[TRAINING] - DJIRUNYAZA

[Djirunyaza]

Ragaillardi, le jeune prêtre affiche le visage le plus reconnaissant qu’il lui soit possible de donner à ses compagnons de route.

“Finalement, la peste semble avoir été vraiment ralentie par la poudre au nez du vieux myciculteur! Béni soit-il Ô Courga!”

[DJIRUNYAZA] - Quelle que soit l’argument de votre présence, c’est un vrai bonheur de cheminer avec vous. Oui, mes amis je mesure bien ici ma chance de ne plus risquer de me faire tordre le cou! Car quand je marchais seul, sans témoin, sans personne, que mes pas qui résonnaient sur les vastes plaines, j’étais aux terres d’Allansia, Courga me pardonne, bien faible pour suivre ma voie face à la haine. Auprès de vous deux et avec la présence d’Anne, j’ai l’impression de retrouver des caravanes qui dans mon enfance déambulaient nonchalantes au gré des dunes au travers du grand Désert Rouge je revois ma main blanche tenant son premier gouge! Ah mes amis, quelle belle sensation exaltante!

Voyant le mine quelque peu renfrognée de Dan devant son discours aux accents prosaïques, Djirunyaza lui fait un grand sourire et reprend d’une voix mélodieuse:

[DJIRUNYAZA] -
Quelle que soit l’argument de votre présence,
C’est un vrai bonheur de cheminer avec vous.
Oui mes amis je mesure bien ici ma chance
De ne plus risquer de me faire tordre le cou!

Car quand je marchais seul, sans témoin, sans personne,
Que mes pas qui résonnaient sur les vastes plaines,
J’étais aux terres d’Allansia, Courga me pardonne,
Bien faible pour suivre ma voie face à la haine .

Auprès de vous deux et avec la présence d’Anne,
J’ai l’impression de retrouver des caravanes
Qui dans mon enfance déambulaient nonchalantes.

Au gré des dunes au travers du grand Désert Rouge
Je revois ma main blanche tenant son premier gouge!
Ah mes amis, quelle belle sensation exaltante!

Après un clin d’oeil appuyé vers le vieil homme ainsi qu’à sa mule, il se tourne, prudent mais attentif, intéressé mais respectueux, l'œil pétillant d'une bienveillante malice, vers l’Homme-chat.

[DJIRUNYAZA] - Votre escorte par la flèche et par la foi est promesse de voyage sans accroc, aussi puis-je vous accaparer l’attention et vous demander l’histoire de Félicius le chasseur: serviteur de Courga et ancien tr.. fufufu..circassien?

[Astro Buck]

Après avoir terminé le repas et rapidement refait leurs paquetages, les trois compagnons se mettent en route.

Le muletier, se serait volontiers fendu d'un nouveau poème, mais il consent de céder la parole à l'Homme-Chat, afin que celui-ci puisse satisfaire à la sollicitation de Djirunyaza. Tout en cheminant, il leur raconte son histoire.

[FELICIUS] - J'ai fait partie, un temps, comme acrobate trapéziste, d'une troupe de cirque itinérant. Nous étions dirigés par Cazitrom le Clown. Dans la troupe, il n'y avait pas de jambe de bois, mais il y avait Rungo le Colosse, qui se faisait piétiner par un éléphant pour le bonheur du public. Il y avait aussi Tripenfer le Troll, avaleur de sabre et d'autres objets indigestes. Et puis Elsevier Gringlewald, l'Illusionniste. Et Snoff, le Nain, et Hippiline la Centauresse. Mais surtout il y avait Lilicia. Ah... la douce, merveilleuse, grâcieuse, féline Lilicia, dont j'étais... dont je SUIS toujours éperdument amoureux. Sa danse était envoûtante. Elle était aussi à son aise dans les airs que sur terre.

Du revers de son poignet ganté, l'Homme-Chat essuie une larme qui brille au coin de son œil.

[FELICIUS] - Mais tout cela a très mal fini. Cazitrom le Clown est allé trop loin. Il s'est moqué de qui il ne fallait pas se moquer et nous en avons tous subi les conséquences. Maudit soit Cazitrom ! L'infinie douceur de Courga est impuissante à apaiser le feu de mon ressentiment, veuillez m'en pardonner, ô divin Prêtre. A cause de ce misérable Clown, nous avons souffert mille maux. A cause de lui la troupe n'existe plus. A cause de lui j'ai perdu Lilicia et je ne sais où la chercher... à supposer qu'elle soit encore en vie.

Chemin faisant, tandis que Félicius déroule le fil de son récit, le sol n'a de cesse de s'élever. Les trois compagnons se trouvent dans un environnement de plus en plus accidenté. Au sud-est surgit, comme si elle était suspendue dans les nuages, la Montagne de Feu dont les pentes rougeoient, lui donnant l'apparence d'une immense flamme diabolique léchant le ciel.

Le voyage, se déroule sans incident jusqu'en fin de matinée. Le chemin sinue à présent dans un environnement forestier, percé çà et là d'affleurements rocheux. On entend au loin les coups réguliers d'une hache de bûcheron qui cogne le tronc d'un arbre. Les trois compagnons poursuivent la route sur environ un kilomètre, puis les arbres s'écartent peu à peu. En sortant de la forêt, ils débouchent sur un col au creux duquel est blotti un village. Ainsi que le lui confirme une pancarte en bois, Djirunyaza est enfin arrivé à destination : c'est le village d'Anvil.

[Djirunyaza]

Plus concentré sur le récit sans surprise de Félicius que sur le paysage bucolique qui se dessine peu à peu autour du petit groupe, le prêtre songe au choix de ses mots en tenant compte de ce qu’il sait déjà de la tragique histoire du cirque ambulant.

“ Si Courga a incité Mortizac à s'inscrire au tournoi mortel du Baron Sukumvit, peut-être est-ce qu’elle le jugeait également responsable du désastre frappant ses disciples?… Mais ce n’est qu’une interprétation sans valeur, qui suis-je pour interpréter le message de ma Déesse? Cependant, rencontrer l’Homme-chat après le balafré ne peut être ignorer… Devrais-je m’intéresser à l’histoire de Lilicia?”

Trop concentré sur le fond, le prêtre de Courga s’adresse dans une douce prose à son acolyte, sans pour autant le regarder dans un premier temps, comme il le fait à chaque fois dans ces situations.

[DJIRUNYAZA] - Félicius, je vous dois une vérité qui me fait penser que Courga est peut-être à l’origine de notre rencontre sur ces terres sauvages… lorsque mes pas m’ont conduit dans la fourmillante ville de Fang, j’ai rencontré un pauvre homme qui gagnait maigrement son pain en guidant les nouveaux arrivants. L’homme, terriblement balafré au visage m’a relaté le même récit que vous… vraiment en tout point… je crois même qu’il maudissait son propre nom plus que vous, se sentant responsable du malheur des gens de sa troupe et coupable de ce qui ait pu advenir à la gracieuse Lilicia…

Tournant la tête vers le chasseur, il fixe alors le chasseur aux pupilles fendues.

[DJIRUNYAZA] - Vous l’avez saisi, il s’agissait de Mortizak… enfin, Kazitrom. Fait intéressant, il était suivi fidelement dans sa marche par une chatte dont l’harmonieuse démarche en faisait une superbe incarnation du symbole de notre Gracieuse Déesse.

Puis, après une courte pause:

[DJIRUNYAZA] - J’ai essayé de le sortir de son abattement dû à l’impossible vengeance à l’encontre du seigneur Azzur qu’il semblait trouver comme seul objectif. Figurez-vous qu’en ce sens, je ne lui ai conseillé qu’une chose: retrouver Lilicia plutôt que de se venger de l'orgueilleux Tyran!
Mais pour lui comme pour vous mes mots sont vains, car je ne sais rien de ce qui est juste. Vous-même cherchez Lilicia, et que votre chemin soit guidé par une étoile ou par la forêt vous seul en déciderez. Mais de l’astre aux bûches, de la destinée nous ne sommes que jouets.

Alors, s’il vous faut partir une fois à Anvil, m’accorderiez vous la possibilité de vous délivrer la parole de Courga? Cependant, le message de notre Déesse s’adressant à tous et à chacun, accepteriez-vous de me soutenir jusqu’au village pour que je puisse y faire ma dévotion à l’Harmonieuse Courga, priant ainsi pour vous et pour les gens de ce village?

[Astro Buck]

Félicius écoute avec le plus grand intérêt les récits que lui fait l'éloquent Prêtre de Courga. Mais à sa requête, il répond en secouant la tête négativement.

[FELICIUS] - Je ne suis pas le bienvenu au village d'Anvil, comme je vous l'ai déjà dit. Aussi, je me refuse à en passer les portes. Et puisque vous m'apprenez que Cazitrom vit désormais à Fang sous un faux nom, je vais partir à sa recherche au plus vite. Ainsi je rendrai à votre étrange compagnon le logis que je lui ait indûment emprunté. Bénissez-moi ! oh Porteur de la Grâce de Courga !

Ayant prononcé ces mots, l'Homme-Chat pose un genou en terre et plie l'échine face à Djirunyaza. Que celui-ci accède à sa demande de le bénir ou non, il lui adresse aussitôt après de vibrants adieux et disparaît dans les bois.

A présent, c'est au tour de Dan-le-Fangeux, qui s'était tenu jusque-là en retrait, de faire ses adieux au nomade malade.

[DAN-LE-FANGEUX] -
J'ai été très heureux,
Ô homme valeureux,
De croiser votre route
Sur ma mule qui broute.
Le minou Félicius,
N'a pas su apprécier
Les merveilleux laïus
Que j'aime à déclamer.
Les héros d'habitude
Réservent à mon égard
Peu de sollicitude :
Insensibles à mon art,
Ils disent que je rends
Le dialogue impossible.
Parler en versifiant
Est pour eux bien risible.

Ce n'est pas votre cas,
Vous n'êtes point gougeât,
Avec art vous savez
Faire des vers à pieds
Sans les tirer du nez,
Sans jaune et bleu mêler.

Vos beaux alexandrins
Croisant mes hexamètres
On fait un beau chemin
Tout tapissé de lettres.

Mais de nous séparer
Est enfin venue l'heure
Car je dois regagner
Ma très humble demeure
Qui est bien trop petite
Pour vous offrir le gîte.

Avec un discours ample,
Je prierai aux Temples
De Galana et Throff
Pour que soit sain et sauf
Le Prêtre de Courga
Que Destin m'adressa.

Ceci étant dit, il fait une révérence et salue Djirunyaza avec son drôle de chapeau, comme pour clôturer un spectacle face à un public.

[Djirunyaza]

“Quelle raison peut être telle que l’on refuse de recevoir le message essaimé par sa Déesse?”

Djirunyaza chasse très vite son étonnement au refus de l’Homme-chat en le voyant prendre une posture adaptée à son rôle sur ces terres si dures.

“Il y a bien longtemps que quelqu’un n’avait pas témoigné son respect à Courga au travers de moi! Peut-être que Courga lui a-t-elle déjà indiqué son chemin?”

[DJIRUNYAZA] - Félicius, ta foi en Courga a été, est et restera la lumière qui guidera tes pas et tes actes. Alors n’oublie pas ceci si tu recroises Mortizac: celui qui a fait votre malheur, c’est le maitre du port du Sable Noir… et nul autre!
Une dernière chose cependant: celui qui est l’objet de ta rancœur a fait le choix de s’inscrire à l’épreuve mortelle du seigneur de Fang, espérant gagner ainsi les moyens de sauver Lilicia… Hâte-toi si tu veux le voir une dernière fois avant qu'il ne descende dans la fosse…
Et surtout, un grand merci à toi pour ton escorte jusqu’ici!

Et, après une pause devant le croyant agenouillé:

[DJIRUNYAZA] - Mélodie, Tempo, Harmonie, que Courga te protège des coups d’escopette et t’aide à traverser le brouillard!

Voyant disparaître Félicius, le prêtre est assez soucieux de l’avenir de ces êtres aux destins liés qui ont par deux fois croisés sa route. Il ne se détourne du bois que lorsque Dan le Fangeux lui fait ses adieux. Toujours plein de reconnaissance envers le curieux vieillard, il l’écoute avec une bienveillance amicale.

A la fin de son discours, Djirunyaza lui rend son salut à sa manière rituelle, penchant ostensiblement la tête pour lui témoigner son respect.

[DJIRUNYAZA] -
L’art et la Grâce sont en ce monde encore bien peu!
Mais leurs fidèles portent inconscients un avenir
Qui sauvera le monde de la plaie des faux dieux.
Alors à la vue de tous nous devons sourire!

Qu’héxamètres et alexandrins résonnent encore!
Que nos voix dévoilent aux nombreux incrédules
La voie de l’Harmonie dont nous sommes les mentors.
N’en déplaise parfois à Anne, fidèle mule!

Mais avant que vos pas bienfaisants ne s’éloignent
Une question me taraude que le ciel m’en témoigne
Sur le-dit champignon qui tapisse mes narines.

Du mal qui me ronge, autrui je dois préserver.
Aussi combien de temps m’est-il là accordé
Pour qu’à nouveau le monde vivant je contamine?

Après avoir flatté une dernière fois la mule d’un aimable gratouillis derrière l'oreille, Djirunyaza accompagne du regard le départ de cet homme à qui il doit la vie.
Puis repensant aux derniers mots que Dan aura peut-être prononcé, il se dirige d’un bon pas dans le col boisé et son petit village fort attrayant.

“Le lieu est fort beau et j’espère qu’il ne paye pas de mine!”

[Astro Buck]

Après lui avoir répondu que les spores de champignons permettraient à Djirunyaza de neutraliser la contagiosité pendant sept jours, Dan-le-Fangeux se sépare de lui, larmoyant, continuant à déclamer des vers jusqu'à ce que l'éloignement rende sa voix inaudible. La mule tourne plusieurs fois la tête dans la direction du nomade, inquiète de ne plus le voir marcher à son côté, avant de disparaître entre les maisons d'Anvil.

Djirunyaza parcourt de son bon pas les derniers mètres jusqu'à l'entrée du village. Nul garde n'est là pour lui demander des comptes, aussi il peut s'engager immédiatement dans la rue principale.

Anvil se présente comme un assemblage assez hétéroclite de maisons, mais l'architecture la plus courante est celle du corps de ferme massif aux murs de pierres et au toit de chaume, flanqué d'une basse-cour et d'un jardin potager. De toute évidence, la population est majoritairement constituée d'agriculteurs. Plus hautes que les autres, quelques maisons à pignons, surmontée de hauts toits couvert de tuiles, laissent penser que parmi les villageois quelques familles sont plus aisées. Mais d'une manière générale, l'ensemble demeure relativement modeste. D'ailleurs, l'état délabré du mur d'enceinte, simplement constitué de pierres sèches, ouvert aux quatre vent, semble vouloir dire qu'il y a si peu de richesses ici qu'il est inutile de fortifier le village pour le défendre contre les pillages. A moins qu'il ne faille penser au contraire que ces villageois sont si sûrs de leur force qu'ils méprisent les fortifications. Mais à voir leur air pacifique et inoffensif, lorsque Djirunyaza les croise sur son chemin, cette seconde hypothèse lui paraît peu crédible : ils n'ont vraiment pas l'air de rudes guerriers...

A cela, il y a toutefois une exception. Le nomade a la surprise d'apercevoir plusieurs Nains parmi les locaux, qui semblent parfaitement intégrés à la vie du village. Les Nains sont en général de rudes combattants. A en juger d'après leur équipement, ceux-ci sont surtout des mineurs. L'un d'eux, à la barbe blonde tressée, aux joues rubicondes et à l'air jovial, s'avance vers Djirunyaza et lui tend la main avec un sourire radieux et un enthousiasme communicatif.

[NAIN] - Bonjour ! Bonjour ! Bonjour ! Je me nomme Figgly et je vous souhaite la bien bonne journée et la bienvenue dans notre charmant village ! Vous voudrez bien m'honorer d'une cordiale poignée de main ? Il n'est rien qui puisse me rendre plus heureux que de serrer la main d'un étranger afin de lui faire bon accueil !

[Djirunyaza]

Ravi d’un accueil aussi chaleureux, Djirunyaza prend sa pose habituelle de salut, offrant un visage radieux au nain.

[DJIRUNYAZA] - Que Courga bénisse votre journée Figgly d’Anville! Je me nomme Djirunyaza. Je cherche celui que l’on nomme le Guérisseur qui habite les Collines de la Pierre de Lune, le connaissez-vous?

Voyant le nain sauter d’un pied sur l’autre avec impatience sans répondre la main toujours amicalement tendue, le prêtre hausse légèrement les épaules et avec un grand sourire, accepte la poignée de main qui lui est offerte.

[Astro Buck]

Le Nain enveloppe de sa grosse paluche la main du nomade. Au fur et à mesure qu'il resserre son étreinte, son sourire s'agrandit, découvrant ses dents, et le sourire, de chaleureux devient progressivement sadique. La puissante main du mineur écrase comme un étau les doigts de Djirunyaza qui en éprouve une vive douleur. Il a le sentiment qu'on est en train de lui broyer les os, ce que semble confirmer l'affreux craquement qu'il entend. Tout autour, des passants se sont arrêtés pour assister à la scène. Ils rient aux éclats en pointant le nomade du doigt. Quand le Nain libère enfin sa main, Djirunyaza ne peut plus l'articuler pendant quelques secondes, elle reste inerte au bout de son bras. Mais bientôt, elle retrouve sa mobilité. Pas toute sa mobilité cependant : il lui faudra un certain temps avant de s'en remettre. Le Nain éclate de rire devant sa mine déconfite et lui assène une claque amicale sur l'avant-bras.

[FIGGLY] - Allons, mon bon ami ! Ne vous inquiétez pas, votre main ira mieux demain ! Faut pas m'en vouloir, c'est comme ça qu'on dit bonjour à Anvil ! Et puis c'est pas ma faute si les mains des Humains sont fragiles comme du verre. Le dieu qui vous a créés est un sacré farceur, Hahaha !

Ayant accompli son petit méfait, Figgly allait se détourner de Djirunyaza, mais il revient vers lui en se tapant le front, comme s'il avait oublié quelque chose.

[FIGGLY] - Ah, mais il ne sera pas dit que je ne suis pas serviable ! Vous cherchez le Guérisseur, m'avez-vous dit. Il habite en un lieu difficile d'accès, ne comptez pas vous y rendre seul, ce serait pure folie. Je n'ai qu'un conseil à vous donner. Ou plutôt deux. Voici le premier : ne croyez pas les Humains qui, à la Taverne des Deux Lunes, se croient assez forts pour vous y conduire. Et voici le second : allez plutôt à la Taverne du Double Canard, bien mieux fréquentée, où vous trouverez des Nains à la poigne sûre comme la mienne - il éclate une nouvelle fois de rire avant de poursuivre - des Nains dont la réputation de montagnards n'est plus à faire, et qui sont, je vous le garantis, la meilleure escorte et les meilleurs guides de la région !

[Djirunyaza]

D’abord avenant, le visage du prêtre est bien vite marqué par la surprise puis par l’incompréhension et la douleur.

Lorsque le nain finit sa vilaine besogne, Djirunyaza est d’abord tout à sa douleur physique. Mais à la souffrance physique, la déception qui marque son esprit l’oblige à un effort énorme pour ne pas sombrer dans une grande fureur. Le passage de la compagnie subtile du vieil homme et de l’Homme-chat à l’énergumène qui se pavane fier de sa traîtrise est pour le moins brutale.

“GRÂCE ET HARMONIE…GRÂCE ET HARMONIE…”

Tenant toujours sa main meurtrie, le regard du prêtre se fixe durement dans celui du nain ravi qui vient de se rapprocher pour distiller son venin devant l’assemblée réunie.

[DJIRUNYAZA] - Faire du mal aux étrangers venant dans votre village est votre plaisir? C’est une terrible erreur que vous faites. Plus encore, traiter un Dieu de farceur mérite un châtiment particulier…

Les pieds du prêtre s’animent, contournant dans un début de danse le nain ricanant.

[DJIRUNYAZA] - L’harmonie chasse le chaos, comme le sable du désert frappe la roche porté par la force du vent… et nul roche ne lui résiste!

Tournant autour du nain qui semble peut-être vouloir tourner ses gestes en dérision devant l’assemblée acquise à sa cause, le prêtre s’arrête face à lui et porte un doigt de sa main valide sur son nez.

“Courga, porteuse d’Harmonie, que ta colère souffle, tel la flamme d’un bougie, les forces mauvaises qui dictent sa conduite!”

[DJIRUNYAZA] - Subit le châtiment de Courga et expie ta faute devant les Dieux bons!!

Durant le temps où le nain sera affaibli, Djirunyaza le frappera de sa main au visage sans relâche, jusqu’à si possible le faire tomber dans l’inconscience.

Si Djirunyaza perd toutefois le combat, il restera mutique attendant la nouvelle humiliation qui s'annonce.
Si cette issue advient et que le nain s'effondre, le prêtre s'exclamera devant la foule sans doute choquée.
Si le nain est toujours debout, il se désengage du combat et déclare.


[DJIRUNYAZA] - Nul n’insulte les Dieux sans en payer le prix, soyez bons et honnêtes et les Dieux vous sourieront! Je ne suis qu’un homme faible et mortel, mais inclinez-vous ici, si vous reconnaissez, devant les Dieux qui vous regardent, votre faute et celle de ce misérable! Et recevez le message de Courga!

Si rien de fâcheux n'advient, le prêtre rassemblera alors les saintes forces et le prodige de Courga pour faire sa dévotion quotidienne à sa merveilleuse Déesse, dansant, sautant et virevoltant autour du nain quelque soit son état… sa danse martelant le sol poussiéreux parle du mal qui ronge les êtres vivants et dont ils doivent se préserver… levant sa main valide vers le ciel et désignant l’assemblée il parle des Dieux qui attendent le meilleur de toutes leurs créatures dans la lutte contre le mal, il pleure devant la faiblesse de ceux qui pense que la force est faite pour faire souffrir les faibles…puis il s’effondrera sur le nain ou dans ses bras..

“Ô Courga, je suis ton serviteur et m’en remet à toi…que ta force anime ce pauvre inconscient.”

[DJIRUNYAZA] - Ta force doit servir le bien de ta race et de toutes celles des Dieux bons qui luttent contre le mal. Aide-moi l’ami car plus que jamais je suis faible, et conduis-moi là où je trouverai du repos!

[Astro Buck]

Surpris par la réaction du Prêtre de Courga, le Nain reste pantois quand celui-ci lui pose le doigt sur le nez. Ses épaules s'affaissent, ses bras deviennent mous et son corps se plie brusquement en avant, comme s'il venait de charger un lourd sac de gravats sur ses épaules. Une expression de profonde lassitude s'est emparée de son visage devenu flasque comme une flaque de cire.

Assaut 1

Mais le Nain ne demeure pas longtemps sidéré : comprenant ce que signifie la danse martiale de Djirunyaza, et comprenant surtout qu'il vient de subir une attaque magique, il se met péniblement en garde, prêt à parer et répliquer. En dépit de l'état de faiblesse surnaturelle dans lequel il se trouve, il trouve incroyablement, la ressource improbable d'éviter la main du nomade et de répliquer par un coup de poing qui atteint le nomade dans les côtes, lui coupant le souffle.

Assauts 2, 3 et 4

Cette action d'éclat a sans doute épuisé toutes les forces qu'il restait au Nain, car c'est avec une exaspérante lenteur qu'il essaie d'éviter la pluie de coups que lui assène impitoyablement Djirunyaza. Trois fois de suite le poing de Djirunyaza s'écrase dans la joue molle du Nain, qui tente une vague riposte, parée sans la moindre difficulté par le prêtre agile.

Un cercle de villageois se forme autour des deux combattants. Quelques spectateurs vocifèrent :

[VILLAGEOIS N°1] - Ouaiiiis ! Baston !

[VILLAGEOIS N°2] - Allez Figgly ! Remue-toi ! Fous-lui un coup de boule dans les...

[VILLAGEOIS N°1] - Ouaiiiis ! Baston !

[VILLAGEOIS N°4] - Tu l'as déjà dit !

[VILLAGEOIS N°5] - Arrache les yeux du Nain et gobe-les !

[VILLAGEOIS N°6] - Quel gobelet ?

[VILLAGEOIS N°7] - Où ça un gobelin !

[VILLAGEOIS N°8] - Aux armes ! Les gobelins nous attaquent !

[VILLAGEOIS N°9] - C'est pas des gobelins, c'est un prêtre qui met une tannée à Figgly pour se venger !

[VILLAGEOIS N°4] - Oh ! un Prêtre de Fourga !

[VILLAGEOIS N°5-6-8-9] - Fourga ! Fourga ! Fourga !

Assaut 5
Concentré sur son combat, Djirunyaza parvient à faire abstraction de la rumeur sourde de la foule qui ne cesse de s'agrandir autour de lui. Il décoche un nouveau coup de poing au Nain, qui ne parvient même pas à esquisser un geste pour l'éviter. Figgly arme son bras pour riposter, mais en faisant un pas en avant, il se prend le pied gauche dans le pied droit et se vautre lamentablement sur le sol.

Assaut 6
Le Nain s'efforce péniblement de se remettre debout, ce qui laisse à Djirunyaza l'occasion de lui administrer une nouvelle baffe.

Le Nain est toujours debout, mais son visage est tuméfié. Son corps se redresse tandis que la vitalité afflue dans ses membres libérés de l'emprise magique. Cependant, il semble avoir perdu toute combativité et protège son visage derrière ses mains en signe de reddition.

Le magnifique discours prononcé par le prêtre de Courga est du plus bel effet. Les badauds qu'excitait la vue du combat sont devenus silencieux. La foule médusée s'incline avec respect.

Ayant reçu les bienfaits de Courga après en avoir subi le châtiment, le Nain Figgly fait de grands yeux arrondis dans lesquels brille une lueur où se mêlent l'étonnement, la crainte, et l'admiration. Il accomplit alors la volonté de Djirunyaza, tout en se confondant en excuses, l'accompagnant, bras dessus bras dessous à travers les rues d'Anvil tandis que la foule se disperse peu à peu.

[FIGGLY] - Je vais vous conduire à la Taverne du Canard Double. Je vous y offrirai un bon repas. L'établissement est fréquenté par mes semblables. Or les Nains sont d'excellents montagnards, vous ne trouverez pas meilleurs guides et plus sûre escorte qu'eux pour vous mener au Guérisseur.

[Djirunyaza]

S’appuyant sur son épaule, il ne répond pas au nain repentant car Djirunyaza goûte toujours à l’état proche de l’extase suite au contact avec sa Déesse protectrice induit par ses dévotions. De plus, le message de Courga est passé, c'est à celui qui l'a reçu de lui donner un sens

Toujours en route vers le lieu choisi par le nain à la poigne de fer, revenu à des sensations plus terrestre, il jette un oeil à l’être qui l’aide à marcher… involontairement, il repense à Anne, la mule!

“Question caractère Anne et lui se valent bien, la méchanceté en plus! Assurément je n’ai aucune envie de lui gratter l’arrière de l’oreille! Fufufu…”

L’attitude du nain étant plutôt rassurante quant à ses intentions, Djirunyaza se laisse porter mais reste attentif à son environnement.

[Astro Buck]

L'Humain et le Nain marchent à pas lents dans les ruelles, mais finissent par arriver aux abords d'une taverne du nom de CANARD DOUBLE . L'endroit est très animé. Depuis la rue, Djirunyaza entend beaucoup de bruits, de cris et de hurlements provenant de l'intérieur. Il passe la tête par la porte de la taverne et voit une bagarre entre deux Nains qui roulent sur le sol en se rouant mutuellement de coups. Les autres Nains de la taverne boivent des chopes de bière mousseuse et encouragent les deux bagarreurs.

Le barman, de haute taille quant à lui, sonne soudain une cloche en laiton pour mettre fin au combat et déclarer qui a gagné. Les Nains couverts d'ecchymoses se lèvent et se donnent l'accolade avant de tituber au-dessus du bar, où le gagnant offre à boire au perdant. L'ordre rétabli, les Nains s'assoient à table en riant, en plaisantant et en racontant leurs exploits miniers. L'un des Nains assis à la table la plus proche de la porte, visiblement éméché, se dresse de son tabouret comme un diable à ressort et apostrophe Figgly dès qu'il le voit entrer :

[NAIN N°1] - Damné Figgly ! Tu nous ramène encore de l'Humain ? Je parie ma mine d'or que je l'écrase comme une punaise au bras de fer ! L'autre a eu de la chance j'vous l'dis !

Un de ses camarades de tablée passe un bras autour de ses épaules, essayant de le faire rasseoir :

[NAIN N°2] - Calme-toi Wiggy. Tu as perdu assez d'or pour aujourd'hui.

Figgly regarde Djirunyaza et bat l'air d'un revers de la main.

[FIGGLY] - Bah ! Ignorez-les. Ce n'est pas ceux-là que je voulais vous présenter.

Il entraîne le nomade vers une alcôve à l'arrière du Double Canard et tous deux s'asseoient en face de deux Nains qui jouent à un jeu de dés bruyant. Le plus âgé avec la barbe la plus longue accuse l’autre de tricher. Figgly tousse fort pour attirer leur attention.

[FIGGLY] - Camarades ! Je vous présente un saint homme qui cherche un guide pour le conduire chez le Guérisseur.

D'un claquement de doigts et de quelques gestes significatifs, Figgly commande un repas au tavernier. Puis il dépose une petite bourse dans les mains de Djirunyaza et, afin de prévenir tout refus de sa part, lui fait une révérence et s'en va en courant - à une vitesse impressionnante, relativement à ses petites jambes - jusqu'aux portes de la taverne, qu'il franchit sans se retourner.

Voilà Djirunyaza seul en présence des deux Nains. Ils posent leurs dés et se disent très intéressés par la proposition de leur congénère. Ils prétendent tous deux connaître le meilleur chemin pour parvenir au logis du Guérisseur. Le Nain plus âgé, avec des cheveux roux, une longue barbe, une moustache tombante et des joues rouges, s'appelle Higgly. C'est le premier à poser sa candidature et ses conditions :

[HIGGLY] - Comme en témoigne ma longue barbe et mes rides, qui sont autant de marques de sagesse, je suis de nous deux le plus expérimenté et le plus digne de confiance. Mais cela a un prix. Je vous demande un acompte de 4 pièces d'or, auxquelles vous ajouterez 2 pièces d'or supplémentaires quand je vous aurai conduit saint et sauf devant la porte du Guérisseur.

Entretemps, le Tavernier a apporté une miche de pain, de grosses tranches de lard grillé, une pinte de bière et un morceau de fromage qu'il dispose devant Djirunyaza. Le Nain plus jeune, aux longs cheveux bruns et à la barbe plus courte, répondant au nom de Gibbly, prend à son tour la parole :

[GIBBLY] - Je suis un combattant intrépide. Les Collines de la Pierre-de-Lune grouillent de Trolls et de Gobelins, mais j'en ferai mon affaire si vous faites affaire avec moi. Et mon offre est la plus avantageuse : je ne demande que 2 Pièces d'Or, en paiement immédiat, en tout et pour tout.

Dans la petite bourse que Figgly a posé entre les mains de Djirunyaza, celui-ci compte 3 Pièces d'Or.

[Djirunyaza]

Depuis que Djirunyaza a franchi la porte de l’agitée et bruyante taverne, il n’a dit mot… l’accueil brutal sur la place du village l’incite à une certaine prudence entouré d’une foule alcoolisée des congénères du nain…

Après s’être assis le coin du double canard à la table des deux créatures de Throff, et après l’introduction de son ex-tortionnaire, il écoute avec une apparente distance leurs présentations.

“Je me demande s’ils sont tous de la même famille…”

Alors que le tavernier apporte les victuailles, le prêtre vide la bourse donnée sur la table et, toujours silencieux, fait signe au tenancier de prendre son dû.

Laissant les pièces restantes en évidence sur la table, il commence à manger lentement tout en observant longuement et attentivement les deux guides qui lui font face. Il pose alors ostensiblement sur la table sa main tordue et violacée. Son regard se fait dur et perçant. Il dévisage chacun d’eux tout en mangeant par petite bouchée le pain orné de lard et buvant de courtes lampées de bière.
Son regard semble maintenant vouloir franchir la barrière de leur âmes.

Une fois le malaise installé, il pose sur la table sa seconde main couverte d’écorchures dues au combat récent.

[DJIRUNYAZA] - Un bon guide se doit avant tout d’être malin. Alors écoutez bien: un nain et un elfe se font face. Leurs mains droites sont serrées fermement l’une dans l’autre comme pour un bras de fer. Pour gagner, ils doivent réussir à ce que leurs deux mains touchent un maximum de fois leurs torses en une minute de temps. Que va-t-il se passer?

Le prêtre, tout en observant la réaction des deux prétendants face à une énigme du vieil Hamid, retourne à son repas de sa main valide.

[Astro Buck]

D’un geste expressif de la main, le tavernier marque son refus d’être payé par Djirunyaza:

[TAVERNIER] – Figgly m’a dit de mettre ça sur son ardoise.

Pendant ce temps, les deux Nains s’entre-regardent, interloqués. Ils n’ont visiblement pas l’habitude d’être mis à l’épreuve de la manière dont le nomade s’y est pris. Higgly s’absorbe dans la réflexion, levant les yeux au plafond et caressant sa barbe à rebrousse-poil d’un geste régulier. Gibbly, par contre, ne réfléchit pas longtemps avant de prendre la parole:

[GIBBLY] – Les énigmes, c’est mon truc ! Je ne compte plus le nombre d’énigmes que j’ai résolues pour ouvrir portes, coffres au trésor ou désactiver un piège. Te fatigue pas, mon vieux – il donne une claque dans le dos dans son compagnon qui réagit par une grimace peu amène  - tu as l’esprit aussi lent que j’ai l’esprit vif.

Il se met debout, les mains dans le dos, comme un élève qui s’apprêterait à réciter sa leçon.

[GIBBLY] – Il y a au moins trois manières de procéder. Première manière : le Nain compte sur la seule ressource de sa puissante musculature. Étant naturellement plus fort que l’Elfe, c’est le Nain qui gagne. Deuxième manière : avec sa main gauche, le Nain sort sa hache et tranche la main droite de l’Elfe, comme ça il peut se palper les tétons autant de fois qu’il veut avec ses deux mains pendant que l’autre ne peut plus le faire vu qu’il n’a plus qu’une seule main. Troisième manière : le Nain menace l’Elfe de mettre le feu à sa forêt s’il ne le laisse pas gagner. L’Elfe va forcément coopérer. Quelle que soit la manière, l’issue est à chaque fois la même : le Nain l’emporte sur l’Elfe. C’est mathématique.

De son côté, Higgly a tellement caressé sa barbe à rebrousse-poil qu’elle est devenue frisée comme un caniche. Ses yeux s’illuminent soudain tandis qu’un petit sourire retrousses ses lèvres, exhaussant ses pommettes rubicondes. Il boit paisiblement sa chope jusqu’à la dernière goutte, paraissant savourer l’idée qui lui traverse l’esprit plutôt que la boisson, puis il prend la parole à son tour :

[HIGGLY] – Je ne suis pas de ton avis, Gibbly. Parmi les manières que tu exposes pour traiter la situation, celles qui font intervenir la hache ou la menace ne peuvent pas être retenues car elles faussent le problème en rajoutant des données qui n'ont pas été posées au départ. Il ne resterait donc que la première. Mais supposer que le Nain va l’emporter parce qu’il est naturellement plus fort, c’est encore une fois fausser le problème, sur la base de préjugés raciaux. Il faut supposer qu’ils sont à forces égales. Cependant, ce qui est une réalité indéniable, c’est que les Nains et les Elfes ne sont pas égaux en taille. Cela veut dire que le Nain doit exercer une traction de haut en bas, tandis que l’Elfe doit exercer une traction de bas en haut. Le Nain est favorisé par son poids, qui s’ajoute à sa force, tandis que l’Elfe est pénalisé. C’est donc le Nain qui va gagner, effectivement, tu as raison sur ce point Gibbly, mais pas pour les raisons que tu as dites.

[Djirunyaza]

Le regard du prêtre passe de l’un à l’autre alors qu’il finit tranquillement son repas dans un silence de plomb. Une fois celui-ci terminé, il pose la sentence.

[DJIRUNYAZA] - C’est votre dernier mot gens de pierre? Vous auriez peut-être dû demander conseil à un ami…

D’un geste souple de sa main valide, il reprend les trois pièces d’or qui trônaient toujours sur la table. Plus difficilement, il les remet dans la bourse du repenti tenue par sa main violacée.

Son regard impitoyable se pose tout d’abord sur le plus jeune des nains.

[DJIRUNYAZA] - Nombre de jeunes intrépides nourrissent les bêtes démoniaques qui hantent les terres sauvages de notre monde, il va vous falloir être studieux Gibbly afin d’être animé du talent de votre voisin qui fut tôt taureau, puis renard sur le tard. Je ne peux vous choisir car vous me mèneriez dans des combats que je ne pourrais livrer, n’ayant pas votre force.

Le prêtre se lève alors de table et pose un regard plus aimable sur le plus vieux des deux nains.

[DJIRUNYAZA] - Vous avez raison sur un point Ô sage combattant: une énigme ne peut-être agrémentée de suppositions ou de paramètres ajoutés. Tout est dans le texte. Cependant votre réponse n’est pas la bonne.

Le prêtre fait alors un premier pas vers la sortie, mais se retourne vers le vieux nain.

[DJIRUNYAZA] - Et je dois dire que le contraire aurait été un problème pour moi, puisque je n’ai pas l’argent que vous me demandez! Pour me permettre d’avoir une chance de survivre à ma quête, il va me falloir trouver un autre guide, même s’il sera moins compétent.

Il salue simplement les deux nains puis il se dirige de son pas souple vers la porte, non sans saluer poliment le tavernier.

*Soit le vieux me rattrape avant que je sorte, soit il va falloir que je trouve s’il y a bien un temple de Throff… tiens, d’ailleurs…*

La main posée sur la porte, il s’arrête et tourne la tête vers le tavernier.

[DJIRUNYAZA] - Pouvez-vous m’indiquer s’il y a en ce charmant village un temple de Throff ou un dévot de la Déesse de la Terre? L’on m’a dit qu’elle était votre divine protectrice et je voudrais prier pour vous.