|
Du jazz à la java
44 messages • Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Le sang de Vincent ne fait qu'un tour (bon, la blague est mauvaise, d'accord ...). Mécaniquement, il repositionne son gilet, il réajuste sa chemise et s'avance en songeant :
"Isabelle qui me présente une personne ? Cela va augmenter ma côte. Tous les autres vampires vont évidement le voir. Moi, Vincent, suis assez important pour qu'Isabelle me présente un ami. Des années d'effort qui commencent à se concrétiser." Tout en discrétion et en distinction, il avance au travers de la foule qui se lève pour aller au bar ou sortir, son charisme naturel et sa présence lui ouvrant le passage. Il s'arrête aux côtés du petit groupe et salue le nouvel arrivant d'un sourire amical tout en demandant à Isabelle des Termes : Vous désiriez me voir ?
- Ah, Vincent ! Quelle soirée merveilleuse je passe grâce à vous ! Et cette dédicace, quelle touchante attention vraiment ! Vous appartenez vraiment à une espèce en voie d'extinction savez-vous ?
Fine mouche, la Toréador n'a pas été dupe de la manoeuvre, mais loin de s'en offusquer, elle s'en amuse. L'avertissement n'en est pas moins clair : on ne la trompe facilement ! - Et puisque nous sommes entre personnes d'exception, je souhaiterais vous présenter un ami qui m'est très cher. Oh certes, il n'est absolument pas connu de la cour et de ses petits jeux d'influence ridicules, mais il m'est très proche... Et autant pour le gain de Prestige ! Le regard amusé d'Isabelle n'échappe pas à Vincent. Y a-t-il une seule parole qui sorte de cette bouche délicieuse qui ne soit à double-tranchant ?! Il est facile de comprendre comment, avec une telle finesse d'esprit alliée à sa beauté épanouie elle ait su acquérir et garder sa position auprès du Prince... - Arnaud de Montaigue, Vincent. Vincent, Arnaud de Montaigue. Le beau jeune homme se lève alors pour emprisonner la main de Vincent entre les siennes et la serrer avec une force tout amicale. - Quelle joie de vous rencontrer enfin, Vincent ! Vous m'avez... transporté avec le concert de ce soir. C'était une pure merveille ! Son regard noir brille de plaisir et sa jovialité a quelque chose de terriblement sincère qui fait sourire en coin, un rien méprisant, les trois dandys qui accompagnent aussi Isabelle depuis le début de la soirée. Elle-même ne peut retenir un éclat de rire avant de s'adresser à Vincent, lui-même un peu confondu : - Arnaud est si spontané ! Il ne sait pas cacher ses sentiments, heureusement qu'il ne vient pas souvent à Paris, il se ferait dévorer tout cru par toutes nos harpies n'est-ce pas Vincent ? Le jeune homme a parfaitement compris que son attitude faisait l'objet de moquerie, mais il n'en a cure, et rit lui aussi. - Oh mais je te rassure, Isabelle, à Toulouse aussi nous avons de ces pédants qui croient faire et défaire le monde ! Moi je ne vis que pour la musique, je suis fait comme ça ! Les trois Poseurs à côté sifflent de rage sous l'insulte, mais être l'ami d'Isabelle des Termes lui assure une certaine impunité. Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
Et moi donc !
Vincent lance cette remarque avec spontanéité. Parler musique entre passionné est la seule chose qui le fasse sortir de sa réserve habituelle. Vous savez, je suis resté ici, dans ce club pendant des dizaines d'années sans véritablement tenter de me faire un trou quelconque dans une cour avant tout parce que c'est le seul moyen de développer une relation un peu sincère et surtout durable avec le milieu professionnel. Conscient d'abuser un peu de la situation, Vincent reste positionner de manière à avoir avant tout Isabelle et Arnaud en face de lui. Je me suis peut être un peu spécialisé dans mon approche de la musique, le jazz étant une très ancienne passion, mais ma fréquentation de la cour des Du Terdy ou de Mezaud me permettent de m'ouvrir à d'autres formes musicales, l'opéra, la musique de chambre. Et vous avez-vous des préférences ?
Arnaud, totalement mis en confiance par les confidences de Vincent, répond avec le même enthousiasme :
- Le jazz ?! Formidable !! Vous jouez d'un instrument ? Moi je me suis mis à la trompette il y a plusieurs dizaines d'années maintenant. J'ai reçu une formation classique au début, bien sûr : clavecin, épinette... mais quand j'ai entendu pour la première fois le grand Miles !!! C'est comme si les cieux s'étaient ouverts pour moi et que les anges me parlaient ! Tout le monde autour de moi critiquait sa façon de jouer, tout juste honorable mais quelle magie du son ! La trompette a touché mon âme quand tout le reste ne touchait que mon oreille, et depuis je ne... Il s'interrompt brusquement en souriant, pataud, et se tourne vers Isabelle : - Oh je vous demand pardon, très chère amie, j'ai recommencé n'est-ce pas ? Isabelle a un petit geste désinvolte de la main : - Ce n'est pas grave très cher, vous êtes vous-même et c'est ce qui me plaît, vous le savez bien. Néanmoins je vais me retirer... A ces mots les trois autres vampire alentour se lèvent comme un seul homme, mais la belle courtisane n'a d'yeux que pour Arnaud et pour Vincent. Dans un frou-frou vaporeux elle se lève à son tour et, tendant la main vers ce dernier, poignet délicatement cassé, elle lui lance l'un de ses regards langoureux et pénétrants qui rendent fous la moitié des Buveurs de Sang de la capitale et l'ensemble des vivants sur lesquels elle l'exerce. - Je n'oublierai pas toutes les attentions que vous avez eues pour moi ce soir, Vincent. Je sais que vous ne cherchez pas les honneurs des salons, mais soyez assuré de la fidélité des meilleurs parmi ceux qui ont la pénible obligation de les fréquenter. Arnaud s'apprête à prendre congé à son tour mais la jeune femme pose sa main sur son bras : - Non mon ami, je vous déconseille de m'accompagner si vous voulez garder quelques unes des dernières illusions que vous nourrissez sur la grandeur de notre capitale. Là où je vais, vous n'aurez qu'une envie : en partir. Restez donc ici, profitez de l'hospitalité légendaire de Vincent et peut-être parviendrez-vous à cet accord qui semble vous tenir à coeur. N'est-ce pas, Vincent, que vous prendrez soin de mon cher Arnaud ? Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
[clavecin, épinette !!§??§!! Il a quel âge ????!!!!]
Vincent s'incline et fait le baise-main le plus délicat possible. Puis, il répond d'une voix franche : Soyez assurée que cette obligation sera pour moi un grand plaisir. * se décale légèrement pour avoir Arnaud également dans son champ de vision * Votre ami est manifestement un grand connaisseur, et la discussion va être passionnante. Je tiens, par contre, à vous prévenir, dans deux semaines, Didier Lockwood se produira quatre soirées d'affilée. Cela vaudra le détour, je vous assure. Vincent raccompagne Isabelle et les trois courtisans qui l'accompagnent à la sortie, multipliant les amabilités pour tout le monde.
Pendant ce temps, Arnaud a rappelé Barthélémy et passé une nouvelle commande de la carte réservée. Un peu mal à l'aise au milieu de cette salle où il ne connaît plus personne, il tourne son attention vers la scène, attendant impatiemment le prochain passage d'artiste...
Vincent ne laisse pas d'être intrigué par ce vampire... Que fait-il ici ? Quels sont ses liens exacts avec Isabelle des Termes, donc avec la Cour ? Et sa nature si accorte n'est-elle qu'un simulacre, ou joue-t-il le jeu le plu déroutant qui soit, celui de l'honnêteté ?... Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
Vincent, après la sortie de la harpie, se retourne vers Arnaud et lui dit :
Dans une petite demi-heure, un deuxième show aura lieu, dans la crypte sous cette salle. C'est un concert plus privé, ou seul les habitués et les connaisseurs se retrouvent. Venez, je vais vous montrer. Indiquant une petite porte à son invité, Vincent passe devant et l'ouvre, faisant apparaître une volée de marches étroites et en pente raide. L'escalier descend sur une petite dizaine de mètres et est entouré de murs en grosses pierres taillées. Il aboutit à une petit salle voûtée en pierre où quelques personnes, la plupart âgées, discutent musique assis sur de simples bancs. Une estrade sommaire est installée en face. Vincent saluent quelques uns de ces clients réguliers et conduit ensuite Arnaud dans un coin discret, derrière un lourd pilier de pierre. Vous ne semblez pas un habitué des salons parisiens. Vous venez d'une autre ville ?
(HRP : Bug hier, je me rends compte que mon post n'est pas passé j'ai dû oublier de valider, désolé )
Le sang qu'il vient de boire semble donner chaud au vampire qui retire sa veste, torse massif moulé par son t-shirt. Mélomane, peut-être, mais sans doute redoutable aussi en mano à mano ! Il suit Vincent au sous-sol, saluant avec politesse mais sans familiarité quelques un des rares élus qui se trouvent là, de toute évidence par pur respect des convenances et des Anciens. Serait-il vraiment incosncient de toutes les intrigues qui se nouent et se dénouent autour de ces tables pour n'avoir d'autre plaisir que celui du concert ? Adossé au pilier de pierre, la veste négligemment posée sur l'avant bras, Arnaud ne peut s'empêcher d'éclater de rire à la question de Vincent, et de répondre avec l'accent du sud-ouest qu'il a jusqu'à présent à peu près maîtrisé. - Isabelle m'avait bien dit que vous étiez un as de la litote et des précautions oratoires ! Pas un mot de blessant, hein ? C'est très gentil à vous de prendre autant de précautions avec moi, mais je sais très bien que mon côté provincial se voit comme le nez au milieu de la figure. Certains trouvent ça délicieux, d'autres rafraîchissant, d'autres encore désespérant. Peu me chaut, je suis ce que je suis. Et avec une inclination du buste qui rappelle à Vincent la faconde que l'on prête si facilement à d'Artagnan, un autre Gascon, Arnaud ajoute : - Arnaud de Montaigue, pétale un rien flétri de la Rose de Toulouse pour vous servir... Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
Vincent sourit plus franchement et hoche la tête aux remarques d'Arnaud. Il désigne deux chaises et reprend :
Toulouse ? Je ne connais malheureusement pas du tout cette cité. Vous savez, la politique vampirique n'arrive pas à m'intéresser. Je suis ce qui ce passe à Paris, mais c'est bien tout. * avec un sourire las * Quoique, cela représente déjà un investissement en temps important. * avec une figure plus neutre * Quelles sont donc les caïnites notables de cette région, et y jouez vous un rôle important ? Dernière édition par Zoorin le Mer 12 Juil 2006 07:38:07, édité 1 fois.
Arnaud semble un peu ébranlé par l'air désabusé qu'arbore fugacement le vampire parisien, le même qu'il a parfois surpris sur le visage d'Isabelle quand elle se pensait hors de portée de regard.
Il adopte un ton grave en posant sa main sur l'épaule de son interlocuteur pour répondre, et ses grands yeux noirs plongent dans ceux de Vincent : - Vous savez, la non-vie vaut la peine d'être "endurée" pour de nombreuses raisons autres que les intrigues de Cour, Vincent. Vous semblez tous si tristes ici, à Paris ! Même vous qui avez le réconfort de la musique, vous ne parvenez pas à profiter de la source inépuisable d'expériences fabuleuses que représente notre éternité. Enfin tout de même vous devez bien avoir d'autre passion que celle des "affaires" non ? Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
Vincent est surpris par la proximité adoptée par Arnaud, et se dégage doucement en s'asseyant. Par réflexe, il rompt le contact visuel et reprend :
Ne vous inquiétez pas pour ça. Ma seule passion est la musique. Si je suis les politiques vampiriques parisiennes, c'est avant tout parce qu'on y est obligé pour pouvoir ne serait-ce que survivre. Or, je veux développer mon établissement, et y amener le plus possible de caïnites. Intéresser nos confrères à quelque chose qui ne les intéresse pas est un travail de longue haleine et épuisant parfois. Il me faut donc naviguer dans toutes les cours, prendre des contacts et lancer les invitations aux bonnes personnes et au bon moment. C'est un art délicat, auquel je ne suis pas encore rompu. * hausse les épaules * lorsque j'étais humain, je croyais qu'il fallait beaucoup d'argent pour développer le jazz en France, et je m'efforçait d'en gagner toujours plus. Mais dans notre société, c'est les contacts et la réputation l'outil fondamental. Il me faut donc bien les travailler. La salle se rempli lentement. Régulièrement, des personnes saluent de loin Vincent, ne le dérangeant pas plus. Des groupes se forment, discutant frénétiquement entre passionnés. L'ambiance est sélect, mais détendue. Les gens sont des connaisseurs, mais ils aiment visiblement partager leurs connaissances et leur ferveur.
Arnaud se laisse gagner par l'atmosphère qui s'installe sous les voûtes et l'effervescence grandissante au fur et à mesure que le moment de la prestation musicale approche :
- En tout cas vous pouvez être fier du travail accompli... regardez ça ! Il n'y a ici que des vampires gagnés à votre cause et à celle du jazz ! J'avoue que je suis un peu jaloux... ajoute le Toréador avec un sourire. Ce que je ne vous ai pas encore dit, c'est que je tiens moi-même un modeste club à Toulouse. Oh rien de comparable avec celui-ci ! Mais si j'osais... Isabelle m'a laissé entendre que peut-être vous pourriez... La gêne d'Arnaud est presque touchante, il y a quelque chose de maladroit et d'enfantin dans ce grand gaillard qui, Vincent le croit volontiers, le rend infréquentable par la plupart des Caïnites parisiens. C'est même à se demander comment il a pu faire la connaissance de Mademoiselle des Termes... Le Toulousain s'assied lui aussi, le regard brillant d'excitation à peine contenue, et sort d'une traite : - J'ai besoin de votre aide pour monter un concert de jazz dans la ville rose. Cela fait des années que j'y travaille et plusieurs des membres de mon clan sont impatients d'y assister, mais je n'ai pas réussi jusqu'à présent à réunir suffisamment de participants. Isabelle est connue chez nous, elle vient souvent nous honorer de sa présence, et si je redescendais avec un professionnel comme vous... Et puis vous verrez nous avons de jeunes talents très prometteurs ! L'ennui c'est que le Marquis ne nous laisse pas pratiquer souvent l'Etreinte... mais ça c'est une autre histoire. Alors, vous acceptez ? Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
Vincent est complètement estomaqué. Effectivement, il ne se rend pas compte de la vie parisienne. Tout laisser tomber plusieurs semaines pour aller là-bas !?! Il se reprend, passe sa langue sur ses lèvres pour éviter de dire les choses de manière trop directe et dit posément :
Soyez assuré que cela me ferait vraiment plaisir. Étendre mes activités et m'associer avec vous serait très intéressant, et tout à fait profitable pour mon club, qui est déjà associé avec plusieurs autres dans le cadre de festivals mineurs. Toutefois, comprenez bien qu'il est difficile pour un caïnite parisien de quitter la ville plusieurs jours. Surtout quand il tient un salon, aussi petit soit-il. Il fait signe à un serveur de faire descendre Barthélemy et continue : Un certain nombre de mes habitués ont régulièrement besoin de moi, et un certain nombre .. mmm ... d'ennemis pourraient en profiter. * prenant un voix enthousiaste * mais il me semble possible de travailler tout de même ensemble. Mettons nos deux caveaux jazz en contact et je peux tout à fait vous faire disposer d'une série de groupes ou d'artistes extrêmement talentueux pour une série de concert dans le cadre d'un mini-festival, sur trois, quatre ou cinq jours. Je l'ai déjà fait avec deux autres caveaux parisiens, il n'y a pas de raisons que cela ne se passe pas très bien. Bien sûr, je serait présent durant ses nuits de musique, car je tiens à surveiller mon travail personnellement jusqu'au bout. Mais quitter Paris plus de temps me semble réellement délicat. Vincent observe attentivement la réaction de son hôte en espérant lui avoir montrer les réalités concrètes de son statut de manière suffisamment douce.
Arnaud, dont les traits se sont un peu décomposés de déception en entendant le début de réponse de Vincent, reprend espoir sur les dernières paroles et prend sans plus de formalités la main de son hôte entre les siennes pour la serrer avec effusion :
- Oh mais oui bien sûr je comprends ! Juste quelques jours ce serait déjà formidable ! Je ne sais pas comment vous remercier, vraiment, c'est... merci, merci Vincent ! Vous verrez vous ne serez pas déçu. J'ai déjà une salle, sur les quais de la Garonne, un endroit fabuleux, dont les sous-sols ont été aménagés pour accueillir de nombreux concerts de tous genres. L'acoustique y est vraiment excellente. Et comme la salle peut accueillir près de cinq cents personnes, les nôtres pourront aisément se mêler à une foule triée sur le volet... L'enthousiasme d'Arnaud est tel que Vincent à bien du mal à ne pas rire, mais ses années de fréquentation assidue de la société vampirique lui ont appris à garder son impassibilité en toutes circonstances. Et son calme finit par apaiser la joie un peu exubérante d'Arnaud, qui reprend, les yeux toujours plein d'étoiles mais la voix plus posée : - Ecoutez je vous propose de nous retrouver la nuit prochaine, soit ici, soit chez moi, à votre convenance. Le temps de mon séjour à Paris, Isabelle m'a trouvé un magnifique appartement près des Invalides. Nous pourrons reparler de tout cela plus calmement. Est-ce que cela vous conviendrait ? Il y a quelque chose d'avide dans la voix d'Arnaud, et Vincent commence à se demander si la vie caïnite toulousaine n'est pas plus intense que celle de Paris s'ils sont tous de la trempe de Monsieur de Montaigue ! Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
Réfléchissant rapidement, Vincent répond :
La nuit prochaine, je suis disponible aux alentours de minuit, cela vous convient il ? Vincent est partagé dans cette histoire. D'un côté, travailler pour un semi-inconnu dans une affaire qui ne va rien lui apporter directement l'ennuie beaucoup. De plus, comme la majorité des vampires, il n'aime pas aller dans une autre ville, surtout une cité où il n'a ni contact, ni repère. Il faudra qu'il se renseigne. D'un autre côté, si Arnaud est un ami d'Isabelle, l'aider franchement et sincèrement ne pourra que lui faire de la bonne publicité. Et si ce fameux concert est une réussite, cela lui créera des contacts dans une autre ville de France, ce qui peut être utile dans le futur. Regardant Arnaud, il rumine ses pensées en se demandant si cet immortel est fiable.
44 messages • Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Retourner vers Vampire,la Mascarade - De deux Roses l'une... Qui est en ligneUtilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités |