TRAINING - PounetBF

[Adélaïde NEFELUS]

[hrp]Y a-t-il in intérêt à se rapprocher ? Si oui Adélaïde va aller se cacher derrière un arbre plus près avant de tirer à nouveau sur l'homme
Si non elle reste derrière son arbre[/hrp]

Adélaide tire une 3eme balle sur l'homme et regarde si son complice est toujours inconscient

[hrp]Enregistrement N° : 53929 - Aïe ! Pas glop![/hrp]

[Astro Buck]

[hrp]L'intérêt qu'il peut y avoir à s'approcher c'est de gagner le bonus de tir à bout portant : +1D. Pour cela, il faut être au minimum à 1,50 m de l'adversaire. Adélaïde se trouvant à 15 mètres de son adversaire et pouvant parcourir 7,50 m par Round, alors pour atteindre cet objectif, 2 possibilités :
- attendre 2 Rounds "normaux"
- franchir la distance en un seul Round, en courant (déplacement multiplié par 2) mais cela implique d'abandonner son action d'attaque pour ce Round et de ne tirer qu'au Round suivant
- la 2ème solution est de loin la meilleure, puisqu'elle aboutit au même résultat tout en permettant de tirer à chaque Round. Je suppose que c'est donc celle que tu choisis. Si ce n'est pas le cas, signale-le moi et j'éditerai mon post.[/hrp]

Se déplaçant d'arbre en arbre, Adélaïde se rapproche prudemment de son adversaire qui commence à reprendre ses esprits. La jeune femme pointe de nouveau son arme et fait feu. Mais cette fois, la balle se perd dans les bois.

A son tour, l'homme riposte. Le corps d'Adélaïde, en partie protégé par le tronc d'arbre derrière lequel elle s'abrite, n'est pas une cible facile. Pourtant, la jeune femme sent une douleur cuisante irradier dans son bras droit. Habile tireur ou fieffé chançard, son ennemi a réussi à la toucher !

Round n°4 :

Emportée par la force de l'impact, Adélaïde s'est trouvée projetée en arrière. Son dos rencontre un épais hallier de jeunes noisetiers qui la retient de tomber. La douleur est si aigüe et si brutale qu'elle se sent saisie de vertige. Sa vue se trouble quelques secondes.

Malgré cela, elle distingue la silhouette de son adversaire qui jette son arme au sol. N'ayant vraisemblablement plus d'arme chargée, il se met à marcher en boitant péniblement vers Adélaïde. Chaque pas lui arrache un râle de douleur à cause de sa jambe blessée.

Quand la vision de la jeune femme redevient limpide, elle voit briller dans la main du bandit l'éclat d'une lame de couteau. Encore quelques pas et l'homme sera sur elle.

Round n°5 :

[Adélaïde NEFELUS]

Donc avec la main qui va bien, Adelaide tire encore.

Malgré sa tenue elle est plus agile qu'un homme avec une balle dans la cuisse donc s'il est encore menaçant elle va chercher à s'en rapprocher pour tirer à bout portant, en tournant autour de lui pour rester hors de portée du couteau.

En même temps elle lui crie "lache ton arme ou tu es mort"

[hrp]Enregistrement N° : 53938[/hrp]

[Astro Buck]

Adélaïde fait passer le revolver de sa main droite à sa main gauche. En dépit de la douleur qui envahit son bras, avec courage et détermination elle s'avance droit sur son ennemi en le menaçant de son arme.

L'homme demeure sourd aux semonces d'Adélaïde et se prépare à la frapper de son couteau. Il est presque sur elle lorsque le revolver d'Adélaïde retentit une nouvelle fois.

Bien qu'elle ait tiré de sa main inaccoutumée, l'homme est touché de plein fouet. Un sang abondant ruissèle aussitôt de son bras gauche. Il recule de quelques pas, son arme lui échappe des mains. Adélaïde lit dans ses yeux la tentative désespérée de lutter contre l'évanouissement. Mais trop grièvement touché, il s'effondre sur le sol, en proie à une forte hémorragie.

La jeune femme découvre alors que l'arme dégainée par cet homme n'était pas un couteau, comme elle l'avait cru au premier regard. C'est une de ces étranges armes trafiquées, typique des Apaches parisiens, combinant à la fois lame de couteau, coup de poing américain et... revolver :

A présent qu'elle s'est débarrassée de son adversaire, elle peut enfin jeter un coup d'œil en direction d'André Têtard. Les deux épéistes gisent toujours, immobiles, entassés l'un sur l'autre.

[Adélaïde NEFELUS]

Adélaide ramasse cette étrange arme et la met dans sa poche.

* mon bras peut attendre, allons voir André*

Elle ramasse alors sa sacoche et se precipite pour donner des soins au détective si c'est encore possible.

Elle espère qu'ayant entendu les coups de feu son père et Louis vont rapidement arriver.

[Astro Buck]

Laissant son adversaire se vider de son sang dans une silencieuse agonie, Adélaïde s'accroupit à côté du corps d'André Têtard. L'homme respire encore. Le haut de sa chemise est imbibé de sang. Elle constate rapidement qu'il a été touché à l'épaule. Mais la plaie n'est pas hémorragique, le sang du détective semble bien coaguler.

Animée par le souci de porter secours à Têtard, Adélaïde est demeurée un instant oublieuse de sa propre personne. Mais un élancement dans le bras lui rappelle qu'elle est elle-même blessée et qu'elle aurait tout intérêt à recevoir des soins.

Comme en réponse à cette préoccupation, voici qu'arrivent à pas prudents son père suivi de Louis.

Ayant compris la situation après un examen rapide, le vieil homme se précipite sur sa fille pour s'enquérir de son état. Mais, chose curieuse, ce grand savant est totalement ignorant en matière de médecine, alors il prie Louis d'administrer à Adélaïde les premiers soins.

Ceci fait, les deux hommes conjuguent leurs forces pour déplacer le corps d'André Têtard et l'installer plus confortablement. Le détective, sur le point sans doute de retrouver ses esprits, émet de légers gémissements.

[Adélaïde NEFELUS]

Un fois les premiers soins faits sur André et elle-même, Adélaïde va recharger son arme puis s'occuper des 2 apaches, en attendant qu'André reprenne conscience.

- Y a-t-il des soins à apporter a celui qu'elle a abattu ?
- Comment se porte celui qu'André à assomé ? Utilisant les bandes de sa trousse de soin elle va s'assurer que celui ci est ligoté et inoffensif.

elle va alors les fouiller

[Astro Buck]

Après avoir nettoyé la plaie d'Adélaïde et constaté que la balle, fort heureusement, l'avait traversé sans y demeurer logée, Louis a aspergé la plaie d'un puissant antiseptique : le Phénol Bobœuf. Puis il a enveloppé son bras dans un épais bandage retenu par une épingle de sûreté.

Le Détective est soigné à son tour, mais il a eu moins de chance que la jeune femme : il semblerait que la balle ne soit pas ressortie, car le derrière de l'épaule est intact. En palpant sa clavicule, Adélaïde constate au toucher que l'os présente des aspérités et des fêlures anormales. André aura besoin de soins chirurgicaux. Il restera certainement invalide quelques semaines avant de s'en remette.

Procédant dans l'ordre qu'elle s'est fixée, la fille du professeur inspecte tout d'abord le corps de l'apache qu'elle a abattu. Son constat est sans appel : plus de pouls, plus de respiration, il est définitivement mort.

Pendant qu'elle est occupée à cet examen, Adélaïde sent que quelque chose se passe dans son dos. Le bruit précipité de semelles raclant le sol, puis un cri de surprise, qui se transforme aussitôt en cris de douleur, accompagnés par un martellement répété. Un martellement mou.

Se retournant, elle voit alors son père renversé sur le sol, essayant péniblement de se remettre debout. Il ne semble pas blessé, mais a dû être bousculé.

Par contre, Adélaïde voit le visage grimaçant de Louis, qui la regarde, la lueur de son regard s'éteignant peu à peu. Un bras enserre son cou : celui du second apache qui s'est glissé dans son dos. La lame d'un couteau plonge dans le corps de Louis et en ressort dégoulinante de sang. C'était cela, ce martellement mou qu'elle avait entendu : le bruit sinistre du surin pénétrant la chair. Le bandit relâche enfin sa proie qui s'affaisse, inerte, sur le sol. Il adresse à Adélaïde un sourire carnassier, à la fois satisfait et menaçant.

[Adélaïde NEFELUS]

Pas d'hesitation.
Profitant de l'effet de surprise (Une nonne armée ? ? ? ) et comptant sur l'épaisseur du tissu de sa tenue de nonne pour la protéger, Adélaide fonce vers l'homme au couteau et tire 2 balles à bout portant.

En même temps elle plonge la main dans sa poche

[hrp]Avait-elle rechargé ?[/hrp]

[hrp]Enregistrement N° : 54011[/hrp]

[Astro Buck]

Round n°1 :

Le nouvel adversaire d'Adélaïde n'a pas l'air surpris le moins du monde lorsqu'il la voit porter la main dans les replis de sa robe vers la crosse de son revolver.

Par contre, son air menaçant et satisfait disparaît aussitôt pour céder la place à la peur. Sans demander son reste, l'homme tourne les talons et se met à courir à toutes jambes.

Round n°2 :

Adélaïde, l'arme au poing, presse coup sur coup la détente. Deux détonations retentissent, qui n'en font presque qu'une seule. Mais les balles se perdent en sifflant dans les bois.

L'homme rentre sa tête dans ses épaules comme si cela pouvait le protéger des balles. Il continue sa course éperdue, quittant l'allée pour gagner le couvert des arbres.



[hrp]Oui, ton arme est rechargée puisque tu as eu la bonne idée de préciser que tu le faisais . Par contre, tu n'as pas précisé qu'elle gardait l'arme dans la main pendant qu'elle examinait les corps. Donc je considère que le premier Round est consacré à dégainer. C'est au second seulement qu'il sera possible de tirer. Néanmoins, je considère que tu commences à te déplacer. Par ailleurs, en dépit de ton déguisement, tu ne bénéficies pas de l'effet de surprise (je te laisse deviner pourquoi ). C'est pourquoi je consacre les 8 premiers dés de ton jet à calculer ton Initiative.[/hrp]

[Adélaïde NEFELUS]

Et donc comme l'apache est hors de portée Adélaïde va laisser tomber son revolver et aller voir Louis

[Astro Buck]

Louis, à l'agonie, est agité de soubresauts spasmodiques. Ses yeux se voilent, il s'étrangle avec son propre sang. Ses mains s'accrochent au bras valide d'Adélaïde pour attirer la jeune femme près de lui. Avec la plus grande difficulté, au prix d'un effort surhumain, il parvient à lui dire ces mots entrecoupés de borborygmes :

[LOUIS] - A...dé...la...ïde. Je... je t'en s... supplie. A... chè...ve mes re...cherches pour moi...

Ses yeux expriment infiniment plus de choses qu'il ne parvient à en dire. Mais ses dernières forces le quittent, un ultime spasme secoue son corps.

Le jeune Louis Duclos est passé de vie à trépas.

Le professeur Nefélus pose doucement sa main sur l'épaule de sa fille.

[Adélaïde NEFELUS]

Adélaîde ressent un immense chagrin qu'elle semble surmonter.

* Vous serez vengé Louis, je vous le jure *

Elle se tourne alors vers son père

[ADELAIDE] - Père, nous sommes tous les 2 témoins du meurtre de Louis, et nous connaissons leurs surnoms: ver-de-vase et poils-de-brique. Allez chercher la police. je reste veiller Louis et André.

Il ne faut pas que je sois mise en cause, donc l'explication qu'on va leur donner c'est :
Louis était témoin du duel et il a vu le premier homme tirer sur André donc il a riposté sur l'attaquant.
Le prenant par surprise l'autre homme l'a poignardé et s'est enfui.

En attendant la police je vais tout expliquer à André (qui en fait n'a rien vu), essuyer le pistolet et le mettre dans la main de Louis. je vais aussi remettre cette étrange arme près de l'autre homme.

Dans ma mallette de soin j'ai la blouse qui me sert à la faculté de médecine, je vais la mettre a la place de l'habit de religieuse, cela masquera ma blessure au bras. Je vais utiliser un bout de l'habit pour me faire un foulard, que je ne sois pas en cheveux.

[Astro Buck]

[hrp]Si tu n'y vois pas d'inconvénient, afin de ne pas nous attarder sur une scène d'investigation policière, soumettant Adélaïde à de fastidieux interrogatoires, j'aimerais bien donner un petit coup de pied dans le scénario pour le faire avancer rapidement :[/hrp]

Le Professeur Néfélus refuse de laisser sa fille seule avec pour toute compagnie un mort et un homme grièvement blessé, sachant qu'un assassin se cache dans les bois alentours. Il confie alors à son cocher la tâche de rameuter la Police sur les lieux.

Une demi-douzaine d'heures plus tard, une ambulance automobile arrive sur les lieux. Les ambulanciers ont charitablement transporté avec eux un policier qu'ils ont croisé sur la route en venant, alors qu'il se rendait au même endroit mais à bicyclette.

L'agent recueille les noms et adresses des personnes présentes. Grâce aux précautions qu'a prises la fille du professeur, l'homme ne se doute pas un seul instant que celle-ci est blessée au bras. Il prie Adélaïde et son père de rester les jours suivants à la disposition de la Police, qui les convoquera pour consigner leurs témoignages et les interroger sur la nature de leur implication dans les événements.

Les jours suivants, il s'avère que l'arrangement de la "scène de crime" auquel a procédé Adélaïde a totalement bluffé les enquêteurs. Il faut dire que ceux-ci se sont satisfaits d'investigations plutôt superficielles, l'affaire ne représentant pas à leurs yeux un intérêt exceptionnel : Louis n'appartient pas à une "grande famille", nul ne fera de scandale autour de sa mort. Quant à l'autre victime, nul ne s'en fera l'avocat, bien au contraire : tout le monde se félicitera de la mort d'un apache.

Cependant, c'est pour André Têtard que l'affaire se complique : son implication dans un duel illicite lui vaut une lourde amende assortie de l'interdiction d'exercer le métier de détective dans la ville de Paris pour une durée de 6 mois.

La peine paraît excessivement lourde et sans doute qu'une certaine rivalité entre Policiers "agréés" et détectives (ceux-ci étant d'ailleurs le plus souvent des policiers retraités ou retirés du métier pour des raisons parfois obscures) n'y est pas pour rien !

Après quelques semaines, Adélaïde se remet parfaitement de ses blessures et retrouve l'usage de son bras.

[Adélaïde NEFELUS]

[hrp]Ca me convient parfaitement[/hrp]

Pendant sa convalescence Adélaïde prévoit de faire plusieurs choses:
- S'assurer que tout va bien pour André et qu'il guérit correctement. Elle va considérer l'amende comme des frais de mission.

- Entrer en contact avec M. Perier, le directeur du muséum, pour étudier le fond Cuvier et en particulier les éléments non-publics. Dès qu'il le pourra André l'accompagnera en tant que secrétaire particulier (donc pas détective...): Son œil neuf pourra être utile.

- Maintenant que Ver-de-vase a été tué il reste poil-de-brique: s’il n’a pas été arrêté par la police Adélaïde va demander à son secrétaire particulier de faire jouer ses réseaux et de se renseigner. Elle veut le voir envoyé à l’Abbaye de Monte-à-Regret!