Le Prince vous mande auprès de lui (DAMCH)

[lydia]

La soleil viens de se coucher. La nuit prend son envol et les étoiles guident les pas des agitateurs nocturnes.

L'Elyseum n'est pas ouvert ce soir. Mais paradoxalement, une voiture est garée non loin et des hommes sont entrés dans le bâtiment. La porte est fermée et la lumière a fait place derrière les fenêtres du bâtiement.

Un rendez-vous a été probablement prévu par le propriétaire des lieux.

[Damch]

Vanda regarde sa montre. 20h00 passé de 34 minutes. Elle n'est pas en retard, pour une fois... Elle cherche dans son sac un papier, une lettre, une missive.

Chère Vanda,

Me feriez-vous l'honneur de m'illuminer de votre présence en ce jour de Lune Nouvelle. Vos nouvelles responsabilités permmettront de vous faire connaitre au sein de notre groupuscule. Et ce sera lunaison après lunaison que nos désirs croîront pour que Saint Petersbourg est une place de choix au coeur de la Grande Russie. Je vous attendrez avec ravissement et pour la grande fierté de notre ami commun.

Votre Premier Obligé et néanmoins ami...

"Blablabla... Encore une ultime formule pour se mettre les objets de ses désirs dans la poche... Arrivée dans l'Elyseum, parfum, sourire éclatant et rouge-à-lèvre brillant et éclatant comme moi... Nous saurons alors exactement ce à quoi il aspire... Mais Vanda, je t'en supplie, tiens-toi Digne..."

Vanda marche, pas pressant, même montée sur aiguille. La belle Concervatrice avance élégamment sur les marches de l'Elysée, enrubanée dans une somptueuse robe de soirée Prima Notte, sac Armani portée un soupçon négligé, pour faire style... Superficielle, Vanda peut l'être, mais jamais elle ne caricaturera son redoutable port-altier, sa prestance charismatique. Son corps est l'une de ses armes destructrices et elle le sait. Elle n'est pas arrivé à son statut présent par hasard. Elle sait jouer de son charme et de son attitude. Elle pénètre donc en l'Elysée de Saint-Petersbourg afin de revoir une ultime fois le Prince...

[lydia]

Tu es acceuillie par un homme portant un costume noir, de petite lunettes ronde. Il s'incline en t'apercevant et t'ouvre la porte te laissant entrer dans l'Elyseum.

Que votre nuit soit douce madame.

Il t'indique un couloir du bras. Tu sais par habitude qu'il s'agit du couloir qui mène à la salle privée de réunion du prince.

Tes pas te guident vers la pièce. Tes pas résonnent dans ce couloir vide de toute présence. Tu peux voir de somptueuse oeuvre d'art d'une artiste qui t'es inconnue.Chacune des peintures étant comme une parcelle de l'ame de l'artiste. Tu ressent toute la douceur, la bonté, l'amour qui transpire des tableau.

Le couloir t'amène devant une porte à double battant de trois mètres de haut. La porte est fermée.

[Damch]

Vanda observe l'immense et imposante porte. Elle sort de son sac un petit et simple poudrier. Elle l'ouvre et mire sa bouche dans le miroir rond. Elle dépose une fine couche de fard sur ses joues, son nez et sa gorge. Puis elle rabat l'objet et le laisse tomber au fond de son sac. Elle prend alors une petite fiole d'eau parfumée et imbibe avec parsimonie son cou. Elle est prête... Du bout de ses doigts son sac se referme. Elle frappe alors la porte en prenant soin de ne pas éraffler sa main. Elle écoute et attend patiemment, grand sourire aux lèvres laissant apparaître un émail immaculé...

[lydia]

Les secondes s'égrènent. Le temps s'écoule. Mais qu'est le temps dans la condition de Vanda. Elle patiente donc de vant la porte. Puis après de longue minutes, une parole, un ordre ferme mais non dénué de tendresse.

Entrez je vous prie Ma tendre.

La porte est toujours fermée.

Alors que tu passe la porte, tu trouve te tournant le dos un homme aux long cheveux. Le prince t'attend il se complait dans la contemplation d'une oeuvre magistrale que tu ne peux pas rater.

Il prend la parole sans détacher son regard de la tapi serie qui se trouve devant lui.

N'est-il pas plus belle position que la mienne. Acceuillir une beauté telle que vous Vanda dans un lieu empreint de talent comme celui-ci. J'en viendrais presque à maudir de n'avoir pu vous donner l'étreinte moi-même mais aussi à bénir que cette étreinte aie eu lieu.

[Damch]

Vanda ne peut détourner son regard de l'oeuvre magistrale, elle s'avance sublimée par cette tentation, cette possession, et sans prêter attention à ce qu'elle dit, elle s'extase de ce qui lui fait envie avec gourmandise...

Non, en effet, il n'y a pas plus belle position cher Prince. Vous êtes d'un ravissement sans précédent... Et cette beauté ne peut qu'engendrer le plaisir que d'être à côté de ce trésor. Une merveille ! Serait-elle à même de rivaliser avec les 7 autres qui malheureusement ont disparu de ce monde...

Une beauté subjugante, attractive, époustoufflante et vicérale... Comme un bien qu'on ne pourrait rayer de toutes ses possessions... C'est la main d'un maître qui étale devant soi sa nature suprême... Une magnificence sans aucun pareil...

Laissant le Prince évasif, flatté dans son égo, jusqu'à ce que Vanda le fasse sortir de sa rêverie...

Qu'est-ce ?... De qui est-ce ?...

Et de Vanda de s'avancer au plus proche de l'oeuvre sans poser un seul regard sur le Prince. C'est mal connaître la belle Conservatrice de parler des hommes avec tant d'admiration. Et pourtant l'effet est assez comique vu d'extérieur..

[lydia]

Juste un tapissier qui est resté dans l'anonymat. Et pourtant son oeuvre n'aurait pas du rester incomprise.

Le Prince toujours en émoi devant la tapisserie laisse planer un silence. En fait tu n'ose poser ton regard sur son visage parfaitement dessiné. Sa voix mélodieuse et attirante fait monter en toi une vague de plaisir, de passion.

Ce Prince te fait penser à Villon dans toutes sa splendeur. Tu pourrait presque croire qu'il est son infant et pourtant tu es sure qu'il ne sont pas en ligne directe. Villon t'ayant présenter le Prince de Saint Petersbourg comme un toréador d'origine française. Il t'as signalé qu'il n'était pas de la même lignée.

Malheureusement pour lui. Il serait né à la bonne époque, il serait gratifié des critiques les plus élogieuses. Mais en son temps, il n'a eu droit, probablement, qu'à de maigre remerciement et une misère en pièces de cuivre.

Le Prince se détourne de la tapisserie pour se tourner face à la pièce.

Nous ne sommes pas là pour cela ma chère Vanda. Je vous est fait mander pour joindre l'utile à l'agréable. Vous sachant très au faîtes de la beauté en ce monde. J'aimerais que vous mettiez sur pieds une soirée de réception pour des amis venant de France. Nous ne sommes qu'une minorité sur la ville.

Le prince porte son regard flamboyant sur Vanda. Transpercer par ce regard, il ne laisse que le choix de répondre par l'affirmative à la question qui devrait suivre.

Acceptez vous de mettre sur pied cette oeuvre temporaire?

[Damch]

Vanda sourit et détourne son regard vers la bouche de son interlocuteur. Et c'est avec émotions et une voie très envoutante, évocant même posant l'envie duelle, qu'elle répond au Prince ces quelques mots qui résonnent, qui stimulent, qui dévorent passionnellement leur désir.

Avec grande joie, mon chère Prince... Que porrait-on vous refuser ?

Et fidèle à son caractère organisée matériellement, Vanda pose ces questions de manière si direct...

Quand ? Où ?

Je sais pour qui et pourquoi. Quant au contenu je vois déjà très bien ce qui sera mis en place. Ce que j'ignore c'est s'il faut calibrer notre événement en fonction d'un nombre considérable de personnes ou pas... Et ensuite je me chargerai de vous faire plaisir...

Vanda s'avance vers le Prince et lui dépose un baisier fusionnel sur les lèvres. Se laissera-t-elle tenter par la veine de son cou ?

[lydia]

Ne précipitons pas les choses Vanda.

Cette réception doit être l'occasion d'un vernissage d'un peintre français très en vogue pour le moment.

Il faut donc que vous preniez les contacts nécessaires. Quand et ou sont laissés à votre totale appréciation. Tout ce qui devra êtreprévu c'est une salle dont vous ne vous occuperez pas. Cette salle sera dévolue à une toile que l'artiste ne sais même pas qu'il a peinte.

Cet artiste émérite est Jean-Phillipe Ruffat. Je vous charge de ce vernissage en toute confiance.

[Damch]

Vanda, furieuse intérieurement de se voir refuser un baiser, hausse la tête et détourne son regard du Prince. Elle réfléchit.

Cet artiste... Jean-Philippe Ruffat... pourquoi dites-vous à propos de cette, que je pense sera la pièce maîtresse de l'exposition, n'est pas connue de l'artiste comme peinte par lui-même... C'est assez étrange... Comment un artiste ne peut savoir qu'il a créé une oeuvre ? A quoi ressemble son art ?...

Vanda est sûr d'elle. La question qu'elle vient de poser devra être amplement développée pour que le vernissage puisse devenir un événement incontournable. Vanda sait qu'elle devra plonger dans le travail même de cet artiste afin d'en dégager des pistes grandioses pour la réception.

[lydia]

François pose alors son regard sur Vanda. Il semble la jauger. Il lui sourit.

Et bien, il semble que cet individu ne soit pas un artiste. Mais qu'il use de stratagème pour s'approprier les oeuvres de jeunes artistes et d'en faire les siennes.

Ce vernissage sera celui de son déclin. C'est ainsi que je veux que cela soit. Nous aurons la chance de voir venir sur Saint Petersbourg de très hautes personnalités.

Ce vernissage sera celui ou la vérité sera révélée et une artite bafouée sera vengée. Qu'il en plaise A mon honoré Ami Matteo Giovanetti.

[Damch]

Vanda comprend alors ce que voulait le Prince. Et elle acquiesse.

Ainsi je vais pouvoir vous montrer à quel point une fête réussie est celle dont on ne soupçonne même pasles méfaits. Tout sera mis à l'honneur afin que l'artiste bafouée retrouve sa digne stature dans le monde de l'art. J'en suis fort aise.

Je vais dès à présent monter le dossier, il faudra que vous me présentiez le lieu choisi pour l'exposition. C'est en fonction de celui-ci que je préparerez la somptueuse fête en l'honeur pour son déshonneur de ce certain Ruffat...

Cher Prince... François... Nous serons à même de nous revoir très prochainement. Avant que je ne parte. Que puis-je vous offrir d'autre ?

[lydia]

Bien sûr Vanda. Je n'ai d'attente que d evous revoir. ET de vous savoir sur le départ me brise le coeur.

Quand à le lieu de cet somptueuse que vous nous préparerez, j'ai choisit l'ancien Palais des Tsar.Sa remise en état est terminée depuis peu. Il nous acceuillera sans aucun problème.

Si vous voulez savoir ce que je souhaite, ...

François se tourne alors pour regarder à l'opposé de Vanda cachant probablement le désarroi qui le tenaille.

Je souhaite ardemment que vous restiez à mes côtés à Saint Petersbourg.

[Damch]

François, vous savez tout comme moi que je ne laisserai pour rien au monde le Musée de l'Ermitage. J'ai eu assez de mal à l'obtenir comme il se devait. C'est votre confrère François Villon et néanmoins ami qui me l'a un jour proposé. De part ma position, il me faut voyager entre Paris, St Petersbourg et Moscou mais toujours je reviens dans notre noble ville.

Quant à notre cérémonie, je suis très heureuse de pouvoir investir l'ancien palais des tzars. C'est un lieu emblématique pour déchoir les importuns. C'est là une excellente idée, une grandiose idée... Je me ferai une joie d'évoquer l'impérialisme russe et de bouter hors les murs ce prétendu Ruffat et de mettre à l'honneur votre artiste ainsi protégé. D'ailleurs, il me faudrait connaître plus amplement cet artiste, le véritable artiste. N'auriez-vous pas quelques esquisses à me présenter ?

Vanda sourit fatalement au Prince afin que celui-ci lui offre l'occasion de voir les précieux documents ou même l'oeuvre, pièce-maîtresse de la future exposition. Vanda est impatiente de jeter un oeil dessus...

[lydia]

Je n'est pas cette oeuvre en ma possession. Elle arriveras en même temps que son artiste. La jeune artiste est une dénommée Caroline.

Hormis cette oeuvre maîtresse qu'elle a gardée cachée de ce Ruffat, toutes les autres peintures ont été appropriée par ce vil scélérat.

J'aime l'art Vanda. Mais j'exècre les mécréants qui s'approprient le travail d'autrui.

Portant son regard à nouveau sur Vanda :

C'est un doux son à mes oreilles que d'entendre votre retour prochain à SaintPetersbourg.