SC: LA CONQUÊTE DE L'AIR - Ch 5 : La conquête de l'Aire

[Franco]

[FRANCO]- mais qu'est ce que c'est encore que ce machin!!!!!!

Pendouillant dans le vide, l'italien avait la main tendu vers le révérend mais il la retira à la vue de cette chose. Pourtant, elle ne risquait pas de le mordre vu la distance. Mais ce fut un reflexe instinctif.

Il sorti son arme d'un mouvement en se tenant de l'autre main

[FRANCO] - REVEREND! ETES VOUS LIBERE???



l Italien fut tout à coup frappé d'une idée. La créature lui faisait penser à une taupe, et ses oreilles devaient etre aussi sensible que son odorat, au détriment de la vue. En tout cas, c'est ce qui croyait sur le coup


Il tira un coup de feu à 3m d'elle, pour ne pas la blesser, mais lui faire peur

[Astro Buck]

Le coup de feu tiré par Franco a un effet immédiat.

La créature mi-homme mi-taupe porte ses larges pattes griffues à ses tempes. Après une seconde d'hébétude, elle plonge dans la terre aussi facilement qu'un nageur dans l'eau d'un lac.

Elle disparaît instantanément, laissant à la place qu'elle occupait auparavant un petit monticule de terre arrondi, véritable taupinière.

Le Révérend, qui brandit toujours sa lame badigeonnée de sang, ne perçoit plus aucun mouvement dans le sol autour de lui.

[Rév Everard Digby]

[DIGBY] - Bloody Hell, encore une diablerie que ceci !!!

Digby se sent un peu stupide d'avoir foncé tête baissé dans la fosse et s'être fait avoir de la sorte. Il a manqué de discernement dans cette histoire aveuglé par sa ferveur ardente et la prise probable du cognac.

Il essaye alors de s'extirper de la terre afin de pouvoir remonter vers ses compagnons.
Il essuierait la lame sur le côté de son pantalon avant de la ranger dans le crucifix et le fourrer dans sa poche.

[DIGBY] - Encore une fois, vous me sauvez l'ami, Dieu vous bénisse...

Une fois qu'i serait remonté, il se tournerait vers Adélaïde.

[DIGBY] - Euuuhh... hum hum... Veuillez m'excuser pour cette euuuuh... fâcheuse mésaventure... j'aurais dû vous écouter... je me sens perdu dans ce monde hostile, un peu comme si j'étais coupé de Dieu et je guette le moindre signe qui pourrait me relier à lui... Quoi qu'il en soit, vous aviez raison.

Il avança plus loin du trou, la mine dépitée par son manquement... il pria intérieurement afin de se redonner espoir.

[Adélaïde NEFELUS]

Adélaïde sent bien que le révérend a besoin de se raccrocher à quelque chose. Elle va donc le conforter dans son rôle de confident des âmes.

[ADELAIDE] – Comme je vous l’ai dit mon révérend, je ressents le besoin de me confesser; venez, mettons nous à l’écart

Et Adelaïde emmène le révérend loin du trou, au pied d’un arbre. Elle s’agenouille alors devant lui

[ADELAIDE] – pardonnez-moi mon père parce que j’ai pêché.
….
[Couvert par le secret de la confession]
….

[ADELAIDE] – Quelle doit être ma pénitence mon père ?

[Franco]

Franco regarde le révérend sortir du trou et s'approcher de Adelaide

[FRANCO] - Bien, tout est bien qui fini bien -Il tape sur l'épaule du révérend en rigolant- en plus là, vous avez surement du travail pour la semaine

Il se dirige vers son arbre et reprend sa position tranquille en s'asseyant

*Avec un prêtre alcolo dans un coin ou il n'y a pas d'alcool, je lui promet des bons jours de désintox forcé, le pauvre!*


[FRANCO] - En tout cas professeur, vous qui n'avez pas vu votre fille pendant des années, je vois que le destin vous a fini par vous rapprocher l'un l'autre. Comme quoi, il y a des bonnes choses dans tout non?

Il enleve sa veste et la plie pour en faire un oreiller.

[Astro Buck]

Les poings sur les hanches le professeur Néfélus regarde avec consternation sa fille et le Révérend qui se mettent à l'écart. Il répond à Franco :

[Pr. NEFELUS] - Voilà que vous devenez philosophe, monsieur l'acrobate aérien. A chacun ses petites contradictions. Ma fille, voyez-vous, en dépit de sa formation scientifique et de l'éducation que je lui ai donnée, n'a jamais renoncé à ses bondieuseries. Avec assez peu de cohérence, voyez comme elle est prête à faire feu de tout bois, notre cher ami irlandais va nous la convertir au protestantisme. Moi qui doutais de ses compétences de prédicateur...

Le vieil homme passe sa main dans sa tignasse blanche échevelée.

[Pr. NEFELUS] - Je ne vous cache pas que le comportement d'Adélaïde n'est pas sans m'inquiéter. Nous venons de rencontrer une créature à demi-anthropomorphe, elle qui se passionnait pour les questions anthropologiques telle que la recherche du chaînon-manquant, cela ne semble pas le moins du monde avoir piqué son intérêt. Je m'attendais à la voir se ruer sur son carnet à croquis pour fixer sur le papier les détails morphologiques de cette créature chtonienne...

Il s'accroupit pour vérifier le contenu de son sac avant de le boucler et de le soulever en gémissant.

[Pr. NEFELUS] - Ouch ! Mon vieux dos ! Mais... comme vous le disiez à l'instant, monsieur Franco, il y a effectivement de bonnes choses dans tout. Je m'apprêtais à partager avec vous trois les découvertes que j'ai fait en votre absence en explorant les environs, mais la mésaventure de monsieur Digby a coupé court à mon récit.

J'ai donc trouvé une ressource naturelle de gaz qui pourrait au besoin nous permettre de regonfler le ballon du dirigeable. Mais ce n'est pas tout...

Nous avons besoin d'un refuge sûr à présent que nous ne pouvons plus nous abriter à l'intérieur de la foreuse. Vous semblez être dans une disposition qui vous fait oublier toute mesure de prudence : dormir ici me paraît assez peu recommandé.

Si cela représente quelque intérêt pour vous, sachez que j'ai trouvé un édifice en pierre non loin d'ici. Il est prisonnier de la végétation, mais à l'aide de cette machette et de vos jeunes muscles, il doit être possible de la dégager...

[Rév Everard Digby]

Le Révérend écoute d'abord la confession d'Adélaïde d'un air rêveur... Le contenu de sa confesse le ramène soudain à la réalité. Et il hoche la tête au fur et à mesure qu'elle confie ses pêchés.

Digby n'a plus d'eau bénite sous la main, mais il s'en passera, il trace un signe de croix sur le front et la bouche de la jeune femme.

[DIGBY] - J'absous vos pêchés ma chère, vous me ferrez 2 Notre Père, cela sera suffisant.

Digby prend une profonde inspiration.

[DIGBY] - Merci... Vous m'avez redonné du baume au coeur.

Il semble que la motivation d'Everard soit remontée. Il n'est toujours pas au top de sa forme mais semble vouloir de nouveau avancer. Il revient vers Franco et le Professeur.

[DIGBY] - Messieurs, j'ai cru entendre que vous auriez trouvé un potentiel abri Professeur. Je ne peux que m'en réjouir. Rassemblons nos affaires et allons-y.
Franco, vous ferez la sieste plus tard, debout nous devons nous abriter et réfléchir tous ensemble à comment envisager la suite de notre vie ici.

[Franco]

Franco allait répondre, la tete posée sur son coussin de fortune lorsqu'il fut interrompu par Digby. Il souffla et se redressa à contre-cœur.

[FRANCO] - Bien bien bien...je suppose que vous avez raison et que dormir ici serait plus que dangereux. Alors allons quelque part ou il n'y a pas de danger pour peu que ce mot signifie quelque chose. Le professeur me disait justement qu'il avait trouvé un abri de pierre qui pourrait etre utile.

Il se redresse et jette sa veste de cuir sur ses épaules avant d'enfiler les manches et d'ajuster le tout de quelques gestes précis


[FRANCO] - Ah oui, et il faudrait aussi trouver de quoi manger. Vu votre comportement dans le ballon, j'imagine que vous devez etre affamé? Donc à moins que vous vous soyez rempli l'estomac entre temps, je suggère qu'on déjeune dès que possible. Car nous ignorons si nous pourrons le faire dans une heure.

*Ou sinon c'est nous qui servirons de repas*


[FRANCO] - Professeur, je vous suis vers votre abri de fortune!

[Adélaïde NEFELUS]

*Ce religieux est bien indulgent !*

Adelaïde reste à effectuer sa pénitence puis rejoint son père.
S’adressant à lui en tête-à-tête elle lui déclare :

[ADELAIDE] – Rassurez-vous père, je ne me suis pas converti au protestantisme, ni devenue mystique. Mais clairement le révérend avait besoin de quelque chose pour se stabiliser donc je lui ai fourni le support de la foi et de son devoir de clergyman.

Par contre, père, vous avez vu cette créature ? Je n’ai jamais rien vu de tel, une sorte de taupe géante mais avec des caractéristiques tres inhabituelles, presque anthropomorphes. Elle semblait capable de tenir quelque chose, d’avoir des mains avec des pouces opposables.

J’avais raison de vouloir descendre dans ce trou, nous aurions pu l’approcher d’une manière plus pacifique qu’à coups de poignard. Elle a dû fuir maintenant et doit se méfier, si elle n’est pas, la pauvre, en train d’agoniser dans son coin. Nous ne la reverrons plus.

Je suis désolé, père, mais votre refus nous a fait perdre une belle opportunité, non seulement de faire progresser la science mais aussi de me permettre d’avancer dans mes propres recherches. Ou est donc passée votre audace d’homme de science ?

Pour la première fois de sa vie Adélaïde réprimande (légèrement certes) son père. elle se sent frusté. Après la disparition de Doudon, c'est une autre opportunité qui s'enfuit.

[ADELAIDE] – Vous disiez tout à l’heure que vous aviez fait des découvertes, dont une source naturelle d’hydrogène. Qu’avez-vous trouvé d’autre ?
Avez-vous aussi trouvé quelque chose de comestible ?
Je sais par expérience qu’il faut se méfier de la végétation locale.

[Astro Buck]

Loin de s'offusquer des reproches de sa fille, le professeur semble au contraire rassuré par le discours qu'elle lui tient. Lançant vers Digby un regard à moitié rieur et à moitié sévère, il dit à haute voix :

[Pr. NEFELUS] - Puisque ces messieurs sont disposés à me suivre, mettons-nous en route sans tarder, avant que l'envie leur prenne de sauter à nouveau dans ce trou !

Il se faufile entre les arbres, suivant une piste étroite, sommairement débroussaillée au coupe-coupe. Tout en marchant au devant du groupe, il s'adresse à sa fille :

[Pr. NEFELUS] -J'ai effectivement découvert un moyen de regonfler notre ballon, si nécessaire. Mais puisqu'une excursion aérienne n'est pas à l'ordre du jour, nous verrons cela en temps voulu. Je vous conduis auprès de ces maçonneries de pierre qui nous fournirons peut-être un abri propice...

Même si le passage est relativement dégagé, la marche est pénible, car l'air est lourd, les insectes grésillent de toutes parts et des cris ou grognements inquiétants d'animaux inconnus s'élèvent, parfois avec une menaçante proximité. Avec un étonnant détachement, le professeur commente :

[Pr. NEFELUS] - Manger ou être mangé, telle est la question ! Ces bêtes ont l'air aussi affamées que nous. Cela me fait penser que j'ai failli oublier de répondre aux sollicitations de vos estomacs. Mais je vais vous décevoir : hormis mes précieux instruments et un fort volume de paléontologie, je n'ai pas songé à prendre de quoi nous sustenter. Si la végétation n'offre rien de comestible, il faudra nous résoudre à vivre de chasse et de pêche.

Bientôt, le professeur essoufflé s'arrête. Du bout de sa machette émoussée, il désigne un édifice de pierre verdâtre, couvert de lychens et de lianes, emprisonné dans un épais maillage de végétation.

[Pr. NEFELUS] - Voilà l'édifice. Cela ne fait aucun doute qu'il est de main humaine, voyez ces pierres taillées et cette forme vaguement pyramidale. Cette façade ne comporte pas d'ouverture, mais peut-être les autres côtés auxquels je n'ai pas pu accéder, en comportent-ils ?

[Franco]

franco regardait l' édifice les bras croisée et l'air analytique

*Combien ca peut valoir cette chose? Pa de visage, pas de finitiion, aucun rafinement...Sans doute rien sur le marché! Il ne doit pas y avoir d'économie dans ce coin, c'est sur*

[FRANCO] - On dirait un gros cailloux qu'on aurait taillé. Peut etre que ce n'est pas un lieu de culte mais juste l’œuvre de quelqu'un qui s'ennuyait? Dans le cas contraire, on devrait trouver des traces de civilisations dans les parages car l'individu qui a fait ca, ne l'a surement pas fait seul et encore moins en un mois....A moins que cela ne soit trés trés ancien et que toute trace ai disparu!

Il décroisa ses bras et commenca à marcher lentement en regardant dans tous les sens autour du cailloux, observant les accés


[FRANCO] - Dites moi amis scientifiques... De toute évidence, ce lieu perdu existe depuis trés trés longtemps. Il suffit de regarder ce cailloux pour le comprendre. A en juger par ce que nous savons, des gens vont et viennent entre nos deux mondes et de surcroit, les individus qui vivent ici viennent sans doute de la surface.

Alors comment se fait on qu'on ai jamais entendu parlé d'un tel lieu? Je veux dire, on parle bien de l'Enfer et du Paradis avec des descriptions presque précises, pourtant, aucune légende ne mentionne la possibilité qu'il y ai un autre monde....Adelaide, vous auriez une idée sur la question? Parceque, cela nous permettrait peut etre de trouver le moyen de sortir. Je veux dire par là que, si des hommes sur terre ont décidé de garder le secret sur l'existence de ce lieu, c'est sans doute qu'il y a un moyen d'y rentrer et qu'il y a des choses qu'ils ne veulent pas voir ressortir.


Il cessa son analyse et s'approcha du professeur


[FRANCO] - En toute cas, avant de faire quoi que ce soit professeur, je suggère que nous laissions cette analyse de cailloux de coté un instant pour nous focaliser sur le plus important. La nourriture et les soins. Grimper peut s'avérer dangereux pour bien des raisons et dans l'état d'épuisement ou nous sommes, cela serait de l'inconscience pur. Il nous faut trouver un moyen de faire de l'eau propre, des bandages, des garots et du désinfectants de fortune, en plus de trouver des baies sauvages pour manger et prendre des forces...Je vous conseil de mettre votre savoir et celui de votre fille dans cette action. Quant à du désinfectant quelque chose comme du Sel, du vinaigre ou du citron pourrait faire l'affaire pour les blessures a nettoyer. Reste à savoir ou trouver tout cela et vu notre séjour va etre long ici, je vous propose de concentrer nos efforts sur ce point.

[Rév Everard Digby]

Digby regarde l'édifice de bas en haut.

[DIGBY] - Quel drôle d'édifice...

Il écouta l'italien et opina du chef...

[DIGBY] - Franco a raison, la priorité actuelle est notre survie. Il serait bon d'essayer de trouver une entrée à ce bâtiment afin de pouvoir l'aménager et le sécuriser. Trouver également de la nourriture est nécessaire. Nous sommes 4 ici présents... Se séparer n'a pas été bon par le passé, néanmoins, la situation est urgente. Je suggère que nous trouvions d'abord une entrée, une fois repérée, un groupe peut s'occuper d'aménager le lieu avec des éléments proches. Et l'autre groupe s'aventurera un peu plus loin..
Nous resterons toujours à portée de voix, afin de pouvoir agir rapidement en cas de soucis.
Ok folks ?

Digby commenca à marcher vers le côté droit de l'édifice pour jeter un coup d'oeil en attendant réponse de ses camarades.

[Adélaïde NEFELUS]

Adélaïde observe elle aussi en détail cette construction
[ADELAIDE] – A en juger par la quantité de mousse et de végétation cela ne date pas d’hier !
Des légendes ? Les légendes sur des pyramides perdues ou des temples oubliés ne manquent pas, mais c’est toujours dans des régions de tradition orale. Quand l’écriture n’existe pas il est difficile de transmettre des informations sans les déformer.

Franco, vous avez raison, il nous faut reconstituer des ressources, mais je pense que nous devons d’abord explorer un peu plus cette construction. Non seulement en faire le tour mais aussi essayer de grimper à son sommet. Je vous laisse en faire le tour, je vais essayer d’y grimper.

Et Adélaïde, avec sa souplesse de danseuse, commence à escalader l’empilement de pierres, prenant appui avec délicatesse sur la végétation ou sur les interstices de la construction.

[Franco]

[FRANCO] - comme vous voulez. J 'avoue que je ne vois pas en quoi un abri peux nous aider vu qu'il ne pleut pas, sauf bien sur si c'est pour se retrouvé acculé dans le fond lorsqu'une bete rentrera à l'intérieur....Mais si vous avez envie de vous casser une jambe, faites vous plaisir Adelaide...Moi je m'en vais rester aux cotés du professeur si cela ne vous dérange pas.

Il tape dans le dos de Adelaide et se tourne vers Nefelus

[FRANCO] - Vous avez trouvé cela comment? En cherchant quelque chose? Peut etre pourrions nous dégager un peu les alentours pour se faire un endroit ou se poser? Voir chercher a manger. Bon, moi , à part voler avec un appareil, je n'y connais rien dans tout ca, et vous ne m'avez pas l'air d'avoir été fermier. Mais sait on jamais? Vu que cette planete est la reproduction de ce que nous connaissons, peutetre y a t il des pommes et des poires comme chez nous?

Il se met à regarder autour de lui, voir meme prendre la machette pour couper. D'autre construction en pierre sont peut etre dans les parages

[Astro Buck]

Tout en regardant d'un air inquiet sa fille qui commence à grimper sur le mur, le professeur répond à Franco :

[Pr. NEFELUS] - Vous n'avez pas tort, mon jeune ami. Je n'ai rien d'un fermier. Et pour être honnête avec vous, s'il est une science dont j'ai totalement négligé l'étude, c'est bien celle du vivant.

Par contre, il n'est pas tout à fait exact que cet endroit soit, comme vous le dites, "la reproduction de ce que nous connaissons". C'est un curieux mélange hétérogène d'espèces à la fois connues et inconnues ou plus précisément... disparues. Oui ! Car, voyez-vous, cherchant à pallier à mon ignorance en explorant la bibliothèque du Prospecteur, je suis rapidement arrivé à la conclusion que le livre qui contenait le plus d'informations sur les espèces végétales et animales que nous pouvons voir autour de nous, c'est... celui-ci !

Il extrait de son sac un gros volume à la reliure rouge :

[Pr. NEFELUS] - C'est un manuel de paléontologie. En effet, la plupart des choses que nous voyons vivre autour de nous, plantes et animaux, sont supposées éteintes depuis plusieurs millions d'années...

Le vieil homme s'assoit sur un tronc d'arbre renversé et se plonge dans la lecture du bouquin.

En déblayant les environs à coups de machette, Franco tombe sur une nouvelle confirmation de ce que vient de lui dire le professeur. Un curieux animal s'est arrêté à quelques mètres de lui, l'observant avec curiosité. Il semble tenir principalement du reptile, mais associant des caractéristiques d'autres familles zoologiques, puisqu'il est en partie couvert de poils et que ses pattes, qui ressemblent à des serres, sont hérissées de plumes.

Pendant ce temps, Adélaïde est parvenue à se hisser sur près de 3 mètres. Mais l'ascension est difficile, car les pierres sont humides et moussues et les plantes qui enserrent l'édifice cassantes et peu fiables. Tandis qu'elle essaie de s'élever encore, son pied glisse et elle sent son corps basculer en arrière. Elle tente de se rattraper à une sorte de lierre, mais celui-ci lui reste dans les mains. Un cri échappe de ses lèvres et l'instant d'après elle se retrouve étalée sur le sol.

De son côté, Digby est parvenu, non sans peine à cause de son imposante stature, à se frayer un chemin à travers la végétation serrée. Il longe le mur, réalisant alors que celui-ci s'étend sur une distance considérable. Lorsqu'il arrive au bout, la forêt s'ouvre sur une petite clairière. Il découvre alors que l'édifice est une pyramide à degrés, à demi-enfouie sous les arbres, ce qui explique pourquoi elle n'était pas visible depuis le ciel. Un grand et large escalier conduit quelques centaines de mètres plus haut à une porte.

[hrp]Chute d'Adélaïde, dégâts : -1NL[/hrp]