SC: LA CONQUÊTE DE L'AIR - Ch 2 : Course-poursuite infernale

[Astro Buck]

Scénario Hollow Earth Expedition

LA CONQUÊTE DE L'AIR

Chapitre Deuxième :
La course-poursuite infernale de la mort fatale qui tue

Avec la participation de Franco

Janvier 1909, dans les landes de Pont-Long…

Le fuyard presse son cheval qui, la gueule écumante, galope de plus en plus vite. Mais la De Dion Bouton accélère, sa carrosserie tressautant et vibrant, secouant ses passagers comme des pruniers, tandis qu'elle atteint la vitesse folle de... 45 km / h !

[MARCEL] - BON DIEU JE SUIS AU MAXIMUM ! ESPERONS QUE LE MOTEUR NE VA PAS CLAQUER !

Le hangar de Wilbur rapetisse dans l'horizon vespéral au fur et à mesure que l'automobile s'en éloigne.

Le bandit masqué tourne régulièrement la tête pour jauger la distance entre les deux véhicules. Celle-ci commence à s'amenuiser à vue d'œil.

C'est alors que l'homme, prenant un risque extrême, se lève de son siège comme un aurige dans un char romain, le poids de son corps suspendu aux rênes. Il se retourne de trois quarts et tend le bras vers la De Dion Bouton. Un nuage de fumée se forme autour de sa main. Instantanément, tout contre son oreille, Franco entend le sifflement caractéristique d'une balle de revolver. Le bruit de la détonation, indistinct, s'est noyé dans le vrombissement de l'automobile.

Round 1

[Franco]

[FRANCO] - ouille!!! c'est pas passé loin!!! Marcel, roulez sur sa gauche! Il est droitier alors ca va le forcer à tourner encore plus le buste ou changer de main!

dans la cohue, Franco sort l'arme de l'homme et regarde le barilet rapidement. Il arme, vise et ouvre le feu dans la direction de l'homme tout en restant à couvert derrière l'habitacle du véhicule


[hrp]N° : 52468[/hrp]

[Astro Buck]

Le coup de feu claque dans les airs et manque une nouvelle fois sa cible. Il est malaisé, en effet, de tirer depuis un véhicule en mouvement sur le passager d'un autre véhicule en mouvement.

Avant ce dernier tir, l'examen du barillet a révélé à Franco qu'il lui restait encore trois balles. Il ne lui en reste désormais plus que deux.

La charrette anglaise s'engage sur la route de Pau, Franco et Marcel à ses trousses. L'automobile du comte fait merveille : l'écart entre les deux véhicules s'est considérablement amenuisé. Plus que cinq mètres les séparent à présent.

[hrp]Attaque Franco : Armes à feu -1 (malus tir mobile) = 3 succès
Défense PNJ + 1 (couvert partiel) = Enregistrement N° : 52499 = 3 succès
L'attaque touche sans occasionner de dégâts.[/hrp]

Round 2

[Franco]

[FRANCO] - ET MERDE!!!

il regarda son arme avec ennuie et colere. et se rassit dans le siege en s'agrippant comme il le pouvait. Une idée lui traversa l'idée alors que le capot du véhicule arrivait non loin de la carriolle

[FRANCO] - continuez Marcel!!! Il faut vraiment récupérer ce qu'ils ont volé aux freres Wrights! Imaginez que ce sont les plans d'un prototype!!!! En plus il y avait une femme! J'espère qu'elle n'a pas pris le carnet!

Allez, mettez vous le plus prés possible!



Il mit le pistolet dans sa ceinture, calé pour qu'elle ne tombe pas et se leva pour enjamber la vitre d'une facon souple. L'idée serait de tenir en équilibre sur le capot de facon acrobatique, avant de faire un saut pour terminer dans l'autre véhicule pour atterrir sur le dos du bandit.

S'il y avait moyen d'arriver à ce que les deux véhicules soient en parallèle, alors il attendrait ce moment et sauterait sur le chauffeur de façon perpendiculaire afin de l'emporter au sol en agrippant dans la foulée. Tout ca en veillant de se servir de son corps comme amortisseur, bien entendu!


[hrp]:lol:

regarde le jet de dingooooooo

Enregistrement N° : 52517[/hrp]

[Astro Buck]

[hrp]Ne me refais plus jamais des jets comme ça ! C'est interdit ! [/hrp]

Les paroles de Franco agissent sur Marcel comme un véritable coup de fouet. Il rentre sa tête dans ses épaules - comme si cela pouvait compenser le manque d'aérodynamisme de la carrosserie - et joue du volant comme un as.

Le second plan de Franco, qui implique une course parallèle des deux véhicules, ne sera pas exécutable, car il s'avère que la route, à peu près carrossable mais encore très peu fréquentée, est très étroite. Quand il advient que deux véhicules se croisent, cela implique toujours que l'un des deux (sinon les deux) ralentisse et roule à demi sur le bas côté. Même si la vitesse de l'automobile est supérieure à celle du cheval, il est pour cette raison impossible à Marcel de dépasser le fuyard par la droite ou par la gauche, car cela impliquerait de quitter la route.

Franco doit donc se résoudre à exécuter sa première stratégie : sauter à partir du moment où les deux véhicules seront en tête-à-cul.

Le jeune pilote se dresse sur ses jambes, maintenant son équilibre avec une stabilité presque surnaturelle étant donné la vitesse et les secousses du véhicule. Puis il exécute un saut admirable, à la fois gracieux et efficace, au terme duquel il tombe dans le dos du bandit. Celui-ci s'affale sous son poids. Tout s'est passé comme prévu !

Du moins jusque-là...

L'homme masqué est tellement surpris qu'il en a lâché son revolver, aussi bien que les rênes de l'attelage. Le cheval, devenu hors de contrôle, s'emballe et poursuit sa course aveugle, toujours talonné par Marcel.

Alors qu'il est est à-demi allongé sur l'homme masqué, lui-même étalé sur le plancher de la charrette, Franco levant les yeux réalise soudain qu'une automobile, surgissant d'un tournant, arrive à contresens à très vive allure.

A cause de l'étroitesse de la route, si l'un des deux véhicules ne quitte pas la route, la collision sera inévitable !

[Franco]

Plus de temps à perdre et pas de temps pour attraper les rennes!

Franco plonge la main dans la veste de l'homme le retournant s'il faut, afin de reprendre le livre volé. Ceci fait, il plongera au sol en finissant par une roulade acrobatique pour amortir sa chute un maximum, laissant la carriole et son occupant vivre leur destin comme il se doit!


[hrp]tiens, c'est son jumeaux maléfique
Enregistrement N° : 52537

[/hrp]

[Astro Buck]

Franco essaie d'attraper le porte-document que le voleur avait caché dans sa ceinture. Mais celui-ci ne se laisse pas faire et, le serrant dans ses bras, retient fermement l'objet.

Le jeune aviateur n'a pas le temps de renouveler sa tentative. Il saute hors de la charrette et atterrit dans le fossé en roulé-boulé. Au même moment, le cheval quitte la route pour éviter le véhicule qui arrive en face. Marcel, toujours au volant de la De Dion Bouton, n'ayant aucune visibilité à cause de la charrette qui jusque-là occupait toute la route, découvre soudain l'automobile de Tissandier qui arrive en trombe dans le sens opposé.

Trop tard ! Dans un craquement de bois et de ferraille épouvantable, les deux véhicules s'encastrent l'un dans l'autre. Sous la violence du choc, tous les passagers sont projetés dans les airs comme des pantins désarticulés.

[Franco]

[hrp]Salut Nol! On va pouvoir jouer ensemble
comme le veux notre coutume,je met en premier post un descriptif de mon perso pour t'aider à visualiser l'individu [/hrp]



Quelque par sur le bas coté, dans le fossé, un homme se redresse la main sur la nuque et courbaturé. Il se releve péniblement, visiblement victime de douleur liée à une chute plus haute que prévu

Une fois debout, il cligna des yeux pour reprendre ses esprits et regarda en direction de l'accident. On voyait un homme d'un mètre 80, les cheveux blond foncé, l'air jovial et plutot beau gosse. Sa peau bronzé laisse penser qu'il est souvent soumis au rayon du soleil. Un pantalon sombre sur une chemise blanche plus ou moins froissée, au cou fermé par une cravate et caché sous un 3/4 en cuir usé sombre. Tout cela cachait un corps qui proportionné sans pour autant etre musclé.

Il se décide alors à marché d'un pas mal assuré, titubant comme si ses jambes échappaient à son controle. Il se dirige vers un des véhicules et regarde les gens au sol le regard plissé, comme s'il analysait les membres d'un simple regard. Aprés à peine 1 seconde, il se décide et plonge vers le pilote du véhicule responsable de l'accident. Celui qui était derrière la carriole.

Si le conducteur est inconscient, il le tourne et commence à le tater en mettant sa main sous sa veste pour chercher sur lui des traces de blessures

[Rév Everard Digby]

[hrp]Salut Franco, je fais de même ![/hrp]

Digby se réveilla avec un mal de crâne, il se rappelait être sorti de la gare et d’être monté en voiture avec un groupe d’individus. Puis plus rien...

Regardant à gauche et à droite tout en se massant les tempes, il aperçoit un jeune homme fouiller le corps d’un de ses voisins.

Il pense reconnaître le conducteur du véhicule qui l’emmenait... où ça déjà ??

[DIGBY] - * A l’aerodrome *

Digby se relèva, le Révérend faisant 1m90, il était taillé comme une armoire à glasse, il portait toujours sa soutane, le représentant en tant que prêtre protestant. Malgré son visage de jeune homme il approchait de la quarantaine.

[DIGBY] - Hé vous là-bas ! Qu’êtes vous en train de faire ?

[Franco]

l'homme releva la tete, et tourna dans tous les sens, se demandant d'ou pouvait provenir cette voix. Son visage se détendit en voyant le pretre et il se redressa

Il s'approcha au pas de course vers lui et s'arreta


[FRANCO] - Dieu merci, vous allez bien! Je m'appelle Franco et j'étais dans la carriole qui vous a percuté mais j'ai pu sauter à temps. Avec mes modestes connaissances médicale j'essaye de voir s'il y a des blessés graves. Celui là -Il pointe l'homme sur lequel il était il y a une seconde -...n'a rien d'apparent sauf peut-etre des cotes cassés....Vite, je vais aller voir les autres......Vous, évitez tout mouvement mon père, sauf bien sur si vous vous sentez bien. Un petit coup de main pour s occuper des personnes qui voyageait avec vous ne serait pas de refus!


Il pointe du doigt les mecs qui gisent au sol et part dans la direction opposé, cherchant du regard qui pourrait etre plus en probleme qu'un autre

[Rév Everard Digby]

Le Révérend se rappelait bien de la carriole et du conducteur qui en a sauté juste avant l’impact.
Son mal de crâne commençait à s’estomper et ses idées étaient dorénavant plus claires.

[DIGBY] - Enchanté Franco, vous avez eu un sacré réflexe pour éviter l’accident tout à l’heure ! Je m’appelle Everard Digby, je suis un prêtre protestant officiant à Paris. Je vous remercie de porter secours à ces braves gens, quoique quelque peu sauvages... Je vais bien, merci de vous en inquiéter.
Je vais vous aider, bien entendu, je m’occupe de ceux-ci - en désignant le groupe d’hommes que Franco lui avait montré - si certains s’en sont allés retrouver notre très Saint Père, je leur administrerai les derniers sacrements.

Digby s’empressa de retourner auprès des sportsmen évanouis afin de leur donner les premiers secours au plus vite.

[Astro Buck]

La scène qui s'offre à leurs yeux est des plus inquiétante. Les véhicules défoncés sont renversés, à demi encastrés l'un dans l'autre. Dans un grincement sinistre, une roue est en train de tourner à vide, ralentissant lentement pour s'immobiliser enfin totalement. Hormis Digby et Franco, un seul homme s'est relevé. L'homme s'était trouvé littéralement éjecté par la collision et, projeté dans les airs, avait atterri quelques mètres plus loin. Il revient en boitillant vers la route.

A peine Digby et Franco ont-ils échangé quelques mots qu'un long cri désespéré parvient à leurs oreilles. Cela semble venir d'un amas rocheux en contrebas. En effet, un des bas-côtés de la route suit une forte déclivité. C'est par-là que le cheval est parti. Franco et Digby voient la charrette qui s'est renversée, une trentaine de mètres plus loin, sans doute en raison des rocailles qui affleurent partout entre les touffes d'herbes hautes.

De nouveau le cri retentit, avec un accent encore plus désespéré.

[VOIX] - AHHH A L'AIIIDE JE VAIS LÂCHERRRRRRRRRRRRRR !

[Franco]

[FRANCO] - mon père, occupez vous des blessés au plus vite!


Ni une ni deux, Franco file vers le rebord de l'amoncellement rocheux tout en retirant sa veste à la hate pour la mettre sous son bras. Il arrive dans la zone et tente de scruter les environs pour voir d'ou vient le cri, baissant le regard pour s'assurer que personne n'est tombé.

[FRANCO] - Hey! Ou etes vous!?

Crie t il en portant ses mains au visage pour former un cone, la veste toujours sous le bras.

[Rév Everard Digby]

Digby fait le tour des blessés. Ils ne semblent pas en danger de mort. Digby s’empresse de rejoindre Franco.La personne qui boite vers la route s’en sortira bien seule d’ici là.

[DIGBY] - Avez-vous trouvé d'où venait le cri ?

Digby scruta en faisant une visière avant sa main droite devant ses yeux.

[DIGBY] - HE HO ! IL Y A QUELQU’UN ??

Il regarda Franco et tendit l’oreille en espérant avoir une réponse qui permettrait de les orienter.

[Astro Buck]

Franco ayant ôté sa veste, Everard remarque que le jeune homme a la chemise souillée de sang.

La voix répond aux appels des deux compagnons de mésaventure, mais cette fois-ci elle est affaiblie, signe que l'homme est à bout de forces :

[VOIX] - Je... suis làààà. Ahhh mon Dieu !

S'approchant de l'amas rocheux, les deux hommes voient tout d'abord le cheval, qui a l'air bien mal en point. La bête est allongée en travers de la charrette renversée. Son corps est animé de soubresauts, sa gueule est écumante et ses yeux brillent pitoyablement.

Franco, arrivé sur les lieux un peu avant le Révérend est le premier à voir deux mains cramponnées à un tronc d'arbuste. Il voit un homme dont le corps pend entièrement dans le vide. En effet, juste à côté de la charrette brisée, s'ouvre un précipice. C'est une de ces vastes crevasses, nombreuses dans les vallées pyrénéennes, qui trouent brusquement la plaine. Elles piègent régulièrement des marcheurs inattentifs.

L'homme pousse un soupir de soulagement en voyant les deux hommes. Il leur lance un regard où brille déjà une lueur de reconnaissance. Mais soudain ses yeux s'écarquillent d'horreur. Le frêle tronc auquel il est accroché craque et se déracine. Avec un cri déchirant de peur et de désespoir, l'homme chute au fond de l'abîme.

[hrp]Petit message à l'attention de Nol ici : http://forum.ventsombre.net/viewtopic.php?f=2&t=14088&p=150533#p150533[/hrp]