[Lieu] - Quartier du 'Black Baron'

[sweck]

*Etrange que les jambes blanches aient disparues.*

Charles se met à inspecter discrètement les toits à la recherche des jambes.

*Allez Auriana. Cesses donc de faire la tête et viens m'aider! Qu'est ce qu'elle a ta plante? Il faut la planter?*

Charles voit Maureen passer sous lui.

*Pauvre humaine. Ou goule? Je ne vais quand même pas lui tomber dessus. Quand je pense qu'elle a faillit griller Piotr. Sale garce!*

Charles retourne à sa fouille discrète des toits.

*Allez allez petite. Montre toi.*

Il jette un oeil pour voir si Malik est toujours là.

[Garwall]

- C'est toi qui fait le plein et je t'amène où tu veux, j'ai juste deux trois trucs à récupérer.

Tout en regardant rital s'en aller vers les portes Piotr passe son bras vars la banquette arrière récupère dans le sac son flingue, portable et autre petits accessoires comme son briquet.
Il ne quitte pas des yeux son nouveau pote pour être lui aussi prévoyant.

Rencontrer un cousin, rital serait donc de la même branche que fille des glaces. A peine deux ou trois jours qu'il était devenu un caïnite et il se trouvait perdu dans ce monde dont il ne connaissait pas les tenants et aboutissants. La seule règle qu'il souhaiter appliquer : retser en vie, ou plutôt ce qui s'en approchait le plus dans son cas de mort-vivant.

Nonchalamment, PIotr ouvrit la portière en laissant tourner le moteur et observa avec attention les actions de rital une main proche de son flingue.

[VeGa]

Rital longe les portes tout en tendant visiblement l'oreille, penchant un peu la tête comme pour mieux entendre au travers de ces panneaux coulissants en fer rouillé... la chaine qui lie les deux poignées et bloque ainsi l'ouverture n'est pas en meilleur état mais le cadenas à code semble neuf.

Rital semble disposé à préférer faire preuve d'astuce bien qu'il puisse paraître évident à Piotr qu'un coup sec tiré sur l'une des poignées pourrait résoudre rapidement le problème.

Rital sort un petit tournevis et commence à dévisser l'une des poignées.


A l'avant sur le fauteuil du passager un téléphone qui n'est pas celui de Piotr se met à vibrer et à s'illuminer.

Par ailleurs derrière ses fauteuils arrières Piotr entend :
Hey Mec putain soit sympa, ouvre le coffre allez, faut carrément que j'aille pisser maintenant !!!

[VeGa]

* c'est qui ça piotr ? c'est ton copain ? *

Charles parvient sans difficulté à se hisser sur le toit une fois sa plante un peu fanée sans terre posée sur son épaule.

Tandis qu'il à enfin vue complète sur le haut de ce toit Malik est là et l'observe alors sans surprise.
Il lui tend une de ses mains grasses pour apparemment l'aider à achever son ascension, par courtoisie certainement.

[sweck]

*Pourquoi tu me parles de Piotr? Moi je te parles de jambes blanches, de ta fleur et de toi Auriana. Piotr, je sais même pas ou il est passé.*

Charles aperçoit la main tendu de Malik. Mais par mesure de prudence il préfère l'éviter et monte par ses propres moyens. Une fois en haut il s'écarte du bord, se méfiant de Malik, et adresse un large sourire mondain à ce dernier.

Enfin on se rencontre Mr Malik!
Si vous saviez le mal qu'on s'est donné pour vous voir! Vous êtes plutôt du genre prudent.

Charles lui tend la main. Du coin de l'œil il regarde si Malik a toujours ses compagnons autour de lui.

Bon alors c'est quoi cette histoire avec le prince actuel. Vous êtes en froid avec lui on dirait? Je peux peut être arranger cela? Il parait que vous avez un bon fond.

*mémé m'a dit*

[VeGa]

* jme disais que tu n'étais pas du genre à me traiter de 'sale garce', mon ptit loup... j'ai une petite chose à faire... mémé insiste pour que nous nous représentions à la cour, aussi éphémère le Prince soit-il... je crois qu'elle à des projets pour l'avenir, et je crois que tu fais partie de ses plans... qu'est-ce que ça pue un Nosferatu ! je suis dans les égouts mon bien aimé, tu n'as pas voulu m'y suivre après le tour que t'a joué le placard à balai je te comprend, mais prie pour que je ne m'y perde, il me tarde de te revenir... mais si je vois clairement tu fais une très bonne diversion auprès de ce gardien du passage... nous sommes de bons complices après tout... la fleur c'est peut-être que je me suis trop éloignée de toi, un peu plus d'amour devrait t'aider ! ne lui dit pas que tu es de Gangrel il en a une peur surnaturelle, peut-être que si tu lui assures une meilleure protection que ces nanards il te suivra... la voie est dégagée par les égouts j'arrive bientôt aux métros, d'ailleurs je les entends déjà...*

Charles est adossé au pentu du toit, en toute assurance, quand le masque de malik tombe enfin...

son visage est une monstruosité évidente, des vers blancs apparemment voraces, mangent une perpétuelle purulence dans des sillons creusés dans sa chair putride, infecte et suintante...

au mouvement de recul de charles, à son évitement, sa logique prudence... il semble comme ému et touchant son cœur physiquement inerte, des larmes de souffrances et de sang s'échappent de ses orbites habités d'yeux noirs aux reflets rouges sombres et luisants.

Une voix d'édenté surgit comme d'une caverne soufreuse engloutie :

Oui... je comprends votre effarement.... je ne suis certainement pas le jeune homme candide et effronté que l'on vous avait dépeint ! cependant vous n'êtes pas non plus le genre de chasseur d'étranger que j'aurais imaginé le 'playmobil' m'envoyer...

Il tourna le dos à Charles, debout sur la corniche au bord de ce vide de 8 m seulement, et regarda vers le bas suivant le mouvement d'un bruit de pas hésitant et cassé

Et puis deux doigts dans le gosier il siffla bruyamment, crevant le silence actuel de cette nuit aux semblances éternelles

[sweck]

*mémé et toi vous êtes deux belles girouettes. Vous changez d'avis bien vite. Est ce une constance chez les Ravnos?[rire intérieur] *

*Ne te perd pas en route ma mie. Tu me manques déjà.*

Charles est maintenant parvenu en haut du toit. Il est complètement dégouté par l'aspect totalement répugnant du Nosphératu. C'est une race qu'il exècre par dessus tout. Ils ne sont que des erreurs de la nature. Une honte pour la famille.

Charles pose sa plante à terre et se rapproche discrètement de Malik pour lui porter la main à l'épaule.

La vue est belle d'ici vous ne trouvez pas?

Charles regarde après quoi Malik a sifflé. Il tient fermement Malik et n'a pas envie que celui-ci lui refasse un sale coup. Au moindre écart, Charles s'apprête à balancer le Nosphératu dans le vide, à l'aide d'un bon coup de griffe saillant dans le dos.

Pourquoi le Pince désire-t-il vous voir?

[VeGa]

Auriana ne riait pas, elle allait bientôt quitter le tunnel et entrer dans une station de métro, et ce 'lien' privilégié serait rompu... elle s'arrêta pour se concentrer sur Charles... faire durer la magie de l'instant

*j'ai toujours pensé que c'était la girouette qui faisait tourner le vent... oui mon bel amant, les Ravnos dansent, par amour de la danse, pour lui seulement.*


Je n'ai pas l'intention de vous mentir Monsieur Charles... vous seriez capable de me croire et je n'aurais aucune influence sur vous... et puis les éléments parlent d'eux-mêmes...

tout de même vous devriez être plus méfiant, sachez que certains d'entre nous emmènent depuis la tombe d'horribles lèpres et un beau parti comme vous n'aurait plus qu'a se contenter de.... vous aimez la chair humaine ?

Maureen regardait dans leur direction et braqua soudain vers eux son portable

Qu'avez-vous dit ? Le Prince ? Le Prince désire me voir... moi ? et vous avez fait tout ce chemin jusqu'en ce ghetto sordide pour me prévenir... mais vous m'honorez... vraiment.

[sweck]

Charles se décale derrière le corps de Malik afin de ne plus être dans l'angle de vue du portable de Maureen.

Que fait-elle avec ce boitier? Dites lui de nous laisser. Je n'aime pas que l'on me vise! Je voudrais vous parler de vampire à vampire!

Je n'ai pas peur de vos maladies mon brave. Je suis du genre résistant.

Puis il continue en murmurant à l'oreille de Malik.

Le prince souhaiterait vous voir. Il ne m'a pas demandé de vous "prévenir" mais de vous "ramener". J'imagine qu'un brillant cerveau comme le votre voit la différence.

Mais plutôt que de lui obéir aveuglément, je souhaite d'abord parler avec vous et savoir ce que le prince peut bien vous vouloir. Vous avez du contrarier ses petites affaires?

[VeGa]

c'est un jeune premier...

vous savez ce que c'est... je ne suis pas un ancien comme vous mais j'ai été bien éduqué.
bien... mes maladies ? non mais je l'aurais parié qu'avec vous je pouvais me mettre à l'aise... savez-vous que les nosfératus sont... en règle générale les plus humains du genre de la camarilla... justement parce que... enfin t'as bien vu la gueule que j'avais ?

ce n'est pas le visage de la mort selon moi c'est... celui du préjugé.


Puis se rendant compte de la monomanie intéressée de Charles il s'emporte soudain...

le prince le prince le prince ! il n'y en a que pour lui... toujours... c'est comme une lampe qu'on devrait regarder alors qu'on déteste là lumière... vous êtes royaliste vous, vous, vous comprenez ce que je veux dire...


Il regarde vers la lune masquée de filaments brumeux se dissipant soudainement, comme si les mains d'un mage puissant et ténébreux venait de laisser s'entrevoir la puissance de son pouvoir

[Garwall]

Piotr plonge vers le siège passager pour attraper le portable de Rital.

*Il a fait exprès de le laisser ou pas ? Tu deviens parano, non ?*

Donc il prend le téléphone et prend la communication en poussant un grognement pour signaler qu'il était au bout du fil sans se nommer. Il se pose des questions sur celui qui se trouve dans le coffre, s'il a besoin de se soulager c'est qu'il est humain du moins pour l'instant !!!

Il écoute attentivement ce qui se dit à l'autre bout du fil.

[VeGa]

la voix d'Ossip se fait entendre rapidement

Ouais rital ? Qu'est-ce tu fous bordel ? Y'a le fleuriste qui s'apprête à emporter notre monnaie d'échange... on le laisse se tirer ? t'en est où avec ton client ? Rital ? ...

désormais le silence au bout du fil et dans le coffre...

Rital fait coulisser l'une des grandes portes du garage assez discrètement.

[sweck]

Oui Malik je suis royaliste. Et je respecte le prince pour ce qu'il représente.

Écoutez, je ne suis pas venu pour vous contraindre de quoi que ce soit. J'ai un marché à vous proposer. Visiblement le prince ne vous porte pas dans son cœur. Et c'est réciproque. Pourtant il suffirait de peu pour que tout rentre dans l'ordre.

Vous venez vous présenter à lui et l'affaire sera vite oubliée!

Vous serez sous ma responsabilité. Je vous garanti qu'il ne vous arrivera rien. Il ne s'agira que d'une discussion entre gentleman ou chacun exposera son point de vue. Le votre, le sien.

Ainsi le prince sera satisfait et vous laissera en paix. Vous avez ma parole de gentilhomme qu'il ne vous arrivera rien.

Alors vous me suivez?

[Garwall]

Piotr ne sait pas trop dans quelle galère il s'est encore foutue mais c'est toute l'histoire de sa vie. Il tente quand même le coup en essayant de retrouver l'accent de rital dans sa mémoire. Faire court pour ne pas laisser le temps à Ossip de se rendre compte qu'il n'a pas le bon interlocuteur.

- Pas fini ! J'te laisse.

Il raccroche pour ne pas laisser de temps à Ossip de répondre. ET il repose le téléphone sur le siège.

Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Encore une fois il nage en eaux troubles. Mais ce n'est que le nez dans la merde que Piotr arrive à se sentir vivant. Et là même mort il continue à se sentir vivant car il est sur le fil du rasoir.

Un sourire carnassier apparait alors sur son visage. Une partie dure et serrée à jouer : rester mort le plus longtemps possible tout en sentant la vie pulser à fond de train.

[Blue Moon]

Le son de plusieurs tentatives échouées d'allumage résonne dans le sombre bâtiment ... Et puis le démarrage d'un moteur puissant... 2 gigantesque phares s'allument au fond du garage dans lequel Rital s'était introduit. Plusieurs accélérations au point mort pour décrasser l'animal... comme un taureau qui gratterait le sol poussiéreux avant de lancer sa charge.

Piotr au volant de sa voiture stylisée, à l'arrêt devant les pompes, mais dont le moteur tourne encore, ne peut que difficilement ne pas percevoir l'engin qui fonce à toute allure dans sa direction bien qu'il soit presque impossible de voir au-delà de ces phares aveuglants.

Soudain, depuis l'intérieur, on commence à tambouriner sur le métal de son coffre toujours fermé. Ce nouveau bruit couvre à peine celui des moteurs, alors le type se met à hurler dans un état de panique évident.

Hey !? ! Bandes d'enculés putain ! Laissez moi sortir de ce putain coffre !!!! C'est pas moi putain ! J'ai rien fait ! Ouvrez ce putain de coffre !