SC: LA CONQUÊTE DE L'AIR - Ch 2 : Course-poursuite infernale

[Franco]

[FRANCO] - Haut les mains!!!!!!!!!


En courant, Franco avait porté la main à l'arrière de sa ceinture prét à sortir son arme et avait crier d'un timbre menacant. Digby l'avait surement entendu de sa position!

L'adversaire ne savait peut etre pas qu'il n'avait plus de balle et le bluff pouvait passer?.


Si celui-ci s'arrétait, il sortirai son arme factice pour le tenir en respect. Dans le cas contraire, il continuerait sur la lancé et tenterait une acrobatie pour se jeter sur le grillage, prendre appuie avec le pied, passer les bras pour s'accrocher aux barreaux l'autre coté, et lever les jambes pour faire basculer son corps en usant d'une position de "poirier" avant d'attérir de l'autre coté. il avait souvent fait ca étant jeune, mais y arriverait il encore? Pas le temps de réfléchir!

[Astro Buck]

A l'interpellation de Franco, le bandit s'immobilise. Il regarde le jeune homme qui le menace, soutient quelques instants son regard, comme s'il essayait d'évaluer la menace. Le cycliste semble hésiter. Mais avec une inquiétude palpable, il finit par lancer une bravade :

[CYCLISTE] - Tire donc !

Constatant que Franco ne tire pas, l'homme ricane et se laisse tomber de l'autre côté de la grille. Il décroche son vélo, le balance de l'autre côté et se laisse tomber à son tour sur le sol. Puis il enfourche la selle et appuie sur le pédalier.

Franco s'élance sur la grille. Avec une rapidité et une agilité remarquable, tel une araignée, il se hisse au sommet. Puis il se propulse acrobatiquement de l'autre côté, atterrissant sur le sol avec la grâce d'un gymnaste.

Non loin de là, Digby tente un bel effort d'éloquence pour persuader son adversaire d'abandonner le combat. Mais son discours reste sans le moindre effet et, pour toute réponse, le cycliste masqué lui assène un coup de couteau. Le Révérend n'a pas été assez vif pour éviter la lame et il sent une cuisante douleur dans son bras droit.

Les paroles ayant échoué, il ne reste plus que "la colère divine". Digby décoche un simple jab du gauche, dans le nez de son adversaire. Le Révérend n'a pas l'impression d'avoir cogné spécialement fort, mais pour le cycliste c'était visiblement le coup de trop, car il s'effondre raide assommé. Le prêtre-boxeur pourra se vanter d'avoir remporté deux combats par K.O. dans la même journée !

Le vent a apporté à ses oreilles la voix de Franco étouffée mais distincte, criant "Haut les mains !"

[hrp]Bluff Franco, D1 à 5 = 2 succès
Test de volonté PNJ n°52787 = 2 succès
Echec

Test d'Acrobatie Franco, D6 à 14 = 4 succès
Réussite

Tentative de persuasion de Digby
= Prend la place d'une action d'attaque
En l'absence d'une compétence appropriée, Jet sous CHAR-2
Jet de dé inutile : échec automatique

Attaque PNJ Enregistrement N° : 52788 = 4 succès
Défense Digby, D1 à 4 = 2 succès
Dégâts = 2L
Jet de localisation Enregistrement N° : 52789 = touché au bras droit (biceps)

Riposte Digby D 5 à 13 = 3 succès
Défense PNJ, moyenne = 2
Dégâts = 1NL
Test de Volonté pour rester conscient, Enregistrement N° : 52791
Echec[/hrp]

[Franco]

Sans attendre, Franco bondit derrière le cyclyste se se met à courir pour le rattraper coute que coute et le chopper par le cou pour le tirer en arrière.. Au pire, s'il l'avance est trop grande, il attrape son pistolet par le canon et le lui jette son arme dans le dos, sans grande persuasion cela dit en passant, mais qui ne tente rien n'a rien

[Rév Everard Digby]

Everard regarda sa blessure et le gars étendu...

[DIGBY] - You son of a...

Il se ressaisit.

Franco était aux prises avec son adversaire. Au vue du cri, il semblait lointain et avait déjà sprinté pour rattraper son gaillard. Sa blessure en prime il préférait se concentrer sur la tâche qui l’attendait.

Il déchira un morceau dans le bas de sa soutane et banda sa plaie.
Il issa le gaillard sur son dos en prenant soin de ramasser le couteau et commença à regagner son point de départ doucement.

Il pria en silence pour que Franco réussisse à coincer sa proie.

[Astro Buck]

En effectuant un point de compression sur son bras, Digby parvient à stopper rapidement l'hémorragie. Le pansement de fortune qu'il confectionne à partir d'un lambeau de soutane n'est pas réalisé dans les meilleurs conditions, mais c'est tout de même mieux que rien !

Lorsqu'il rejoint la route avec son fardeau humain sur le dos, le Révérend entend un bruit de moteur en approche. Celui d'une automobile, vraisemblablement.

Franco est décidemment d'une remarquable ténacité. Il court à toutes jambes derrière la bicyclette qui, en dépit de ses efforts, le distance petit à petit.

Mais contre toute attente, voici que tout à coup le cycliste saute au bas de sa "monture". Il manipule son guidon, le tord en tous sens, tire dessus. La manœuvre fonctionne : le cycliste tire du guidon une arme étrange, qui était cachée à l'intérieur, et dont il menace aussitôt Franco. Celui-ci se souvient avoir déjà vu ce modèle en photo dans une brochure sur les armes de la fabrique de Saint-Etienne :

Tout en tenant Franco en respect, il recule dans un bouquet d'arbres. Les buissons se referment sur lui.

Alors qu'il arrive au niveau du buisson, Franco a la surprise d'entendre une voix qui vient... du ciel, au-dessus de sa tête. Il voit alors le bandit, emporté dans les airs à bord d'une nacelle en osier. L'homme, le menaçant de son revolver-cycle, se penche pour lancer à Franco un puéril pied-de-nez.

[CYCLISTE] - HEY ! TU AS EPARGNÉ MA VIE TOUT À L'HEURE. C'EST MOI QUI EPARGNE LA TIENNE À PRÉSENT !

Le ballon s'élève rapidement au-dessus de la cime des arbres. Le fuyard adresse à son poursuivant un dernier salut comique en levant son chapeau. Il est à présent définitivement hors d'atteinte.

Franco a tout de même eu l'occasion de remarquer deux choses. La première, c'est que le bandit n'était pas seul à bord de la nacelle. Un complice aérostier est de toute évidence aux commandes du ballon... pour autant que l'on puisse parler de "commandes". L'homme devait l'attendre, prêt à s'envoler à tout moment. Sans cela, le décollage n'aurait jamais pu se faire aussi rapidement.

Seconde observation : sa connaissance quasi-instinctive de l'atmosphère permet au jeune homme de subodorer que l'aérostat est poussé par un vent de nord nord-est. Ce genre d'appareil, qui constitue à ses yeux la préhistoire de l'aéronautique, va là où le vent le pousse, sans pouvoir en dévier.

[hrp]Digby, Test de Premiers soins
Affecté d'un malus de -2 (Outils improvisés)
Enregistrement n°52784, D14 à 15 = 2 succès
Résultat = 1 point de Dégât Létal en moins[/hrp]

[Franco]

[FRANCO] - fait chier!

La technique du lancer de pistolet n'avait visiblement pas fonctionné et il n'avait d'autre choix que de revenir à des histoires plus terre à terre. Aprés tout, inutile d'aller se faire tuer pour rien.

Il fit demi tour et regagna le prétre qu'il sallua au loin d'un signe de la main

[FRANCO] - Hep! 'suis là!

Il s'approcha d'un pas normal, sans se pressé et pointa du doigt la mongolfière une fois à porté du curé



[FRANCO] - Trop tard! ces mecs étaient vraiment trés organisé, y a pas à dire. Ils m'ont sorti une montgolfière de derrière les buissons....Et vous, vous allez bien? Fichtre, vous etes blessé!. Venez regagnons les bandits pour les attacher pour pas qu'ils nous sautent dessus, puis faudra vous soigner. Il faut qu'on s'occupe des blessés de l'accident et ensuite j’amènerai les bandits au Wrights. Ils verront bien avec les authorités ce qu'il convient de faire

[Rév Everard Digby]

Digby s'épongea le front du revers de la main.

[DIGBY] - *J'ai plus 20 ans...*

Il était soulagé en voyant Franco. Ses prières n'avaient pas été vaines.
Il écoute ses explications et regarda avec surprise la montgolfière...

[DIGBY] - Ils ne manques pas de moyens en tout cas...

Il cessa de regarda le ciel.. Il restait encore pas mal de travail. Il devait ficeler les otages en attendant leur réveil. Panser sa plaie et s'occuper des blessés restés sur le carreau. Il leur faudrait également un véhicule pour rentrer auprès des frères Wright.
Pas le temps de traîner !

En enttendant la voiture arriver, Digby se retourna vers la route.


[DIGBY] - Espérons qu'il s'agisse d'une voiture envoyée par les Wright...

[Astro Buck]

Les espoirs du Révérend Digby sont fondés. C'est en effet la Ford de Wilbur Wright qui arrive. Etonnamment, ce n'est pas le célèbre aviateur qui est au volant : il est assis sur le siège passager. Franco et Everard comprennent pourquoi dès que l'Américain saute au bas de son automobile : il a la main droite enveloppée dans un épais bandage.

Wilbur WRIGHT a une remarquable silhouette. Grand, élancé, sec, vigoureusement charpenté, athlétique et souple, l'homme semble rompu aux exercices du corps. Il a une admirable tête d'oiseau de proie ; le visage est effilé, coupant ; le nez accuse cette ligne. La bouche est fine, intelligente, spirituelle, volontiers ironique. Ses yeux bleus ont un regard magnifique de loyauté, de décision et de courage. Il est réputé pour conserver en toutes situations un flegme imperturbable, une réserve un peu froide, une allure de mystère.

Ignorant totalement la langue française, c'est exclusivement en américain que l'aviateur s'exprime. Il est connu pour être d'un laconisme extrême. Dans une entrevue journalistique, le comte de Lambert avait même prétendu qu'il avait assisté des semaines et des semaines à ses essais aéronautiques sans que Wilbur lui adresse un seul mot.

Franco n'est d'ailleurs pas sans ignorer l'anecdote suivante qui circule couramment dans son milieu :

A un banquet, on insistait pour que Wilbur prenne la parole. Alors il se leva et on raconte qu’il dit ces mots : « Dans la création, je ne connais qu’un oiseau qui parle. C’est le perroquet, et j’ai observé qu’il volait très mal. Moi je ne parle pas, mais je vole.»

Mais il faut croire que l'urgence dramatique de la situation a eu raison de son mutisme proverbial, puisqu'il interpelle aussitôt Everard et Franco :

[WILBUR] - Pasteur !

Il incline la tête respectueusement et soulève sa casquette à l'attention du Révérend Digby. Son flegme légendaire est mis à rude épreuve quand son regard tombe sur le corps que le prêtre porte toujours sur ses épaules. Il lève alors un sourcil interrogatif.

[WILBUR] - Franco, mon ami ! (De sa paluche valide, il sert celle de Franco, qui a l'impression qu'on lui broie la main dans un étau.) Qu'est-ce qui s'est passé ici ? Seigneur ! On se croirait sur un champ de bataille !

L'Américain se tourne vers le conducteur de la Ford.

[WILBUR] - Allez vite chercher du secours à Pau ! Je voulais éviter toute publicité mais nous nous devons de porter assistance à ces pauvres gens.

Le Révérend et Franco remarquent que, sur les deux cyclistes neutralisés, seul reste celui que l'homme d'Eglise a porté sur ses épaules. L'autre s'est évanoui dans la nature.

[Franco]

[FRANCO] - Vous tombez à point nommé mais il n'est pas sage de rester ici, du moins sans faire attention. Voyez cet homme là qui est -Il pointe l'homme au sol mis KO par le révérent - ... KO !?! Le ton de sa voix se voulait étonné. Il porta rapidement son regard sur le révérent et on pouvait facilement lire dans son regard qu'il se demandait comment la chose avait été rendue possible! Il reporta son attention sur Wilburd et repris un ton normal - .... Son complice blessé par balle s'est visiblement enfui et vos hommes sont en danger. On devrait pouvoir le pister grace à ses gouttes de sang sur le sol.


Il arpenta rapidement le tour d'horizon pour s'assurer qu'il n'était pas parmi les personnes visible dans le secteur avant de revenir vers son interlocuteur


[FRANCO] - Ces bandits se sont introduit chez vous en votre absence pour y dérober un bien. Je suis tombé dessus par hasard mais mes tentatives pour les arrêtées ont été vaine. Nous les avons poursuivit avec Marcel à bord de ...de...-Il cherchait ses mots en se grattant le crane, visiblement embétté-...de votre votre véhicule qui est...là! -Il pointe l'épave du pouce droit avec une grimace du genre "désolé" -... Mais dans la foulé, nous avons percuté le véhicule du révèrent ici présent et que vous semblez connaitre. Des complices ont surgit de nul part pour leur prêter main forte et voler le carnet qu'ils vous avaient dérobé. Je n'ai rien pu faire à mon grand regret. Mais...

Il regarde dans la direction de la montgolfière qui doit avoir disparu dans le lointain, et semble perdu dans ses pensées. Il leve les yeux dans les nuages et trempe son index dans la bouche pour ensuite le dresser et calculer à vue de nez la force du vent. Il acquiesque de la tete et reporte son attention sur wilburg


[FRANCO] - Vu la force du vent, l'absence de pluie et les conditions climatiques, le ballon dans lequel il se sont échappé ne doit pas etre bien loin . S'ils sont encore dans les airs, il nou serait peut-etre possible d'utiliser votre avion, dans quel cas je en mesure de les pister depuis le ciel, voir meme, de les forcer à atterrir! Ils feraient moins les fiers, dans leur montgolfière !

[Rév Everard Digby]

Le Révérend sourit à la boutade de Franco... Il avait été inspiré pour le coup...

[DIGBY] - Nice to meet you Mr Wright. Révérend Everard Digby à votre service ! J'ai réussi à intercepter cet homme après quelques échanges musclés.

Le Révérend posa le gaillard masqué par terre sans ménagement et fit rouler son épaule pour dérouiller ses articulations.

[DIGBY] - Dommage que le deuxième se soit échappé... Néanmoins, nous arriverons peut-être à faire parler celui-ci.

Digby rajusta également son bandage. Les secours étaient en route, ils leur demanderaient de jeter un oeil sur sa plaie une fois les autres blessé sains et saufs.

[DIGBY]- Franco, Mr Wright, vous semblez vous connaître. Quant à moi, vous m'avez contacté en temps que sportsman afin d'écrire l'histoire aéronautique ensemble... J'en suis flaté et vous remercie Sir de votre invitation. Je me demande tout de même si cela ne cachait pas autre chose... Si c'est le cas, vous seriez des gentlemen de me mettre dans la confidence. Surtout après une pareille aventure. Qu'en dites-vous ?

Everard croisa les bras en signe d'attente, il était embourbé dans cette histoire jusqu'au cou, il lui semblait normal d'avoir toutes les informations à se disposition pour la suite.

[DIGBY] - Je comprends que le temps presse et je suis prêt à écouter ce que vous avez à dire en chemin.

[Astro Buck]

[WILBUR] - Ravi de faire votre connaissance, Révérend Digby. Mais je vous en prie, appelez-moi Wilbur. J'espérais votre venue. Mon invitation ne cachait rien. Je ne suis pas homme à dissimuler mes intentions.

Un léger plissement apparaît au coin des yeux du célèbre aviateur, marquant un soupçon d'indignation face aux propos d'Everard.


[WILBUR] - C'est bien à l'homme de Dieu que j'ai fait appel. Le Flyer de mon frère a porté la mort à un brave soldat. Je crains que ce ne soit là l'œuvre du Diable. L'Archange déchu ne doit pas voir d'un bon œil les aéronautes tels que mon frère et moi conquérir le Royaume des Airs ! Dans L'Épître aux Éphésiens, Saint-Paul ne dit-il pas que Satan est "le prince de la puissance de l'air" ? Oh oui, je connais la Holly Bible par cœur, mon père était Pasteur. Votre présence et vos prières tiendront Satan à distance, j'en suis sûr !

Il contemple d'un air désolé les épaves des véhicules et les corps étendus des hommes encore inconscients ou incapables de se lever. Puis il regarde le bandit assommé par Digby.

[WILBUR] - Mais la prière n'est pas votre seule ressource, à ce que je vois, Révérend.

L'Américain tourne alors ses yeux d'un bleu azuréen sur Franco.

[WILBUR] - Oui, j'ai été victime d'un vol. C'est une catastrophe ! Les plans techniques du Flyer et de son nouveau moteur. Ma vie entière et celle de mon frère Orville en dépendent. Nous devons les retrouver !

L'aviateur considère le ciel dans la direction montrée par Franco. Le ballon n'y est déjà réduit qu'à un point qui se perd dans l'obscurité des nuages. Wilbur montre sa main bandée d'un air désolé et la contraction de sa mâchoire indique une rage contenue, dont l'explosion doit être dévastatrice.

[WILBUR] - Je me suis hélas blessé en désensablant la Ford. Je ne pourrai pas poursuivre moi-même ces voleurs à bord du Flyer. Franco, mon ami, vous êtes le seul pilote digne de ce nom à des milliers de Miles à la ronde, exception faite de mon frère qui est toujours en convalescence, alors j'accepte avec reconnaissance votre courageuse proposition.

Effectivement, ces ballons (Une moue méprisante gonfle un instant les lèvres de Wilbur, accusant le peu de considération du chevalier des plus-lourds-que-l'air à l'égard des plus-légers-que-l'air) sont incontrôlables. L'aérostier ne peut rien faire, si ce n'est monter ou descendre. Pour le reste, il est soumis aux caprices du vent.

L'aviateur serre vigoureusement les mains de Digby et Franco.

[WILBUR] - Je compte sur vous mes amis. (Il ajoute à l'attention d'Everard:) Euh... Veuillez me pardonner, Révérend, je ne sais quels sont vos projets quant à vous. Mais je serais rassuré de savoir que mon Flyer sera béni par vos soins avant que Franco ne le pilote.

[Rév Everard Digby]

Digby se sentait un peu bête de sa réaction un peu disproportionnée. Mais bon, les récent événement avais mis ses sens en ébullition.
Il se resaisit et en serrant la main de Wilbur:

[DIGBY] - Wilbur, veuillez me pardonner, mes paroles ne sont pas celles d'un digne représentant de Dieu. Je serais bien entendu ravi de continuer à vous prêter main forte et ce jusqu'à ce que vous le jugiez nécessaire.
Je serais bien entendu ravi de bénir vos Flyers et de prier pour le succès de votre entreprise.

Il regarda ensuite Franco avec un air interrogateur.

[DIGBY] - Je suis même prêt à vous accompagner dans les airs si nécessaires. Vous serez occuper à piloter et je sais me servir d'un pistolet, même si je ne suis certainement pas un si bon tireur que vous. Uniquement pour nous protéger bien sûr, je ne souhaite pas répandre la mort.

Everard se retourna de nouveau vers Wright le regard plein de conviction

[DIGBY] - Je suis prêt à vous suivre et tout faire pour vous aider à récupérer vos plans et que justice soit faite, jusqu'aux portes de l'enfer s'il le faut !

[Franco]

Franco fit une moue embêtée aux paroles du révérent

[FRANCO]- Ecoutez... Révérend Digby, c'est ca?...Ecoutez, je vous remercie pour votre aide mais je ne suis pas certains que c'est la place pour un homme d'église que de vous lancer à la poursuite de ces malfrats. Vous savez utiliser les armes, certes, c'est bon a savoir mais les hommes en face sont loin d'etre des enfants de coeur. Si vous etes prét à vous défendre, eux seront prés à vous tuer. J'ai moi meme été contraint de tirer sur mon ennemi vu que les deux fois ou j'ai tenté de viser son pied et son épaule, il n'a pas tenu bon d'en etre effrayé. J'aurais imaginé qu'un simple voleur aurait été impressionné, mais meme pas

Il croise les bras, et commence à se masser le menton en regardant Wilburg en meme temps pour l'inclure dans la conversation



[FRANCO]- Mais ce que je trouve encore plus inquiétant, c'est qu'au delà du fait que ces hommes soient plus des mercenaires que de simple voleur, c'est surtout qu'ils sont loin d'etre des débutants et ont des moyens considéraux. Non seulement, il y a le balon mais celui que je poursuivais a carrément sorti une arme qui était dissimulé dans le guidon de son velo!. Vous imaginez un peu le travail pour intégrer une arme à la poignée d'un velo?! -Il défit les bras pour mimer le geste de dégainer tout en roulant- Donc hormis l'ingéniosité de cette trouvaille, il y a aussi les fonds nécessaires à la création de tel gadget. Et vue la chorégraphie mise en œuvre dans cette affaire, je pencherais plus pour un groupuscule travaillant à la solde de quelqu'un plutot qu'à de simple mercenaire indépendant. D'ailleurs, c'est à se demander qui aurait le plus à gagner à obtenir ces plans et s'il habite dans les parages. Il suffirait d'aller attendre les malfrats dans son salon, cela ira bien plus vite


Il reporte son attention sur le réverent en arborant une mine grave



[FRANCO]- Tout ca pour dire révérent, que tout cela est extrêmement dangereux et je ne suis pas convaincu que vous aillez votre place dans une telle situation. On parle de guerre avec des tueurs ici et non de pugilat avec des malotrus. D'ailleurs, c'est à se demander s'il ne faudrait pas tout simplement percer ce balon en plein vol pour qu'ils s'écrasent au sol. Mais bon, je ne suis pas un tueur et je me demande déjà comment je vais pouvoir justifier à la police le meurtre de ces malfrats.

Bref, dans tout ca il faut déjà savoir comment récupérer le balon. J'aurai bien opté pour une technique hameçonnage mais le balon risque de tomber et d'entrainer le Flyer avec lui. Si vous avez une idée Reverend, je suis preneur. Sinon il restera la technique du trou dans le balon, ce qui le fera forcément tomber. Mais de là à savoir s'ils seront vivant à atterrissage, c'est une autre histoire!

[Astro Buck]

Wilbur porte la main à sa casquette comme s'il craignait qu'elle ne s'envole.

[WILBUR] - Holly Christ ! Vous n'y songez pas, Franco. Ces ballons sont gonflés au moyen d'un gaz extrêmement inflammable. Un mélange à base d'hydrogène. En le perforant, vous risquez surtout de le faire exploser !

Je n'ai pas la moindre idée de l'identité des voleurs ou de leur commanditaire. Nous avons passé l'année dernière toute entière, mon frère et moi, à parcourir l'Europe en quête d'acheteurs pour nos appareils. Certains d'entre eux avaient d'importants moyens financiers. Nous avons refusé de nombreuses propositions, qui n'étaient pas à la hauteur du prix que nous en a offert Mr Weiller au nom de la France.

Sans avoir aucunement l'air de se vanter, mais comme s'il énonçait une simple évidence, il conclut :

[WILBUR] - Il n'est pas étonnant, au fond, qu'on cherche à nous voler ces plans. C'est tout de même la plus grande invention de ce siècle.

Tandis que les trois hommes parlent, le temps passe ! Voici qu'arrive déjà une ambulance en provenance de la ville de Pau. A peine arrivés, médecins et infirmiers sautent du véhicule pour se précipiter sur les victimes de l'accident.

Les ambulanciers sont bientôt rejoints par quelques policiers qui leur prêtent assistance. Ceux-ci inspectent les lieux et recueillent immédiatement les témoignages des personnes en état de s'exprimer.

Le mécanicien de Wilbur est lui aussi de retour avec la Ford. Il s'arrête au niveau du célèbre aviateur, dans l'attente de ses instructions. L'Américain se tourne une nouvelle fois vers Everard et Franco. Une nervosité croissante commence à fissurer son flegme légendaire.

[WILBUR] - Ah ! Parler, toujours parler ! Nous jacassons sans fin et chaque minute qui passe est favorable à la fuite de mes voleurs ! Ils seront peut-être bientôt définitivement hors de portée. Si vous renoncez à les poursuivre, dites-le moi immédiatement. Alors je me lancerai moi-même à leur trousses à bord du Flyer, même si je dois piloter avec une seule main ! Sinon, montez dans la Ford, Jean-Pierre vous conduira à l'aérodrome. Les policiers, j'en fais mon affaire.

[Franco]

[FRANCO] - vous avez raison, nous perdons du temps

*Mais ca ne me dit toujours pas comment le faire descendre ce truc!*

Franco se dirigea vers le véhicule, et s'assura que le pistolet était dans sa poche. Il fallait trouver des munitions mais il ignorait ou s'en procurer. Il regarda le révérend alors qu'il prenait place dans l'auto


[FRANCO] - Dites moi, l'avez vous fouillé? était il armé?