[TRAINING] - GORGORX

[Astro Buck]

TRAINING
DEFIS FANTASTIQUES



par ASTRO BUCK

Avec l'aimable participation de GORGORX

Gorgorx a élu domicile dans une cabane en bois, au sud des Collines de la Pierre de Lune, sur les berges poissonneuses de la Rivière d’Argent. Quand il a accumulé un stock de peaux d’animaux suffisant, Gorgorx descend la rivière à bord de son canoë, pour aller vendre au marché le produit de sa chasse, dans la ville de Chalice.

Occasionnellement, il y rencontre des marchands ou des voyageurs auxquels il offre ses services pour les guider par les chemins les plus sûrs. Ces expéditions l’entraînent parfois loin de son foyer. C’est ainsi qu'après avoir conduit un couple de drapiers jusqu’à la petite ville de Kaad, reçu son paiement et s’être rafraîchi dans une taverne, Gorgorx quitte le bourg pour entreprendre le long chemin du retour. Le large chemin de terre qui traverse la périphérie de la ville se rétrécit progressivement avant de sinuer dans la nature sauvage.

Après avoir parcouru quelques kilomètres, alors que la lumière du jour commence à décliner, le chasseur voit venir derrière lui un chariot à quatre roues, tiré par deux chevaux. Le véhicule est entièrement peint en noir, surmonté d’un baldaquin auquel sont suspendus des rideaux noirs. Sur le banc du cocher sont assis deux individus : un homme et une femme.

L’homme porte un chapeau melon et un gilet sur mesure sur sa chemise blanche impeccable. Assise bien droite à côté de lui, regardant d'un air arrogant, le nez haut avec un air de grande supériorité, se trouve une femme aux joues roses portant un chapeau à fleurs et une longue robe noire ample.

La femme fait signe à son conducteur de s'arrêter et il tire sur ses rênes pour arrêter ses chevaux. Il est assis là, rigide, il regarde droit devant lui, les yeux fixes, avec son long fouet et ses rênes à la main. La femme regarde Gorgorx depuis sa banquette et lui dit d'une voix rauque :

[FEMME] - Je vous reconnais. Je vous ai vu à Kaad. Vous êtes l’éclaireur qui a accompagné Monsieur et Madame Brolok.

Pour s’assurer que Gorgorx comprenne de qui elle parle, la femme fait onduler d’une caresse les rideaux qui recouvrent le chariot et ajoute :

[FEMME] – Vous savez, le couple de drapiers. C’est eux qui m’ont vendu ce beau tissu. Ils m’ont dit le plus grand bien de vous. Aussi, je peux vous proposer de vous conduire un bout de chemin, si cela vous intéresse, nous allons apparemment dans la même direction.

Elle se presse contre le cocher, le contraignant à se décaler, puis tapote le banc à côté d'elle, à l'attention de Gorgorx, pour lui indiquer qu'il aurait la place de s'y asseoir.

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Salut GORGORX

Pour commencer, je te demanderais de lire ces 10 points de règles (lien à cliquer ci-dessous) qui devront être mis en application dans la création des textes.

http://forum.ventsombre.net/viewtopic.php?f=54&t=14153


En deuxième lieu, nous allons aborder les Regles d'écriture. Celles -ci, et les 10 Regles plus haut, sont applicables quelque soit le forum ou l'on joues sur Ventsombre


- Essaie d'écrire tous les jours, ou avec maximum 3 jours de décalage pour ne pas ralentir le groupe. Au delà, prévient dans le post absence

- Tu écris tes textes à la 3ème personne en essayant d'avoir au moins une 20 aine de lignes pour chaque post.

- Afin d'étoffer ton texte, tu peux y inclure les états émotionnels, les ressentis, les introspections de ton personnage, en plus de ses actions physiques visibles de tous ou de ses paroles. Il n'y aura qu'en période de combat ou les joueurs sont autorisés à faire des posts plus courts détaillant leur mouvement ou technique d'attaque. Nous en reparlerons.

- Tu verras que, lorsque tu seras en groupe, le MJ peut t'envoyer des informations privées par PM. Il faudra éviter de les divulguer dans la partie publique, sauf si ton personnage PARLE en mode parole UNIQUEMENT. Tu sera toutefois libre de cacher ces info aux autres personnage ou de les leur donner (en les recopiant) dd

Pour ton premier post, commence par décrire physiquement ton personnage de façon précise, ce qu'on voit en la regardant et tu rajoutera toujours la photo du perso en grande taille (avec le buste) afin d' appuyer ton texte (et non pas le remplacer ). ¨Voici un petit exemple en bas du post du MJ


NB : Par la suite, durant l'aventure, il te sera souvent demandé de présenter ton perso à de nouveau joueur. Dans ce cas, il faudra utiliser ce même post et il te suffira de cliquer sur CITER pour ensuite faire un "copier coller" du texte. Ainsi tu retrouvera toutes les balises et l'image du perso


DENIER POINTS, dans tes écris, vérifie bien ton orthographe et ton texte avant d'envoyer, et utilise les balises comme expliqué ci dessous ( et aucune autre) :

1. les paroles du personnage seront écrites en mode NORMAL, précédées par un "[NOM DU PERSONNAGE] - " (en majuscule + tiret )
   
   [NOM DU PERSO] - blablabla
   
   
   S'il crie ou chuchote, tu peux jouer avec la taille de police => balise [ size=75] [/size]
   
   [NOM DU PERSO] - je chuchotte
   
   
   [NOM DU PERSO] - Je crie ou JE CRIE!
   
   
2. Toute description sera faite en italique. Balise [i ][/i]
   
   Par description on sous-entend tout ce qui concerne les actions physiques du perso, ses attitudes de mouvement et éventuellement des détails liés au décors qui l'entoure et qui pourraient faire vivre l'ambiance...Attention toutefois à ne pas faire avancer le scénario et ne pas avantager le personnage (Donc on peu décrire un oiseau qui passe, un chat qui miaule, mais pas un inconnu qui te donne une arme, un billet qui traine sur la table etc..)
   
   
   Tu peux également mettre des réflexions personnelles non perceptibles par les autres participants à la scène. Mais attention à ne pas influencer le RP des autres joueurs en divulguant des infos secrètes( ex. Il savait que le coffre était piégé et préférait attendre que quelqu'un d'autre l'ouvre => Aucun joueur n'aura envie d'ouvrir le coffre )
   
   
3. Une pensée sera placée entre " * " (astérisque)
   
   *CA ME GONFLE CES REEEEGLES*
   
   Ici aussi, on peut marquer les pensées intimes du perso mais attention à ne pas influencer le RP des autres joueurs en divulguant des infos personnelles( ex. *Putain, dés qu'il a le dos tourné, je le bute!!!* => Le dit joueur ne te tournera curieusement jamais le dos )
   
   
4. Une expression ( un ton ou un geste particulier) pourra être placé entre " " (guillemets)
   
   
5. Les discussion HRP se font dans le salon de la taverne ainsi que les jet de dés (ou par PM)
   
   

Nous reviendront sur ces petites regles au fur et à mesure de ce training ou nous verrons les balises, et la gestion des combats bien sur.


Voilà, tu sais tout, c'est à toi! (

Clique sur le bouton Répondre et construit ton texte (fais le d'abord en Word pour éviter les accidents qui viendraient à effacer ton texte. C'est arrivé à plusieurs reprises!)

[Gorgorx51]

Avec de petites bajoues, les cheveux roux et la moustache fournie, Gorgorx n’a rien d’un Don Juan. Seuls ses yeux verts perçant pourrait lui donner un soupçon de charme ;
Un mètre quatre vingt deux pour soixante quinze kilos font de lui une personne dans la norme voir plus grand que la moyenne. Âgé de vingt neuf ans il devrait atteindre la trentaine dans quelques lunes si tout se passe bien.
L’un de ses atouts et que l’on le sous estime souvent, ce qu’il lui donne parfois un avantage sur les vauriens qui pourrait en vouloir à sa bourse, voir à sa vie.
Il est pour la plupart du temps affublé de vêtement verts ou sombre qui lui permettent de se fondre facilement dans la nature pour chasser. Au fil des années sa longue cape munie d’une grande capuche, a été agrémenté de patchworks pour parfaire à son camouflage.
Il ne quitte que rarement son arc qui est devenu au fil du temps une extension de son propre corps.
On peut dire de lui que c’est le profil type de la personne banal dont personne ne souvient et c’est très bien comme cela. Seul ses cheveux pourrait attirer l’attention et c’est bien pour cela qu’il s’applique à les garder court.

Sans montrer sa surprise et ravis de pouvoir reposer un peu ses pieds, Gorgorx s’approche du véhicule et répond d’un air enthousiaste pour cacher un soupçon de méfiance.


[GORGORX] – Avec grand plaisir, M’sieu-dames.

Puis il grimpe lestement sur le banc et s’assoit le plus naturellement possible aux cotés de cette étrange femme.
Un peu bourru comme à son habitude, et ne sachant pas trop comment entamer la conversation avec une Dame. Il gardera le silence en attendant de savoir ce que l’on peut bien vouloir de lui ; tout en examinant discrètement tout indice qui lui permettrait d’évaluer la somme qu’il pourrait tirer d’ un hypothétique service à rendre.
Il sait bien qu’on ne l’a pas inviter à monter par charité et son flair ne le trompe pas souvent.

[Astro Buck]

La femme adresse à Gorgorx un léger sourire tandis qu’il s’assoit à côté d’elle. Puis elle pointe du doigt la route devant elle, en un geste autoritaire à l’attention du cocher, sans lui dire un mot. Obéissant docilement à l’ordre silencieux, celui-ci fait claquer son fouet en l'air pour inciter son cheval au trot.

En examinant autour de lui, Gorgorx remarque que dans son dos le rideau est écarté. Il éprouve un irrépressible frisson en découvrant le chargement du charriot : il transporte un cercueil. La caisse en bois est solidement arrimée avec des cordes, sage précaution car sans cela les cahots de la route la feraient incessamment tressauter et glisser d’un bord à l’autre.

La femme se tourne vers Gorgorx alors que le véhicule fonce le long de la piste poussiéreuse et lui dit :

[FEMME] - Je m'appelle Florence Figgins. Vous avez deviné, je pense, quel est mon métier. Je suis l’entrepreneuse de pompes funèbres de Kaad. Rassurez-vous, ce cercueil est vide.

Les roues du charriot passent brutalement dans une ornière, ce qui fait tomber le chapeau de Florence sur ses yeux. Elle le réajuste en laissant échapper un petit gloussement.

[FLORENCE FIGGINS] – Nous sommes en route pour le Moulin de Vieille-Pierre. Le meunier nous a adressé une lettre dans laquelle il nous apprend le décès de son épouse. Elle était originaire de Kaad, sa dernière volonté était d’être inhumée auprès des siens. Voilà donc le but de notre voyage : nous allons chercher sa dépouille mortelle pour la rapatrier à Kaad. Nous n’arriverons certainement pas au moulin avant la nuit. Et vous, où allez-vous ?

Comme si elle avait deviné les pensée de Grogorx, dont l’attitude méfiante ne lui a certainement pas échappé, elle ajoute :

[FLORENCE FIGGINS] – Vous n’imaginez pas, j’espère que je vous ai invité à vous joindre à nous afin de bénéficier gratuitement de votre escorte. Henry ici présent est plus que capable de me défendre contre les créatures qui rôdent dans les environs. Détendez-vous et profitez de la balade.

Le sentier continue de sinuer, épousant les méandres de la Rivière Rouge, qu’il longe continument. Tandis que la nuit commence à tomber, le charriot traverse une zone boisée au-delà de laquelle se dresse une construction en bois, signalée par les lueurs jaunâtres qui vacillent à travers les fenêtres. A son approche, Gorgorx voit un panneau au-dessus de la porte d’entrée, éclairé par une faible lanterne, sur lequel est écrit en grosses lettres : TAVERNE DE GRAND TOM.

[FLORENCE FIGGINS] – Le meunier aura assez de chambres pour tous nous loger. Mais si ma compagnie vous déplaît, je peux vous déposer devant cette taverne mal famée. A vous de voir ! Henry et moi nous poursuivons notre route vers l’est.

[hrp]Dans ta réponse, n'oublie pas d'utiliser les balises pour mettre le narratif en italique et le dialogue ou les pensées en écriture normale. [/hrp]

[Gorgorx51]

La journée à été longue et tandis qu’il sentait la fatigue et le froid tomber, il se posait justement la question de savoir où il pourrait bien se caler pour dormir sans devoir nécessairement dépenser ses économies qu’il garde en général pour s’acheter des flèches, du matériel et des outils pour sa cabane.
La curiosité, ainsi que la possibilité de pouvoir dormir dans un lieu plus calme qu’une auberge finissent de le convaincre de baisser sa garde et d’accepter la proposition.

[GORGORX] – C’est d’accord, j’ accepte l’invitation ! D’autant plus que ma route me mène aussi vers l’Est. Au fait , vous pouvez m’appeler Gorgorx. Et sans vouloir être indiscret ; de quoi est morte cette pauvre femme ?

Le problème du gîte résolu, le voilà qui se relâche un peu. Il en profite pour étirer ses jambes ankylosées passe sa capuche au dessus de sa tête et se drape dans sa cape bien chaude tout en restant attentif à son entourage et à la route. [HRP] 71301

[Astro Buck]

1ère Remarque :

[hrp]Super !

Par contre tu n'as pas utilisé les balises, comme demandé à la fin de mon dernier post, pour mettre les passages narratifs en italique.

Tu peux le corriger facilement en cliquant dans ton post sur "EDIT".

Ensuite tu sélectionne la partie du texte que tu veux mettre en italiques. Et puis tu cliques sur "i" sur la barre d'outil au dessus de la fenêtre ou tu écris.

Enfin cliquer sur ENVOYER et hop c'est corrigé.[/hrp]

2ème Remarque :

restant attentif à son entourage et à la route.

[hrp]En termes de règles, ce que tu as écris revient à vouloir effectuer un test de VIGILANCE.

Nous allons devoir procéder à une étape importante du Training : le LANCER DE Dé.

En effet, chaque fois que tu annonces une action dont l'issue est incertaine (évidemment, s'il s'agit d'attraper un sucre dans la sucrière pour le mettre dans ton café, cela ne nécessite pas de lancer de Dé ) il te faut prendre le réflexe de procéder automatiquement à un lancé de Dé afin de déterminer si l'action est réussie ou non.

En l'occurrence je vais te demander de faire un jet de 6D6 (j'en demande toujours des brouettes pour parer à toute éventualité )

Pour le mode d'emploi du lancer de Dé, suivez le guide, c'est par ici :
[/hrp]

http://forum.ventsombre.net/viewtopic.php?f=295&t=14119

[Astro Buck]

Le corbillard poursuit sa route sous la voûte des arbres. Bien que les frondaisons soient de temps à autres transpercées par les rayons de la lune, faisant scintiller la rivière en contrebas, l’obscurité commence à s’épaissir. Florence ouvre alors un coffre situé sous le banc. Elle en sort deux lanternes finement ouvragées qu’elle suspend aussitôt au charriot. A la surprise de Gorgorx, la femme n’a même pas eu à les allumer, elles émettaient déjà une vive lumière dès leur sortie du coffre.

[FLORENCE FIGGINS] – Ces lampes sont merveilleuses, n’est-ce pas ? Elles viennent d’une très lointaine terre australe, par-delà les océans. Le marchand m’a dit qu’elles avaient été forgées par de petits êtres féériques nommés les Spriggans. Des êtres épouvantablement laids mais, comme pour compenser leur laideur, capables de réaliser des ouvrages d’une finesse inégalable. En plus de nous éclairer, ces lampes tiennent en respect nombre de créatures mal intentionnées.

La lumière diffusée par les lanternes féériques permet à Henry de diriger son attelage presque comme en plein jour.

[FLORENCE FIGGINS] – Pour répondre à votre question, Mirra est morte très jeune, de maladie. Dans sa lettre, le meunier parle d'une langueur qui l'a faite dépérir jour après jour...

Gorgorx écoute d’une oreille la conversation de Florence, mais demeure attentif à son environnement. C’est cette attitude vigilante qui lui permet de déceler un mouvement dans l’ombre des arbres au bord de la route. La lueur d’une lampe des Spriggans éclaire la zone une fraction de seconde. Le chasseur perçoit alors distinctement une silhouette encapuchonnée qui, de son arc bandé, suit le mouvement du corbillard.

Le sifflement familier d’une flèche fuse dans les airs. Mais Gorgorx a anticipé le tir et ses réflexes de chasseur le font réagir avec une extrême promptitude. Il se laisse aller en arrière, entraînant avec lui Florence Figgins. Tous deux tombent sur le dos, à côté du cercueil. Avec un bruit sec, une flèche se fiche dans le bois juste à l'endroit où Florence était assise. Elle doit une fière chandelle à Gorgorgx ! Une troisième flèche déchire les rideaux noirs et, arrêtée dans sa course, tombe sur le plancher. Au même moment, le cocher pousse un grognement de douleur.

[FLORENCE FIGGINS] – Henry !

Levant légèrement la tête, Gorgorx voit le cocher, le corps traversé d'une longue flèche, qui lâche les rênes avant de basculer sur le côté. Son corps épais roule dans le fossé, laissant le banc du conducteur vide. Affolés, les chevaux commencent à s’emballer. Si personne ne reprend le contrôle du véhicule, cela risque de très mal finir !

[hrp]Quelle que soit l'action que tu comptes entreprendre à partir de cette situation, pense à l'accompagner d'un nouveau jet de Dés STP (toujours 6D6)[/hrp]

[Gorgorx51]

« Bonté divine ! » s’exclama Gorgorx en voyant l’attelage livré à lui même.

*C’était moins une pour la p’tite dame.* Se dit’ il en lui même.

Reprenant ses esprits et comprenant qu’il lui faut agir au plus vite, le voilà essayant de reprendre prestement la place de la victime et de se saisir des rennes.
Il peut sentir son cœur battre la chamade dans sa cage thoracique ainsi que le sang affluer à son cerveaux pour accomplir ces gestes avant que le véhicule ne quitte le sentier et fasse une embardée.
[HRP] 71303

[Astro Buck]

[hrp]Parfait ! Le lancé de dé est maîtrisé ! Les conventions d'écriture sont en place !

Dans le cadre d'une scène d'action ou d'un combat, où tout s'enchaîne très vite, il est permis de réduire le nombre de lignes comme tu le fais... cependant n'oublie pas que lorsque la scène sera résolue les posts sont censés faire entre 15 lignes (minimum) et 20 lignes (idéalement) ou plus.[/hrp]

Toujours allongée sur le plancher de la voiture, Florence a un regard affolé. Sa coiffure disciplinée est défaite, ses pommettes rouges ont pâli. Son chapeau à fleur a roulé au fond du charriot. Mais son état de sidération est de courte durée. Prenant un air résolu, elle se saisit d’une arbalète qu’on avait préventivement fixée sur un côté. Elle essaie d’encocher un carreau, mais les secousses du véhicule la font basculer, tantôt à droite, tantôt à gauche, l’empêchant d’y parvenir.

[FLORENCE HIGGINS] – Arrêtez les chevaux ! Nous devons porter secours à Henry !

Avec une surprenante aisance, Gorgorx parvient à remonter sur le banc du cocher. Il empoigne les rênes. Le cheval de gauche fait un pas de côté, attirant l’autre dans son élan. Le corbillard vacille, penchant dangereusement du côté de la rivière. Gorgorx tire sur les rênes. A sa propre surprise, alors que la conduite d’attelage ne lui est pas familière, il parvient à faire ralentir les chevaux et à reprendre le contrôle du véhicule.

[Gorgorx51]

*Mais dans quel pétrin je m’suis encore fourré moi*

D’un geste vif il rabat sa capuche en arrière pour ne plus être gêné et pouvoir focaliser plus facilement son attention sur le moment à la tâche qui lui incombe. Plus rien d’autre, des lors n’ a d’importance.
Le voilà qui pousse des grands « ooh, oooooh ... » A la manière d’un cocher, tout en employant son énergie à continuer de tirer sur les rennes pour tenter de stopper les chevaux. [HRP] 71304
Il peut maintenant sentir des gouttes de sueur perler, le long de son front, à mesure que les secondes passent.

[Astro Buck]

Obéissant aux injonctions de Gorgorx, les chevaux ralentissent et, bientôt, le corbillard s’immobilise tout à fait. Florence se hisse aussitôt au côté du chasseur, équipée de son arbalète qu’elle a enfin réussi à armer. Elle se saisit d’une lanterne féérique, qu’elle accroche à sa ceinture, et pose l’autre dans les mains de Gorgorx.

[FLORENCE] – Cette lanterne ne s’éteindra pas, tant qu’il fera nuit. Cependant vous pouvez occulter sa lumière ou en diriger le faisceau lumineux dans la direction que vous voulez en manipulant les petits clapets métalliques que vous voyez ici.

En flattant l'encolure d'un cheval avec une moue admirative, elle ajoute :

[FLORENCE] – Vous avez manœuvré l’attelage d’une main de maître, mon ami. A présent, m’aiderez-vous à retrouver Henry ?

Sans attendre de réponse, elle saute au bas du véhicule et scrute l’environnement semi-forestier qui s’étend au bord du chemin de terre. L'obscurité est relativement épaisse et, bien que FLorence porte à sa ceinture une lampe des Spriggans, la végétation fait barrage à la lumière et empêche de distinguer quoi que ce soit au-delà de quatre ou cinq pas. Si cette lanterne ne lui permet pas de bien voir, en revanche, elle lui permet d'être bien en vue ! Ainsi éclairée, Florence constitue une cible immanquable. Bien qu'elle fasse indéniablement preuve de courage, Gorgorx réalise que c'est une citadine et qu'elle ne ferait pas long feu dans la forêt, livrée à elle-même. Mais pour l’instant, aucune nouvelle flèche n’a été tirée et, hormis le léger glouglou de la rivière, tout est silencieux.

[Gorgorx51]

Gorgorx mets pied à terre et s’empresse d’éteindre ensuite sa lanterne avant de la pendre à sa ceinture en vérifiant qu’elle ne le gênerait pas trop dans ses mouvements. Il pris soin d' attacher les chevaux à un arbre, puis d’ un geste protecteur il guide Florence à l’ abri des broussailles sur le bas coté avant de lui chuchoter :

[Gorgorx] - Mettons nous à couvert ma chère, et éteignez donc cette lanterne si vous ne voulez pas finir embrochée comme votre ami.

Prenant son arc à main avant d’y encocher une flèche, il la rassura :

[Gorgorx] – Après ça, nous iront à la recherche d’ Henry mais vous resterez bien derrière moi et nous progresseront à couvert en évitant de se faire repérer. [HRP] 71307

Puis il commença sa progression tous les sens en affût de la moindre embuscade. [HRP] 71308

[Astro Buck]

Florence dodeline de la tête avec un air contrarié, quand Gorgorx lui ordonne d’éteindre la lumière. Elle chuchote, avec mauvaise foi :

[FLORENCE] – Mais puisque je vous dit qu’on ne peut pas l’éteindre !

L’entrepreneuse de pompes funèbres est visiblement peu enthousiaste à l’idée de perdre cette source lumineuse qui a un effet rassurant. Mais elle prend une grande inspiration, comme si elle s’apprêtait à plonger en apnée, et referme les petits volets métalliques. Les voilà de nouveau dans la demi-obscurité du sous bois, que traversent de faibles rayons lunaires.
Les yeux aguerris du chasseur s’accoutument rapidement à la pénombre. Empruntant ce qui doit être une piste de chevreuil, qui sinue entre les arbres, il se dirige sans peine, suivi docilement par Florence.

Après quelques pas, Gorgorx découvre une anfractuosité sous les racines d’un arbre. Elle pourrait permettre aisément de s’y cacher en se tenant accroupi.

Au même moment, le silence est rompu par le craquement sec, distinctif, d’une brindille. A un jet de pierre de sa position, le chasseur voit une ombre épaisse qui se déplace d’un pas irrégulier, lourd et traînant. Il lui semble même percevoir un souffle rauque. Florence plaque ses mains sur sa bouche pour étouffer un cri. Elle murmure entre ses doigts :

[FLORENCE] – Oh... pauvres de nous. Je crains qu'on ait affaire à un ogre !

[Gorgorx51]

[Gorgorx] – Peut être bien, par contre ça ne doit pas être lui qui nous a attaqué, cachons nous quelques minutes dans ce trou, le temps qu’il s’éloigne. Et maintenant plus un bruit! [HRP] 71312

La prenant par la main, il la fait s’accroupir, pour pénétrer dans l’anfractuosité avant de lui faire un signe, en plaçant soit index devant sa bouche.

* Il ne manquait plus que ça, un Ogre. Espérons que mon intuition est bonne et qu’il n’est pas de mèche avec notre tireur. Cette donzelle est vraiment un aimant à emmerdes. Voilà ou cela me mène, la fainéantise de ne pas avoir voulu continuer ma route à pied, en bonne compagnie que de moi même *

Puis il encoche une flèche afin d’être paré à toute éventualité.

[Astro Buck]

Florence fait une mine dégoûtée. N'écoutant pas Gorgorx qui lui a intimé de rester silencieuse, elle approche sa bouche de son oreille et lui murmure vivement :

[FLORENCE] - Ne me poussez pas dans ce trou, de grâce : c'est tout visqueux et ça pue les champignons !

Le chasseur constate qu'elle n'a pas tort : en piétinant le sol dans l'anfractuosité, ils ont écrasé un tapis de champignons gélatineux et une puissante odeur de moisissure lui agresse les narines.

FLorence approche son visage de Gorgorx pour capter son regard, puis tapote ostensiblement le bois de son arbalète.

[FLORENCE] - Ne devrions-nous pas abattre ce gros lourdaud d'ogre avant qu'il ne nous mette la main dessus ? Je n'ai pas envie de finir dévorée toute crue !

Comme en réponse à ses paroles, la créature qui rôde dans le bois émet un grognement. Elle ne semble pas faire le moindre effort pour se déplacer discrètement. Bien au contraire, elle marche bruyamment dans les fourrés, en trainant les pieds, avec une respiration forte, ou plutôt des râles. Le fait d'entendre distinctement les déplacements de la créature présente un avantage pour Gorgorx : il lui est aisé de localiser la créature. Mais il y a aussi un inconvénient : à n'en pas douter, celle-ci se dirige en direction de la route. Ce qui implique deux conséquences. La première : la créature va passer tout près de leur cachette. La seconde : en atteignant l'orée du bois, elle tombera fatalement sur l'attelage qui est resté là où Florence et Gorgorx l'ont laissé... au beau milieu de la route.

[Gorgorx51]

*Elle est bien plus courageuse que je pouvais le penser*

Se rapprochant un peu plus de son oreille, et d’un chuchotement qu’il espère rassurant :

[Gorgorx] – Comme vous voudrez, allons faire la peau à cette créature le plus rapidement possible et retrouvons Henry avant qu’il lui arrive malheur !

*Si ce n’est déjà fait.*

Pensa t’il en se préparent à toute éventualité et étant de naturel un peu fataliste.
Tout en restant accroupi pour ne pas attirer l’ attention, il se dit pour lui même qu’il ne fallait surtout pas qu’il rate son coup car un combat au corps à corps contre un Ogre pouvait facilement tourner au désavantage pour lui.

*Je n’ aurait sûrement qu’une chance d’ abattre son ennemi à distance, peut être deux se rassura t’il ; avant de se retrouver au contact. Et ce manque de visibilité, comment aller t’il…*

*Stop*

Et comme à son habitude quand il chasse, il fit le vide intérieur instantanément, stoppa ses pensées vagabondes pour laisser place à la concentration du prédateur.
Un genoux à terre derrière un fourré, il attend maintenant que sa proie passe à portée pour décocher son trait fatal. [hrp]71316[/hrp]