instinct

[Vladimir Ivaniev]

La mystérieuse Vitalia arrive à St Petersbourg; La ville est magnifique et le couvre feu ajoute à son charme. Les patrouille de police ne la gênent pas plus que ça.

Le silence qui règne le soir est envoutant...

[Wounded Knee]

C'était tout de même bien cruel, songea Vitalia, de l'envoyer à Saint-Pétersbourg sans lui laisser la permission de visiter les lieux historiques qui s'y trouvaient. Enfin soit, ce serait pour une autre fois...

Elle ne savait pas par où et quoi commencer, alors elle parcourait les rues au volant de sa voiture. Elle avait passé une tenue plus "stricte" que d'habitude afin d'avoir l'air plus sérieuse et, de ce fait, impressionnante. Même si elle détestait ça, elle savait qu'on lui avait déjà dit qu'elle rappelait à ses amis leur institutrice peau de vache... Bien sûr, par-dessus ça, elle portait des vêtements adaptés à la température, pas folle non plus...

[Vladimir Ivaniev]

Vitalia arpente les rues désertes de St Petersbourg. Elle savait que la ville s'était vidée de tout ses occupants surnaturels il y 3 ans environ. Personne ne sait quoi que ce soit à ce sujet. Peu de monde ose enquêter d'ailleur.

Mais ce couvre feu est imposé à cause des meurtres en série qui règnent en ce moment. Le couvre feu limite un peu les dégats mais ils ont lieu en famille, dans les entreprises,les écoles, dans la rue. Aucun endroit n'est épargné.

Aucun lien entre les meurtres, aucun mobile. Malgres les annonces de la police, personne n'est dupe. L'enquête n'avance pas (hrp les enqueteurs sont incompétents )

hrp tu peux lire le sujet: crimes

[Wounded Knee]

Vitalia, s'étant garée dans un coin apparement tranquille, examinait les coupures de journaux qu'elle avait rassemblées sur les différents meurtres perpétrés à St-Pétersbourg... ça manquait cruellement de logique tout ça. Cependant, il y avait peut-être moyen d'obtenir des informations de la bouche des meurtriers, ou en tout cas, de récupérer les enregistrements/transcriptions de leurs témoignages auprès de la police... peut-être pas légalement.

Elle redémarra et se dirigea vers le commissariat, ou en tout cas, le chercha...

[Vladimir Ivaniev]

Avec toutes les forces de police présentes en pleine rue, il n'est pas compliqué de trouver le commissariat central.

Ceux en faction, devant l'imposant édifice, s'étonnent de voir cette femme seule en voiture.

Immédiatement, deux d'entres eux viennent demander pourquoi elle ne respecte pas le couvre feu. Autant dire qu'ils sont sur les nerfs, plusieurs de leur collègues se sont fait aggressés cette semaine pendant leur mission.

Proche de la voiture de Vitalia, leurs Talkies grésillent: "3 agents morts secteurs 12, un disparu"

[Wounded Knee]

Vitalia sourit à l'attention du policier qui lui parlait et lui jeta un regard aimable, tout en utilisant son Don de " Doux Sourire du Chasseur " [hj : traduction approximative. C'est le Don qui me donne +2 aux jets sociaux si je réussis un jet de Manipulation+Appel Primal. Ne sachant pas si tu tiens à lancer mes dés et ayant vu que certains joueurs le faisaient, je te donne mes résultats obtenus avec mon trois en Manipulation : 8, 4, 8].

" Et bien, je... "

Problème : Vita ne savait pas exactement pour quoi ou qui se faire passer, vu la tension, il y avait peu de chances qu'on ne lui demande pas ses papiers d'identié ou une quelconque carte attestant, par exemple, qu'elle était bien journaliste... Mais tant pis, elle allait tenter le coup.

"... suis journaliste pour un journal de Kronstadt et je suis envoyée ici pour essayer... "

Elle sourit d'un air malicieux. Avec de la chance, on ne lui demanderait pas pour quel journal elle était sensée travailler.

" ... de dénicher quelques infos croustillantes pour un article à propos de ces meurtes inexpliqués. Je me suis dis que vous auriez peut-être des choses à me dire... ou à me montrer... "

Elle ne répondait pas à leur question concernant le couvre-feu mais, étant donné le message qu'elle venait de surprendre, elle n'allait pas s'attarder si on lui opposait un refus... oui, enfin, c'était quoi ce secteur douze ?

[Vladimir Ivaniev]

Une voiture arrive trop rapidement sur le parking face au commissariat. 2 policiers en sortent , plein de transpiration, les yeux rouges, le visage marqué par la peur.

De loin , Vitalia perçoit clairement quelques paroles. Ce sont les collègues des 4 morts/disparus. Le secteur 12 est a priori un quartier de bureau, relativement désert la nuit.

Aussitôt, l'interlocuteur se détourne de la femme pour les rejoindre, l'esprit de corps.

[Wounded Knee]

Vitalia soupira bruyamment, déçue d'avoir fait tant d'efforts pour strictement rien. Et elle n'obtenait pas vraiment d'informations plus précises sur ce qui s'était passé... un quartier de bureau...

La jeune femme repartit discrètement loin du commissariat et sortit le plan de la ville qui dormait dans sa boîte à gant. Elle allait devoir visiter chaque quartier qui pourrait correspondre à la description - vague - qu'elle avait entendue.

Une fois son itinéraire établi, elle mis sur sa tête la capuche de son épais manteau et changea de forme, passant d'Homid à Sokto. Par prudence. Elle repartit ensuite pour de nouvelles aventures à travers Saint-Pétersbourg, en quête d"un "quartier de bureau relativement désert la nuit"... Nuit qui promettait d'être longue à ce train-là.

[Vladimir Ivaniev]

La recherche se passe assez rapidement. Quelques voitures de police se dirigent vers un quartier correspondant à la description entendue au commissariat.

Sur place, un impressionnant dispositif de sécurité a été installé. Des véhicules de pompier et du Samu sont également présent.

Trois ambulances s'apprêtent à partir...

Le jour se lève...

[Wounded Knee]

Sokto... peut-être un mauvais choix en fait. Non seulement, ce n'était pas la forme la plus élégante (ni féminine) à disposition d'une Bastet mais qui plus est, elle n'était pas discrète, ni adaptée au dialogue... furtivement, Vitalia reprit forme humaine et rabaissa sa capuche avant de se garer un peu plus loin, hors de vue des voitures de police.

Elle se dirigea vers le premier "barrage", en quête d'un agent de police. Quoique, si personne ne l'en empêchait, elle allait se glisser de l'autre côté des barrières en prenant des airs de personnel de la police scientifique envoyé en urgence sur les lieux. Et c'est ce qu'elle expliquerait aux policiers qui la questionneraient au sujet de sa présence... pas de carte, bien sûr, mais soit... et c'est aussi ce qu'elle expliquerait si elle était stopée par un officier de police en tentant d'outrepasser les barrières.

[Vladimir Ivaniev]

La démarche souple et langoureuse, Vitalia s'approche de la scène de crime. Des banderolles forment un cercle irrégulier autout d'un batiment carré au paroi de verre fumé.

De nombreuses voitures de police sont encore sur place. Photographe, police scientifique, bref, de gros moyens pour trouver les assassins.

De suite, un agent bloque la scientifique...

[Wounded Knee]

Vita offrit une mine sévère au policier, du genre de celle qu'arborerait le cliché de l'institutrice peau de vache, attendant le moindre écart de la part d'un élève pour le réprimander. A ceci près qu'ici, cet air devait être celui de la scientifique n'aimant rien d'autre que son laboratoire et les objets s'y trouvant.

Vitalia sortit son portefeuille de la poche de son manteau, l'ouvrit et en présenta l'intérieur un très bref moment à l'agent de police, juste histoire qu'il puisse apercevoir la photo et les lettres sur la carte, après quoi elle referma le portefeuille et répondit, sur un ton dur. Elle ne faisait absolument pas confiance à ses capacités à mentir et jouer la comédie mais elle pouvait toujours tenter le coup, non ?

" Je suis Natasha Kasparov, police scientifique... J'ai eu des problèmes avec ces histoires de couvre-feu, c'est pour ça que je suis en retard.... "

[Vladimir Ivaniev]

Le policier laisse passer, un peu étonné mais ... charmé par cette demoiselle stricte.

Vitalia passe donc ce premier cordon de sécurité et entre dans le batiment. Il reste à l'extérieur une voiture de police présente au moment des faits. Cette conclusion vient du fait de la présence d'une bande jaune autout du véhicule.

A l'intérieur, le carnage.

Du sang jusquau bas des escaliers. En tous 3 cadavres complètement déchiquetés: ce n'est pas humain ni animal.
a vue d'oeil, il manque du sang: des 15 litres potentiels, à peine la moitié sur le sol...

[Wounded Knee]

Contre toutes les attentes de la Bastet, le policier se fit avoir. Dire que l'idée lui venait d'un film franchement moyen... comme quoi, la télévision... Vita nota la voiture de police; était-elle là avant le massacre ou ses occupants étaient-ils venus s'ajouter aux victimes ? Elle en aurait sans doute le coeur net en entrant. Ce qu'elle fit.

Vitalia avait toujours un peu de mal à assimiler, même après un peu plus d'un an, le fait qu'elle n'était pas humaine et pouvait avoir des désirs et des perceptions... différentes. La première chose qu'elle fit en découvrant le sang dont on semblait avoir voulu repeindre la pièce, ce fut de respirer plus profondémment pour s'imprégner de l'odeur. Un frisson d'excitation, de déception et de soulagement la traversa... Elle se reprit et après un rapide examen, en déduisit qu'il manquait du sang. Trois morts, environs cinq litres de liquide sanguin par personne... Elle n'en voyait pas autant malheureusement et les blessures sur les corps n'avait rien de "sain".

Elle réfléchit, commençant à inspecter plus attentivement le foutoir qu'il y avait dans le bâtiment. Si c'était l'oeuvre d'un Garou, il y aurait sans doute des poils, si c'était autre chose... il y aurait peut-être d'autres trucs... mais il fallait fouiller discrètement pour ne pas attirer l'attention ni laisser d'empreintes qui risquaient d'être relevées.

[Vladimir Ivaniev]

Vitalia est dans la place. Elle relève les indices dans toutes les pièces. Du rez-de-chaussée et de l'étage.

Ce batiment abrite le siège social de plusieurs sociétés de service. Avocat, tele-secrétariat etc.

Son talent de détective lui indique qu'il y a eu des coups de feu, plusieurs pour chacun des policiers ce qui semble indiquer qu'ils aient attaqué les premiers.
Pas de poils de garou dans les environs mais il a fallu une force surhumaine pour infliger de telles blessures.

Note un des policiers est mort dans les escaliers et une balle l'a achevé.