[TRAINING] - ERIELA

[Astro Buck]

Eriela reprend son chemin, qui continue de longer la lisière orientale de la Forêt des Ténèbres, en direction du nord. Elle voit apparaître à l'horizon, comme un titanesque furoncle crevant la plaine, la forme triangulaire de la sinistre Montagne de Feu, dont la cime est curieusement rouge. Du côté du levant, finissent les dernières pentes des Collines de la Pierre-de-Lune. D'après le chant lointain d'un cours d'eau qui s'amplifie à mesure qu'elle progresse, la jeune femme comprend qu'elle arrive au bout de la Plaine de l'Est. A en croire la carte que lui avait donné Cyc, elle ne devrait pas tarder à atteindre la Rivière du Poisson-Chat.

Sans surprise, elle voit bientôt le cours d'eau, qui provient d'une gorge étroite encaissée entre les collines, pour disparaître dans les profondeurs de la Forêt des Ténèbres. Le chemin qu'emprunte Eriela traverse la rivière au moyen d'un petit pont de bois qui n'est pas tout neuf, mais encore suffisamment stable pour lui permettre une traversée sans risque. Plus loin, elle devra encore traverser un autre cours d'eau, la Rivière Rouge, qui doit être situé à moins d'une heure de marche .

Alors qu'elle est occupée, tout en marchant, à observer attentivement la végétation autour d'elle en quête de nouvelles trouvailles, elle voit ça et là, émergeant des fougères, de grosses pierres dressées ornées de lettres runiques. Eriela en compte une demi-douzaine. Elle comprend alors qu'elle se trouve sur le cimetière sauvage érigé par Grandnez : c'est là que sont tombés les Nains pris en embuscade par les Sauvages des Collines.

Comme pour confirmer ce constat, un son parvient aux oreilles de la jeune femme.
Cela provient d'un petit bois touffu logé au milieu d'un groupe de rochers. Le son qu'entend Eriela est celui d'un instrument à percussion. Pour avoir déjà eu maille à partir avec ces peuplades à l'occasion d'explorations en compagnie de son "Troisième Maître", elle reconnaît le battement distinctif du tambour des Sauvages des Collines, ce tambour qu'ils font résonner quand ils célèbrent une victoire sur un ennemi et s'apprêtent à lui faire subir un sort bien peu enviable...

[Eriela Viymyfae]

Eriela continua son chemin en se remémorant les différentes étapes du voyage. C‘était ainsi qu’elle vit la forme triangulaire de la sinistre montagne de feu au loin et c’est ainsi qu’elle fini par arriver au bout de la plaine de l’Est. Elle sut d’après la carte que lui avait confié Cyc, qu’elle croiserait bientôt un cours d’eau ou elle pourrait refaire ses provisions d’eau.

En effet, quelques temps après elle découvrit la cours d’eau appelé la « rivière du poisson chat ». Elle s’arrêta et se désaltéra, puis fit le plein de sa gourde. En suite elle se retira sa veste et sa chemise et entreprit de faire une toilette sommaire, consistant à se laver le visage et le haut du corps, tout au moins, les parties qu’elle jugea importantes. Tel son visage, ses aisselles, son torse, sa nuque. Cette toilette sommaire ayant pour but de la rafraichir et la revigorer et surtout d’émettre moins d’odeur corporelle si elle venait à croiser un prédateur, ou tout autre soucis.

Une fois revigorer, elle se revêtit de ses habits et continua son chemin, sans oublier de boire de nouveau de l’eau directement à la rivière dans le creux de ses deux mains réunies. Après cet intermède, ses pas la conduisirent vers le lieu que Grosnez lui avait décrit. C’était ainsi qu’elle vit l’ensemble des tombes de nains dont il était question.

*Je vous adresse une prière pour votre repos, je sais que vous serez vengé. Soyez en paix*

Cette prière n’était surement pas bien dite pour un éloge funèbre, mais elle espérait avoir fait de son mieux. Elle reprit sa pérégrination l’esprit tranquille. Pourtant un bruit vint lui faire changer d’avis. En effet, en provenance d’un petit bois touffu au milieu d’un groupe de rocher elle entendit le bruit des tambours, typique des sauvages des collines.

*C’est donc bien eux qui ont occis les nains. Pourquoi ne pas les venger et peut être sauverais-je d’autres nains, tout au moins d’autres personnes en situation précaire *

Elle tint donc l’épée de Cyc à la main, vers le milieu de la lame et se mit à avancer courbée en direction du dit lieu. Elle prit toutes les précautions nécessaires pour éviter de se faire voir, bien qu’elle sut que dans une plaine, elle se verrait presque comme le nez au milieu de la figure. Restait à espérer que les sauvages seraient trop occupés à leur hallali.

Elle avancerait jusqu’à ce qu’elle se fasse repérer, alors elle lancerait son sort d’association tonnerre/flash. Elle laisserait tomber l'épée de cyc au sol, en mémorisant l'endroit ou elle était, en gardant le sac à dos, car elle supposait que cela lui procurerait une infime protection en cas d'attaque dans le dos. Alors elle foncerait sur celui qui serait le plus proche d’elle pour l'attaquer au corps à corps en faisant usage de ses techniques d'arts martiaux, tout en utilisant sa dague démon. Toutefois, elle veillerait à voir les réactions des autres sauvages et anticiper une attaque à distance en tentant d'esquiver cette dernière.

Si elle ne se faisait pas repérer, alors elle arriverait au plus près, crierait à destination des sauvages pour attirer leur attention et lancerait son sort d’association tonnerre/flash, essayant d'englober le maximum de sauvages dans la zone des 20 mètres du sort de tonnerre. Elle laisserait tomber l'épée de cyc au sol, en mémorisant l'endroit ou elle était, en gardant le sac à dos, car elle supposait que cela lui procurerait une infime protection en cas d'attaque dans le dos. Elle sortirait son épée et frapperait le premier sauvage à portée, tentant de couper une main si elle en avait la possibilité.

[hrp]
Jet de vigilance : Enregistrement N° : 76623
Jet de furtivité : Enregistrement N° : 76624
Jet de pasck de 25d6 sait on jamais : Enregistrement N° : 76625
[/hrp]

[Astro Buck]

Eriela s'approche de la source des bruits qu'elle a entendu en se courbant dans les hautes fougères afin de dissimuler autant que possible sa progression. Elle parvient aux abords du petit bois accidenté où des rochers affleurent çà et là. Un étroit chemin se dessine entre les chênes et les hêtres, dont il est difficile de déterminer si c'est un chemin d'homme ou bien une trace qui se serait formée après le passage récurrent d'une harde de chevreuils. Des volutes de fumée planent entre les troncs d'arbres, cela sent le feu de bois et la graisse brûlée de quelque animal en train de cuire. Des cris, des chants s'élèvent d'une clairière.

Après avoir parcouru quelques mètres supplémentaires sans s'être faite repérée, Eriela n'a d'autre choix pour continuer son approche que de se hisser sur un amoncellement de petits rochers moussus. Depuis cette hauteur, elle distingue mieux les lieux et les créatures qui s'y trouvent. Son intuition se confirme : il s'agit bien d'un rassemblement de Sauvages des Collines. Elle en compte une trentaine. Ils doivent être de la même tribu, mais cette clairière ne semble pas être leur lieu de résidence car elle ne comporte pas d'habitations. Certains sont occupés à débiter à coups de hache de pierre la carcasse de ce qui semble être un gros sanglier, tandis que d'autres font rôtir les morceaux à la broche, ce qui répand dans les environs un fumet alléchant. D'autres sont en train de se disputer autour d'un petit tas d'objets amoncelés sur le sol, qui semble comporter notamment des sacs et des armes.

Au-dessus du camp, trois grandes cages sont suspendues à environ 3 mètres au-dessus du sol. Elles sont constitués d'un cadre en bois dont les panneaux sont fermés par un épais maillage de roseau ou d'osier.

L'une des cages tangue légèrement tandis qu'une voix forte s'en élève, dont Eriela entend distinctement le propos :

[GORGORX] – Je suis Gorgorx ! Parlez vous notre langage ? Nous ne sommes pas vos ennemis et ne savions point que nous traversions votre territoire. Si nous vous avons offensé, je vous présente des excuses mais parbleu ; vous ne pouvez pas nous garder la dedans comme de simples poulet !

Les Sauvages des Collines se taisent et lèvent la tête pour écouter la voix. Provenant des hauteurs, une seconde voix répond à la première, une voix qui contraste avec la première par la douceur et la quiétude qui en émane :

[DJIRUNYAZA] - Garde ton calme mon ami! S’il nous ont mis là, certes ce n’est pas pour refaire la décoration de leur village! Cependant, ils n’ont pas de chance d’être tombés sur nous! Toi qui est un homme des bois, est-ce que...

Eriela n'a pas l'occasion d'écouter la suite du discours. Un Sauvage des Collines jaillit des fougère à 3 mètres d'elle. Il s'était tenu accroupi jusque-là, raison pour laquelle la jeune femme ne l'avait pas vu. Le Sauvage pousse un cri de guerre, attirant aussitôt à soi l'attention de tous ses compagnons. Au même moment, il lance sa hache de pierre sur Eriela, qui l'évite d'un simple pas de côté. Elle riposte immédiatement en faisant appel à la magie.

Un formidable coup de tonnerre retentit, accompagné d'un éclair aveuglant qui illumine la clairière. Ayant tournés leurs regards comme un seul homme du côté où leur compagnon avait poussé son cri, les Sauvages des Collines prennent le flash lumineux de plein fouet et se mettent à tituber, désorientés. Certains portent leurs mains à leurs oreilles en grimaçant de douleur, d'autres se retiennent aux troncs d'arbres pour ne pas tomber. Trois ou quatre d'entre eux, paraissent cependant se ressaisir rapidement et s'équipent de leurs armes.

[Eriela Viymyfae]

Eriela fit du mieux qu’elle pu pour camoufler son approche, s’aidant des éléments qui l’entouraient pour se dissimuler. C’était ainsi qu’elle put approcher sans être vu, ce qui lui paraissait surprenant, ou alors cela sous entendait que les sauvages devaient faire une véritable fiesta.

Elle avança le plus loin qu’elle pu et depuis ses hauteurs elle dominait un groupe d’une trentaine de sauvages, agglutinés autour du corps d’un sangler en train de rôtir qu’ils s’occupaient à débiter. Elle distingua également 3 cages dans lequel se trouvaient des prisonniers, les cages étant situées à environ 3 mètres de hauteur du sol.

Alors qu’elle prenait note de toutes ces informations, un sauvage qui se dissimulait surgit devant elle en hurlant. Elle évita facilement le coup que le sauvage lui portait et en réponse prononça l’incantation qui lui venait facilement à l’esprit. En même temps qu’elle prononçait les paroles saturées de magie

[ERIELA VIYMYFAE] - Utinam de caelis divinum sive splen- dentis lumen et de sole emisso vel emisso lumine, tum ex alto furore cohortis deum, invoco hoc momento lucem et iram cohortis. tum 'caeca lux ante me micat et omne vivum excaecat praesens et destruit quod non vivit, et tonitruum, irae significatio, omne animantis circum me surditas afficit.

Incantation qui signifiait « Que des cieux du divin ou diffuse une lumière étincelante et que du soleil ou émettant sa lumière éblouissante, ainsi que de la colère profonde de la cohorte des dieux rassemblés, j'invoque en cet instant la lumière et le courroux de la cohorte, ainsi qu'une lumière aveuglante jaillisse devant moi et aveugle toute être vivant présent et détruise ce qui ne vit pas et que le tonnerre expression du courroux fasse que le surdité touche tout être vivant autours de moi ».

La très grande majorité des sauvages se retrouvèrent soit hébété, soit sourd, soit les deux. Cependant 3 ou 4 d’entre eux n’avaient rien semble t il et se jetèrent sur leur armes. Cela fit sourire Eriela.

*Bon les petites mecs vous ne savez pas ce que vous combattez, alors amusons nous.*

Elle lança une nouvelle incantation de mur de puissance

[ERIELA VIYMYFAE] – Per fundamenta terrae, per potentiam terrenorum dominorum elementorum, per duritiem petrae, per haec verba murus potentiae circum me erigatur.

Invocation dont la signification était la suivante « Par les fondements de la terre, par la puissance des seigneurs élémentaires de terre, par la dureté du roc, que par ces mots une muraille de puissance autour de moi soit érigée. »

Elle s'assura que le mur de puissance englobait la zone de rocher, lui donnant accès vers le bas, tout en protégeant les côtés et ses arrièeres. de plus, elle savait ainsi qu’elle aurait largement le temps d’affronter les quelques sauvages qui allaient s’apprêter à en découdre. Ce système allait lui offrir le moyen de venger les nains et réserveraient quelques surprises aux sauvages.

*Mon troisième maître serait fière de moi si ele me voyait*

Si la barrière venait à être érigée elle égorgerait le sauvage qui était encore dans la zone ou elle se situait. Le premier qui avait tenté de l’attaquer.

[HRP]
Jet pour l’incantation de mur de puissance : Enregistrement N° : 76637
Jet d’attaque et de parade pour le sauvage dans la zone du mur. : Enregistrement N° : 76638
deuxième jet d'attaque et de parade si nécessaire : Enregistrement N° : 76640
[HRP]

Si Eriela venait à tuer le sauvage proche d'elle, alors elle lancerait 3 incantations de brasier sur les peaux de bête des sauvages hébétés et assourdi.
Dans ce cas elle prononcerait l'incantation suivante de brasier

[ERIELA VIYMYFAE] - Per flammas gehennae et ardore vulcani, de manibus flammae scaturiunt et hanc tunicam amplectuntur.

L'incantation pouvait être interprétée pour qui connaissait la magie supérieure par "Par les flammes de l'enfer et la chaleur du volcan, que de mes mains jaillisse les flammes et embrassent cette pelisse."

Si les peaux de bêtes venaient à s'embraser, elle prendrait le soin de restaurer ses points de magie en buvant une de ses deux potions, tout en espérant que le feu sur les 3 sauvages les inciteraient à hurler et se jeter autour d'eux en mettant le feu aux autres sauvages autour d'eux Espérant également que le feu se propagerait sur les barbes et cheveux hirsutes.
Une fois sa magie restaurée, elle lancerait 2 sorts de brasiers sur les cordes des deux cages ou restaient encore des prisonniers, si ceux-ci ne s'étaient pas libérer avant.
Enfin si elle voyait les armes des sauvages regroupées, elle lancerait de nouveau son incantation de brasier sur les dites armes, notamment les arcs et flèches afin que ces dernières s'embrasent et se consument.

[Astro Buck]

Dépité d'avoir raté sa cible, le Sauvage ne compte pas en rester là. Etant équipé d'une seconde hache de pierre, il s'en saisit et court sur Eriela dans l'intention de la frapper. Avant qu'il n'arrive sur elle, un dôme d'énergie se forme autour de la jeune femme, s'élargissant rapidement autour d'elle. Emporté par son élan, le Sauvage n'a pas le temps de s'arrêter. Il entre en contact avec le mur magique dans un jaillissement d'étincelles. Ses yeux s'écarquillent et sa mâchoire s'ouvre à se décrocher sous le choc. Il tombe raide mort. Eriela n'aura même pas eu à se donner la peine d'utiliser sa dague.

Les Sauvages que l'assourdissement et l'aveuglement du coup de tonnerre n'ont pas affectés, voyant leur camarade s'effondrer, s'entreregardent avec inquiétude, l'air de douter quant à la marche à suivre face à un si redoutable adversaire.

Si Eriela veut les atteindre, elle n'a pas le choix : elle doit s'avancer vers eux. En effet, la clairière se trouve au-delà de la muraille magique, qui demeure immobile, n'ayant pas la propriété de se déplacer avec son lanceur. Par ailleurs, dès qu'elle touchera le dôme magique, avec son propre corps, ou en lançant à travers un objet ou un sort, celui-ci se dissipera. Quant au sortilège de Brasier, il nécessite d'ordinaire de toucher physiquement la cible pour se déclencher, à moins d'investir un surplus d'énergie magique permettant de le jeter à distance ([hrp]1PM / 5 mètres)[/hrp].

Le plus proche Sauvage étant situé à une quinzaine de mètres, Eriela doit puiser dans tout ce qui lui reste de puissance pour enflammer à distance les peaux dont il est vêtu. Mais l'effet est spectaculaire. Il se met à hurler et à gesticuler comme un diable tandis que ses vêtements brûlent. Cela ajoute à la confusion ambiante et crée un effet de panique. Les Sauvages se mettent à courir en tous sens pour s'enfuir. Ceux que l'éclair a aveuglés se cognent à plusieurs reprises contre les arbres avant de disparaître à travers la végétation.

Eriela débouche sa potion et en avale une gorgée, qui lui rend instantanément toute son énergie magique. Le sort qu'elle a précédemment lancé ayant fait s'évanouir le dôme protecteur qui l'entourait, elle peut désormais se rapprocher du campement afin d'amoindrir la distance nécessaire pour enflammer à distance les cordes qui retiennent les cages. Eriela remarque que l'une des deux cages s'est mise à penduler vigoureusement. Voyant les flammes jaillir autour d'eux, les quatre Sauvages qui s'apprêtaient à lui faire face renoncent unanimement à l'affrontement et s'enfuient à toutes jambes.

La première cage à se décrocher est celle qui se balançait. L'autre la suit de peu. Les deux habitacles se brisent sous le choc. Il est temps à présent pour Eriela de découvrir les visages de ceux qu'elle vient courageusement de secourir...

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[hrp]Hello !

Ainsi s'achève le Training d'Eriela.

Les principales règles de jeu ainsi que les conventions d'écriture sont désormais acquises.

A partir de maintenant, les questions HRP se font directement dans le salon de discussion ("La Taverne" : [SALON DE DISCUSSION] - DEFIS FANTASTIQUES), pas dans les sujets RP.

Au terme de ton training, tu gagnes 50 Points d'Expérience \:D/ . Pour savoir comment les utiliser, cliquer sur le lien suivant :

http://forum.ventsombre.net/viewtopic.php?f=306&t=16619

Quand tu vas rencontrer les autres personnages, je te rappelle qu'il faudra inclure dans ton premier post un copié-collé de la description de ton perso accompagné de son image.

Voilà, à présent pour la suite, c'est par ici

http://forum.ventsombre.net/viewtopic.php?f=307&t=16629&p=182815#p182815

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