SCENE DE CRIME

[Vladimir Ivaniev]

19h30, il fait déjà nuit depuis longtemps. Nicolaï, le chef des crocs d'argent de Russie m'a appelé pour défendre le Caern de l'Oural, le plus grand caern de monde.

Pourquoi avait-il besoin de moi? Je n'en sais rien, je dois lui obeir, c'est tout. Pour l'instant je dois retrouver les autres dans un bar de St Petersbourg, le long du fleuve. Je sens que quelque chose ne va pas. Jamais les crocs d'argent n'appellent à l'aide. Ils se débrouillent bien tout seuls d'habitude. Putain pour faire appel à un rongeur d'os comme moi...

Piotr le rongeur arrive vers 20h30 au lieu de rendez-vous. Un de ces bar louche, très isolé, sans habitation autour, fréquenté surtout par les dockers. A cette heure, seul les garous et parents consomment dans ce lieu.

Cette odeur, ce silence. Tout son être lui commande de fuir mais pourquoi faire? Il sait qu'un drame est arrivé, il tourne autour de lui-même tout en avançant vers la maison. Il trébuche sur un cadavre gelé: un crinos en cours de transformation...

"il n'a même pas eu le temps" songe Piotr

Je ne dois pas y aller, songe-t-il à nouveau; ses pas le mènent irrésistiblement vers la maison.

"je vais mourir comme ça!", des larmes commencent à perler le long de ses joues, gelant presque instantanément.

"Pourquoi!!!" hurle-t-il. Il n'y a rien à faire, il avance encore.

Il est près de cette maison, ne pas ouvrir.
La porte s'ouvre laissant s'échapper une odeur fétide de sang et de chair.

Ses congénères sont tous morts, il ne les voie pas mais il le sent. Malgrés sa solitude forcée, il ne peut s'empêcher d'éprouver une profonde tristesse. Vient le moment de la colère, ou plutôt de la révolte. Non, il ne se laissera pas faire, les autres doivent savoir. Dans un énorme effort de volonté, il s'arrache de l'emprise de... de quoi?

Il ne saura jamais pourquoi il a réussi à partir.

En cette nuit d'hiver, personne n'entend le cri strident venant de cette maison excepté Piotr.

[Vladimir Ivaniev]

Igor Fiodortchenko dit l'ukrainien, avance d'un pas sur vers le lieu de réunion qu'avait fixé le prince." C'est la dernière fois qu'il donne ses instructions cet idiot de brujah", songe-t-il.

A cette pensée, Igor ne peut s'empêcher d'avoir un sourire carnassier avec ses canines en avant. Heureusement qu'il n'y a personne dehors avec ce froid.

Il est habillé avec un simple gilet et personne ne s'en étonne. Les humains sont vraiment aveugles parfois; pourtant ils font preuve de génie lorsque l'envie ou le besoin s'en fait sentir.

Notre Toréador a tout préparé. L'heure exacte ou il allait se présenter pour faire le plus sensation, son dossier contre le prince, épais comme un annuaire, ses invités de Paris.

Arriver en retard était pour lui un élément important de son plan. En tant que sénéchal il se devait d'être au coté du Prince en ce début de réunion. Etre en retard allait faire en sorte que les convives se poseraient des questions, on allait jaser dans les coulisses du pouvoir et hop voila qu'il fera son entrée.
Toute l'attention de la cour sera sur lui et à cet instant précis il sera plus puissant que le prince. Son soutien politique sera prêt. La justice de la camarilla est là.


Non, il ne pouvait rater. Cela faisait 35 ans qu'il complotait pour la place de Prince. Personne ne pouvait lui refuser ce poste. Il n'y avait pas un seul vampire de Russie qui ne lui devait quelque chose.

Il controlait la police , les transports, les médias, la finance. Il était trop fort et le Prince ne pourra que s'en aller.

Ce soir là il avait décidé de marcher pour surprendre encore plus l'assistance. En route il s'arrête pour "chasser un peu", autant être le plus en forme possible; le moindre détail compte et rien ne devait être laisser au hasard.

Très rapidement il arrive dans le quartier luxueux de St Petersbourg. Le prince avait pathétiquement tenté de faire dans la haute société et d'en mettre plein la vue a ses congénères. Il fait tellement pitié!

Toutes les voitures sont là. Igor reconnait les porsches, ferrari et autre rolls de ses pairs. Bon, les primogènes sont là, le prévost, la moto du fléau qui croyait encore que personne ne savait, et surtout l'archonte envoyé par la justicar Mme Guil.

Quel silence! pense-t-il soudainement. Il s'arrête net. Tous ses sens sont en éveil. Rien, pas un bruit. "Non ce n'est possible, je doit être le Prince ce soir!" Igor commence à paniquer. Il sait qu'il ne doit pas entrer mais la curiosité l'emporte sur la raison.

A l'intérieur, Igor n'a que le temps d'écarquiller les yeux. Immobile, son sang s'écoule d'abord par les yeux puis le nez et les oreilles. Bientôt, après quelques convulsions, tous son corps se consume. Un courant d'air finira le travail.

[Vladimir Ivaniev]

Jean était un brave paysan, mmh oui bien brave et très gentil. En fait certains le qualifiaient de simple. C'était un bien grand mot car parfois il vous résolvait des opérations mathématiques que l'instituteur avait beaucoup de mal à résoudre et même à comprendre. Il était un genre de curiosité au village.

Ah ce bon vieux bourg du pays Tchèque. Comme dans les tableaux, ces champs, son clocher et une certaine douceur de vivre.

Mais revenons à Jean. Il avait une facheuse tendance à dire n'importe quoi; ses phrases n'avaient ni queue ni tête. Mais à y bien réfléchir, elles avaient un sens profond et elles trouvaient leurs place dans une conversation... mais tellement longtemps après avoir été prononcées.

Parfois, il fallait les réassembler ou les couper en deux. Non, en tant que professeur de psychologie, je ne peux pas dire qu'il était fou...ni que c'était un génie. C'était un phénomène, ça c'est sûr.

Je ne sais pas pourquoi il m'a offert ce tableau. Il est banal et ne représente que des maisons près d'un quai. Je ne sais pas si c'est au bord de la mer ou d'un fleuve. C'est le dernier souvenir que j'ai de lui car il a disparu le lendemain. Plus personne n'a jamais eu de nouvelle.



Extrait du journal de Freud (jamais publié!)

[Vladimir Ivaniev]

Alors qu'il fumait son petit cigare comme d'habitude après le diner, il entendit la sonnerie de la porte d'entrée.

Va répondre chérie, lui dit sa femme de la salle de bain

"Bon sang! qui cela peut-être?" songa-t-il. Il se dirigea vers la porte d'entrée en enfilant ses charentaise. Il ne recevait plus personne à cette heure -ci normalement mais bon.

Depuis que leur fils est parti sur le front, l'inquiétude le ronge. Il n'avait même pas dit au-revoir à son fils. Sa femme pleure tous les jours.

Avec une pointe d'appréhension, il ouvre la porte et découvre une jeune fille. Bon sang qu'elle est jolie!

Bonsoir que puis-je pour vous? madame, mademoiselle?


(la jeune fille)
Mademoiselle, je vous en prie. J'ai lu les écrits de votre fils et j'aimerai lui parler, est-il là?

Sa voix était d'une douceur sans égale, chantante et charmeuse. Peu d'être humains devait pouvoir lui résister. Et puis au fond, ce devait être la première lectrice de son fils.

Malheureusement, mon fils est parti au front, le long de la somme.

Il se tourne vers sa femme, qui sort enfin de la salle d'eau.

Qui c'est donc?

La fille disparu; a-t-il révé? Il ne saura jamais...

[Vladimir Ivaniev]

La jeune fille montre la couverture du livre. Elle a réussi à le conserver en très bon état malgrés les épreuves.

-Un réfugié-

Ah oui , vous avez de la chance, nous l'avons croisé. Un jeune homme bien sympathique, il a partagé du café avec nous. Il partait dans cette direction mais ce n'est pas prudent d'y aller, les allemands sont partout!

-Elle-

Merci beaucoup mais je dois le rejoindre

-Le réfugié-

Ne partez pas comme ça, mangez au moins quelquechose!

Elle décline poliment mais fermement l'invitation et disparait dans la nuit.

[Vladimir Ivaniev]

Il regardait la femme se deshabiller. Le silence était presque palpable. Il savait qu'il aurait un mal de chien à se contrôler tant elle était belle. Elle savait se montrer sous ses formes les plus avantageuses et jouer avec ses nerfs les plus sensibles.

Puis vint le moment des premiers contacts. Sa concentration était extrême mais le combat était perdu d'avance. Il en riait presque intérieurement.

Quoi qu'il arrive, il pourra se vanter d'avoir eu la plus belle des française.

HRP
Le reste n'est pas racontable! sauf par un super poete, ce que je ne suis pas!

Le matin , l'officier Hans, des Waffen SS était malade, ne supportant pas la lumière du jour et ne pouvant rien avaler.
3 jours plus tard, le groupe SS était aneanti.

[Vladimir Ivaniev]

Les 2 êtres d'ombre se font face à face. Au milieu, une sorte de table toute simple avec quelques objets épars.

*le premier*

Une étreinte surprise! Voila qui est bien joué! Mais tu n'as pas encore gagné la partie!

Le ton est neutre et vide d'émotion

*l'autre*

Je sais, tu as déplacé le champ de bataille. C'est tellement simple et génial à la fois! Mais ce n'est que reculer pour mieux sauter!

Le ton est celui d'un fou en délire, à la limite de l'hystérie. Ses mots sont accompagnés de rires stridents.

*le premier*

J'ai d'autres cartes en main, ne te réjouis pas trop vite!

[Vladimir Ivaniev]

L'homme à la peau noire se penche sur la femme

J'espère pour toi que ton plan fonctionnera comme il faut car le chatiment sera du plus sévère.

La femme, au visage déformé par des décennies de haine et de colère, reste impassible aux menaces de l'assamite.

On dirait que tu souhaites mon échec; je me trompe? Mais je risque fort de te décevoir. Tu devrais chercher ton sang ailleur!

[Vladimir Ivaniev]

Nous avons retrouvé sa trace, tout est prêt pour le déplacement monsieur.

Je jeune vampire chassait Soul depuis 20 ans environ pour le compte de son maitre, sans jamais savoir pourquoi. Qu'est ce que ce black avait bien pu faire à son mentor pour que la camarilla lui en veuille autant?

Pas de destruction, de de bris des traditions. Seulement ces influences du BPP? Aujourd'huis ce parti n'est plus que l'ombre de lui-même. De la simple rancune? Son maitre est trop intelligent pour se laisser aller à de telles futilités.

Son mentor l'écoutait tout en lisant ses documents.Une lueur carnassière passe dans ses yeux, une lueur éphémère. Le jeune ventrue réprime parfaitement son frisson du à la peur.



Nous partons Monsieur?

"J'ai quelques coups de telephone avant et nous partons!"

[Vladimir Ivaniev]

Arthur est satisfait intérieurement. Avec Thalie et l'autre con, ils vont bientôt détruire cette salope de Tremere, Alex.

Comment a-t-elle pu venir seule ici, alors qu'ils avaient du se rendre compte que cet avocat minable l'interessait également.

Le spctacle de Thalie en train de boire la vitae de la camariste exite l'imagination d'Arthur.

Le pander ne tiens plus en place, le carnage....il en a besoin pour son équilibre psychique. On ne va quand même pas le rendre plus fou qu'il ne l'est déjà.

Arthur lève la main et s'apprête à la baisser, donnant ainsi l'ordre d'attaquer...

[Vladimir Ivaniev]

Cette nuit est la bonne! Le jeune Nicola a tout prévue pour sa copine! Ce soir il allait être un homme et on ne se moquerait plus de lui à l'école. Ca faisait des mois qu'il courrait après Tatiana. Elle avait quelque chose qui l'attirait particulièrement; ce n'est pas qu'elle soit particulièrement jolie mais peut-être ses quelques rondeurs...

Les parents sont partis chez les oncles et couvre feu oblige, ils ne rentreront pas ce soir!

Tatiana a prétexté un devoir à faire en groupe chez des copines

Bref le plan se déroule sans accroc. Les préservatifs de plusieurs tailles car il n'en a pas encore utilisé sont prêts.

Pour être romantique, il a préparé un feu dehors, des couvertures et de quoi boire. Si elle ne veut pas de trop, peut-être qu'en buvant un peu de vodka...


La belle vient dehors en tenue d'été avec un sourire radieux et vient se blottir contre son prince charmant. Pour lui la tension est à son comble; retirer les vêtements de Tatania se révèle plus facile que prévue, (elle lu a facilité la tâche!) et le moment fatidique arrive dans une seconde c'est un homme....Yes!!

Mais un demi seconde avant, un homme de forte stature en costard se rue dans le jardin coupant net l'effet de sa mise en scène!

"hey dégage mec! t'a rien a foutre là!"

Une femme poursuit cet homme un portable à la main

"heu...il est partis par là!"

Un énorme tigre préhistorique suit la femme de près

"heu... si tu veux, j'ai de la viande pour le barbecue!, gentil, gentil..."

Il sera un homme un autre soir! Merci à vous tous!