devient pesant, et se charge d'electricité. Pendant un instant, elle apparait devant ses poursuivants, terrible, avant de se rabougrir dans l'obscurité... Crachant son sang par terre, elle se retourne, partagée entre la colère et la peur. Filons, ca ne les retardera même pas d'une seconde. Tempesta Scudo 1point de sang, 1blessure non lethale. Jet 6154: 4 4 echec. -Die Insect-
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