SC : LES MAîTRES DE L'ÉPREUVE - CH2 : Arrivée en Fang phare

[Astro Buck]

Après avoir chanté des chansons paillardes en version bilingue rythmées par des battements de pied et des claquements de main, voici que nos aventuriers braillent à tour de rôle des déclamations rimées ! La voix de Djirunyaza rebondit contre la paroi rocheuse, rendant un écho vibrant, tandis que celle de Gorgorx, approfondie et amplifiée par la ténébreuse caverne, résonne comme s'il se trouvait à l'intérieur d'une cathédrale. En faisant cet extraordinaire tintamarre, il semble que les trois aventuriers ont oublié qu'ils se trouvent sur Titan, en Allansia du Nord, une terre de péril où la Mort rôde sans répit, prête à faucher les imprudents au moindre faux pas...

Gorgorx se positionne pour entamer la désescalade. Se mettant face à la paroi, comme font les grimpeurs aguerris, il engage ses jambes dans le vide et, du bout des pieds, tâte la roche en quête d'appuis. Son buste est encore à hauteur de la terrasse de la caverne quand il lui semble apercevoir une pâle lueur se mouvoir au fond de l'anfractuosité. Mais au même moment, un immense couinement pathétique déchire l'air. Cela vient d'en bas. Gorgorx en est certain, seul Tavion a pu pousser un tel cri.

Garrat est en train de regarder le chasseur démontrer une nouvelle fois ses compétences d'escalade, quand tout à coup, l'Elfe ressent une vive douleur à la cuisse. Le cri qui lui échappe attire l'attention de Djirunyaza. Les yeux du nomade s'écarquillent tandis qu'ils découvrent la flèche qui vient d'épingler son compagnon. Mais il n'a pas le temps de se remettre de sa surprise qu'une seconde flèche jaillit de nulle part pour lui transpercer l'aine. Un troisième projectile siffle dans les airs en filant droit sur Gorgorx. Mais le chasseur peut remercier la Bienheureuse Sindla : la flèche claque contre la roche à quelques centimètres de sa main droite, le laissant indemne.

[Garrat]

Garrat tombe à genoux à la fois surpris et pris d’une douleur qui lui remonte de la jambe jusqu’au bas du ventre. Immédiatement il sait que les choses vont mal se passer, son expérience, dans les environs, avec une bande de gobelins lui revient en tête. Tout risque de s'aggraver s’il ne réagissent pas rapidement.

Selon Garrat les flèches viennent de quelque part derrière eux car ils étaient tous deux en train de regarder les exploits de Gorgorx quand cette attaque surprise a été exécutée. Du coin de l’œil il a vu une flèche frapper Djirunyaza.

*La situation se présente encore mal, ils sont au moins trois. Il faut vite réagir car le deuxième assaut risque de nous être mortel.*

Cette douleur lui arrache la jambe et l’adrénaline l’envahit. Se concentrant sur son corps il tente de se retourner pour faire face aux assaillants.

Dans un dernier effort il se concentre sur un sort rapide qui permettra à Djirunyaza de reprendre son souffle et peut être de les soigner. Il sait que Gorgorx saura gérer la situation de sa position élevée.

Se remémorant toutes les paroles apprises pendant des années avec ses pairs. Il commence à murmurer des mots incompréhensibles. Au début doucement puis de plus en plus vite en augmentant l'intensité de sa voix sur chacune de ses paroles. Chaque phrase lui puisent un peu de sa force. Il lui semble que sa vie s'écoule à travers sa bouche.
Mais Il espère réussir le même exploit effectuer dans la rivière.Créer un mur devant Djirunyaza et lui bloquant ainsi toute attaque à distance. Si cela fonctionne cela laissera assez de temps aux deux compères de trouver un autre moyen de réagir.

[Gorgorx51]

Cette lueur au fond de la grotte ne lui inspire rien de bon , descendre au plus vite est vraiment le meilleur choix. Gorgorx est presque soulagé que ses compagnons n’aient pas eux le courage de tenter l’ascension.

Il ne perd pas une minute mais tient quand même à assurer ses prises lorsqu’il entend le cri de détresse de leur compagnon à quatre pattes. Il sait qu’il y a un problème et sans même prendre le temps de jeter un coup d’œil il essai d’accélérer sa descente sans pour autant oublier les règles de sécurité. Il doit bien rester trois ou quatre mètres entre ses pieds et le sol et la chute pourrait être douloureuse.

Soudain c’est Garrat qui pousse un cri suivit de peu par Djirunyaza.
La flèche qui l’a raté de peu lui fait prendre conscience de sa position de faiblesse.
L’inquiétude s’empare alors de lui un bref instant mais son self contrôle lui permet de rester consacré à sa tâche pour ne pas perdre une minute.
Il sait que ses amis sont en danger mais ne se laissera pas perturber.

Il se prépare mentalement à sauter et s’emparer de son arc pour riposter dès qu’il sera à un mètre du sol pour ne pas se blesser en sautant de plus haut.

[Djirunyaza]

Avant que l’impulsion de douleur ne vienne envahir son corps, voyant la flèche sortir de son aine, plusieurs pensées incongrues mélangées traversent son esprit en un éclair. S’il fallait les dissocier, voici ce que cela donnerait:
*Tiens, celle-là on me l’avait pas encore faite!*
*Mais par où est-elle entrée?*
*Ah ben c’est malin, ma jolie peau toute neuve, si c’est pas malheureux!*

L’instant d'après, le prêtre s’écroule au pied de la falaise, tentant d’examiner et l’aine et les garçons qui sont ses compagnons. Voyant Gorgorx continuer en urgence sa descente et Garrat incanter une formule magique malgré sa blessure, Djirunyaza se dit qu’ils ont connu pire.

*Encore faut-il savoir qui nous attaque et combien sont nos assaillants?*

Il tourne alors rapidement son attention dans la recherche de l’origine des tirs.

*Peut-être l’un de ces bois? Il ne faut pas rester ici, mais il faut protéger Gorgorx dans sa descente, je vais essayer d’attirer leur attention si j’arrive à bouger*

Ainsi, si le prêtre arrive à localiser l’origine des tirs, et s’il en est capable malgré la flèche bien mal placée, il va tenter de se déplacer pour invectiver leurs assaillants et entamer une manœuvre de contournement de l’ennemi pour essayer de leur faire oublier le chasseur.

[Astro Buck]

Garrat puisse dans la force de sa volonté pour ne pas se laisser submerger par la douleur et, en dépit de sa blessure, prononce une brève formule accompagnée d'une gestuelle précise. Aussitôt, Djirunyaza et l'Elfe sentent un léger tremblement juste sous leurs pieds. Un mur s'élève, comme s'il surgissait de terre, abritant les deux compagnons sur un côté. Au même moment une pluie de flèches s'abat sur eux. Mais cette seconde volée vient s'écraser contre le bouclier magique et retombe sur le sol, suscitant des cris d'étonnement de la part des assaillants. Garrat voit des étoiles danser devant ses yeux, il a puisé sans compter dans son énergie et cela l'a presque fait basculer dans l'inconscience. Mais il parvient à reprendre ses esprits. Grâce à son action salvatrice, son compagnon et lui viennent d'échapper à une mort certaine !

Le mur magique, quoique visible est translucide, ce qui permet à Djirunyaza - souffrant de sa plaie mauvaise à l'aine - de voir au travers et de distinguer les archers. Ils forment plusieurs petits groupes, certains agglutinés sur les rochers, d'autres à demi dissimulés dans les petits groupes d'arbres épars. Ce sont des hommes vêtus de peaux de bêtes, aux longs cheveux sales et à la barbe hirsutes, aux membres maigres mais dotés d'une fine musculature, équipés d'un arsenal rudimentaire - haches de pierre, petits arcs - mais mortellement dangereux. Il s'agit d'une horde de SAUVAGES DES COLLINES, des créatures humaines peu intelligentes mais agressives, qu'on appelle aussi parfois le Petit Peuple.

Djirunyaza parvient à se mouvoir en dépit de la flèche qui l'a atteint. Il amorce une manœuvre de contournement, profitant de la stupéfaction des Sauvages devant le prodige suscité par l'intervention magique de Garrat.

De son côté, Gorgorx descend prestement de la paroi, avec une agilité toujours aussi remarquable, mais sans public cette fois pour admirer sa prouesse. De retour sur le plancher des vaches, il saisit son arc et encoche une flèche, prêt à riposter contre des ennemis largement supérieurs en nombre.

[Gorgorx51]

Ni une, ni deux notre archer riposte à son tour en commençant par l’ennemi le plus proche.

« Je deviens l’arc, je deviens la flèche et je touche droit au but .»

N° : 76616

[Djirunyaza]

Le prêtre découvre avec admiration le rempart magique créé par Garrat.

*Ma stratégie pour protéger Gorgorx est donc inutile... tant mieux, c'était risqué!*

Puis il voit alentours les barbares sauvages en nombre aux alentours.

*Je crois qu'essayer de les convertir maintenant serait compliqué, surtout avec l'une de leur flèche si mal placée".

Djirunyaza allait s'adresser à ses compagnons pour savoir quoi faire et surtout savoir combien de temps le mur translucide allait tenir, lorsqu'il voit Gorgorx bien ancré au sol au bas de la falaise, l'arc à la main, flèche encochée et commençant à préparer son tir.

[DJIRUNYAZA] - Gorgorx! Attention! Garrat a créé un bouclier géant devant nous pour nous protéger et ton tir va rebondir dessus au risque de te blesser.

Quoi que son avertissement ait eu comme effet, il poursuivra:

[DJIRUNYAZA] - Garrat, merci pour ce mur formidable, mais combien de temps peux-tu le maintenir?
Je ne pas être désagréable, mais pour le coup, il me semble que la meilleure issue reste la falaise...

*fufufu, j'en connais un qui va râler!*

Puis, s'il en a le temps, il cherchera à voir si Tavion est toujours dans les parages, même si son cri de détresse semblait ne laisser guère de doute sur le destin de la bête d'Higgly.

[Garrat]

[GARRAT]: De rien mon ami ça nous laisse du temps pour réagir. Je le maintiendrai temps que je resterai conscient. En revanche ton aide pour me redonner de la vitalité nous sera utile. Cela me permettra peut être de relancer quelques sorts car j'en ai encore en réserve, s'ils fonctionnent, ils nous donneront du temps.

Garrat ferme les yeux et essaye de contacter Hélios pour voir s’il est dans le coin. Le but étant de se lier à son familier pour faire un point de la situation, le nombre d’ennemis, et leur position exacte. Son esprit s'évade à la recherche de son renard dans une tentative de recréer un lien avec son ami.

[Astro Buck]

La flèche de Gorgorx file dans les airs mais, tel un oiseau qui s'éclate contre une vitre, va droit dans le mur translucide contre lequel elle ricoche avant de retomber inutilement sur le sol. Fort heureusement, sans blesser aucun de ses compagnons.

Garrat tente d'entrer en contact avec Zehios mais la déperdition d'énergie vitale que lui a coûté l'érection du mur magique a dû lui griller quelques synapses parce qu'en l'appelant mentalement, il se trompe de nom et l'appelle "Hélios" au lieu de "Zehios". Aussi, cela n'étonnera personne si son familier reste sourd à son appel.

Scrutant les alentours, Djirunyaza ne voit pas trace de Tavion. Cependant, il constate que l'ennemi est largement supérieur en nombre et entame une manœuvre d'encerclement, dont l'orbe se rétrécit progressivement. Les trois aventuriers se trouvent aculés contre la paroi rocheuse. Le mur magique étant immobile et ne mesurant pas plus de 3 mètres sur 3, il ne pourvoira pas longtemps à leur protection.

Pas aussi stupide qu'on le prétend, les Sauvages des Collines, de manière concertée, changent de technique. Ayant compris qu'un obstacle vertical bloquait leurs tirs, ils pointent leurs flèches vers le ciel avant de les décocher, afin que celles-ci retombent vers le sol en décrivant un arc de cercle.

Les trois aventuriers entendent crépiter autour d'eux les flèches qui tombent en tambourinant sur le sol. Cette manière de tirer n'a pas permis un tir précis et, en dépit de la quantité de projectiles, aucune ne touche sa cible.

Cependant, nos trois héros constatent que ce ne sont pas exactement les mêmes flèches. Celles qui avaient été lancées la premières fois comportaient à leur extrémité une pointe de silex. Mais ce n'est pas le cas pour cette seconde salve. Cette fois, les flèches se terminent par une sorte de boule en terre cuite qui éclate en tombant sur le sol. Des boules brisées s'échappe aussitôt un nuage de particules, d'une couleur rouge sang, qui se mêle à l'air ambiant, dégageant une odeur herbacée, et que les trois aventuriers inhalent malgré eux.

Cela les fait tout d'abord tousser avec une certaine violence. Ils tombent, les uns à genoux, les autres à quatre pattes, tandis qu'une irrésistible torpeur noie leur conscience dans une nuit insondable.

Les trois aventuriers retrouvent leurs esprits à peu près en même temps. La luminosité autour d'eux a changé. Il leur faut un certain temps avant d'appréhender leur nouvel environnement. Ce qui les surprend tout d'abord, c'est que le moindre de leur mouvement fait tanguer le sol... Ils comprennent alors qu'ils sont suspendus à plusieurs mètres au-dessus de la surface : chacun est enfermé dans une cage grillagée par un maillage dense de bois tressé, accrochée à la plus haute branche d'un grand arbre.

Hormis leurs vêtements, ils ont été dépouillé de tout leur équipement. A travers le maillage, ils distinguent ce qui semble être une zone forestière. Les rayons du soleil transpercent les frondaisons, ce qui leur fait réaliser qu'ils ont dormi si longtemps, que la nuit est passée et que c'est une nouvelle journée, déjà bien entamée. Provenant d'en bas, des éclats de voix, des cris, des rires et des roulements exécutés avec des tambours de peau, montent jusqu'à eux.

[Gorgorx51]

Le chasseur, ayant ouvert les yeux avec peine, apprivoise avec angoisse son nouvel environnement. Il n’a pas de mal à comprendre qu’il est fait comme rat et les cris provenant d’en bas ne font que le déstabiliser un peu plus.
Ses derniers souvenirs remontent à l’attaque de sauvages et de leurs curieuses flèches éclatant à ses pieds et laissant s’échapper une curieuse fumée rouge.

« Sûrement une de ces magie pour endormir les gens. Ne peuvent ils pas se battre à la loyale ? »

[GORGORX] – Diantre, mais que c’est il passé ? Comment allez vous compagnons ?
J’ai comme l’impression que les ennuis sont de retour !

Tout en parlant la première chose qu’il fait, est de chercher son équipement, qui, sans surprise, lui a été dérobé. Dépité il tentera ensuite de tester la solidité de sa cage par pure réflexe mais sans plus de convictions que cela.
Puis, à l’adresse des sauvageons :

[GORGORX] – Je suis Gorgorx ! Parlez vous notre langage ? Nous ne sommes pas vos ennemis et ne savions point que nous traversions votre territoire. Si nous vous avons offensé, je vous présente des excuses mais parbleu ; vous ne pouvez pas nous garder la dedans comme de simples poulet !

Et c’est en prononçant ces derniers mots que l’angoisse monta d’un cran pour l’archer.

[Djirunyaza]

Djirunyaza est soulagé lorsque la flèche de Gorgorx tombe inoffensive au sol. Garrat ayant l’air particulièrement affaibli du fait de l’usage de sa magie si particulière, le prêtre commence à imposer ses mains sur le sorcier aux yeux clos. Alors qu’il commençait à appeler l’aide de sa déesse, la pluie de flèches sournoise s’abat sur eux.

Sans vraiment savoir si son action vers sa glorieuse déité a pu être achevée et apporter à Garrat un regain de force, il inhale la brume écarlate et malgré ses tentatives de résistance, il tombe au sol, inconscient.

Alors les tambours endiablés des hommes des collines martèlent l’esprit embrumé du prêtre jusqu’à l’éveiller, les tempes en feu.

Il entend bientôt Gorgorx s’adresser à lui et à Garrat puis tenter de communiquer avec ceux qui, manifestement, sont devenus leurs geôliers.
Les derniers mots du chasseur semblant empreints d’une certaine crainte peu habituelle chez lui, Djirunyaza respire un grand coup puis s’adresse à son compagnon.

[DJIRUNYAZA] - Garde ton calme mon ami! S’il nous ont mis là, certes ce n’est pas pour refaire la décoration de leur village! Cependant, ils n’ont pas de chance d’être tombés sur nous! Toi qui est un homme des bois, est-ce que tu vois sur l’une de nos cages une faiblesse qui pourrait nous être utile?

A ces mots, il reporte son attention sur Garrat et tente de percevoir si le sorcier a repris connaissance et s’il a pu bénéficier des grâces de l’harmonieuse Courga.

Enfin, il regarde l’état de sa blessure et tentera de faire ce qu’il peut pour la réduire malgré l’absence de matériel disponible.

*Quelle délicieuse attention de nous avoir enfermés sous l’ombrage de ces magnifiques arbres, la morsure du soleil est ici impuissante! Fufufu…*

Djirunyaza trouve alors étrange que depuis la guérison de Pen Ty Kora, il se retrouve vraiment guilleret dans des moments plus que difficiles.

[Garrat]

Garrat émerge de ce sommeil forcé, voyant ses amis en cage il comprend que les choses se sont bien compliquées.
Épuisé par son dernier sort il tente de reprendre ses esprits.

Tout s'est déroulé tellement vite, il était perdu dans sa concentration pour maintenir son mur et communiquer avec Zéhios qu'il ne s’est rendu compte qu’au dernier moment que les projectiles qui tombaient du ciel avaient changés. Lorsque la fumée s’est rependue derrière son mur il était trop faible et s’est écroulé en un instant.

[GARRAT] : Les amis vous allez bien ?

Garrat réfléchit à ce qu'il pourrait faire avec ses connaissances de sorcier pour aider le groupe,il sait bien que sa force physique ne lui sera d'aucun secours. Le plus discrètement possible il tente de faire comprendre à ses amis qu’il va tenter d’ouvrir les cages si Gorgorx n’y arrive pas.

Épuisé par ces derniers moments Garrat s’assoit en tailleur dans sa cage et semble se mettre en méditation. Conscient de ce qui se passe autour de lui il attend le bon moment et profite de ce temps passer pour tenter de récupérer quelques forces.
Lorsque tout semble optimum il se concentre murmure des mots le plus silencieusement possible pour qu’aucun de ces sauvages ne se rendent compte que quelque chose avait changé au niveau des prisonniers.
Dans les dernières forces qu’il lui reste il lance le sort d’ouverture de portes sur les trois cages qui les retient. Espérant que ses amis pourront réagir et gérer la situation car il sait bien qu’après ce dernier effort il n’aura plus la capacité de les aider.


[GARRAT] : A vous de continuer les amis j’espère que cela va marcher!

[Astro Buck]

En s'approchant du panneau de sa cage pour crier à l'adresse des Sauvages des Collines, Gorgorx hume une odeur de feu de bois, à la quelle se mêle un alléchant fumet de viande rôtie à la broche. Amateur de gibier et fin gastronome, il reconnaît l'odeur du sanglier. Aux paroles qu'il leur lance, les Sauvages ne répondent rien mais font silence pour l'écouter. La voix qu'entend alors Gorgorx est celle, familière, de Djirunyaza, au ton calme et apaisant, qui provient d'une autre cage.

Le fidèle serviteur de Courga, tâchant de percevoir son environnement à travers le maillage de roseau ou d'osier qui ferme son étroit habitacle, devine un mouvement du côté de la troisième cage, vraisemblablement celle de Garrat. Les paroles qui en proviennent bientôt confirment son impression : c'est bien l'Elfe qui se trouve enfermée dans celle-ci.

Garrat revient à lui et, après avoir compris où il se trouve, évalue son propre état. En dépit de l'inconfort de la situation, il se sent plutôt bien. La magie du Prêtre de Courga a eu le temps d'opérer avant que le nuage soporifique n'ait fait son œuvre et a restauré une partie de son énergie. L'Elfe s'emploie alors à employer à son tour sa propre magie pour ouvrir les cages. Malheureusement, la formule magique dont il dispose nécessite de toucher le contenant qu'il souhaite ouvrir, aussi ne peut-il l'appliquer qu'à sa propre cage. Sitôt les mots prononcés, à la surprise de Garrat, ce n'est pas un côté de la cage qui s'ouvre, mais le fond. Il tombe comme une pierre et finit trois mètres plus bas, atterrissant par bonheur sur le tas d'équipement des trois aventuriers, dont les Sauvages avaient fait un monticule juste sous les cages.

Au même moment, un cri perçant retentit à une quinzaine de mètres de la clairière. Il est aussitôt suivi d'un formidable coup de tonnerre, d'une violence inouïe, accompagné d'un éclair aveuglant qui illumine la clairière. Ayant tournés leurs regards comme un seul homme du côté où leur compagnon avait poussé son cri, les Sauvages des Collines prennent le flash lumineux de plein fouet et se mettent à tituber, désorientés. Certains portent leurs mains à leurs oreilles en grimaçant de douleur, d'autres se retiennent aux troncs d'arbres pour ne pas tomber. Trois ou quatre d'entre eux, paraissent cependant se ressaisir rapidement et s'équipent de leurs armes.

[hrp]Je considère que vous échappez à l'effet d'aveuglement de l'éclair, étant donné que Garrat est face contre terre et que Gorgorx et Djirunyaza sont abrités dans leur cage.

Par contre vous subissez peut-être l'assourdissement dû au coup de tonnerre. Pour le savoir, faites un test de Chance :
- lancez 2D6
- si le résultat est inférieur ou égal à votre score actuel de Chance, vous n'êtes pas assourdi
- si le résultat est supérieur, vous êtes assourdi pendant 1D6 minutes (je vous laisse lancer le D pour cela aussi)
A vous d'interpréter ce résultat et de jouer ensuite votre personnage en conséquence.
Pensez tout de même à historiser vos jets, comme d'habitude, et à me communiquer les résultats dans la Taverne [/hrp]