SC : LES MAîTRES DE L'ÉPREUVE - CH2 : Marche funèbre

[Gorgorx51]

Le chasseur surpris de la réaction de l’elfe est un peu vexé .

« Mais pourquoi remets t’il en cause la mort de la sorcière et quel rapport peut il bien y trouver avec les attaques de trolls ? »

Il essait un instant de comprendre.

« C’est sûrement la mort de son ami qui le chiffonne, mais doit-il pour autant oublier la promesse qu’il m’a faite de m’accompagné au lac perdu une fois le prêtre remis sous pied. »

Gorgorx n’a toujours pas oublié sa première mission .
Il lui faut venger Florence, tuer cette vampire de Mira et surtout retrouver le Baron Bezan qui est la cause de tout ce mal.
Il sait qu’il n’est pas de taille à affronté seul ces entités et pense dure comme fer que l’épée de Kull pourrait être son salut dans cette lutte.

« Le mal est partout mais je ne puis me laisser distraire indéfiniment. »

Puis revenant à Sharcle et ça demande :

[GORGORX] – Je peux repayer une tournée , à moins que tu ne sois de ces personnes qui ne pense que par l’or ? Dans ce cas je peux t’en donner 4 pièces si l’information est bonne !

[Garrât]

Une fois dans la ruelle, face à la forge de Morri, Garrat s'arrête un instant pour regarder ce triste bâtiment où l'enclume ne résonne plus depuis des semaines. Il ne peut s'empêcher de songer à l'attitude de Gorgorx et se souvient aussi de son propre engagement, lorsqu'ils avaient adopté cette étrange coutume humaine de cracher chacun dans leur main avant de les serrer, mélangeant ainsi leurs fluides.

*J'ai une promesse à honorer sitôt que ma propre quête sera achevée. Gorgorx m'avait déclaré qu'il voulait délivrer Kull, afin que son âme, retenue dans notre monde par le pathétique squelette auquel elle est encore attachée, puisse enfin gagner le royaume des morts. Mais on dirait que sa véritable motivation est de s'emparer de l'épée.*

L'Elfe hausse les épaules et chemine au hasard des ruelles de Pont-de-Pierre, qui commencent à être envahies par les ombres de la nuit. Il se mettra à la recherche du Temple de Kerillîm où il sait que Djirunyaza s'est rendu.

*Je crains pour la santé de ce saint Homme. Sa vie ne tient qu'à un fil : s'il ne ménage pas ses forces, il pourrait sombrer de nouveau. Et je ne pourrai pas toujours le ramener d'entre les morts.*

[Eriela Viymyfae]

Eriela réalisa que ce collier était une création maligne au vu de la réaction de la grande prêtresse et aida cette dernière à reprendre contenance.

[ERIELA VIYMYFAE] -J'ai bien conscience que c'est uen création maligne. Que devons nous faire pour détruire ces créations d'une part et mettre tout en oeuvre pour lutter efficacement contre ce mal. Je veux participer à l'éradication du mal si cela est possible, ou tout au moins faire que cette menace pesant sur pont-depierre disparaisse.

Eriela regarda la grande prêtresse comme quelqu'un qu'elle portait en haute estime et pouvait tout lui confier, même ce qu'elle gardait cacher depuis longtemps.

[ERIELA VIYMYFAE] - Comme vous devez vous en doutez je n'ai aucune accointance avec quelque dieu en qui je crois. Mes motivations et mon engagement vont envers ceux que je considère comme ma famille et mes amis. Sachant que je suis orpheline.
Par contre j'ai des aptitudes qui peuvent aider.
Comme je l'ai indiqué je suis forgeronne et considère mon maitre Grosoeilrond comme ma famille. De ce fait ses amis, vous entre autre et tous les nains de Pont-de-pierre devenez de facto mes amis.
Je suis magicienne également et ai pour maitre Yastromo, que je considère comme faisant parti de ma famille.
Enfin j'ai des aptitudes à l'espionnage, mon maitre est Dame Hakasan Za, plus connue sour le nom de la traqueuse ninja. Je la considère comme faisant partie de ma famille également.

Après ces révélations, elle se sentait libérer d'un poids. Elle allait enfin assumer qui elle était pleinement et aux yeux detous, même si cela pouvait lui poser problème.

[ERIELA VIYMYFAE] - Je veux participer à cette quête contre le mal et éviter que des membres de ma famille, ou de mes amis ne meurent. Je sais que je ne pourrait éviter l'inévitable, par contre je me dois de m'impliquer à fond dans ce combat.

Elle s'était redressée, ses larmes avaient séchées et elle se sentait renforcée dans sa volonté de part son engagement total et irrévocable envers cet ennemi pour l'instant invisible, mais qu'elle espérait rencontrer un jour et détruire si cela lui était donné.

[Astro Buck]

A l'Auberge de la Forge des Forgerons...

Sharcle émet un petit ricanement en réaction à la proposition de Gorgorx. Il dit sur un ton ironique :

[SHARCLE] - Et toi serais-tu de ces personnes qui ne pensent que par les trésors ? Car l'Epée de Kull en est un, en tout cas elle paraît l'être à tes yeux. Tu dis que tu es disposé à me donner 4 pièces d'Or, si - il insiste sur ce mot - et seulement si l'information est bonne ? Voilà qui te laisserait seul appréciateur du prix de mon information. Rusé le bougre ! Tu me plais.

Timolé contemple le fond de sa chope vide, puis la pose bruquement sur la table. Il se lève en s'appuyant sur le plateau de bois qui est aussi lardé de coup de couteaux qu'une planche à découper.

[TIMOLÉ] - Cette affaire ne me concerne pas. Je vais vous laisser terminer la soirée sans moi.

Il pose sa main épaisse sur l'épaule de Gorgorx et, regardant Sharcle d'un air moqueur, clame haut et fort :

[TIMOLÉ] - Ne fais pas confiance à cette canaille ! Ne te fais pas avoir comme je me suis fait avoir.

Puis il s'éloigne à travers la foule des convives. Sharcle ne réagit pas à la pique que vient de lui lancer le Nain. Il continue imperturbablement la conversation :

[SHARCLE] - Garde ta menue monnaie. J'ai mieux à te proposer. Puisque tu sembles tout comme moi aimer la chasse aux trésors, sache que je suis sur la piste d'un trésor qui va me rendre immensément riche. Timolé, qui en connaît l'emplacement, va me servir de guide. Mais une épée supplémentaire ne serait pas de trop, car le trésor doit être bien gardé... Si tu veux mon conseil - et celui-là je te le fais gratis : laisse-tomber cette épée maudite, à moins que tu veuilles finir dans le même état que Kull, et joins-toi à moi. Qu'en dis-tu ?

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Dans le Temple de Kerillîm...

La Prêtresse écoute attentivement les propos d'Eriela. Un sourire illumine son visage.

[AIMY MIMETH] - Le don que tu nous fais de ton amitié me touche profondément, ainsi que les preuves de confiance dont tu me témoignes en m'ouvrant ton cœur et en me faisant savoir qui tu es.

La Naine fait quelques pas, puis effleure doucement le tibias d'or pur de l'idole qui représente Kerillîm, comme si elle voulait par ce contact se purifier de l'infection que représente pour elle le métal démonique dont sont faits les colliers. Puis elle se tourne de nouveau vers Eriela.

[AIMY MIMETH] - Si tu es l'amie de Grosoeilrond et de Yaztromo, alors tu es aussi l'amie des Nains de Pont-de-Pierre. Si tu veux anéantir la source maléfique d'où proviennent ces colliers, il te faut en apprendre plus sur leur origine, leur nature, leur fonction. Or la seule personne de ma connaissance qui aurait l'érudition nécessaire pour te donner des réponses, c'est précisément Yaztromo. La meilleure recommandation que je puisse te donner, c'est de retourner auprès de lui et de lui montrer les colliers afin de lui demander conseil.

A peine a-t-elle achevé cette dernière phrase que la porte du temple s'ouvre de nouveau, pour laisser apparaître Garrat, l'Elfe.

[AIMY MIMETH] - Décidemment, le Temple de Kerillîm n'aura jamais autant été visité que ce soir.

[Gorgorx51]

Le chasseur se lève de table à son tour et s’adresse a Sharcle avec un grand sourire :

[GORGORX] – Tu m’as mal jugé mon ami. Je ne suis pas à la recherche de trésor mais seulement d’une lame qui me permettrait d’occire un serviteur du mal particulièrement résistant.
Les trésors ne m’intéressent point.

Il quitte son interlocuteur d’un geste amical de la main et se dirige vers Granglo d’un pas sûr.

[GORGORX] – Le souper fût un régal mon ami, et cette liqueur ,« hummm ».
Y a t’il une chambre de prévu pour nous ce soir ou faut-il que j’en réserve une ?

Et mêlant le geste à la parole il attrape sa bourse .

[GORGORX] – Je vais ensuite allé faire un tour pour voir ce que deviennent mes compagnons de voyage. Il semblerait qu’ils ne sachent pas prendre de repos. Pour ma part c’est ce qui est le plus important avant de partir en guerre ou à l’aventure.

Il fait un tour de salle de la tête.

[GORGORX] – Je vois que vous amis nains, ne vous laissez pas non plus abattre par l’ adversité.
Il est important de garder sa joie de vivre, même en ces périodes troubles.
Cela me fait du bien d’être parmi vous, car mes amis sont plutôt maussades ces derniers temps.
Je vais quand même essayer de les retrouver.

Il fait mine de partir mais se retourne.

[GORGORX] – Une dernière question ; savez vous quel est le meilleur forgeron du village encore en activité ?

Puis il sortira et se rendra devant le temple pour y attendre patiemment ses amis.

[Eriela Viymyfae]

Eriela se sentit fière des paroles de la grande prêtresse

[ERIELA VIYMYFAE] - Vos paroles me touchent au plus profond de mon être et notre amitié renforcera mon engagement dans la bataille à venir. J'irai sur vos conseils présenter les colliers à mon maitre de magie Yaztromo afin d'obtenir de sa part les informations sur ce qu'il convient de faire te par quel bout commencer.

La jeune femme designe de la main le prêtre de Courga et l'elfe nouvellement arrivé

[ERIELA VIYMYFAE] - Voici mes compagnons de voyage et j'espère de tout coeur qu'ils pourront m'aider dans cette quête. Il y a également un autre homme nommé Gorgorx qui n'est pas ici, il se trouve encore à l'auberge.

Elle fit acte de contrition aussi bien devant ses compagnons que devant la prêtresse

[ERIELA VIYMYFAE] - Je viens confesser également un point que je juge essentiel. La mission que m'a confié mon maitre de forge Grosoeilrond était pour moi la première mission importante qui m'ai été confié. J'ai porté une telle attention à cette mission que j'ai ommis celles tout aussi importante qui animent mes compagnons de voyage. Je m'excuse pour cette attitude inconvenante et égoiste je vous l'accorde. La fougue de la jeunesse n'excuse pas tout. Je vous prie de me pardonner.

Elle inclina la tête et regarda le sol devant elle en attente de réponse de ses compagnons de voyage.

[Djirunyaza]

*Ma poule a deux trous au croupion? Quel est le sens de cela? J’espère qu’il ne s’agit pas d’humour Nain… j’ai eu la main lourde avec le dernier qui s’y est risqué…hum, je devrais peut-être aller m’en excuser.
Voyons, il y a deux O dans croupion, serait-ce symboliquement les trous? Ce serait trop simple… il doit y avoir une philosophie derrière tout cela… j’entends encore le vieil Hamid:”C’est la poule qui fit lo z’oeuf!” disait-il en accentuant en caricature son accent du désert pour le plus grand plaisir des enfants du clan. Mais ça ne doit pas être cela non plus.*

Tout à ses réflexions, il écoute d’une oreille distraite le récit de la sorcière. Seule peut-être la mention d’Hakazan Za attire son attention.

*Sa maîtresse est donc celle qui m’a abandonné lorsque j’étais au plus mal et qui a fuit devant mon malheur…hum…*

Ses yeux se tournent alors vers l’intérieur du Temple richement décoré et il y trouve un apaisement certain. Non que les richesses accumulées aient une quelconque importance pour lui, mais il y avait longtemps qu’il n’avait pas vu d’endroit aussi beau.

*La sorcière a raison sur ce point, ce Temple est remarquable. Il doit être préservé du chaos à tout prix! Le Temple de Fang dédié à ma Gracieuse Déesse mérite d’être restauré, mais ce lieu est directement exposé à la menace des Trolls des Collines… il doit, ainsi que ses habitants, être protégé! Ce sera donc ma tâche jusqu’à ce que la menace du Chaos disparaisse!*

Résolu, il voit arriver, avec un détachement sans ambiguïté, Garrat qui passe la porte du Temple de Kérillim.

*Deux trous au croupion?*

Cette pensée le traverse alors que la sorcière le présente avec une certaine légèreté comme l'un de ses compagnons.

*Fufufu...*

[Garrât]

Après s'être présenté et fait ses hommages à la Prêtresse de Kerillîm, Garrat répond aux derniers propos d'Eriela :

[GARRAT] - Vous êtes toute pardonnée, amie humaine. Je suis tout aussi coupable que vous. En effet, j'ai entraîné Djirunyaza et Gorgorx dans ma quête. Une quête qui ne les concernait en rien et qu'ils ont consenti à poursuivre uniquement par amitié pour moi. En quoi consistait cette quête, telle que je la leur avait présenté ? Il s'agissait de vérifier l'identité de l'Elfe enterré dans la clairière de bouleaux. Rien de plus ! Or cette quête est achevée, puisque mes craintes ont été confirmées : il s'agissait bien de mon ami Meynaf Rougevif.

L'Elfe pince nerveusement le lobe de son oreille droite, tout en se mordant la lèvre d'un air gêné.

[GARRAT] - Au lieu de remercier mes compagnons d'avoir honoré leur promesse, j'ai fait comme si cette tâche n'avait pas été accomplie. J'ai même été très injuste à l'égard de Gorgorx en lui disant que ma quête ne faisait que commencer. La réalité c'est que... c'est moi qui n'accepte pas que ma quête soit accomplie. Je n'accepte pas que le constat de la mort de Meynaf en soit la conclusion.

L'éclat d'une larme commence à trembler au coin d'un œil de l'Elfe.

[GARRAT] - J'avais promis à Gorgorx qu'une fois ma quête accomplie je l'aiderais à accomplir celle qu'il s'était donnée à lui-même : s'emparer de l'épée de Kull. Bien que je ne sois pas allé jusqu'à lui en faire la remarque, je me suis même permis, à l'intérieur de moi, de juger sa quête, qui m'a parue insignifiante, motivée par la convoitise et dénuée de noblesse... Bien que l'esprit humain me soit impénétrable, je suis certain que Gorgorx n'en a pas fait autant de son côté : il ne m'a pas jugé, il m'a seulement prêté assistance au moment où j'en avait besoin. C'est ce que font les amis. Et moi je ne me suis pas montré digne de cette preuve d'amitié.

L'Elfe se frappe la poitrine violemment dans un geste d'auto-flagellation.

[Astro Buck]

Gorgorx trouve sans peine le Temple de Kerillîm. Il se distingue de l'architecture environnante par son style austère : c'est un grand cube de basalte, percé d'étroites meurtrières, ce qui lui donne une allure de prison ou, mieux encore, d'entrepôt fortifié.

Le chasseur reste devant le Temple, dans l'attente de ses amis.

A l'intérieur, il n'y a pas une folle ambiance. Tout le monde a plus ou moins la larme à l'œil ou du moins l'air maussade. A l'exception d'Aimy Mimeth, qui exhibe son sourire ultra brillant pour conjurer cette pesante atmosphère. Mais ses mots ne sont pas aussi souriants :

[AIMY MIMETH] - Allons, ça suffit les grands ! Cessez vos jérémiades. Nous avons assez de sujets de souffrance à Pont-de-Pierre pour que vous y ajoutez les vôtres. J'ai des Nains blessés à soigner. A présent, que restent ceux qui sont venus m'assister dans ma tâche, et que repartent en paix ceux que Sindla appelle ailleurs.

Elle croise les bras et darde ses yeux bleus sur les trois aventuriers avec une expression d'impatience qui ne laisse pas de doute quant à son interprétation.

[Eriela Viymyfae]

Eriela répondit à l'elfe

[ERIELA VIYMYFAE] - Je crois que comme le dit si bien la Grande prêtresse Aimy Mimeth, nous n'avons rien à faire ici surtout si c'est pour se plaindre. Nous devrions quitter le temple.

La jeune femme se tourna une dernière fois vers Aimy Mimeth et lui dit

[ERIELA VIYMYFAE] - Merci pour vos conseils précieux et avisés grande prêtresse, je mettrai tout en oeuvre de corps et d'esprit pour appaiser vos maux.

Et au prètre de Courga

[ERIELA VIYMYFAE] - Que vos pas vous conduise sur le chemin de la béatitude suprême que vous chérissez tant.

Eriela invita Garrat et Gorgorx à la suivre et elle s'en retourna à l'auberge en chemin elle leur dit

[ERIELA VIYMYFAE] - J'ai des informations à vous communiquez concernant les colliers et surtout qui pourrait nous aider dans la quête du mal. souhaitez vous que l'on en parle à l'auberge, ou préférez vous aller dormir et attendre demain ?

[Djirunyaza]

La demande claire et ferme de la Grande Prêtresse fait sortir Djirunyaza de ses réflexions tirés par les plumes.

D'un pas léger, il se range derrière la servante de Kérillim, non sans la saluer d'un geste de tête simple et noble en passant à côté d'elle.

Lorsqu'il regarde Garrat et la sorcière partir en direction de la porte du Temple, un frisson lui parcours l'échine.

*Je m'en veux de laisser Gorgorx seul avec ces deux là. Entre la dualité étonnante de l'Elfe et la violence à peine contenue de l'autre... Mais il a cédé mon bâton sacré, lequel m'a été rendu. C'est un signe que nos routes se séparaient.*

Puis il se penche vers Aimy Mimeth et lui dit:

[DJIRUNYAZA] - Et cette poule, est-ce que je peux la voir? Pour l'instant mes pensées sont un vrai cloaque! Fufufu....

[Gorgorx51]

L’archer qui s’était installé calmement sur une margelle non loi du temple voit enfin deux de ses compagnons en ressortir.
Il se relève prestement et vint à leur rencontre. Bien que l’ambiance n’est pas vraiment l’air d’être à la fête, il accepte volontiers la proposition d’Eriéla de retouner à l’auberge pour partager des nouvelles.
La fatigue aussi commence à se faire sentir et la perspective d’avoir une chambre à proximité est plutôt agréable après les dernières péripéties.

[GORGORX] – J’imagine que le prêtre reste servir sa déesse ?

Il s’imagine alors Djirunyaza au chevet des blessés en train de danser et de déclamer des phrases incompréhensibles pour le commun des mortels.

« Je me demande bien ce que la brune à bien pût apprendre de plus que nous au sujet des colliers ?
Au moins elle ne pleure plus, j’imagine que la liqueur à fait son effet. »

Et mentalement il se félicite d’avoir aider indirectement sa nouvelle amie à oublier ses chagrins. 

« C’était sûrement une peine de coeur, dans quelques semaines elle l’aura oublié ! »

[GORGORX] – Je vous accompagne pour une denière cervoise histoire de se détendre et bavasser, puis j’m’en vais mettre la viande dans l’torchon ! C’est que j’suis plus tout jeune !

Puis regardant Garrat mais ne se rendant compte que malgré son teint juvénile il devait surement être bien plus vieux que lui :

[GORGORX] - Et pour vous mon ami plus tout jeune, j’imagine que ce sera une bergamote avant d’aller vous border ?

Puis il éclate d’un grand rire gras en mettant une tape amicale dans le dos de l’elfe.

[Garrât]

Quand Eriela annonce qu'elle a des informations au sujet des colliers, Garrat frémit d'impatience. Il s'apprête à l'encourager à déballer tout ce qu'elle sait sur le champ... mais il rougit, se souvenant des reproches qu'il s'est fait à lui-même tout récemment.

*Non, je ne vais pas recommencer... !*

Il doit lutter contre lui-même pour se raisonner et répondre, d'un air aussi détaché que possible, à la jeune Humaine :

[GARRAT] - Mmm... tu nous diras tout cela quand tu voudras. Il n'y a aucune urgence, après tout. Quoi que nous fassions désormais, cela ne ramènera pas Meynaf à la vie.

Sursautant sous la claque amicale que lui assène Gorgorx, il se tourne vers lui en lui adressant un sourire gêné.

[GARRAT] - Je passe mon tour pour ce soir. Les Nains n'ont rien d'autre à boire que de la bière ou de cette affreuse liqueur "Brise-Crâne". Les derniers événements ont mis mes nerfs à dure épreuve, l'alcool n'arrangerait pas les choses. Sans compter que cela pourrait affecter Zehios : quand je bois, c'est lui qui est ivre.

Malgré sa résolution, il ne peut s'empêcher d'espérer d'en apprendre plus sur le sujet qui le préoccupe. Aussi ajoute-t-il d'un air faussement innocent :

[GARRAT] - Mais la nuit ne fait que commencer. Nous pouvons bien échanger quelques paroles avant de gagner nos couches que j'espère fraîches et moelleuses, si c'est bien là ce que tu veux dire avec cette histoire de viande et de torchon.

[Astro Buck]

La Prêtresse de Kerillîm soupire de soulagement quand la porte du temple se referme et que le silence de nouveau emplit les lieux. Elle se tourne en souriant vers celui qui est resté : Djirunyaza.

[AIMY MIMETH] - Ta présence est une bénédiction pour Pont-de-Pierre. Mais il faut à présent te reposer : soigner les blessés demande des trésors d'énergie.

Elle conduit le Prêtre de Courga jusqu'à une porte - un peu trop basse pour lui - qu'elle ouvre en l'invitant à y entrer.

[AIMY MIMETH] - C'est le dortoir des novices. Tu y trouveras un bon lit et tout le nécessaire pour faire tes ablutions. Si tu as faim, tu trouveras tout ce qu'il faut dans la petite cuisine attenante. Ce soir, la maison de Kerillîm est ta maison.

Elle hoche la tête en signe de salutation et s'apprête à s'en aller quand elle retient soudain ses pas pour revenir vers Djirunyaza.

[AIMY MIMETH] - Ah ! J'allais oublier. Afin que cette énigme ne hante pas tes nuits et ne t'ôte pas le sommeil, je ne peux te laisser sans t'en révéler le fin mot :

Sais-tu pourquoi ma poule a deux croupions ?
Spoiler:

Parce qu'elle pond deux pierres.

[Djirunyaza]

La beauté du Temple donna la force au prêtre de Courga de garder son chaleureux sourire fixé sur son visage malgré l'abattement qui l'accablait.

*De l'humour nain... pauvre de moi... Ô Courga, que la voie est dure... Fufufu... pardon Ô ma déesse pour ce parallèle déplacé...*

Puis Djirunyaza suivit les instructions de celle qui, désormais, allait le diriger pour agir au mieux dans l'intérêt du courageux village de Pont-de-Pierre contre les vagues chaotiques.

Ainsi s'acheva, la courte mais mouvementée carrière de Héros de Djirunyaza, prêtre de la Grâcieuse Courga... que Sindla lui soit favorable!