Etre fidèle ou ne pas l'être...

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Messagede Sergeï le Dim 17 Déc 2006 21:13:43

La jeune femme qui avait initié la conversation dans le dos de Vincent avant de la finir à ses côtés, sourit à la remarque de ce dernier.

Pardonnez nos manières un peu rustres, mais nous avons cru que De Montaigue voulait en plus creér d'autres problèmes.
Bien je ne compte pas vous faire perdre votre temps plus longtemps, je vous dis donc adieu ou au revoir si nous devions être amenés à nous revoir.

Une dernière chose, avant que d'autres problèmes ne se créent, peut être devriez vous partir, car De Montaigue pourrait tenter quelque chose de stupide s'il vous voyait.
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Messagede Zoorin le Lun 18 Déc 2006 22:08:41

Puisque la femme ne se cache plus, Vincent la regarde avant de clore la discussion :

Vous avez raison, je vous souhaite une bonne fin de nuit.

Sans plus attendre, il quitte la place par l'opposée du bar et hèle le premier taxi venu pour retourner à son jazz club.

[Peut il connaître cette personne, sachant qu'il hante les nuits parisiennes depuis plus de cinquante ans ?]
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Messagede Sergeï le Mar 19 Déc 2006 00:53:36

Le visage est étranger à notre cher caïnite, mais la discussion fut orchestrée sur un ton aimable.
Vincent ne peut s'empêcher d'avoir un vilain préssentiment lorsqu'il monte dans le taxi, Paris est petit du point de vue des rencontres de cette nature. Un visage étranger n'est jamais une garantie de tranquilité...
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Messagede Zoorin le Mer 20 Déc 2006 23:24:29

Une fois dans le taxi, Vincent sort son PDA et note une description avec autant de détail que possible de la femme. Puis, il téléphone à sa goule, pour qu'elle lui prépare du sang particulier. Il a besoin de se détendre et il décide de rester dans son refuge pour la nuit.
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Messagede Sergeï le Jeu 21 Déc 2006 20:06:12

Lorsque Vincent arrive chez lui, sa goule semble nerveuse. Et que sa goule soit nerveuse chez lui ne plait guêre à notre ami.
Son mécontentement ne va pas aller en s'arrangeant car elle lui fait part d'une découverte qu'elle a faite en vérifiant les poches de ses vêtements avant de les emmener au pressing.
Il s'agit d'une enveloppe. Elle n'est pas cachetée mais est visiblement fermée
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Messagede Zoorin le Jeu 21 Déc 2006 22:12:33

Effectivement, cette découverte énerve passablement Vincent, qui congédie sa goule avant d'ouvrir l'enveloppe avec humeur et de lire le contenu.
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Messagede Sergeï le Sam 23 Déc 2006 00:58:20

Sur l'enveloppe, Vincent peut lire:
Mme Haget Monique
45 av. de la Révolution
31000 Toulouse


A l'intérieur se trouve une petite carte postale représentant une vieille rue de Paris d'avant guerre.
il y a également un message:

Un petit bonjour de Paris où je m'amuse énormément. Embrasse tout le monde pour moi à Toulouse. La vie là bas me manque, j'espère avoir des nouvelles prochainement.
On m'a dit que ton grand frêre avait trouvé une petite copine et que tu ne le voyais plus très souvent. J'espère que ça ne déplaira pas à ton père, tu sais comme il peut réagir.
Je te laisse gros bisous.
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Messagede Zoorin le Mar 26 Déc 2006 23:03:52

"Bon. Qu'est ce que c'est que ce truc ? A priori, il s'agit d'un message de Montaigue à une personne inconnue. Pourquoi dans ma poche ? Parce qu'il me l'y a mise lorsque j'ai posé ma veste sur ma chaise. Pourquoi me l'a-t-il confié ? Parce qu'il se doutait qu'il ne pourrait pas la poster ? Possible."

Vincent se rend dans un coin de son salon et prend un pose renfrognée, pour que personne ne le dérange.


"Bon, à vue de nez, elle est complètement innocente. Mais un code bien choisi peut lui faire dire n'importe quoi. Il y a donc deux questions auxquelles il faut que je réponde. Premièrement, ai-je une bonne raison de la déchiffrer ? Deuxièmement, qu'en fais je ? A la première question, la réponse est non. Je n'ai pas envie de perdre mon temps. Sans indice, je peux tourner en rond des années, et de toute façon, il s'agit d'une histoire dont je ne connais ni les tenants ni les aboutissants."

Il jette d'un geste négligé la carte postale sur la table, croise ses mains et pose son menton dessus.


"Qu'en fais je ? Rien me semble la meilleure solution. Je ne sais ni ce qu'elle représente, ni qui sont ceux qu'elles pourraient intéresser, dans un sens ou l'autre. Le mieux, c'est qu'elle n'ai jamais existé."

Il se relève d'un air décidé, la carte et l'enveloppe dans les mains, et se dirige vers les cuisine, pour la brûler. Puis, la chose faite, il prend son carnet et se change les idées en réfléchissant aux soirées à venir, que se soit chez lui ou ailleurs.
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Messagede Sergeï le Jeu 28 Déc 2006 19:25:32

Il semblerait que de brûler ce document ait soulagé notre jeune ami.
Se tournant désormais vers un avenir plus ou moins proche, Vincent pense aux soirées à venir.

Dans trois nuits, il devrait y avoir un "concert" tout public pour les amateurs de jazz. De grands noms sont prévus, noms que notre ami Vincent n'a pu obtenir, pour ses fêtes plus personnelles.
Cette grande soirée est organisée dans une grande salle de la Torche... Au moins ça devrait être détendu avec la population du coin...

Feuilletant quelques pages de son carnet, Vincent constate que les temps à venir ne seront pas trop surchargés, une soirée importante toutes les deux semaines, peut être que ce sera l'occasion de se resourcer en "produits frais".
Après tout les affaires sont plutôt bonnes après tant d'années à se faire sa place.
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Messagede Zoorin le Mer 03 Jan 2007 00:04:59

Vincent est particulièrement satisfait de ce programme. Il n'aime pas être pressé et il va pouvoir préparer soigneusement ce concert.

Il commence par noter soigneusement les groupes solistes qui officieront. Ensuite, il fait la liste de ses relations musicales pour demander à certaines d'entre elle si elles ont eu vent de cette soirée et si elle souhaiteraient y aller en docte compagnie.

Enfin, il fait un bref courrier au ton sobre et diplomatique au bourgmestre de la Torche pour lui demander sur quel territoire est la salle de concert. Il s'agit bien sûr de lui présenter ses amitiés, et lui demander diplomatiquement s'il est possible d'utiliser des disciplines vampiriques sur tel ou tel joueur ou spectateur durant la soirée, "à charge de revanche".


[Dois-je poursuivre dans cette voie pour rencontrer les autres ou ceci n'est il que le dernier message de ce récit ?]

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Messagede Sergeï le Mer 03 Jan 2007 04:52:30

Une réponse est rapidement retournée par le Bourgmestre, ou tout au moins quelqu'un travaillant pour Marie Mezaud:
"La soirée Jazz est certes autorisée sur le Domaine dont j'ai la charge, mais l'organisation de l'évènement est chapeautée par Isabelle des Termes. Pour les détails voyez directement avec elle"


Le ton n'est pas péremptoire mais n'en est pas éloigné...


Vincent s'est également vu répondre de certains de ses amis musiciens qu'ils avaient été invité par des amis musiciens à faire quelques "boeufs" jazzis et qu'ils comptaient bien y aller. Apparemment ce n'est pas l'aspect lucratif qui les intéresse mais bel et bien le plaisir de la musique.

Trois nuits à occuper d'ici là...


[Tu joues ton perso et je t'y aide. Pas la peine de forcer la rencontre des joueurs si rien ne semble les rapprocher de prime abord, après tout on a le temps... Et puis on verra comment tu tomberas dans les filets de ma fourberie :D ]
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Messagede Zoorin le Jeu 18 Jan 2007 10:35:07

Durant ses trois nuits, Vincent reprend ses activités normales, et ne pose surtout aucune question qui concernerait Montaigue ou Isabelle.

Pour cette première nuit, le temps qui lui reste, il va aller dans un endroit où il ne risque pas grand-chose : la cour de Marie Mezaud. Au moins, les amis d'Isabelle ne seront pas nombreux. Il y va en dilettante, pour se rafraîchir la tête, et reste tard. Il en profite pour guetter la bourgmestre et les conversations qui lui sont consacré, pour savoir comment rembourses ses deux dernières dettes envers elles le plus vite possible.

Le lendemain, il décide de faire des choses utiles. Il passe le début de sa nuit avec Gontran pour faire les comptes. Il vérifie soigneusement que le fisc ne puisse rien lui reprocher et voit avec sa goule comment modifier ses investissements pour les rendre plus intéressants. Pour la remercier, il la nourrit d'une dose de sang.
Puis, vers 11 heures, il rejoint Barthélémy pour aller à nouveau dans une cour, n'importe laquelle. Vincent souhaite en effet que cette goule soit vue de tout le monde, et qu'elle commence à être connue. Le but étant de faire oublier l'autre (plus ancienne et bien mieux nourrie) et de donner de l'expérience à Barthélémy vis-à-vis du monde caïnite.
Plus tard, entre une et deux heures du matin, il revient sur son domaine pour chasser de la bourgeoise.
Enfin, il termine sa nuit avec des ivrognes de son quartier, pour entraîner son pouvoir de domination, et pour continuer à en faire des espions à son compte. Il commence bien sûr par les sonder pour voir si d'autres n'ont pas abusé d'eux.

La troisième nuit, il décide de rester dans sa boite de nuit, à la fois pour profiter de la soirée, et surtout pour nouer ou entretenir les relations avec les humains qui viennent. Que se soit de vrais amateurs, de riches novices ou des pins-up en balade, il les reçoit et les amuse avec toujours la même affabilité.
Puis, après la soirée, vers 1 heure, pour rester bien au courant, il lie la revue de presse papier et internet que lui a préparé Barthélémy pour tout ce qui touche au Jazz. Il en profite pour tenir à jour ses dossiers (il a une véritable bibliothèque pour tout ce qui touche au jazz, impeccablement classée et organisée). Il remercie Barthélémy en lui fournissant un peu de son sang.
Il finit la nuit en faisant un saut dans une autre cour de bourgmestre, juste pour se montrer et discuter avec une ou deux têtes connues.
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Messagede Sergeï le Sam 20 Jan 2007 20:36:34

Vincent, précautionneux, comme à son habitude assiste à une cour tenue dans un luxueux batiment attenant au Palais du Luxembourg. Mezaud n'y est pas présente dans l'immédiat.

Ce soir Mezaud ne se montre plus cinglante encore que d'habitude et cela suit selon les murmures, une lettre reçue peu de temps après l'arrivée de Vincent.
A une ou deux reprises le nom de Montaigue est mentionné par des proches de Mezaud mais uniquement pour condamner sa "provincialité", le mépris y étant évident, le tout aromatisé à la lutte entre les amateurs de musiques classiques et les autres...
Un peu plus tard Marie est plebiscitée pour une représentation, la soirée réunissant une vingtaine de caïnites et probablement une cinquantaine d'humains, chacun prend place sur des sièges disposés dans une salle luxueuse.
Marie accompagnée d'un orcheste s'installe et le silence tombe sur le public.
Mezaud positionne ses doigts sur la viole de Gambe si célèbre à la Cour et commence l'éxécution du morceau, accompagnée par les autres instruments de l'orchestre.
Le morceau joué ce soir-là restera longtemps gravé dans l'esprit de Vincent. Qu'il soit possible de déverser une telle violence dans des notes de musique ne lui aurait jamais paru possible.
L'intensité de la rage relachée fit ressentir à Vincent sa bête s'agiter comme invitée par une autre bête surpassant sa volonté. Puis vint la haine.
Quelques cainites durent sortir de la salle, quant aux humains, ils se levèrent à l'unisson, applaudissant à s'endolorir les mains.
Vincent put sentir de par la proximité de la scène, l'odeur de sang exsudée par Marie, légèrement et il put apercevoir par moments la folie traverser brièvement son regard.
Elle quitta l'assemblée peu de temps après, refusant tout entretien pour la soirée.


Le lendemain soir, après un bilan de ses comptes s'avérant plus que positifs et une vérification fiscale du même accabit, Vincent emmène Barthélémy dans les Hautes Terres afin de faire voir sa goule.
Sa bienheureuse neutralité assure à la goule une paix relative.
Puis de retour à la maison, l'exercice commence, et Vincent sort pratiquer un peu les sombres dons du sang.
Il n'y a aucun problème à déplorer. Pas même un soupçon. Que du bon.
Encore une nuit paisible.


A la troisième nuit, Vincent ne fait qu'entretenir des relations aimables avec sa clientèle. Quelques cainites sans histoire ou importance viennent rendre visite et passer un peu de bon temps.
Certains paient même pour quelques crus assez onéreux.
Enfin les actes de présence assurent à Vincent de garnir son agenda, puisqu'au cours de sa visite à la Cour, il lui est fait une proposition hors du commun.
En effet, après l'avoir convoqué discrètement et en privé, DJ Wildblood a discuté avec Vincent de la possibilité de faire un mix entre la techno et les bases du jazz, et surtout quels en seraient les intérêts... Cette discussion entre les deux amoureux d'une musique différente fut agréable et rafraichissante.
La proposition ainsi faite du bout des lèvres s'est vue ponctuée par la remise d'un petit carton sur lequel figurait le numéro de téléphone du Bourgmestre.

[rendez vous sur le poste, rock'n roll]
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