Départ de Paris (Ana)

[lydia]

Ana est sur le quai son transcontinental quitte Paris dans quelques minutes. Son sire est sur place.

Voilà mon infant, Ta place est à Saint Petersbourg. Le clan a décidé que tu devais nous représenter dans cette ville.

Pour l'instant, l'un des notre est sur place. Tu prendras contact avec Barnabé. Il connais ton heure d'arrivée et t'acceuillera. Tu pourras te présenter au prince local en arrivant.

[AnA]

AnA le regarda d'un air désespéré et inquiet, c'était la première fois qu'il allait le quitter aussi longtemps et la tache lui paraissait difficile voir impossible
Il se dirigea pourtant à reculons vers la marche d'entrée du wagon, trainant sa valise à roulettes et tenant son billet à la main
Et comment pourrait-il lui désobéir ? lui qui était tant pour lui, lui qui avait comblé les vides de son âme creusés durant sa vie de mortel...
A contre-cœur il monta dans le train, non sans difficultés... et resta là, contemplant son sire avec amour et peine, résigné à attendre la fermeture des portes et le signal de la machine qui devait l'emmener vers son inévitable voyage...

Au revoir mon père, dit-il d'une voie émue, prenez bons soins de vous !

[lydia]

Prend soin de toi mon fils. Nos ainés te regardent.

Le train démarre. Le trajet se passe avec ses arrêts dans les gares diversent qui jonchent le trajet. Finalement après les déboires de ce trajet, le train arrive en gare de Saint Petersbourg.

Sur le quai deux hommes attendent l'arrivée du train semble-t-il. Ils discutent. L'un portant un tenue de soirée guindée, se tient droit l'oeil fixé sur le train. L'autre vêtu d'un costume dépareillé gigotte observant lui aussi le train.

[AnA]

AnA, réfugié en bout du dernier wagon et littéralement barricadé dans une cabine ne semblait pas décidé à descendre à l'arrêt du train. C'est bien parce qu'une voie féminine et consensuelle que ses notions de russe lui permettaient de comprendre lui affirmait qu'on était bien à saint Petersbourg, que c'était le terminus et que tous les passagers devaient descendre du train qu'il commença à sortir.
Il extirpa péniblement sa valise du wagon. Tirant celle-ci sur ses roulettes, lesquelles firent un son résonnant et sourd, il s'avança un peu sur le quai. Il était certainement le dernier à sortir car la foule qui avait quitté le train se mélangeait déjà avec celle de la gare, la-bas, tout au bout du quai . Cependant, sa vue perçante lui permit de distinguer deux individus à la sortie du quai qui semblait l'observer avec insistance. Il s'empressa alors, soudain presque paniqué, tantôt accélérant par de petits pas de course, tantôt contraint de s'arrêter pour remettre sa valise sur roues. Il ne pouvait s'empêcher de se retourner régulièrement pour jeter un regard derrière lui dans un geste nerveux apparemment incontrôlé tandis qu'il longeait le train désormais totalement au repos. Arrivé à quelques pas des deux individus, il s'arrêta net, et s'adressa directement à celui vêtu d'un costume dépareillé :

Bonsoir... c'est bien vous Barnabé ? dit-il d'une voix hésitante dans un Russe moyen
Il inclina légèrement la tête en avant en guise de salut respectueux

[lydia]

alors que tu t'approche, l'énergumène en costume bariolé, gigote en s'époumonant :

"Il va arriver, il va arriver."

Lorsque tu l'interpelle, il sursaute te faisant face.

Toi aussi? toi aussi tu l'as?

L'homme impécablement astiqué te regarde un sourcil surélevé. Puis il tourne la tête observant les environs.

[AnA]

Je suis AnA... on devait venir me chercher ici ! Un certain Barnabé ! A qui ai-je l'honneur ?

Soudain persuadé qu'il s'était trompé de personne il commença lui aussi à observer les environs mais de manière un peu plus convulsive...

Êtes-vous Russes ?

Pouvez-vous m'indiquer la sortie de cet aéroport ?

[lydia]

Non nous ne sommes pas russes

te réponds l'homme à la tenue impéccable. Il a un accent américain.

Je le suis! Jele suis! Barnabé C'est moi!
Tu l'as aussi? Tu l'as aussi?

barnabé semble excité à tout point de vue.

Je t'attendais l'ami.

[AnA]

Ah !!!! s'exclama AnA, tout surprise tel un enfant

c'est toi Barnabé ? Bravo ! c'est super ! C'est toi que je voulais rencontrer dans cet aéroport, euh... la gare de saint petersbourg, c'est mon père qui me l'a dit...

Hey Barnabé ? lui souffla t il à l'oreille subitement, c'est qui le bonhomme avec toi ? le shérif ou quoi ? t'as besoin d'un garde du corps ou c'est pour te surveiller ?

et puis il se mit à sautiller de joie tout en étreignant Barnabé de son plus sincère amour

Rhaaa... Barnabé ! je suis content de te rencontrer, mon père m'a dit du bien de toi !

Dites vous autres, se reprit 'il soudainement je devrais me présenter à mes sires le prince d'ici vous ne croyez pas ?

ana avait un horrible accent parisien, même lorsqu'il tentait de parler russe

[lydia]

Barnabé rendit l'accolade à son frère de clan.

C'est un membre du clan du roi sussurat-il à l'oreille d'AnA.

Pour le prince nous comptons sur le vernissage en cours pour te permettre de prendre un rendez-cous avec le prince.

Barnabé sautillait pendant que le ventrue regarde autour d'eux.

Barnabé reprit.

Il s'appèle Hubert de la je sais plus trop quoi

[AnA]

Le ventrue commençait à rendre nerveux AnA, à force d'observer sans cesse aux alentours...

Quelque chose ne va pas seigneur Hubert ? Vous avez remarqué qu'on nous guettait ? Avez-vous aperçu cette chose ? moi aussi je la sent toute proche, elle nous observe !!!
Ses yeux étaient soudain devenus rouges et semblaient remplis d'une folle terreur
Il ne faut pas rester là, il y trop de lumière ici !

Il fit de petits paniqués autour d'eux, tout en trainant son bagage par saccades...
Lançant un regard désespéré à Barnabé...

Mais, mais... n'y a t-il pas de sortie dans cet effroyable endroit ?

[lydia]

Si si tout va bien ana.

Sortons de la gare.

Hubert prend une direction que tu suppose être la sortie.

Barnabé t'accroche par le bras pour te faire suivre hubert.

allons y allons y.

Ils te permettent de déposer tes affaires dans un hotel de Saint PEtersbourg ou ils ont loué deux chambres.

Ensuite direction le vernissage.

[hrp : rendez vous sur le sujet : Le vernissage au palais des tsars.]