Du jazz à la java

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Du jazz à la java

Messagede gwinveric le Sam 24 Juin 2006 00:50:00

Au même moment, à Paris...
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Messagede Zoorin le Sam 24 Juin 2006 18:55:08

Vincent regarde les clients du Flore boire leurs cafés. Il reconnaît le directeur éditorial de flammarion, deux trois écrivain en vue, un acteur. Les survolant du regard, il se tourne et commence à remonter le boulevard Saint Germain, observant attentivement la foule, attentif au moindre signe. Au niveau de la place Saint Germain des prés, il s'arrête, hoche la tête d'un air satisfait et s'engage sur la place, écoutant distraitement le groupe de jazz qui se produit à l'un de ses angles.

Il continue son inspection attentive, la traversant et arrivant rue de l'abbaye, qu'il remonte un peu. Arrivé au bout, il s'arrête, retouche la position de son panama machinalement et hausse les épaules. Personne en vue. Il n'y aura probablement pas de chamaillerie de territoire ce soir. Il est las de ces néonates qui pensent faire les beaux en chassant en dehors de chez eux, simplement parce qu'ils ont pas le cran de se créer un troupeau correct et fiable.

Il fait demi-tour et va chez lui, surveiller, "en patron", que la soirée se passe bien. Le groupe va bientôt entamé son set.
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Messagede gwinveric le Dim 25 Juin 2006 04:06:06

Au moment où Vincent arrive à quelques pas de son établissement, un groupe de quatre personnes est sur le point d'en franchir le seuil. Au soin éminemment ostentatoire qu'ils ont apportée à leur tenue, il s'agit vraisemblablement de Toréadors.

Les trois hommes sont en smoking et la femme en robe du soir blanche ivoire, tout en transparences si savamment agencées qu'elles masquent tout ce que la pudeur réprouve tout en dévoilant ce que la sensualité exige. L'illusion de nuages vaporeux se reformant à chaque mouvement de la créature est saisissante... Et à en croire les regards fascinés des mortels qui se retournent en passant sur le trottoir d'en face, Vincent n'est pas le seul à avoir fait l'analogie.

Mais déjà les quatre visiteurs ont franchi la lourde porte du club qui se referme sans un bruit sur eux. Si tous les clients de ce soir sont de cette qualité, même pour une courte nuit d'été, la recette devrait être satisfaisante...
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Messagede Zoorin le Lun 26 Juin 2006 08:20:16

Vincent entre à leur suite, prenant attention à ne pas se faire remarquer. Il les laisse aller à leur guise, il n'a pas fini de donner ses ordres. Il les regarde au travers un trou du bois s'installant dans les fauteuils rouges et contemple Son havre en rêvant ...

"Le Bilboquet est un restaurant de petite taille, intimiste, chic, boisé et tapissé de rouge sombre. La première salle, dans laquelle on entre lorsqu'on vient de la rue, est sur trois niveau. Une mezzanine, une coursive de plein pied et un salon en contrebas. Dans le salon, une petite scène permet à un groupe de ce produire. Il y a un concert chaque soir, plus ou moins prestigieux, qui débute habituellement vers 10h00.
Ceux qui veulent manger en regardant les musiciens doivent aller dans la coursive, car de la mezzanine, on ne voit pas la scène. Le salon, quant à lui, est agrémenté d'un bar de grand standing, fournissant cocktails innombrables, vins, champagnes et liqueurs de choix et cave à cigare de haute tenue.

A l'entrée, une porte sur la droite mène à un escalier pentue périlleux pour les talons hauts et connus de tout Paris car menant à la cave voûtée où se déroule la "deuxième partie de soirée du Bilboquet." Là, les groupes font leur deuxième set, le plus endiablés, le plus groovy, le plus sincère, après s'être chauffé devant un parterre plus hétéroclite. L'entrée se fait sur réservation, car il n'y a pas non plus beaucoup de place, et le prestige me permet de sélectionner les vrais connaisseurs, ou les personnes auxquelles je veux faire plaisir."

Vincent regarde les quatre vampires, et se demande s'il les connaît.
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Messagede gwinveric le Mer 28 Juin 2006 01:15:31

Le groupe des quatre s'est installé dans le petit salon, autour de la scène. Dans l'éclairage doucement tamisé les verres devant eux pourraient passer pour des bloddy mary... mais Vincent sait que ce n'est qu'à moitié vrai.

Sur les deux hommes qui discutent entre eux avec animation, sa mémoire ne lui fournit aucune information. Il les a déjà vus dans son club, cela ne fait aucun doute, mais soit ils sont de ceux qui cachent leur prestige, soit de ceux qui n'en ont aucun. Des bribes de leur conversation lui parviennent.


- Hier j'ai vu l'exposition de... décevant hein ?... exprime une fausse décadence qui confine à... c'est ce que j'ai dit à André mais lui... ah ah comme si un passéiste comme lui...

Pour un peu, Vincent se demanderait s'il n'a pas été victime de Manipulation et s'il se ne trouve brusquement pas, sans savoir comment, dans un des salons du Louvre !

Mais au même moment, le troisième Toréador se penche à l'oreille de la femme à la robe de nuages, et le rire cristallin qu'elle laisse s'envoler en renversant la tête en arrière est une musique si charmante que toutes les conversations sont suspendues, et quelques clients, principalement les vampires, ont un sourire charmé et amusé quand ils se tournent vers la divine créature. Elle se penche un peu pour tremper délicatement ses lèvres aussi rouges que le verre, et Vincent la reconnaît immédiatement en découvrant enfin toute la splendeur de son visage.

Isabelle des Termes. Un diamant qui brille de mille feux depuis la Renaissance française et qui, dit-on, tient encore le Prince son Sire sous le charme irrésistible de sa beauté immortelle.
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Messagede Zoorin le Mer 28 Juin 2006 08:58:25

Vincent se fige. Il n'avait pas reconnu Isabelle des Termes ! Quel manque de tact de la part d'un hôte. "Bon, rattraper le coup".

Il se glisse immédiatement dans une petite porte discrète qui mène à l'arrière du comptoir. Il sort son trousseau et ouvre un frigo blindé dans lequel il range ses cuvées spéciales. Choisissant trois grands crus particuliers, il range les peintres et se dit qu'il faut l'étonner. Il sort trois flacons avec du sang de Hélène Bastier, François Busnel et Nicolle Turcote. Des critiques littéraires et une poétesse, cela l'amusera.
"j'espère..."

Il emprunte ensuite la porte qui mène au bar, et demande à Barthélémy, sa goule bar-man de préparer les nectars :


D'abord Busnel, ensuite Bastier et finissons par Turcote. Elle doit la connaître.

Puis, il passe le portillon qui le sépare du salon et s'avance directement vers sa prestigieuse invitée, n'accordant aucun regard pour les autres.
"Pas trop dur, elle est toujours aussi splendide".

Happant son regard, il lui fait un grand sourire et s'incline en lui faisant un baise-main léger :

C'est un grand honneur que votre venue en ses lieux. Une telle surprise a manqué me faire défaillir et je n'ai voulu d'abord accroire à une telle bonne fortune. * se relevant en prenant garde à contrôler son regard * Votre mine enjouée me réjoui et soyez assuré que notre établissement et ses hôtes apprécieront à sa juste valeur votre présence * parcourt la salle du regard pour noter les vampires présents *

Puis, il salue les autres personnes qui l'accompagnent de poignées de main convenables.
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Messagede gwinveric le Mer 28 Juin 2006 13:20:31

Isabelle abandonne sa main aux doigts fins et parfaitement manucurés de Vincent avec une grâce et une indifférence qui dénote de son habitude de tels hommages.

- Mon cher Vincent ! Je ne pensais pas que vous étiez déjà arrivé, il est encore bien tôt. Et bien que je doive me rendre à encore je ne sais quelle fête interminable ensuite, quelques proches m'ont convaincu de l'excellence du groupe qui se produit chez vous ce soir.

Puis se penchant intimement vers l'avant, laissant deviner le haut de sa poitrine parfaite au milieu des voiles vaporeux de sa robe, elle sussure :

Et puis j'ai tellement de plaisir à vous revoir ! Vous vous faites trop rare à la Cour, et je ne suis pas la seule à en être peinée *elle esquisse une petite moue contrariée qui lui donne un air de femme-enfant encore plus désirable* Gabriel s'en plaignait auprès de moi hier encore...

Entre-temps, les trois verres de fluide vital ont été discrètement déposés devant la belle Toréador qui, après un seul regard, s'exclame extasiée :

- Oh Vincent mais vous êtes fou ! Du Turcotte ! Si je ne vous connaissais pas si bien, je pourrais croire que vous cherchez à me séduire... Je vais le garder pour les dernières gorgées. Tenez mon ami, je vous offre le Bastier. Il est délicieux mais décidément me tourne trop la tête.

Avec un petit rire de gorge, elle pousse le verre devant celui avec qui elle s'entretenait galamment avant que Vincent n'arrive. Celui-ci, qui s'est courtoisement et discrètement éloigné sur la banquette pour ne pas s'imposer, ne quitte pas Vincent des yeux, mais son visage poli et souriant ne permet pas de deviner les pensées qui l'agitent.
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Messagede Zoorin le Mer 28 Juin 2006 19:02:55

Vincent tente de se contenir, mais entendre Isabelle des Termes dire qu'elle est venue pour celui qu'il a réussi à faire venir après des semaines d'effort et d'influence transporte le caïnite. D'une voix vibrante malgré ces efforts de self-control, il dit :

Vous avez parfaitement raison. C'est un monument du jazz qui est là ce soir : Oscar Peterson. Et de ce que j'en ai vu hier au Bataclan, son toucher de piano est toujours aussi inventif et mélodieux. * observant ses serviteurs pour s'assurer du service, il continue d'un ton plus détaché * Il est vrai que mes activités en dehors des grandes cours sont trop nombreuses, mais soyez assuré qu'après qu'une dernière affaire soit conclue, je reviendrai proposer un concert ou deux quelque part.

Puis, il recule d'un demi-pas et s'incline :


Le premier set est prévu pour dans un quart d'heure environ, je vais voir si tout va bien en coulisses. Passez une excellente soirée, et n'hésitez pas à me demander si vous savez besoin de quoi que ce soit.

Il salue Isabelle des Termes, ses trois autres hôtes et se dirige vers la porte menant au sous-sol.
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Messagede gwinveric le Jeu 29 Juin 2006 00:06:17

A peine Vincent a-t-il pris congé d'Isabelle que son voisin se penche vers elle et lui murmure à l'oreille. Cette fois aucun rire ne s'élève de la délicate gorge blanche, mais d'un hochement de tête, gracieux comme celui d'un cygne, elle acquiesce et trempe ses lèvres dans le verre de Turcotte.

La lueur de satisfaction extatique qui s'allume dans ses yeux quand elle avale la gorgée de sang tiède fait "chaud au coeur" de Vincent.

Il a eu raison de fixer ce long miroir derrière le bar...
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Messagede Zoorin le Jeu 29 Juin 2006 08:41:23

Après avoir fait un tour en cuisine, Vincent se hâte d'aller dans la loge des artistes. Il a réservé une petite salle pour Peterson seul, et son idée va se révéler très bonne. Il a dix minutes, se devrait être suffisant. Il frappe à la porte et entre rapidement lorsque le pianiste répond. Sans faire attention à son regard surpris, il lui glisse quelques mots en anglais puis, plonge son regard dans le sien.

" Dans la salle, il y a une splendide femme, qui magnétise tous les regards, qui est une invitée de marque et qui va apprécier ton jeu à la hauteur de ton talent. Elle est belle. Tu vas vouloir lui faire plaisir. Tu vas la regarder, lui dédier ton morceau préféré. Discuter avec elle à la pause. Et tu oublies ses compagnons, qui ne sont que du menu fretin."

La volonté de Vincent est tendue, recherchant à toucher au plus juste la pensée du vieil homme. [2941 : 1 succès] Celui-ci semble acquiescer et comprendre que le propriétaire du lieu veut faire plaisir à une invitée de marque.
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Messagede gwinveric le Jeu 29 Juin 2006 21:13:49

La lueur de compréhension que Vincent perçoit dans le regard voilé du pianiste le rassure sans pleinement le satisfaire. Le pianiste ne parviendra sans doute pas à se souvenir de toutes les suggestions qu'il tente de lui imposer, mais au moins il ne risque pas de se tromper de "cible", et Isabelle sera-t-elle l'attention inconscience du musicien.

Hélas le temps presse et le vampire ne peut pas se permettre d'entreprendre une seconde tentative de Domination. Le regard du pianiste s'éclaire à nouveau et il répond en souriant aux encouragements de son employeur, sans même avoir perçu le flottement de sa conscience.

Avec concentration, il se lève, ajuste son noeud papillon et fait jouer une dernière fois ses phalanges avant de gagner la scène.

A peine la silhouette d'Isabelle entre-t-elle dans son champ de vision que l'artiste semble subjugué et évoluer sur les nuées intangibles qui déroulent et enroulent leurs volutes immatérielles autour du corps diaphane de la sublime courtisane.

Vincent ne peut réprimer un petit sourire de satisfaction ; en revanche il serait bien en peine de dire si ce sont ses pouvoirs ou ceux de la belle Toréador qui agissent sur Peterson...
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Messagede Zoorin le Ven 30 Juin 2006 12:10:27

Vincent discret comme à son habitude, se tient au bar, appréciant la performance du groupe et de Peterson. Aux aguets, il répond avec sérieux et détachement aux demandes et questions des habitués, et sert personnellement les plus anciens d'entre eux. Parlant des prochaines programmations, des jazz-men en vue ou de cocktails, il tient sont rôle de patron du Bilboquet.

Bien sûr, il jette des coups d'oeil réguliers et discrets à son invité de marque, à l'affût du moindre de ses gestes.
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Messagede gwinveric le Ven 30 Juin 2006 22:25:17

Isabelle savoure son verre de sang avec une délicatesse aristocratique, mais les petits coups de langue précis qu'elle lance pour ne pas en perdre la moindre gouttelette trahissent, sinon de l'avidité, tout au moins une gourmandise coquine...

Peterson, après un morceau chaleureusement applaudi par l'assistance, se tourne vers la jeune femme et lui adresse un sourire empreint de respect et d'humilité.


- Et pour la plus belle des roses de notre jardin de la nuit, la plus belle des mélodies composées au coeur de mes nuits solitaires.

Isabelle sourit, ravie, et hoche la tête en guise d'acceptation de l'hommage.

Alors les notes s'élèvent, et une fois de plus le temps suspend son vol au rythme des doigts de Peterson.

Vincent, toujours aux aguets, remarque l'arrivée d'un nouveau client, encore un vampire, et probablement encore un Toréador. Intuition confirmée lorsqu'il voit l'homme ralentir progressivement son pas élastique pour finalement s'immobiliser à moins d'un mètre du propriétaire des lieux, le regard fixe devant lui, hypnotisé par les mains de Peterson.

Grand, très musclé et très brun, il est vêtu avec goût mais sans apparât. La blancheur du t-shirt qu'il a passé sous un costume de lin écru souligne son teint mat et contraste avec ses grands yeux noirs presque féminins tant les cils en sont longs. Pourtant ce n'est que de la virilité qui émane de lui, mais une virilité assumée, teinté de sensibilité comme souvent chez ceux de son clan. Son bouc, impeccablement taillé, souligne la sensualité de ses lèvres.

Un tel individu n'échappe évidemment pas au radar toujours en alerte d'Isabelle, qui se détourne quelques secondes de la scène pour le détailler des pieds à la tête avant de sourire de plaisir.


*Ces deux-là se connaissent...* pense aussitôt Vincent, même si le nouveau-venu, en transe, ne donne aucun signe d'avoir perçu l'intérêt qui lui était porté.
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Messagede Zoorin le Sam 01 Juil 2006 08:51:34

Vincent compte mentalement et arrive à dix.

"Dix vampires cette nuit, et cela ne fait que commencer. Mmhh. Ce sera une bonne soirée. * regardant le dernier arrivant * Lui, si Isabelle le connaît, on peut lui faire payer de bons trucs ... cher!"

Il se tourne vers Barthélemy et lui indique le nouvel arrivant en lui murmurant :

Lui, tu peux lui donner la carte des invités prestigieux. Celle que j'ai servi également, mais dans son cas, c'est moi qui régale. Pour les autres, la carte normale. +

Puis, il observe le salon, et se décale pour regarder deux petits écrans de contrôle et observe la mezzanine. Son restaurant est plein, son salon pas tout à fait. "Mais inutile de trop le remplir ce soir." il se dirige par une petite porte jusqu'à l'entrée non loin et dit à Gustav :

A partir de maintenant, sauf ceux que tu reconnais, plus personne n'entre, c'est complet. Si un invité nocturne se pointe, tu le fais patienter et tu me bipes.

Gustav hoche la tête. La goule a l'habitude à présent de gérer les entrées et les refus. Elle s'avance un peu plus pour se placer comme un mur et se prépare à jouer son rôle. Vicentn reprend prestement sa place derrière le bar.


[Note : Il y a deux cartes vampiriques pour ceux qui désirent consommer du sang au Bilboquet. Une normale, et une de prestige.

La normale contient des produits génériques : sang de femmes, d'hommes, de militaires, de prostituées, d'étudiants, etc ....

La prestigieuse contient des sangs ultra-rares venant de personnalités du monde des arts, du show-biz, de la politique, de n'importe où en fait. Vincent se fourni auprès de personnes peu recommandables mais avoir de l'exceptionnel n'est pas facile. Cette carte est courte, et très mouvante, puisqu'il n'arrive le plus souvent a n'avoir qu'une bouteille à la fois, et que se sont toujours des occasions.

Ces fournisseurs habituels pour le sang classique sont des gens de la cour de Satomé. Une fois qu'on a bien identifié les personnes de confiance, il est moins cher.
Pour les sangs de personnalités, c'est très variés. Des toréadors, des ventrues, mais aussi des nosfératus ou des giovanni. (mais pour ces deux derniers, c'est évidemment secrets)]
Dernière édition par Zoorin le Lun 03 Juil 2006 13:57:40, édité 1 fois.
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Messagede gwinveric le Lun 03 Juil 2006 13:51:30

Les dernières notes de piano semblent suspendues quelques secondes dans le silence recueilli du salon, avant que n'éclate un tonnerre d'applaudissements que Peterson reçoit modestement en saluant son public.

La transe du Toréador semble alors prendre fin, et Vincent le voit essuyer discrètement une larme de sang qui perle, prête à rouler sur sa joue pâle. S'ébrouant à la manière d'un chien qui s'éveille, il reprend ses esprits et regarde autour de lui, hébété. Quand son regard croise celui d'Isabelle qui n'a cessé de le guetter du coin de l'oeil, un sourire irrésistible éclaire son visage et efface les derniers vestiges de son émotion.

Reprenant son pas élancé, il rejoint la table de la belle et la salue d'un baise-main irréprochable avant de se glisser à côté d'elle. Il remercie sans morgue Barthélémy pour la carte, et fait son choix en parcourant rapidement la liste des "grands crus". Au moment où le maître d'hôtel s'apprête à prendre congé, Isabelle l'arrête et lui parle à l'oreille.

A peine Vincent a-t-il repris sa place derrière le bar que Barthélémy se matérialise à ses côtés, portant un verre de sang rouge profond et dense sur un petit plateau d'argent.


- Monsieur, Mademoiselle des Termes vous prie de bien vouloir lui accorder un peu de votre temps précieux. Elle tient à vous présenter à un ami cher m'a-t-elle dit.
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