Cher Papa

[Walan]

Trempé de la tête aux pieds et commençant à greloter, François ne peux s'empêcher de répondre d'une voix faible.

Peut-être ... mais ça aurait eu moins de panache si ça avait marché.
Je suppose que c'est fini maintenant ?

[Vladimir Ivaniev]

Je crains fort que oui. Vous m'en voyez navré monsieur... monsieur?

Joignant le geste à la parole, l'officier, toujours aussi sinistre, sort son Lugger et pointe vers François.

A présent François peut observer le visage lugubre du SS. Les traits secs, le teint pâle. Le plaisir malsain de tuer se lit dans ses yeux déments.

Adieu monsieur Kersalec!

[Vladimir Ivaniev]

Eléanor parvint enfin au bout de ses peines. Elle aperçu le camp SS de l'autre coté du pont.

Les crépitements des PM l'ont fait frémir. Qu'est devenu son François? Il fallait qu'elle sache!

Elle s'approche lentement du pont et observe l'homme qui le traverse; ses pas lents, sa démarche. Elle se concentre un peu et... pas de doute!

La prudence est de rigueur, que faisait-il ici? Il attend seul; ses hommes sont de l'autre coté. Un homme sort péniblement du fleuve.

Eléanor n'en croit pas ses yeux, c'est lui , son François! La passion littéraire qui l'habitait se transforme subitement en passion amoureuse. Elle devait le sauver



François ferme les yeux, il a toujours cru que la mort lui ferait peur. Etrangement il reste calme même si il n'arrive pas à regarder l'officier.
Il entend alors une voix féminine; harmonieuse et d'une douceur sans égale

NON! Laissez le, je vous en prie

La complainte est terrible, François en a les tripes retournées. Il trouve le courage de regarder; il voit une jeune femme éblouissante, d'une beauté du diable faire face à un SS tuberculeux et laid come un poux.

Même de l'autre du pont, les soldats reste figés.

Il est avec moi!

La jeune femme tend alors un livre à François et fait face à nouveau au SS